Loin d'être un grand film, Regression a le mérite de "casser les codes" cela fait du bien de voir un film qui ne se déroule pas exactement comment on peut le penser très vite ce qui est le cas pourtant d'une grande majorité de film, Regression a ce mérite.
Oulala qu'est-ce que c'est que ce truc?! Film ridicule. Autant dans l'interprétation que dans le scénario, la réalisation ampoulée et les pseudos rebondissements même pas surprenant. Emma Watson ne fait que pleurer (bon je suis dure, c'est son rôle), c'est mimi la première fois, ça en devient tellement énervant qu'on ne ressent aucune empathie pour son personnage, alors qu'elle est censée en provoquer à minima. Ethan Hawk sauve un peu l'ensemble d'un profond sommeil... il est comme d'habitude assez bien, y compris dans sa montée hystérique. Le reste du casting fait le job. Côté visuel : c'est laid, sans âme, surfait - lumière, couleur, musique...tout sent le réchauffé et la manipulation. Le gros hic de ce film c'est qu'on n'y croit pas une seule seconde, tant les effets sont appuyés et éculés. On sent bien l'arnaque pointer son nez. Dommage car le thème de l'hystérie collective, prenant appui sur du pseudo satanisme en n'oubliant pas d'opposer réflexion scientifique contre réflexion religieuse... bref du condensé et brassage de thématiques un peu chargés à mon goût pour un joli pétard mouillé! A zapper illico.
"Régression" se veut réaliste pour un film traitant du surnaturel, il atteint son objectif au risque de faire somnoler le spectateur. Basé sur le témoignage d'une adolescente interprété par Emma Watson, l'un des policiers de la communauté "enfourche son plus beau destrier" pour mettre les personnes mis en cause à l'ombre. Le problème est qu'il ne faut pas trop se fier aux apparences..Inspirée d'une histoire vraie, Régression essaie alors de faire douter le spectateur avant de révéler dans les dernières 20 minutes le dénouement. Tout cela manque malheureusement de rythme et cette belle démonstration, basé sur le doute si cher au réalisateur, m'a vite paru ennuyeuse. En revanche rien à dire sur l'interprétation des 2 principaux acteurs, tout à fait à leur place.2,5/5
Un très bon thriller aux allures horrifiques et psychologiques. Le casting est emmené par le bluffant Ethan Hawke que j'apprécie de plus en plus, et Emma Watson dans un personnage plus sombre que ses rôles habituels (mais qui aurait pu être plus développé que la fille qui pleure...
Elle incarne donc Angela qui accuse son père d'abus sexuels et de crimes liés au satanisme, dans une époque où la panique et la suspicion liés à ces rites augmentent. Mais le père avoue sans se souvenir, d'où la présence du psychologue qui accompagne Bruce Kenner, afin de plonger dans son inconscient par la régression, un retour à un stade antérieur du développement psychique. Voici dans ce contexte que l'enquête va avancer. Le scénario est très sombre, on nous instaure une tension qui va monter de fil en aiguille par le biais de Bruce Kenner. Totalement investi dans son enquête, il commence à perdre la tête. Rêve ou réalité ? Le thème de la régression est-il fiable ? Amenabar joue avec nos doutes et notre anxiété jusqu'au twist final, twist qui peut s'avérer décevant pour certains, mais qui nous montre les manipulations multiples de l'être humain. Je conseille.
Partant d’une idée plutôt intéressante, Regression rate malheureusement son coup du fait d’un scénario plus ou moins prévisible et d’un manque cruel de tension. Bien que porté par des acteurs convaincants (Emma Watson, Ethan Hawke et Davis Thewlis), Regression n’arrive jamais vraiment à nous tenir en haleine et n’arrive pas à instaurer une ambiance ou un climat angoissant. La faute, je pense, au réalisateur Alejandro Amenábar qui essaye plus de nous faire peur avec ses jump scare plutôt que d’essayer de développer une véritable ambiance glauque, oppressante et angoissante comme ont pu le faire des films comme Seven ou Le Silence des agneaux. Après, le film n’est pas mal fait, il y a quelques bonnes idées (comme les hallucinations du personnage interprété par Ethan Hawke) mais un thriller où vous devinez plus ou moins la fin et qui ne vous prend jamais aux tripes, désolé mais pour moi cela ne marche pas. Dommage.
un jeu d'acteur plutôt convainquant, une ambiance réussie mais finis par s'essouffler ... dommage ! cependant l'intrigue nous porte et nous amène sans difficulté jusque-à la fin du film
Je ne suis pas sorti d'un demi sommeil , mieux vaut revoir psychose d'hitchcok , les scènes satanistes sataniques sataniques m'ont fait penser à du sous Kubrick , malgré les efforts de l'acteur principal , c'est pas très angoissant , plutôt soporifique .
Un super film! Un thriller qui glace le sang tant il est angoissant et terrifiant ! Les acteurs principaux sont convaincants et bluffant, notamment E. Watson. Une histoire bien ficelée qui tient la route et qui joue avec l'inconscient des personnages et donc la votre ! Une fin inattendue montrant la réussite qu'a été de nous manipuler et à jouer avec nos peurs archaïques. Que dire, on en ressort conquis, bluffé et apeuré.
Après l'échec d'"Agora", voilà que Alejandro Amenábar signe son grand retour derrière la caméra. Enfin, grand... C'est ce qu'il voulait mais malheureusement "Regression" aura toutes les peines du monde à convaincre. Avec son atmosphère de campagne américaine plongée dans la paranoïa des sectes sataniques, son inspecteur de police acharné et sa pauvre victime innocente, le film avait toutes ses chances. Mais que s'est-il donc passé ? Pourquoi se lancer dans un sujet aussi alléchant avec un scénario aussi bancal et aussi imparfait ? Le réalisateur et scénariste, connu pour ses twists de fin (souvenez-vous, "Les Autres", c'est lui) semble seulement s'intéresser à une chose dans l'histoire et c'est une chose éventée au bout de vingt minutes de film. Prévisible (sûrement l'une des pires choses que l'on puisse dire d'un film d'Amenábar) et reposant sur des personnages stéréotypés, "Regression" entend nous inquiéter et nous fasciner mais il ne fera que nous ennuyer. Une fois que l'on a compris que chaque scène sera simplement suivie d'une autre scène sans grand intérêt et avec des artifices de mise en scène grossiers, la curiosité retombe. Et elle retombe d'autant plus que le final se laissait deviner à des kilomètres à la ronde. Lent, brassant de l'air pour pas grand chose,, "Regression" ne sera même pas sauvé par ses acteurs même si Ethan Hawke semble y mettre de la bonne volonté, condamnant Emma Watson à jouer le personnage traumatisé qui pleure tout le temps.
État du Minesota, 1990. Un père un brin louche est convoqué au commissariat. L'inspecteur Ethan Hawke lui annonce que sa fille de 17 ans (Emma Watson) s'est réfugiée dans l'église de la petite ville et qu'elle a écrit une lettre disant que son paternel aurait abusé d'elle. Problème, le père dit être dans l'incapacité de se rappeler de ces allégations. Ni une, ni deux, un psychologue spécialiste de la régression hypnotique (pour raviver les souvenirs refoulés) est convoqué. Et les choses qu'il va dénicher dans la tête du bonhomme vont faire prendre une tournure des plus étranges à l'affaire, en impliquant une bande de types tout blancs encapuchonnés qui aiment bien s'amuser avec des bébés et des couteaux... en même temps.
"Regression" plante le décor d'emblée en nous annonçant que, depuis le début des années 80, les cas de satanisme recensés aux USA sont en plein boum. Au fur et à mesure que des éléments de l'enquête nous sont dévoilés, une ambiance terriblement pesante s'installe nous plongeant au cœur de la paranoïa de cette époque. C'est bien simple, la première moitié du film confine au sans-faute. Ben ouais, les gars, on est chez Amenábar, le type à la filmographie parfaite (dont "Les Autres"), pas chez un réalisateur de found-footages de seconde zone, ici, pas de recours abusif aux jumpscares faciles, juste un climax très angoissant qui vous happe jusqu'à vous scotcher et surtout réellement flippant (digression personnelle : j'étais tout seul dans la salle du ciné et je peux vous dire que je ne faisais pas le malin).
En témoigne cette séquence où le personnage de Hawke se rend dans une grange, lieu supposé des crimes sataniques, en écoutant la retranscrip-tion audio du témoignage de la victime, Amenábar nous met littéralement dans la peau de l'inspecteur et de la montée en puissance de ses émotions lorsqu'il se rend compte de l'ampleur des événements qui ont eu lieu dans la bâtisse. Il faut aussi dire que Ethan Hawke, formidable comme d'habitude y est aussi pour quelque chose.
Le souci, c'est qu'à mi-parcours, entre quelques passages obligés, le film à trop vouloir brouiller les pistes va s'emmêler un peu les pinceaux et déliter peu à peu l'ambiance mise en place précedemment. "Regression" va alors opter pour une solution loin d'être bête (voire même très maligne) dans le discours sous-jacent qu'elle implique mais qui pourra paraître un chouïa déconcertante voire nous laisser un peu sur notre faim.
Alejandro Amenabar n'avait jusqu'à maintenant commis aucune faute dans sa filmographie, c'est chose faite avec ce "Regression". Le scénario hésite, se perd, nous perd, pour finir par...s'essouffler, dommage car il y avait matière à faire un très bon film.