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    La Tête haute
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    451 critiques spectateurs

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    naan2
    naan2

    15 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Bouleversant ...sec ,nerveux . On est sans cesse au bord des larmes , secoué
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2015
    Fiction-docu ou docu-fiction qu'on imagine d'un grand réalisme apparent mais je ne peux l'affirmer car n'étant pas dans le milieu concerné. Dans le rôle du jeune délinquant multi-récidiviste : Rod Paradot, une révélation qui mériterait un prix d'interprétation à Cannes ou aux Césars. Il en aura certainement. Tous les autres acteurs, y compris les stars Deneuve et Magimel, semblent jouer au service de ce gamin génial. La voix de Magimel, dans ce film, est une copie conforme de celle de Dutronc : ça lui va bien. Le film pèche un peu par quelques longueurs et répétions de situations. C'est cette jeune révélation, la réalisation dans l'action et les dialogues directs qui rendent remarquable ce film au demeurant très touchant.
    Caine78
    Caine78

    6 718 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    D'un côté, je ne peux m'empêcher d'être frustré par cette romance à la fois sans grand intérêt et très peu crédible, amenant à une conclusion du même acabit et donc logiquement plutôt décevante. De l'autre, difficile d'être insensible au portrait dessiné par Emmanuelle Bercot : sans (grande) concession, fort, intense, douloureux voire déchirant par moments, ce parcours éducatif se déroulant sur une douzaine d'années, en plus d'être bien renseigné et instructif (notamment quant aux structures mises en place pour ces jeunes en « difficulté »), s'avère extrêmement juste dans la représentation du héros et de ceux qui l'entourent. La juge, l'éducateur, la mère... Tous sont montrés avec nuances afin de ne jamais être idéalisés, ce qui les rend d'autant plus intéressants, offrant ainsi une vraie vision d'ensemble sur un sujet finalement peu traité au cinéma. Enfin, la réalisatrice parvient habilement à mettre en évidence l'aspect extrêmement fragile de ce travail de réinsertion, la rechute pouvant intervenir à n'importe quel instant, et parfois de façon extrêmement violente... Au final, malgré ses faiblesses et quelques errements musicaux (compensé toutefois par le somptueux trio op. 100 de Schubert), « La Tête haute », fort également d'un casting convaincant (le quatuor Rod Paradot - Catherine Deneuve - Benoît Magimel - Sara Forestier est à la hauteur), a des choses à dire et le fait avec l'intelligence et le recul nécessaire : cela aurait pu être encore mieux, mais c'est déjà pas mal.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2016
    Récit dur et réaliste, telle une plaie ouverte et purulente qu'on a du mal à soigner malgré une batterie de traitements à disposition, contexte (ou condition) social où l'avenir s'assombrit aussi vite qu'il s'éclaircit, comme un serpent au venin incurable qui se meurt constamment la queue: "La Tête Haute" est sans concession, brut, désespéré, d'un optimisme vain et malmené mais toujours vivace. Car si tout semble être une impasse, le film ne perd jamais le nord et sa porte de sortie vers le meilleur. E.Bercot réalise son "Polisse" (film où elle était actrice et scénariste) en nous livrant un film vrai, brut, vif, percutant, au plus près de ses personnages et au sujet très documenté. Sa mise en scène se débarrasse d'ellipses et de clichés pour aller à l'essentiel et privilégier un constant réalisme. En émotivité qui alterne retenue et explosivité, le film est poignant, froid, désespérant et désespéré comme il peut aussi être touchant et encouragé par une utopie positive, accidentée mais accessible. Violent des les faits, violent dans ses mots, les dialogues sont bruts et punch. R.Paradot, incroyable révélation, joue un écorché vif, impulsif et particulièrement touchant: son interprétation est bluffante, habitée, si naturelle. Et derrière, mais pas si loin, le trio Deneuve/Magimel/Forestier oublie son statut star aux vestiaires, joue sans fard ni paillettes et apporte encore plus de charisme à un film qui n'en manquait pourtant pas. "La Tête Haute" mérite entièrement son titre tant il vise haut et juste par sa pugnacité, sa pudeur et sa véracité, au service d'un cinéma rare, viscéral et réaliste.
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2015
    "Malony" (sic..) est né sous une mauvaise étoile - il a une mère "cassos" (Sara Forestier, hirsute, habillée comme une traînée et dotée d'une denture ruinée - prothèse la défigurant pour les besoins du rôle - surjoue), qui l'élève (fort mal) seule (entre deux aventures), ainsi que son demi-frère cadet. La scène est à Dunkerque - bienvenue dans le quart-monde autochtone, chez les "Sans-dents" (ou promis à l'être). Le gamin passe du statut d'"enfant en danger" à celui d'"enfant dangereux" - à 16 ans, déscolarisé, gravement illettré, il a un "palmarès" déjà éloquent, fait de violences (il ne supporte pas la moindre contrariété, de personne, et joue des poings, incapable de s'exprimer et s'expliquer, avec un vocabulaire ne comptant que quelques toutes petites centaines de mots) et de vols (de voitures surtout - à cet égard encouragé par son irresponsable de génitrice). Depuis 10 ans, et s'apprêtant à prendre sa retraite, c'est le même juge des enfants qui suit ce cas apparemment désespéré (chaque petit effort pour s'amender étant suivi par une nouvelle révolte, et d'autres actes de délinquance). Le personnage est incarné par celle "Qui s'en va" (en 2013), déjà devant la caméra d'Emmanuelle Bercot, Catherine Deneuve (toujours amidonnée). En magistrat, c'est une (grande ?) bourgeoise (elle boit de l'eau de Châteldon - cette rareté qu'on ne trouve que dans certaines épiceries fines - et arbore un superbe sac à main : des détails très révélateurs du statut social, comme le prénom...). Ce "La Tête haute" (pour faire écho à la "rédemption" du jeune héros, spoiler: saisi par la grâce de la paternité précoce,
    ) est une sorte de docu-fiction : "plongée chez les Misérables" - des années 2000 (avec aperçu documentaire de la gamme de sanctions utilisable pour les mineurs délinquants). Rien de bien original dans la démarche (on se souvient opportunément qu'Emmanuelle Bercot co-scénarisa, dans la même veine, le très surfait "Polisse"), ni de bien passionnant dans la dramaturgie. Le néophyte Rod (sic) Paradot, encensé par le boboland qui vibre à ce genre de film "impliqué", ne fait aucun effort de composition, et ne livre donc qu'une prestation prévisible. Complétant la distribution des rôles principaux : la "fiancée", au physique entre l'oisillon et le garçonnet (Diane Rouxel), passant spoiler: étonnamment du choc du viol à la cristallisation amoureuse..
    .. convainc peu ; reste le "nouvel éducateur" - la partie la mieux tenue, par Benoît Magimel.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Projeté en ouverture du dernier festival de Cannes, la proposition est de suivre la vie du jeune Malony de ses 6 ans à ses 18 ans dans son errance entre bureau du juge aux enfants, centre fermé et prison…
    Emmanuelle Bercot revendique un film social sur les enfances brisées et les adultes qui essaient de les accompagner vers la reconstruction (juge et éducateur). Bercot co-scénariste de « Polisse » se saisi d’un sujet proche de celui de « Mommy » de Dolan et y insuffle la même énergie que ce dernier… et que Maïwenn avec laquelle elle a travaillé sur « Polisse » et « Mon roi ». Mais voilà tout est surligné au possible, appuyé, chargé et d’une maladresse desservant totalement son film. Chargés, ce sont déjà les pauvres qui bien sûr réside en banlieue, mais ont aussi les cheveux gras, les dents pourris, ont ni conscience ni bon sens ; et sont en plus illettrés, guidés uniquement par leurs pulsions… La note est salée. Statistiquement ces gens existent mais cumulant autant de tares, ils sont si peu nombreux que cinématographiquement la sortie de route est violente. Stéréotypes et scénario d’une faiblesse incroyable alternant les scènes d’hystéries sans pause, c’est consternant. Malony, être associable et psychologiquement dérangé, trouve le moyen de faire un gosse avec une jeune fille bien de sa personne. Et là, c’est le clou, de la science-fiction ; on se demande même comment il est possible que la fille fasse tout pour garder le môme vu le taré de père qu’il va se trimballer… L’amour est aveugle, mais là, on en reste sans voix. Et puis le voilà, notre Malony heureux père illettré, délinquant multi récidiviste avec un gosse et un job super sympa… Et ce happy end moralement dangereux autour de l’enfant médicament, c’est tragique. Et montrer que malgré une enfance aussi violente tout peut rentrer aussi facilement ; c’est irresponsable car du domaien d’un rêve de Bisounours. Mais de qui se moque-t-on !!! En avant-première à Cannes, toutes ces niaiseries ont peut-être été avalées comme des couleuvres par un parterre de bourgeois déconnectés des réalités… On est loin de « Rosetta » palmé en 1999. Mais lorsque ce public est ton quotidien, l’approche est différente.
    Et pour finir, l’interprétation de Deneuve est catastrophique, livrant du appris récité. Heureusement l’énergie de Rod Paradot, le jeune débutant jouant Malony, et la mise en scène de ses nombreux pétages de câbles sauvent ce qui reste sauvable… c’est-à-dire si peu d’un film aussi navrant
    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Par ses grandes qualités consensuelles, on peut comprendre pourquoi « La tête haute » a été retenu en ouverture du Festival de Cannes, et tout à la fois pourquoi il se trouve hors compétition. Commençons par les points positifs et tout d’abord celle belle détermination d’Emmanuelle Bercot à maintenir son film (long, très long) sur un mode dynamique de bout en bout. Approche bien documentée, dialogues ciblés, ambiances réalistes, c’est principalement le jeu des acteurs qui emporte notre adhésion, exception faite peut-être de Sara Forestier en Zézette du 21ème siècle. Deneuve (après « Elle s’en va » de la même réalisatrice), elle, y est une nouvelle fois bluffante en juge pour enfants à un point tel qu’elle tient tête à l’incroyable performance de Rod Paradot, le nouveau jeune chien fou du cinéma français dont la performance dépasse le simple rôle du petit délinquant. Benoît Magimel quant à lui, en éduc spé, affiche un jeu mature, épuré et confirme son immense talent. Certaines scènes sont purement et simplement stupéfiantes de maitrise, à l’authenticité avérée, à l’émotion brute. Il en va ainsi des confrontations difficiles au tribunal, des échanges entre professionnels, du désarroi des deux côtés de la balance, du lien familial. Cela se situe principalement dans la première partie, quasiment exemplaire tant au niveau du fond que de la forme. Cela est moins probant quand s’amorce la conclusion quelque peu fumeuse, la dernière partie toute angélique qu’elle soit n’arrive pas à convaincre sauf sur le plan séquence final qui est lui particulièrement émouvant. Emmanuelle Bercot, se pose ici en antithèse d’un Kechiche. Dans « La tête haute » la compassion vient du système judiciaire, à l’inverse du réalisateur de « L’esquive » qui penche plutôt pour l’inverse. Une mise dos à dos caricaturale (je le concède), mais probante. D’un côté comme de l’autre, il faudrait un juste milieu, celui de la dualité sous forme de complémentarité. Dans les années 80, la critique nettement moins politiquement correcte et ingénue qu’aujourd’hui, avait de ces formules lapidaires qui pouvaient faire sourire, qualifiant un film à caractère social, de gauche ou de droite. « La tête haute » se rangerait aisément dans la seconde catégorie. Toutefois, cette qualification n’entrave en rien la qualité de l’œuvre qui si elle est un peu véhiculée, reste profondément bienfaisante et appréciable.
    titicaca120
    titicaca120

    386 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2015
    un film choc dans la lignée des grands classiques tels que polisse , Mommy ou dog pound
    mais très légèrement en dessous la dérive d'un adolescent en mal de repères et dont
    le juge ne parvient pas à canaliser toute sa violence.
    les interprétations sont magnifiques de Catherine Deneuve en "vieux juge" un peu désabusée.
    en passant par Magimel , forestier encore éblouissante et bien sur la révélation le tout jeune
    Rod Paradot.
    je tenais à féliciter tous les jeunes qui jouent dans les camps ouverts ou fermés ils apportent
    une authenticité au récit importante.
    Dandure
    Dandure

    169 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2015
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: c'est tout d'la fautte des povres.

    La tête haute n'est pas un film sur la dignité mais sur les accès de violence d'un adolescent. Difficile d'éviter la comparaison avec le Mommy de Dolan. Le mérite du réalisateur québécois tient au traitement de son sujet du point de vue de la mère, à sa composition de personnages plus vrais que nature car parfaitement fictionnels et à sa capacité à nous avoir fait partager leurs souffrances. Le tout sublimé dans un généreux déluge esthétique.
    De son côté, Emmanuelle Bercot se focalise sur le système judiciaire et sur le garçon. Son traitement est documentaire, sec, terne et distancié. Ses personnages sont moins issus d'une création artistique que d'une construction sociologique. Grâce à elle, on les reconnaît vite ces crétins de pauvres : ils vivent dans une obscure banlieue de Dunkerque. Analphabètes ils parlent trop mal. Ils ont les dents gâtées quand ils n'ont pas une capuche sur la tête. Immatures, ils n'écoutent que leurs passions ou leur bon plaisir. Ils n'ont ni conscience ni bon sens. Ils sont statistiquement probables mais cinématographiquement peu crédibles : trop de tares nuit à l'empathie.
    Néanmoins, la réalisatrice décrypte intelligemment dans un cycle sans fin d'espoirs et de rechutes, le dialogue de sourds entre une administration paternaliste et protocolaire qui n'a d'idées que pour les acronymes et des délinquants rageurs qui perçoivent en l'autre un ennemi. Elle convainc beaucoup moins quand elle lâche ses statistiques et voudrait nous faire croire que la pulsion de vie l'emporte sur la pulsion de mort.
    Moralité : J'veux ma Mommy !!!
    vincenzobino
    vincenzobino

    116 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2015
    Enfin une ouverture cannoise qui vaut la peine d'être vue, cela faisait quelques années pour moi.
    Très belle illustration d'une enfance rendue difficile bien malgré soi et des obstacles rencontrés, tant par les jeunes en difficulté que par leurs proches (familles, assistants sociaux) ainsi que l'application des lois rendue parfois ignoble.
    Aucun instant pathos n'apparait dans ce film, qui rappelle certes Mommy, si ce n'est que c'est l'enfant plus que la mère qui est mis en avant, mais également Polisse ainsi que l'émission Pascal le grand frère. Si les 10 premières minutes peuvent sembler interminables, la suite, heureusement, passe à une vitesse incroyable et s'avère captivante à suivre.
    Grâce à des prises de vues de la Drôme magnifiques; grâce surtout au casting (hallucinante révélation qu'est Rod Paradot, brillante prestation de Benoit Magimel et très belles interprétations de Sara Forestier et surtout Catherine Deneuve magnifique. Grâce, enfin, à l'approche prise ne manquant pas d'égratigner la stupidité voir l'efficacité de certaines administrations (notamment un manque de tact dans certaines situations qui vont surement vous faire bondir) rendant de façon assez précise un compte rendu de ce que certaines familles endurent.
    A recommander
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Sur le thème général de l’éducation de l’enfance difficile, Emmanuelle Bercot retrouve les accents de « Mommy » et l’esprit des frères Dardenne. En militante cette fois de la cause, la réalisatrice n’esquive aucun coup, et surtout pas la candeur d’une rémission illusoire. Elle dit le travail des éducateurs, leurs doutes et leurs faiblesses, montre les failles de l’administration judiciaire, mais aussi sa raison d’être, face à un système où la sauvagerie et l’innocence se liguent plus que de raison. Si le scénario ne laisse échapper aucune pièce du dossier de la petite enfance bringuebalée, il faut aussi saluer la remarquable prestation des comédiens. Le plus amateur d’entre eux, Rod Paradot (le rôle principal) libère un personnage d’une intériorité totale et d’une puissance émotionnelle sans limite. Deux soutiens de taille : Catherine Deneuve et Benoît Magimel qui ne faiblissent jamais.
    Pour en savoir plus
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2015
    Le cinéma pour bobos a encore frappé! Qu'est-ce que ça peut être lassant cette mode quand même. Mais bon, je donne mon avis sur ce que j'ai vu et ressenti et j'avoue que là, il y a matière à éloges. Tout d'abord parce que cette réalisation féminine jouis d'un ultra-réalisme déstabilisant à l'allure de documentaire chiadé (on pourrait facilement croire n'assister qu'à la même scène répétée en boucle, pourtant il n'en est rien). Ensuite parce que "La tête Haute" est porté en grande partie par un jeune comédien inconnu au bataillon, qui nous offre une expérience de la violence incontrôlable que l'on est pas prêt d'oublier. Les acteurs secondaires sont excellents également (Deneuve, Magimel et Forestier), mais vu leur CV ça reste plus logique. Et pour finir parce que les portraits sont travaillés avec tant de justesse et d'humanité, que leur totale maitrise rend cette fable sociable honorable. Une vision acerbe de la marginalisation d'une jeunesse perdue dans les tréfonds de l'agressivité et la rage.
    Eric MarceL
    Eric MarceL

    71 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Il faut avoir la tête bien en place pour arriver au bout de ce film où ça hurle, ça tape, ça a les cheveux gras, ça ricane gras, ça se tape dessus pour un oui ou un oui, ça braille et ça s'hystérise à tout va. J'ai eu envie de fuir, vite et loin, et quand on n'a pas le moral en fête c'est un film à éviter. Il ne divertit pas, il ne fait pas du bien, il ne m'a rien laissé que des cris et de la rage, avec une rédemption annoncée dès le générique du début. Bref, si vous avez envie de cris et de douleur, d'histoire de "petites" gens qui ne s'en sortent que par la violence et le tabassage, regardez le, mais si vous n'avez pas trop la pèche et voulez passer un moment agréable fuyez ce film.
    Fernando P
    Fernando P

    6 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    Alors qu'il y a tellement d'enfants qui souffrent et qui ne demandent qu'à être aidés pour s'en sortir,pourquoi essayer de nous intéresser à ce gamin caractériel et associal qui devient un ado violent et délinquant
    .Il réussit à sa maniere, à séduire la fille d'une éducatrice ( hypothèse peu crédible,limite science fiction) mais ce crétin ne sait même pas se servir d'un préservatif. La fin est ahurissante ! Il a un beau bébé qu'il aime beaucoup et trouve comme qui rigole un super boulot
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 072 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2015
    Honnêtement ce film ne me tenait pas, mais bon, j'arrive au cinéma sans avoir envie de voir quoique ce soit de particulier, je vais donc voir ça (c'était ça ou connasse, le choix était vite fait). Et pour un film dont je n'attendais rien, c'était vraiment sympa, pas parfait, juste bon, mais vraiment sympa. Alors bon ce n'est pas Mommy (auquel il a été beaucoup comparé, il n'a pas l'intelligence du film de Dolan qui arrivait à rendre son gamin attachant, ce qui n'est pas réellement le cas ici), mais c'est sympa.

    Alors en fait je reprocherai juste au film, comme je viens de le dire de ne pas réussir à créer de l'empathie envers le personnage, c'est un connard ce gamin, un gamin qui se dit fort et qui ne veut pas parler aux faibles... alors qu'il ne maîtrise pas le langage, qui est toujours dans la violence, dans la réaction... tout d'un sous homme. Pas que je sois contre la violence, mais la violence doit être régie, les arts martiaux ont des codes par exemple. En fait le personnage existe par sa relation assez clichée avec la fille. Enfin clichée... si au début c'est ultra prévisible, il y a un moment de bascule totale où ça devient réellement ambigüe, seulement cette ambigüité ne perdure pas et on retrouve nos rails bien clichés et qui font preuve d'un certain déterminisme social (mais qui reste assez juste).

    Ben ouais Forestier, elle a son gamin jeune, elle est idiote, son fils suit la même voie. Et c'est ça qui est génial et terrible c'est que les parents s'opposent souvent à ce qui auraient vraiment les moyens d'aider leur enfants et refusent de suivre les conseils parce qu'ils sont assez grands pour savoir comment éduquer leur enfant. Sauf que ça n'est pas le cas.

    Ces gens là, le bagne... dommage... faudrait aller les mettre sur une autre planète (le jour où on mettra les cons en orbite on ne verra plus le soleil), histoire qu'on puisse entre gens civilisés avoir un avenir sur Terre. Je ne suis pas pour la peine de mort, ça serait un peu trop radical comme sanction... mais qu'ils arrêtent de polluer la Terre par leur simple présence.

    Et je dis ça par pur esprit anarchiste, ce que dit Bakounine, c'est que pour ceux qui respectent pas les règles établies pour la cité par les gens de la cité, on leur laisse la mort ou l'exile s'ils refusent leur sanction.

    Alors le film veut malgré tout montrer une sorte de modèle de réussite, seulement c'est raté, si Magimel et son personnage sont très sympas au début, assez calme, force tranquille, mystérieux, ça se gâte très vite lorsqu'on tente d'écrire et de décrire son passé. Aïe.

    La fin est sans doute censée être un truc d'espoir, moi j'y vois surtout un schéma qui se reproduit.

    Pour revenir sur Tomboy, je l'aime bien, avec Magimel elle donne un peu de consistance et vie à ce film. Le film ne parvient pas réellement à prendre un aspect naturaliste qu'il aurait dû prendre, c'est pas l'enfance nue... C'est un film sympa qui manque malgré tout cruellement de vrai dans les situations.

    La mise en scène n'est pas folle, il n'y a pas forcément de grandes idées pour être avec les personnages... et j'ai du mal avec Forestier car on sait qu'elle n'a pas réellement les dents aussi défoncées...

    Cependant malgré sa durée (2h pour raconter un truc déjà vu), ben c'est plaisant, quelques moments sont vraiment sympas, on suit malgré un manque d'empathie le parcours de Malony sans déplaisir, même si la seule chose que j'espérai c'était que Magimel lui en colle une histoire de lui faire comprendre que le faible c'est lui, le dominé c'est lui, le soumis c'est lui, qu'il prenne conscience de sa médiocrité et qu'ils s'inscrire pour le premier vol qui quitte la planète.
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