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Dan S.
17 abonnés
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2,5
Publiée le 5 janvier 2019
On peut affirmer que le pari de l’émotion est réussi. Oui, c’est émouvant de part le personnage principal et son histoire. Sa fragilité nous touche alors qu’on ne s’y attends pas forcément quand on lit la synopsis
J'ai eu un peu de mal à accrocher au début, il faut dire que le film est particulier. Maiiiisss ...... c'est aussi son originalité qui fait son charme, je n'avais jamais vu un tel film auparavant. Le film est très bien maitrisé (R. Zemeckis oblige), les personnages sont attachants, principalement celui joué par Steve Carell qui est très juste et provoque forcément compassion et empathie. "Bienvenue à Marwen" ne plaira évidemment pas à tout le monde, mais il est toujours intéressant à découvrir pour voir autre chose que ce dont on a l'habitude (en tout cas pour ma part). Un film juste et émouvant mais qui peut surprendre de par sa réalisation. 3.5*
Quelques effets bien réalisés et de l’émotion à la fin - mais un film globalement plutôt ennuyeux. Cela donne néanmoins envie de s’intéresser à l’œuvre de cet artiste !
Et bien, enfin je retrouve le Robert Zemeckis que j’aime : il était temps car le monsieur n’a pas fait dans le glorieux depuis 2007 et son très bon "La Légende de Beowulf" ! Basé sur une histoire vraie, Zemeckis nous conte l’histoire de Mark un ex-illustrateur qui, suite à une violente agression dans un bar qui lui a fait perdre sa mémoire immédiate, se réfugie dans le monde qu’il a crée avec des décors et des poupées. Bien entendu, les histoires qui prennent vie dans la tête de Mark sont l’occasion pour Zemeckis de renouer avec la performance capture qu’il avait déjà utilisée sur "Le Pôle-Express" et "La Légende de Beowulf" pour la pousser à un niveau rarement atteint : les poupées, véritables doublures numériques des acteurs, sont criantes de vérité tout comme l’environnement fictif les entourant. C’est très bluffant visuellement, à un tel point que le métrage n’a rien à envier à un gros blockbuster ; d’autant plus que le fait de jouer avec des marionnettes permet de s’aventurer dans une certaine violence graphique qui n’attire pas forcément les foudres de la censure ! Mais la grande force de "Bienvenue à Marwen" demeure cette intelligente réflexion sur le rapport entre art et thérapie ou comment l’imagination peut aider à réparer un esprit brisé : Mark se réfugie dans son Marwen où il est régulièrement « sauvé » par ses habitantes, chacune d’entre elles représentant l’une des femmes de sa vie (sa meilleure amie, sa collègue de rééducation, son aide à domicile, sa voisine…), et toutes représentant le penchant féminin de Mark qui lui a valu de se faire attaquer. A travers cette vitrine imaginaire, Mark va devoir plonger au plus profond de sa psyché pour aller au-delà du drame qu’il a connu et pour faire enfin face à ses agresseurs dans un tribunal. A ce titre, il faut souligner la prestation bouleversante de Steve Carrell : cet acteur a enfin prouvé une bonne fois pour toutes qu’il est parfait dans un véritable rôle dramatique loin de ses premières interprétations de comique farfelu ! Je ne mâcherais pas mes mots : Carrell nous livre ici une prestation digne de celle de Tom Hanks dans "Forrest Gump" ! A la fois drame psychologique, film d’animation, comédie, romance et feel good movie, "Bienvenue à Marwen" est une superbe aventure humaine à travers laquelle Robert Zemeckis marie humour et tragédie avec une facilité déconcertante. L’un des meilleurs films de sa carrière…et aussi l’un des meilleurs de cette année tout simplement !
L'envie y est, mais pas la forme... On a connu d'excellents films de Robert Zemeckis (ne serait-ce que les Retour vers le futur) et de superbes rôles dramatiques de Steve Carell (Little Miss Sunshine, ...), la réunion des deux avait de quoi mettre l'eau à la bouche, surtout avec ce scénario tiré d'une histoire vraie délirante d'un homme qui "joue à la poupée" pour soigner un grave traumatisme psychologique... Mais non, un beau plantage sur l'esthétique du film, vraiment brouillonne pour un Zemeckis : beaucoup trop de séquences "poupées" (les trois quarts du film, sur fond de musique tambour et fanfare militaires non-stop, épuisant), comme si le personnage réel n'était pas intéressant... il avait pourtant besoin de profondeur ! On ne comprend pas bien l'intérêt de caser lourdement la DeLorean (un clin d’œil pour les fans, c'est une bonne idée, mais faire toute la fin du film avec, c'est montrer ouvertement au spectateur qu'on triche sur l'histoire vraie). De même, le personnage de la Sorcière est pénible au possible (on se retient de hurler à Carell : "Jette-la on n'en parlera plus !"), et en général Higgo n'est pas très sympathique à suivre (le bourrin de guerre, si vous n'aimez pas ce genre de films, à bon entendeur...). Et pour finir quelques passages tout droit sortis de contes pour enfants en très bas âge : les gags puérils, les chaussures qui s'illuminent comme celles des princesses, quelques romances guimauves (on ne voit pas bien ce que cela vient faire au milieu de la baston militaire). Le jeu de Carell est cependant correct, et quelques moments restent dynamiques. On pardonnera à Zemeckis et à Carell ce film bancal grâce à leur envie de transmettre cette histoire singulière.
BIENVENUE A MARWEN (2019):Marc Hogancamp, suite à une agression violente sera fragilisé psychologiquement. Il arrivera à se reconstruire grâce à son imagination. Tirée d'une histoire vraie, cet homme déficient métamorphosera les personnes de son entourage en poupées, les transposant dans un village miniature,en les faisant évoluer dans des scénarios héroïques .Le réalisateur Robert Zemeckis nous présentera un personnage seul au monde, prisonnier de sa bulle. Un Forrest Gump assis sur un banc non pas avec une boite de chocolats, mais avec une jeep miniature remplie de poupées. Et que dire de cette voiture volante ayant fait le succès d'une saga des années 80/90, tout droit sortie de l'imagination de ce réalisateur Une façon pour Zemeckis de s'identifier à la vie de Marc Hogancamp. Ce film nous dévoilera que nous sommes tous des Marc Hogancamp ( sans l'handicap). Un coté enfantin sommeillant en nous, une intelligence créative que nous possédons tous, un moyen d'évasion nous permettant de panser les blessures de l'âme, de résoudre les problèmes, de se mettre en confiance. Ce long métrage fantastique de Robert Zemeckis aura été un flop à sa sortie, Peut-être mal compris, pas assez spectaculaire, pas assez énigmatique. Moi j'ai apprécié. .
J'ai pris beaucoup se plaisir devant ce petit chef-d'œuvre... Un film magnifique mettant en perspectives (entre autres) les vertues thérapeutiques de l'Art. Le motion capture n'a jamais eu autant de raisons d'être mis en avant. L'univers et la psychose du protagoniste principal sont magnifiquement dessinés dans un montage aussi captivant qu'original. Je pense que le style ne plaira pas à tout monde mais j'ai beaucoup aimé.
Film issu d'une histoire vraie qui maladroit et donne un sentiment de malaise : est ce voulu? Je n'ai franchement pas accroché à l'histoire, au jeu d'acteur et aux animations des poupées !
Idée de départ très original mais contenu qui aurait largement pu se condenser dans un film d'une heure à peine. Dommage que l'histoire n'est pas plus oser décoller de l'"histoire vraie" pour nous faire un peu plus rêver.
Je joue à la poupée et je mets des talons et alors??? Des barbies pour ma thérapie, pour sortir du néant, pour fabriquer mes rêves. Je retrouve mes esprits.
Comment être touché, ému ou juste être impliqué dans l'histoire d'un film bourré de maladresses et truffé de faiblesses ? Comment peut-on être en empathie avec des personnages mièvres, mal écrits et mal interprétés ? C'est quand même une énigme ? Son mélodrame exagérer est vraiment fatiguant. Une biographie superficielle et vraiment problématique en reposant sur des tropes romantiques clichés pour faire avancer l'histoire.
Un ratage sauvé par sa réalisation mais qui n'enlève pas le fait d'être un film prétentieux, grotesque et ennuyeux.
Merveilleux film mélangeant poésie et réel. J'ai totalement été transporté à MARWEN où j'ai vécu avec Hoogie et ses drôles de dames, leurs aventures. Steve Carell est vraiment touchant dans le rôle de l'homme qui se reconstruit petit à petit grâce à son univers mais qui n'en reste pas moins torturé.
Je n'ai pas vu le temps passer devant ce film. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cela. Thank you Mister Zemeckis.
' Bienvenue à Marwen' est un film parfois un peu déroutant: il règne une certaine confusion qui se débroussaille au fur et à mesure qu'on avance dans l'action sans jamais disparaître complètement ce qui rend la deuxième partie plus intéressante que la première. Ceci ne remet pas en cause tout le savoir faire de Robert Zéméckis qui joue avec sa propre oeuvre avec des clins d'oeil sur Roger Rabitt et sur "Retour vers le futur" .Nous sommes en présence d'un personnage insolite qui n'est pas sans rappeler un certain " Forrest Gump".On finit par trouver le personnage central attachant et ce film comme le savoir faire d'un vieux routier du cinéma même si ce n'est pas son meilleur.