..............Je sais pas pas quoi dire....mais vraiment je sais pas....comment expliquer ça, comment ??!
Je sais pas si je dois éclater de rire jusqu'à en pleurer ou bien carrément me taper la tête contre un mur ^^. "Capitaine Superslip"....mais comment voulez vous que ce titre soit vendeur, vous donne une quelconque envie de gâcher 7 euros au ciné ? Comment Dreamworks a pu imaginer un seul instant, une seule seconde que ça serait une bonne idée, rien qu'à partir de ce titre qui daubait déjà à 10 km à la ronde O_O ?! Non non non et NON !
Bon, il n'y a pourtant plus besoin de refaire le tableau mais, comme je le dis depuis 2-3 critiques sur les derniers récents films du studio sortis depuis un an.
Dreamworks,depuis "Les Pingouins de Madagascar" en 2014, n'a cessé de creuser sa propre tombe et de s'enfoncer de manière parfaitement consciente dans des comédies de séries B grossièrement maquillées de flemme avec un grand F sans la moindre once de volonté ni créativité pour les mômes de 4 ans. 3 ans que Dreamworks, studio de génie pour nous avoir réalisé des diamants d'esthétique et d'inventivité tels "Dragons", "Kung Fu Panda", "Les Croods", "Les 5 Légendes" ou encore "Shrek 2" est littéralement descendu dans les abysses des poubelles de l'animation Hollywoodienne.
Entre "Les Trolls" (2016) qui était juste un gribouillage d'enfant de maternel, vomi de cupcakes et de paillettes et "Baby Boss" au printemps dernier, plus proche du dessin animé lambda sorti de chez Piwi avec un scénario digne d'être écrit par un enfant de grande section et qui n'a absolument pas relevé le niveau (le plus imbuvable étant son carton, près de 500 millions de dollars rapportés pour un budget de 125 millions....sans parler de la mise en chantier de sa suite ainsi que celle des Trolls pour 2020).... je ne devrais même plus étonné. Et pourtant, c'est vraiment incroyable mais, à chaque fois que je me dis que Dreamworks touche le fond et ne pourra pas tomber plus bas...et bien ils arrivent à faire PIRE !
Une fois de plus, pour la 3ème fois d'affilé, "Capitaine Superslip" me fait tristement comprendre à quel point Dreamworks n'en a plus rien à faire de ses fans.
Bon, essayons quand même de décortiquer calmement tout ça (même si ça va être dur car au moment ou j'écris ces lignes, je suis furax over 9000 !). "Capitaine Superslip", 35ème film des studios Dreamworks, adaptation de la bande dessinée pour enfant "Captaine Underpants" de Dav Pilkey et réalisé par David Soren à qui l'on doit "Turbo" (2013), nous raconte les aventures du Super Héros "Slipman".
L'histoire nous emmène dans les aventures scolaires de Georges Glousse et Harold Golade, deux élèves de CM1 qui passent leurs journées à faire des farces à l'école, sous le nez de leur sévère directeur, Mr Chonchon. Mais un jour, Georges et Harold finirent par se faire prendre sur le fait par Chonchon qui décide de les placer dans des classes séparées. Dans une ultime tentative d'échapper à la sanction du proviseur, les insaisissables farceurs sortent leur dernière arme : une bague-hypnotisante acquise dans un paquet de céréales. Mais la babiole eu un effet inattendue et les garnements changèrent leur directeur en Capitaine Superslip, héros de leur comic book ! Un Héros dont ils auront besoin pour sauver le monde...
Mais peut on vraiment compter sur l'aide d'un super héros grassouillet en slip pour sauver le monde ? Et si Chonchon n'était en fait que le cadet des soucis de Georges et Harold et qu'une menace plus grande encore menaçait l'école ?
Voilà pour le pitch global.
Verdict..........T_T. Apocaslip !! Et voilà, encore un Dreamworks qui n'a rien dans le slip !
Il n'y a pourtant pas de quoi être surpris quand on a connaissance des derniers films du studio au pêcheur sur la lune. Encore une fois les nerfs du spectateur sont mit à très rude épreuve et il y a de quoi craquer son slip (ba dum tss !) devant une telle purge, une torture que dis-je une abomination de nullité. Si "Les Trolls" était un gribouillage de maternel, "Capitaine Superslip" lui n'est qu'une couche culotte salle qui ne vaut pas mieux. Encore une fois QUI a bien pu avoir envie de mater ce truc ? "
"Capitaine Superslip" n'a absolument rien d'attirant, tout rebute et fait pitié à tous les niveaux; mais le pire, c'est que Dreamworks s'en contre fiche éperdument et continu sans sourciller à nous infliger cette atroce punition à travers une comédie balbutiante pas drôle qui pas un seul moment ne fait sourire ni nous met de bonne humeur. Le film ne nous laisse pas indifférent, c'est pire, il nous met hors de nous.
L'histoire est nulle, torchée comme si le scénario avait été écrit par un enfant de 5 ans. En fait c'est même pas une histoire soignée c'est juste un très mauvais cours métrage de série B tout droit sorti de chez Tiji rallongé pour gratter la durée moyenne d'1h20 pour un film d'animation.
Mais là ou à contrario par exemple de "Snoopy et les Peanuts" de Blue Sky (2015) ou là, c'était mignon et joyeusement naïf, avec "Capitaine Superslip" c'est juste une plongée dans le n'importe quoi sans rythme qui enchaîne les blagues et les jeux de mots "pipi-caca-anus" pour seul moteur cartoonesque.
Niveau graphisme et dessin, la 3D passe très mal avec des personnages comme Harold et Georges qui ont des têtes carrés tout droit sorti de chez Minecraft (c'est d'autant plus inquiétant quand on sait qu'un film d'animation sur le jeu est prévu pour 2019) et perso, l'animation "folioscope" façon livre à dessin ne lui donne pas le moindre charme à mes yeux, peu importe que le réalisateur défende son choix en insinuant vouloir respecter l'esprit de la BD d'origine, moi j'ai toujours la désagréable impression que techniquement et esthétiquement, Dreamworks régresse.
Les personnages sont littéralement vides et agaçants, à commencer par le Capitaine avec son "Tra -La Laaaa". Je ne parlerais même pas de la dernière séquence et du côté "film de Super Héros" qui pour moi....nan, tout mais TOUT est à jeter.
Pour conclure, "Capitaine Superslip", encore une fois fait honte à Dreamworks, un studio qui régresse encore et toujours. Tout est horriblement mauvais, heureusement que l'arrivée du générique de fin est là pour tirer la chasse.
En espérant que l'absence de Dreamworks sur les écrans en 2018 leur permette de se ressaisir car là je n'ai plus la moindre patience, et si Dragons 3, quitte ou double, n'est pas au minimum excellent, là ça va barder comme jamais je peux le garantir !