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    Bienvenue à Marwen
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    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Robert Zemeckis s’est tant diversifié dans une filmographie, riche en émotions. Il revient tout de même sur les pas du drame, afin de restaurer la mémoire d’un homme qui a subi des préjudices physiques et morales. Inspiré de faits réels, le récit retrace le parcours auto-thérapique de Mark Hogancamp, dans un univers peuplé de poupée, à l’époque d’une Seconde Guerre Mondiale “modernisée�, là où les femmes auront bien plus d’importance qu’au premier abord. Il s’agit donc d’une guerre, où Mark incarne son propre héros dans un conflit intérieur, dont nous aurons souvent la comparaison avec les faits qui l’ont forcé à se terrer dans l’antre de l’imaginaire.

    La reconstruction d’un homme brisé a ses limites et Zemeckis comprend les nuances qui existent entre le village de Marwen et la réalité. Il ne le dissocie à aucun et rebondit vers l’un de ces espaces avec subtilité. Bien entendu, nous pouvons toujours nous investir dans l’exercice de la comparaison, afin de remonter à la source du mal qui envoûte, ce patient qui gère en autonomie ses peurs et ses cicatrices. Le réalisateur nous convie à ce stratagème, basé sur l’introspection. Nous nous projetons alors de l’autre côté de l’écran, tout en subissant ces flashs qui hurlent au désarroi. La guerre est source d’inspiration pour ce personnage amnésique, mais qui ne relâche pas ses efforts pour aller de l’avant et donc de laisser le passé derrière lui. Il s’agit sans doute d’un élément essentiel dans le traitement de la violence, dépeint avec brutalité et capture du mouvement. De plus, Steve Carell donne un formidable cachet à Mark et son alter ego héroïque, le capitaine Hogie. Ensemble, ils affronteront le monde et la souffrance. Et c’est avec l’appui de femmes fatales qu’il se livre corps et âme, quitte à renoncer à l’un des univers que constituent sa vie en chute libre.

    Mais en regardant sur un pied de recul, nous pouvons aisément observer que la survie du soldat en plastique est primordiale, quel que soit l’entité qui tente de le protéger. Il se relève de chaque assaut, mais aura des responsabilités à assumer afin de pouvoir s’abandonner à la réalité qui n’a pas gâté Mark ou ses proches. C’est en tutoyant l’inconnu, qu’il trouve le réconfort, et surtout auprès des femmes, qui s’illustrent comme les protectrices des hommes et les adversaires idéales contre l’ignorance et la haine. Leur savoir et leur générosité n’as pas d’égal sur Terre, comme sur Marwen. Nicol (Leslie Mann) fait rapidement son apparition dans la vie de Mark et ce dernier progresse dans des relations qu’il croyait perdu à jamais. D’un autre côté, il ne faut pas négliger Roberta (Merritt Wever), celle qui lui fournit les meilleurs spécimens pour son atelier de l’imaginaire. Elle entrevoit des discours de motivation simple et surtout sur un ton humain. Non pas que le reste des protagonistes incarnent l’opposée de cette idée, mais son approche lui octroie une valeur ajoutée, grâce à sa sensibilité.

    Par ailleurs, il ne faut pas considérer les multiples escapades pour de la folie, ce qui pourrait en effrayer plus d’un qui, inconsciemment, s’enferme dans sa bulle temporelle. Nous ne justifierons pas ce côté rêveur. Le metteur en scène rend ainsi hommage à cette qualité, qu'il codifie avec un drame abouti. Les personnages qui peuplent Marwen ont tout de même un devoir sacré dans la structure narrative, cependant le film manque parfois de subtilité, notamment dans l’utilisation de l'envoûtante Deja Thoris (Diane Kruger). Elle nuit évidemment à la progression de Mark dans son univers fictif, ce qui le freine évidemment dans une réalité qu’il ne contrôle plus du tout. Si chaque trouve donne vie à un nouveau personnage, le récit ne néglige pas ceux qui ont laissé leur vie dans ce Marwen symbole de conflit intérieur et de seconde chance, repoussée à l’infini.

    On en retiendra ainsi la virtuosité d’un Zemeckis sérieux et attentionné. Toujours accompagné de son fidèle compositeur, Alan Silvestri caresse toujours les notes avec une sensibilité qui nous rend tout aussi déboussolé que Mark, ce qui nous pousse intuitivement à l’aider à se relever, à chaque instant où il faiblit. Ainsi, “Bienvenue à Marwen� a su trouver la bonne pointure afin de nous guider vers la délivrance et le pardon, là où on ne l’attendait pas. C’est avec sincérité et autorité que le long-métrage défend l’identité et l’expression de genre. Mark pourrait être comparé à une personne bispirituelle, car ne prend pas de parti concernant le genre. Il reste ouvert au désir idyllique qu’on développe et il accepte son traumatisme comme pardonne au regret, à l'échec et à la haine. Il laisse sa masculinité derrière ses talons et avoue son amour aux femmes, comme le réalisateur, considérant qu’il y a une réalité à rétablir entre le rapport des deux sexes, vis-à-vis de leur genre, qu’on l’assume ou non. L’art est tout en faveur de cette morale qui valorise la stimulation positive plutôt que d’insister sur les dénonciations, qu’on personnifie à outrance. C’est dans un grand spectacle de poupées qu’on aura une réponse puissante et honnête.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 356 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Ah moi je l’aime bien ce Robert Zemeckis… L’air de rien, ce mec est responsable de films très marquants dans la culture populaire (« Retour vers le futur », « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? », « Forrest Gump »), de même qu’il témoigne toujours d’une véritable sensibilité dans sa mise en scène. Et pourtant ses films sortent sans que jamais son nom ne soit vraiment mis en avant. Dommage parce que pour moi, le nom de Zemeckis est plus que vendeur. La preuve, quand j’ai appris que c’était lui qui était aux commandes de ce « Bienvenue à Marwen », je me suis précipité pour le voir… Seulement voilà, en le voyant ce « Bienvenue à Marwen », je me suis soudainement rappelé que Robert Zemeckis, c’était aussi le réalisateur de films comme « Le Pôle Express », « Flight » ou encore le récent « The Walk ». Bref, des films pas forcément honteux, mais des films quand même bien dégoulinants et pas très subtils dans le discours. Pourtant ça commençait bien. L’introduction était malicieuse, techniquement habile, et surtout très intrigante pour la suite. Mais à peine cette introduction fut-elle finie que le film enchaîne sur le quotidien de Mark qui, lui, n’a clairement pas eu la chance de bénéficier de la même inventivité formelle. Mise en scène classique. Musique mielleuse comme on en trouve malheureusement trop souvent dans les films de Zemeckis. (En plus – pas de chance ce coup-ci – Alan Silvestri, peu inspiré, pompe le « Killing Fields » de Mike Oldfield de manière assez disgracieuse.) Et, pire que tout, Zemeckis et Thompson n’ont rien trouvé de mieux pour nous faire l’exposition de la situation que de faire parler le héros avec lui-même. Ça n’aurait pu être qu’un problème passager, mais malheureusement, cette scène-là, c’est elle qui va donner le ton de tout ce qui va suivre. A partir de ce moment, le film se retrouve en panne sèche d’inspiration. La mécanique revient tout le temps à l’identique sans parvenir à s’enrichir. Vie réelle et vie fantasmée se répondent en posant systématiquement les mêmes problématiques. Mark va-t-il surmonter ses angoisses ? Mark va-t-il oser se confronter à ses anciens agresseurs ? Mark va-t-il oser avouer sa flamme à Nicol ? A chaque fois les saynètes à base de poupées intègrent les éléments de la vie réelle de Mark afin que celui-ci s’en serve pour surmonter ses défis. Le problème c’est que ces saynètes ont beau être jolies et techniquement pertinentes, elles n’en restent pas moins dramatiquement pauvres, simplistes, et peu évolutives. Alors d’accord, j’entends que ce choix a certainement été dicté par la vraie histoire de Mark Hogancamp dont ce film s’inspire. Seulement ce choix je le trouve inefficace pour alimenter une fiction. Si j’avais eu affaire à un monde fantasmé aussi riche de sens et aussi subtil en symboles que celui du « Labyrinthe de Pan », j’aurais pu me projeter dans ces saynètes. Seulement, là, on a affaire à un personnage de gros bidasse entouré de ses groupies qui ne passe son temps qu’à vouloir tuer des nazis et sauter des « pépées ». C’est con mais, du coup, ce mec n’est pas parvenu à m’intéresser. Pire, quand il se met à parler comme un gros beauf en se rapprochant de Nicol, moi mon premier réflexe ça a été de le percevoir davantage comme une menace potentiellement dangereuse pour la jeune-femme plutôt que comme un personnage touchant et attachant qu’on a envie de voir s’en sortir. Et que le film affiche ce type de personnalité là à son personnage central, sans que ça ne suscite la méfiance chez toutes ces femmes qui l’entourent, j’ai trouvé ça limite malsain. Au bout d’un moment, j’ai même fini par craindre le pire : spoiler: que la romance entre Mark et Nicol aille jusqu’au bout, sans accroc
    . Heureusement, ce film a quand même eu l’intelligence de poser le seul événement pouvant donner de l’intérêt à l’intrigue ( spoiler: le fait que Nicol brise le fantasme de mariage de Mark
    ). Seulement – premier souci – ce premier élément vraiment intéressant et dynamisant de l’intrigue ne survient qu’au bout d’une heure et vingt minutes. Et deuxième souci : cela n’empêche pas le film de rester sur une ligne assez convenue pour tout le temps restant. Pire, dans son final, Zemeckis va carrément jusqu’à se vautrer dans une forme de larmoiement assez lamentable ( spoiler: Les agresseurs de Mark qui finissent en pleurs au tribunal : worst idea ever.
    ), ce qui ne rend clairement pas service à son film. Autant dire qu’arrivé au générique de fin, ce ne fut pas l’émotion qui m’a assailli. Plutôt le soulagement. C’était comme si je venais de finir un plat bien plus bourratif qu’affiché sur le menu. Autant dire que maintenant je m’en souviendrai la prochaine fois que je verrai le nom de Zemeckis associé à la réalisation d’un film. Je repenserai certes à « Retour vers le futur » ou bien à « Qui veut tuer Roger Rabbit ? », mais bon, j’essaierai cette fois-ci de ne pas oublier « Pôle Express », « The Walk »… et maintenant ce « Bienvenue à Marwen… »
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Je n'aime pas trop Zemeckis, trop mièvre, trop tape à l’œil, trop stupide parfois... mais là ça se regarde. Disons que j'avais un peu peur, mais finalement ça passe plutôt bien, car le film a l'intelligence de ne jamais être moralisateur et s'il est un peu lourd dans ses références (genre la vilaine sorcière qui représente son addiction aux médocs) il arrive néanmoins à se renouveler constamment dès que ça aurait pu être un peu chiant de suivre le type dans un énième sur la dépression, l'addiction aux médicaments, sur la reconstruction de soi, etc, il part dans son village fantasmagorique avec des nazis. Et tuer des nazis c'est toujours rigolo.

    Bon je passe outre le manichéisme lorsqu'il dit que les américains étaient les gentils durant cette guerre... les françaises violées, les villes françaises et allemandes bombardées jusqu'à qu'il n'en reste plus rien (sans parler du Japon), je ne sais pas si on peut appeler ça être les gentils... Les moins pires peut-être...

    enfin c'est pas le sujet du film

    Mais disons que là Zemeckis arrive à montrer sous un nouveau jour une histoire bien connue qui est celle du type qui a un accident et qui arrive à se reconstruire. (enfin là c'est plus qu'un accident)
    C'est une jolie histoire, c'est plein de bons sentiments, mais ça a quand même une certaine fraicheur et c'est appréciable de voir Zemeckis s'amuser avec les effets spéciaux pour proposer des plans séquences qui passent de l'échelle humaine vers l'échelle des figurines.

    Après, j'ai été diverti pendant deux heures, je n'en demandais pas plus et le film ne m'a rien offert de plus qu'une histoire mignonne, bien qu'un peu simple et des bons sentiments servis avec une mise en scène inspirée, sans être révolutionnaire non plus.

    Peut-être que ça manquait d'un peu de folie, car mêmes dans les crises du héros, notamment au tribunal qui se transforme en scène de guerre, ça ne va pas bien loin... Disons que le plan séquence (si je ne m'abuse) empêche au film d'être vraiment radical, tout ça est très lisse, uniforme, alors qu'avec le montage on aurait pu vraiment plus faire sentir la violence, pour le personnage de cette séquence.

    Bref, c'est mignon, mais pas grand chose de plus... mais c'est déjà pas mal
    Lucie O.
    Lucie O.

    41 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2019
    Waw j’ai trop kiffé ! J’ai pas regardé l’heure une seule fois. Scénario trop cool et en plus d’être une histoire vraie jeux et choix d’acteurs parfait !
    Je recommande fortement
    Ismael
    Ismael

    86 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    Avant toute chose mieux vaut prévenir les futurs spectateurs : Bienvenue à Marwen n’est pas vraiment une douce fantaisie et encore moins une inoffensive comédie comme pourrait le laisser penser son affiche.
    S’il trouve néanmoins sa place dans la filmographie de Zemeckis, il faut bien se rendre à l’évidence ça reste un film difficile et franchement assez réaliste (inspiré d’ailleurs d’une histoire vraie) sur le traumatisme et la folie.

    Bon, cette mise en garde terminée, commençons par reconnaitre les évidentes qualités d’une œuvre qui est réalisée avec beaucoup de soin. Sur le plan technique d’abord, l’animation et les effets spéciaux sont d’excellente facture, sans jamais faire de l’ombre à l’histoire humaine à proprement parler. L’interprétation est toute aussi bonne, Steve Carrel habitant littéralement son personnage dans ce qui pourrait bien être un rôle à Oscar.

    Bienvenue à Marwen a toutefois un défaut qui est propre à son contenu et donc peut être inévitable. Le côté totalement obsessionnel du personnage principal finit par déteindre sur le film lui- même, le rendant parfois répétitif, oppressant, limite étouffant. A l’image du pauvre Mark Hogancamp, enfermé dans son monde et dans ses délires, on a souvent l’impression de tourner en rond, ressassant la même chose.
    Mais au final, le film vaut néanmoins largement le coup d'être vu pour son originalité et pour l’émotion qu’il parvient à atteindre dans le dernier quart d’heure. Peut-être pas un happy end, le sujet est trop difficile pour ça, mais pas loin.
    titicaca120
    titicaca120

    390 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Robert Zemeckis nous offre un grand film plein de poésie et de tendresse
    malgré le drame affreux que vit le héros tabassé et laissé pour mort par
    5 lâches individus.
    il va se construire un monde imaginaire crée une ville belge
    attaquée en permanence par des nazis et sera défendu par une "armée" de jolies filles.
    Steve Carell est grandiose.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Bon film très original, même s'il est inspiré d'un personnage réel. La trouvaille d'un double univers graphique / réel pour dissocier le monde réel de l'imaginaire complex(é)e du protagoniste est très judicieuse. Bons acteurs, Excellente réalisation d'un cinéaste qui nous a toujours enchanté. A voir sans réserve.
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    L'histoire de Bienvenue à Marwen est tellement folle qu'elle ne pouvait qu'être inspirée d'une vie bien réelle, celle de Mark Hogancamp, traumatisé par une agression sauvage et réfugié dans son univers imaginaire. Le tour de force du film de Zemeckis (de retour après le mauvais Alliés) est de mêler avec virtuosité l'environnement dans lequel évolue son héros et celui d'un petit village belge de la seconde guerre mondiale entièrement reconstitué par l'esprit de Hogencamp. Il y a la performance technique de la Motion Capture des figurines, époustouflante, mais c'est avant tout l'histoire humaine qui captive dans sa fantaisie, ses délires et sa fantasmagorie parfois perturbante (l'image de la féminité !). Résilience, triomphe de l'imagination et éloge des talons aiguilles (sic) sont les thématiques principales d'un long-métrage sinueux et brillant qui ne gagne pourtant pas d'emblée notre adhésion de spectateur tellement le personnage d'Hogencamp est complexe, n'attirant pas d'emblée la sympathie malgré son statut de victime. C'est là où la prestation éblouissante et en même temps humble de Steve Carell fait toute la différence. Il y a une douce violence dans le jeu de l'acteur, qui l'amène aux confins de la folie, sous la bienveillante caméra de Zemeckis. Et même si le film se résout à l'optimisme, il y a nécessairement dans ce happy end comme un sale goût de cendres et de sang.
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    La folie créative de Robert Zemeckis n’a d’égale que son talent de réalisateur. Ce film extrêmement audacieux pourrait virer dans l’élitisme mais le talent de Zemeckis c’est de le laisser accessible au plus grand nombre sans pour autant rogner sur l’originalité formelle et la richesse du fond. Les thèmes traités sont importants, sérieux et nombreux. Parmi eux : les troubles mentaux, le féminisme, la tolérance, l’addiction, la solitude, ... Ils le sont de manière juste, fine, sans démagogie et sans moralisme. Sur le plan technique, animation et réalité se juxtaposent ou se mêlent avec justesse, contribuant à délivrer les messages de manière métaphorique et poétique. Du grand art !
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    105 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    J'apprécie Zemeckis et on retrouve l'humour , l'action,le romantisme et l'émotion. Quelle prouesse technique et quelle belle histoire (vraie). Allez-y vous ne le regretterez pas, une belle histoire pour toute la famille. Zemeckis est de retour pour ma plus grande joie. Le casting est formidable et l'animation est extrêmement bien réussie.
    bouddha5962
    bouddha5962

    62 abonnés 738 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    Un bel hommage à cet américain qui à travers ces photos romancées s’est relevé d’une agression.

    L’ensemble des acteurs (à 80% des poupées) est touchant et incarne à la perfection les ami.i.e.s qui ont soutenus cet homme détruit.

    Un magnifique travail de réalisation entre réalité (acteurs réels) et fiction (acteurs sous format poupée barbie).

    Un film à voir pour comprendre l’intolérance des humains face à la différence
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2019
    Avec Bienvenue à Marwen, Robert Zemeckis démontre encore une fois que pour conter des histoires extraordinaires, il faut avoir recours à des moyens qui eux aussi sortent de l’ordinaire. En faisant le portrait de l’artiste Mark Hogancamp, le réalisateur américain fait donc une nouvelle fois appel à la motion capture, procédé qu’il avait démocratisé dans les années 2000.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    "Bienvenue à Marwen" rend un magnifique hommage aux artistes et surtout aux rêveurs.
    Le film exprime très justement la douleur de la solitude, qui peut être aussi l'endroit où se situe la création et l'imaginaire. Il est certain que l'art est un baume contre les souffrances humaines, et Zemeckis nous le fait ressentir en déployant son immense talent de conteur, au service de son émouvant personnage principal et des trépidantes aventures qu'il a en tête. Un excellent casting fait vivre cette histoire. Et pour mieux plonger le spectateur dans l'imagination du héros, il y a de splendides effets spéciaux, ainsi qu'une superbe musique signée Alan Silvestri.
    selenie
    selenie

    6 346 abonnés 6 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2019
    Le réalisateur de "Retour Vers le Futur" et "Forrest Gump" revient avec l'adaptation d'une histoire vraie tragique et touchante mais plein d'optimisme. La structure du récit est rythmé par les passages entre réalité et imaginaire de Mark. C'st surtout un moyen pour Mark de retrouver ses capacités motrices et intellectuelles, une sorte de thérapie introspective. Le résultat est magnifique, visuellement bluffant et inventif. Malheureusement, on constate que les seconds rôles féminins sont presque tous très sous-exploités et peu développés.La magie opère grâce à la prestation de Steve Carell et les images magnifiques, mais surtout à ce mélange savoureux et touchant entre intelligence de la forme et l'émotion qui en découle.
    Site : Selenie
    gwoin.h
    gwoin.h

    50 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    Bonjour,
    Nous sortons de nôtre séance du jour avec le dernier petit bijou de Robert Zemeckis. Je suis un grand fan de ce réalisateur et plus particulièrement de "retour vers le futur" et "Forrest Gump", d'ailleurs "Bienvenue a Marwen me fait penser énormément au dernier film cité.
    Rien qu'à l'affiche du film, on comprend d'ailleurs la référence au chef d'ouvre de 1994. Le personnage principal ici campé par Steve Carell, est presque aussi touchant que l'avait été Tom Hanks à l'époque.
    Le film est inspiré d'une histoire vraie, ce qui fait froid dans le dos, car même si on le sait très bien, l'humain est vraiment capable de tout. Comment comprendre ce type de comportement ?
    Le personnage principal qui a perdu la mémoire suite à une terrible agression se réfugie dans son monde qu'il a créé lui même pour essayer d'échapper à la tristesse qu'il vit chaque jour.
    D'ailleurs les scènes avec les marionettes sont incroyablement bien pensées et surtout réalisées.
    Le film est très touchant et on a envie d'aider "Hogy", on voudrait qu'il puisse retrouver la joie de vivre. Cela m'a vraiment pris aux tripes.
    Si vous avez comme moi adorés "Forrrest Gump" foncez vous ne serez pas déçus.
    A bientôt....
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