Mon compte
    Ablations
    Note moyenne
    2,0
    399 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Ablations ?

    64 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    13 critiques
    3
    8 critiques
    2
    19 critiques
    1
    12 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 juillet 2014
    Le cinéma c’est comme le vin, il y a des années de grands crus et des années où les chefs d’œuvres se font rares. 2013 était une belle année, 2014 n’arrive pour l’instant pas à lui succéder, marquée par un début d’année prometteur puis par un festival de Cannes où l’originalité n’a semble t’il pas été une des préoccupations premières, on est tombé en ce milieu d’année dans un creux cinématographique dont on peine à sortir.

    Arnold de Parscau, jeune réalisateur de 25 ans, s’est fait connaître en réalisant le clip devenu officiel de David Lynch, Good Day Today. Suite à son visionnage, Délépine décide de lui faire confiance en lui proposant la réalisation d’un de ses scénario, Ablation. Il est probable que Délépine ait pensé à Yolande Moreau, Philippe Nahon et Denis Menochet en rédigeant le scénario et les a imposé logiquement à Arnold de Parscau. Malheureusement, l’affiche est alléchante mais contrairement au clip Good Day Today, le résultat est navrant.

    L’histoire possède le charme de la simplicité, Pastor Cartalas (Denis Menochet) se réveille avec une cicatrice dans le dos dont il apprend peu de temps après qu’elle est la cause d’une ablation de rein. Pastor va tout faire pour retrouver ce dernier. Plus le spectateur s’éprend de commisération pour l’homme, plus on découvre le vrai visage de notre protagoniste. Le mal n’est pas toujours dénué d’humanité, la loi ne soutient pas toujours les bonnes personnes.

    La suite ici:
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juillet 2014
    Horrible, top nul. Acteur mauvais, histoire à dormir debout. Scène horriblement ennuyante. Le réalisateur nous a pondu un film des plus mauvais possible. Belle arnaque quand on voit la bande annonce, on pense pas du tout à regarder une telle catastrophe!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Ce n'est pas le sujet qui m'a poussé à prendre ma place, mais le casting.
    Je n'ai pas été déçu du déplacement ! Un Denis Ménochet capable de délivrer tout son malêtre en un seul regard. Un couple Moreau/Nahon qui fait froid dans le dos tant ils semblent décalés du monde réel. A ma grande surprise, je n'ai pas vu un thriller, comme je le pensais, mais une sorte de drame hypnotico-expérimental. Un peu sceptique au tout début, je me suis pourtant laissé embarqué, et je dois dire que l'emprise a opéré !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Petite parenthèse pour ceux qui s’intéressent aux légendes urbaines, le vol de rein est une histoire très connue que vous pouvez retrouver dans l’excellente Encyclopedia of Urban Legends, de l’expert américain Jan Harold Brunvand. Ce recueil, unique en son genre, regroupe des centaines de légendes et il semble étonnant qu’il n’y est finalement que si peu de films s’en inspirant. On peut penser notamment à Candyman, 8mm et surtout la série des slashers Urban Legend dans laquelle un tueur s’inspire de diverses légendes pour assassiner ses victimes. Ablations s’inscrit donc dans cette lignée en adaptant d’ailleurs une de mes légendes préférées. Hélas, dès les premières minutes on sent que le scénariste, Benoît Delépine, et le réalisateur peinent à trouver la bonne direction et à construire leur histoire.

    Le film commence dès le réveille de Pastor (Denis Ménochet) au bord d’un canal et très rapidement celui-ci se rend compte de l’opération dont il a été victime. Au lieu de prendre son temps l’histoire va trop vite, le récit part dans toutes les directions en essayant d’aborder plusieurs thématiques sans jamais aller au bout d’aucune d’entre elles. Le personnage de Pastor cache à sa femme (Virginie Ledoyen) son accident, on sent le couple vaciller, puis il part se réfugier dans les bas de sa maitresse (Florence Thomassin), avant de convoiter le rein nouvellement greffer d’un mystérieux individu. Le tout est brouillon et lasse.

    Si les comédiens font le boulot, il est assez agaçant de retrouver une nouvelle fois Philippe Nahon dans un rôle de tortionnaire machiavélique, alors qu’il mériterait des rôles un peu plus différents et intéressants de temps en temps. Malgré les quelques efforts de la distribution, le film souffre en plus de son scénario très très faible de dialogues affreusement mous et d’une lourdeur visuelle affligeante.

    Passionné par les légendes urbaines, je m’attendais à la lecture du synopsis à un film un peu plus réussi. Ablations aurait pu être un thriller, un film d’horreur, ou juste un drame avec de bons personnages et riche en développement, il aurait pu être tout ça à la fois et n’est finalement qu’une grosse perte de temps. Nul !
    Septième Sens
    Septième Sens

    85 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Il y a certains jours où il ne vaudrait mieux pas se lever. C'est le cas de Pastor, jeune cadre dynamique et père de famille. Après une soirée trop arrosée, l'homme se retrouve échoué en plein milieu d'un bois. Sans aucun souvenir de ce qu'il s'est passé la veille, il remarque un étrange stigmate sur son corps. Comme une cicatrice laissée après l'ablation d'un rein...

    Trop de folie tue le mystère. La descente aux enfers va pouvoir commencer dés lors que notre personnage apprend qu'on lui a volé un organe. Merci à Delépine (Mammuth, Le Grand Soir) pour cette idée de base originale qui souffre malheureusement de nombreuses lacunes. Grâce à un jeu convainquant, Ménochet arrive à tomber lentement mais sûrement dans une douce folie. Sauf que cette dernière paraît être contagieuse puisque la moitié des protagonistes d'Ablations semble avoir un grain. Que cela soit la maîtresse ou l'illuminée, on a du mal à croire à tant de démence gratuite.

    Trop de rêves tue l'imaginaire. Afin de souligner le déséquilibre de Pastor, le réalisateur à la mauvaise idée d'inclure un surplus de scènes hallucinatoires à son récit. De sorte que son film alterne entre réalité et illusions de manière bien trop indigeste et prévisible. Le spectateur n'avait en effet pas besoin de tant d'artifices de mise en scène pour nous faire comprendre dans quel état se trouvait la victime.

    Trop de noirceur tue le film. Ablations aurait pu être efficace et intelligent s'il avait été réalisé avec plus de nuances. Dans cette œuvre, tout est noir et la musique faussement angoissante de Matthieu Gonet rend la narration inconsistante. En dépit d'une pointe d'ironie parsemant la narration ici et là, le film se prend trop au sérieux. Cela à cause d'une trop grande ambition à vouloir ressembler à un modèle de thriller psychologique qu'il n'arrive jamais à atteindre.
    ffred
    ffred

    1 712 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Voilà un premier film qui, sur le papier, s’annonçait alléchant. Un beau casting et un scénario de Benoit Delépine au pitch intriguant. Au final, on en ressort assez déçu. Cela commence pourtant bien. Même si cela n'est pas très crédible (on ne court pas comme un lapin après une opération lourde comme ça). Mais cela a le mérite de nous accrocher d'entrée. Malheureusement, plus le film avance et plus cela...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    1. le jeu d'acteur est lamentable
    2. le ridicule atteint son paroxysme
    3. Les inserts oniriques sont imbuvables
    Si le scénario est mauvais, le film sera raté.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    249 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2014
    Avec son affiche qui fait penser au Dormeur Du Val, le premier film de Arnold de Parscau ne fait pourtant pas dans la poèsie. Revenge Movie sur fond de trafic d'organe, Ablations est plutôt cauchemardesque. C'est surtout une première oeuvre ambitieuse à découvrir au plus vite.

    Après une fête un peu trop arrosée lors d'un séminaire, Pastor Cartalas se réveille au bord d'une rivière sans savoir ce qu'il fait là. Rapidement il découvre qu'il a une cicatrice dans le dos et qu'on lui a volé un rein ! Plutôt qu'aller voir simplement la police, il préfère faire justice soi-même en retrouvant celui qui aurait pu lui faire ça et tenter de récupérer son rein quitte à y perdre son esprit.

    Plus qu'un sombre thriller, Ablations est avant tout une histoire sur la folie. une idée qui est venue à Benoit Delépine persuadé un jour qu'on lui a volé un rein alors qu'il était bourré. Fier de cette hallucination, il a décidé d'en faire un long métrage. C'est pourtant uniquement en tant que scénariste qu'il est cette fois ci crédité, préférant laisser la réalisation à un jeune réalisateur fan de David Lynch et d'ailleurs gagnant d'un concours pour réaliser un clip pour ce grand metteur en scène également chanteur à ses heures perdues.

    Et c'est vrai qu'on retrouve bien l'univers étrange de David Lynch dans ce premier film. Arnold de Parscau a particulièrement soigné l'esthétique de cette oeuvre hors normes ponctuée d'hallucinations cauchemardesques très artistiques mais aussi parfois pour le moins dérangeantes. Tout comme le héros du film, le spectateur va être décontenancé par des apparitions surréelles entre rêve et réalité.

    Ablations suit la lente déchéance d'un homme qui perd progressivement pied en enchaînant les mauvais choix. A vouloir faire justice lui même, il piétine dans son enquête et préfère se tourner vers une ancienne maîtresse médecin que d'avouer à sa femme ce qui lui est arrivé. Il faut dire que celle ci est du genre très jalouse et aurait certainement du mal à croire à cette incroyable histoire.

    Habitué à des rôles d'hommes costauds (Inglorious Basterds, 300 ou Nos Héros Sont Morts Ce Soir), Denis Ménochet est pour une fois bien fragile dans le rôle de Pastor Cartalas. Mari volage et lâche, on a du mal à oser s'imaginer à sa place capable de tromper sa femme quand elle s'appelle Virginie Ledoyen surtout pour lui préférer son ancienne amante jouée par Florence Thomassin. De l'autre coté Yolande Moreau et Philippe Nahon forment un duo que l'on aimerait franchement pas croiser que le spectateur découvrira bien vite qu'ils sont responsables du vol de son organe alors que lui se fourvoie sur une mauvaise piste.

    Un peu lent, Ablations se suit pourtant avec intérêt pour découvrir si Pastor va finalement réussir à mettre la main sur les coupables et réussir à se venger. On est constamment agréablement surpris par des plans très recherchés et des révélations dans le scénario vraiment intelligentes. Déjà très doué avec ses propres films, Benoît Delépine prouve ici qu'il est capable d'écrire aussi bien un bon thriller que de bonnes comédies sociales.

    Reparti bredouille du Festival fantastique de Gerardmer, Ablations mérite pourtant toute l'attention d'un public amoureux de films de genre ambitieux. Il serait dommage de passer à coté de la première oeuvre d'un réalisateur que l'on qualifiera peut être un jour de David Lynch français. très ambitieux son premier film n'est pas encore à la hauteur des chefs d'oeuvre du maître mais montre des débuts très encourageants. A suivre...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Un film audacieux et innovant grâce à un scénario original et une réalisation maîtrisée qui nous offre des plans inventifs.
    Thriller décalé qui nous entraîne dans la quête anxieuse d'une identité perdue.
    Belle révélation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    J'ai été happée par le film dès les premières minutes. L'angoisse croissante et le suspens permanent m'ont tenue accrochée jusqu'à la chute pour le moins imprévue.
    L'ambiance bleue et noire, le silence des images et le choix sonore mettent parfaitement en relief l'univers inquiétant de la plongée de Pastor dans cette extravagante recherche.
    Les séquences sont inédites et l'image recherchée et toujours esthétique.
    Un bravo tout particulier à Denis Ménochet qui exprime tout son effroi et sa descente aux enfers avec son seul jeu du regard.
    C'est toujours un vrai plaisir de retrouver Yolande Moreau et Philippe Nahon.
    Virginie le Doyen et Florence Thomassin ont aussi contribué à cette belle performance orchestrée avec brio par ce jeune réalisateur très prometteur.
    Une talentueuse équipe et un très bon film !
    Fabien D
    Fabien D

    180 abonnés 1 138 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Ablations est l'un des films les plus affligeants que j'ai vu depuis longtemps. Sur une idée de base intéressante (des reins volés), Arnold de Parscau en bon tâcheron qu'il est, livre un film terne, à la mise en scène grotesque ponctuée d'envolés oniriques aussi risibles que datés. Le scénario, consternant et abrutissant, ne relève pas l'affaire pas plus que le jeu d'acteur frisant l'amateurisme d'une sitcom AB production. Yolande Moreau, Philippe Nahon et Virginie Ledoyen, perdus au milieu de ce grand n'importe quoi, n'ont rien à jouer et semblent s 'ennuyer autant que nous. Et que dire du dénouement du film, l'un des plus stupides qu'il m'ait été donné de voir depuis longtemps... Ablations n'est ni un thriller, ni un film d'horreur et encore moins un drame psychologique. C'est un fourre-tout raté avec quelques traits d'humour qui tombent régulièrement à plat. Benoît Délépine devrait arrêter d'écrire des scénarii ce n'est visiblement pas son fort...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Ablations m'a donné l'impression d'être entraîné dans des sinuosités où des entités mal-formées cherchent à percer en tâtonnant ; c'est en partie ce que j'ai pu ressentir en regardant Inland Empire ou encore Kill List (c'est cependant moins puissant dans Ablations...)
    Tous les personnages sont rongés à leur manière. Les acteurs ont des gueules prenantes, ce qui rend les personnages encore plus singuliers. Pour moi, Pastor est loin d'être le plus dérangé de l'histoire, et c'est un des attraits du film.
    Les scènes de rêves sont troublantes sans être très fantastiques, c'est plutôt impressionnant !
    Il y a dans le scénario un petit extra agréable : dès les premières minutes du film, on peut deviner tout ce qui se passera ensuite. Et voilà le thriller tué dans l’œuf ...
    On pourrait, à la rigueur, reprocher au film de manquer de contenance, de netteté à certains moments (la faute à quoi ? l’enchaînement des actions, le montage, le cadrage ?), mais pour ma part, je trouve que ça contribue à l'ambiance abyssale du film.
    Jorik V
    Jorik V

    1 276 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    A la vue de ces « Ablations », on se dit que la France n’a vraiment pas le doigté, les budgets, ni les personnes qu’il faut pour réussir un bon film de genre. Actuellement nous sommes encore l’un des seuls pays incapable de livrer un chef d’œuvre du genre comme savent le faire les anglais (« Creep », « Eden Lake », …), les espagnols (« L’Orphelinat », « Le Labyrinthe de Pan », …) et bien sûr les japonais et les américains. Combien de réussites (quoique controversées) comme « Ils », « Frontière(s) » et « Martyrs » sur notre territoire pour des ratés ridicules comme « La Meute », « Livide » ou le récent « Aux yeux de tous ». Le seul vrai chef d’œuvre du genre restera « Haute tension » avec Cécile de France et réalisé par Alexandre Aja depuis exilé aux Etats-Unis. La plupart du temps ce sont des premiers films, souvent mal joués et dotés de moyens insuffisants. On constate la stigmatisation des films d’horreur, fantastique ou gore par les producteurs dans l’hexagone. « Ablations », tourné dans la région lilloise, ne faillit pas à la règle. Encore une fois le pitch est prometteur avec en toile de fond le vol d’organes, mais le résultat se plante dans les grandes largeurs. Les acteurs sont mal dirigés alors qu’ils sont pourtant bons ailleurs avec en point s’orgue la scène de la découverte de la cicatrice qui restera dans les sommets des ratés annuels. Denis Ménochet semble effectivement carrément ailleurs, Virginie Ledoyen fait ce qu’elle peut avec un rôle inutile quand le duo Nahon-Moreau rabâche des rôles qu’ils ont déjà joué maintes fois. On connait les coupables dès le début du film ce qui étiole toute tentative de suspense et le rythme languissant fait qu’on trouve le temps très long. Quelques idées de mises en scène ne sauvent pas un film encore une fois mort dans l’œuf.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Un chef d'oeuvre du cinéma français tel qu'il est rare de voir nos jours. Le scénario, déconcertant par moments, est vite rattrapé par l'interprétation du réalisateur Arnold de Parscau, qui nous entraîne par des scènes de grandes qualités dans la spiral infernale dans laquelle l'acteur Denis Ménochet tombe et joue la perfection. Une agréable surprise. A voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Mise en scène inventive, impact visuel puissant, une grande force métaphorique. On oublie presque le scénario tant on est capté par les images intenses, par l'inattendu des situations.
    A voir et peut-être à revoir pour ne rien perdre en chemin...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top