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lsnico
32 abonnés
891 critiques
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3,0
Publiée le 21 février 2018
Quand il y a M.Fassbender, c'est souvent bon signe et encore une fois il répond présent. Il ne colle pas forcement à ce type de personnage mais il joue juste. B.Gleeson et lui en imposent dans ce film bien rythmé et intense pour un superbe face à face.
un film so british dont l'action se situe dans le milieu gitan. immersion dans une famille déjantée. Un film alliant l'humour, la tendresse et l'action Un duo d'acteurs qui fonctionne bien; Une belle réussite
Fantaisiste, nous voici plongé dans l'univers des gens du voyage et leurs codes éthique (si je puis dire). Authentique et crédible, on retrouve bien, derrière une histoire assez légère, l'atmosphere particulière et marginale de cette communauté. Les tensions familiales mettent un peu de piquant sur ce scénario sans rebondissement et plutôt plat. Le personnage principal relève un peu les faiblesses de cette petite histoire mais sans réellement atteindre l’intérêt du spectateur. Quelques petites scènes d'action frémissent légèrement mais c'est un film que l'on oubliera vite.
Une découverte que ce cinéma anglais comme on l'aime, vrai et authentique porté par des acteurs qui le sont tout autant ! En particulier Michael Fassbender et Brendan Gleeson, complètement décalés et inattendus en couple père/fils. à voir.
Un drame maîtrisé et surtout un grand film d’acteur. La confrontation entre Brendan Gleeson et Michael Fassbender deux des acteurs les plus intéressants à l’heure actuelle est captivante. Le film offre quelques passages excellents, des seconds rôles bien écrits et très bien campés. Même s’il m’a manqué un je ne sais quoi pour me captiver et me prendre aux tripes je reconnais que c’est un bon film.
Un très bon film sur les gens du voyage en illégalité. Un bon thriller ultra-contemporain. Inspiré d'une histoire vraie, une fiction émouvante, touchante et coup de poing.
Un film se passant dans le monde des gitans, c'est toujours bon à prendre. Peu de cinéastes se frottent à ce monde marginal. Seulement là, c'est un échec total. Quel calvaire ai-je du vivre pour arriver jusqu'au bout. C'est tout simple : il ne se passe absolument rien. Rien ne découle des agissement de la bande de gitans. On s'ennuie à mourir du début à la fin. Et puis c'est quoi cette réalisation immonde ? Caméra souvent à l'épaule, moi je veux bien, mais est-ce trop demander de le faire avec un minimum d'application ? Et Michael Fassbender et Brendan Gleeson ne peuvent pas faire grand chose pour sauver les meubles. Le scénario étant tout bonnement inexistant. Employer deux acteurs pareils pour les faire jouer dan un navet pareil, c'est du gâchis en bonne et due forme. On en vient même à se demander ce qui a pu les motiver dans un projet comme celui-ci. Un film inutile, un de plus quoi.
Tranche de vie d’une famille tzigane anglaise comme il s’en constitue de plus en plus en Grande-Bretagne depuis maintenant plusieurs décennies, dans une sous-culture adaptée à une société engendrant exclusion, pauvreté et prix immobiliers inaccessibles. Dans leur campement de caravanes, la tribu étalée sur 3 générations conserve sa culture nomade anti-gadjé, donc logiquement non tenue de respecter les règles sociales ou légales des sédentaires, sous la poigne de fer du grand-père, inspirée d’une version personnalisée du christianisme, et condamnant tous ceux qui s’en écarteraient. Homme doué en tout ce qu’il touche mais écrasé par la domination du patriarche, son fils rêve pourtant d’alphabétiser ses enfants, de sécuriser sa famille et de se ranger des cambriolages et autres troubles publics. Cette aventure violente, vulgaire, sociale et familiale, menée par le brio habituel de Michael Fassbender, parvient à captiver malgré sa truffade d’invraisemblances et sa sociologie encore trop édulcorée pour respecter le politiquement correct du monde cinématographique. Il fait prendre conscience des culs-de sac de ceux qui souhaiteraient évoluer mais se retrouvent écrasés par l’étau du despotisme tribaliste d’un part, et d’autre part par l’omnipotence d’une société civile hermétique aux mœurs et même à la présence des bohémiens.
Un film qui fonce à l'intérieur d'un clan tenu par le père et dont personne ne peut s'échapper. On est pris dans cette famille particulière. PLV : des questions de choix
Pour son premier long métrage , Adam Smith met la famille en avant avec ce fils (Michael Fassbender) qui n'arrive pas à se défaire de l'emprise de son père. On est ici dans le monde des gens du Voyage avec des personnages assez truculents (comme le dénommé "débile") qui ont tous un point commun : la haine de la police et des institutions. Brendan Gleeson, en chef de clan, est assez impressionnant. Même si le film n'est pas un chef d'oeuvre avec une histoire somme toute assez classique, il mérite d'être vu spoiler: et la fin sur l'arbre est assez grandiose.
Avec ce drame on pénètre dans le monde des « Travelers » comme ils sont appelés au Royaume-Uni et en Irlande, c’est-à-dire les Gens du Voyage en France. Ici ils sont très, très vieille école, avec un mode de vie hors la loi où les menus larcins fournissent de quoi vivre. Chad, père de deux enfants et marié à une femme qui ne vient pas de cette communauté veut se sédentariser. Il est pris entre deux feux : un père férocement attaché à ces traditions et les autorités en embuscades pour les mettre lui et les membres masculins de son clan enfin derrière les barreaux. Le film est donc construit sur le drame de cet homme partagé entre un mode de vie dans lequel il a grandi et dans lequel il se sent finalement épanoui et le bonheur de sa femme et de ses enfants qu’il voudrait voir loin de toute cette misère et de cette violence. L’intrique n’est pas ahurissante, mais ce dilemme et suffisamment étoffé pour que la tension soit toujours présente. De plus, le film bénéficie d’une interprétation convaincante, avec en tête ce face-à-face entre Michael Fassbender en homme en révolte contre son milieu et Brendan Gleeson en patriarche manipulateur. L’ensemble est donc un film intéressant qui sans fournir un chef-d’œuvre donne une œuvre prenante qui fait passer une heure quarante de bon cinéma par un réalisateur dont c’est le premier long-métrage de fiction. A voir par curiosité.
Ce film est l'histoire d'un homme pris en étau entre une culture d'origine hors norme et son ambition de faire partie du commun de la société de sorte de protéger ses enfants de la menace d'enfermement que peut représenter une culture forte lorsqu'elle est isolée du reste du monde. Il s'agit en fait du combat d'un homme désarmé face à un père charismatique qui ne saurait lui accorder aucune liberté d'un côté, et à l'encontre d'une société qui ne saurait recevoir sa famille et l'intégrer en son sein de l'autre. Tantôt humoristique, tantôt dramatique, À ceux qui nous ont offensés mêle approche mélodramatique et course poursuite de manière habile de sorte de rendre compte d'un portrait d'ensemble plutôt que de focaliser sur une seule facette. Au final, ce film a tout pour plaire, que ce soit le scénario, le rythme, l'action, les émotions, etc. et Michael Fassbender est parfait dans son rôle. Justement, trop parfait, peut être, en ce sens qu'il semble toujours un peu décalé dans ce tableau, comme s'il était légèrement effacé et manquait d'affirmation. À partir du moment où on comprend qu'il se situe entre le marteau et l'enclume, il aurait été particulièrement appréciable de le voir s'affirmer et prendre des décisions franches plutôt que de le voir se faire trimballer d'un côté et de l'autre au gré des actions des personnages secondaires. Un rebelle au poing de fer plutôt qu'une victime larmoyante aurait fait de ce personnage une figure forte qui aurait pu apporter encore davantage d'intensité au film.
« À ceux qui nous ont offensés » est un film difficilement qualifiable. Il y a quelques scènes d’action, bien orchestrées dans l’ensemble. Il y a l’aspect criminel, sans être un film policier à proprement parlé. Il y a l’aspect dramatique, car ces gens du voyage souffrent de préjugés. Préjugés qui semblent prendre naissance dans leurs attitudes, dans leurs actions. Le drame se positionne aussi dans le fait que tout semble figé par la volonté d’un père qui veut tout contrôler, tout décider. La distribution offre de très bonnes prestations, mais malheureusement le film est vide. Vide de sens, vide de message, vide d’intérêt. À oublier ! À zapper !
Le cinema britannique est traversé par une certaine homogénéité moins par les sujets traités que par une géographie (du Nord) des hommes, humble, jamais bavarde ou trop naturaliste dans sa mise en scène. C'est un cinema très peu conforme aux standards des films francophones, et osons le dire tout de suite... de la grande majorité du cinema français. Le film de Adam Smith se rapproche en partie de ceux de Shane Meadows ou Paddy Considine, ils savent être abrupts et déstabilisants mais jamais vraiment racoleurs. Peu de militantisme socio-politique bien baveux, mais plutôt une proposition de cinéma qui sait se différencier par la captation adroite de la "tragédie du réel" sans jamais la maniérer/accentuer excessivement afin de servir malhonnêtement un propos idéologique. C'est un film très imparfait dans sa construction narrative, mais il sait s'éloigner des principaux griefs des films misérabilistes ; il propose une vision de la liberté qui sait être émancipatrice et légère, mais aussi marginalisante et destructrice ; deux tensions qui trouvent leur plus belle expression humaine en ... ouverture et fermeture du film... comme pour souligner les deux étapes du processus d'identification de la tragédie - de l'homme.