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bobmorane63
197 abonnés
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2,0
Publiée le 7 avril 2016
Il fallait bien que cela arrive un jour d'ètre déçu devant un film d'Andrew Niccol dont j'avais adoré ses trois premières réalisations "Bienvenue à Gattaca", "Simone" et "Lord of war" mais "Good Kill" manque de punch avec pour sujet les pilotes de drones, sujet inédit au cinéma mais peu passionnant !! Ce long métrage possède pourtant de belles images du désert autour et dans Las Vegas avec de magnifiques lumières comme décors mais c'est le seul point positif à ce film. Le reste, un scénario pas assez fouillé avec des personnages qui pensent que leurs missions dans une base militaire avec un écran et un joystick pour tuer est minable, j'ai failli m'endormir avec des acteurs mous comme Ethan Hawke que j'ai connu plus inspiré, le reste du casting ne brille pas non plus avec Bruce Greenwood, January Jones et Zoé Kravitz. Ca aurait pu ètre un super film, je pense que ça aurait mieux que ce soit mis entre les mains d'un grand réalisateur style Kathryn Bigelow par exemple.
Un film long et ennuyeux, qui ne cesse de tourner en rond, parsemé de clichés et ne dégageant aucune émotion. Le réalisateur ne fait que montrer des choses, mais ceci est le rôle d'un documentaire et non d'un film.
Le scénariste met au jour la réalité de la guerre 3.0, dans laquelle les soldats américains restent sur leur sol pour attaquer en Afghanistan. Il montre également que pour les autorités des states une vie ennemie (combattant ou simple civil) ne vaut pas grand chose au regard de la sécurité de leur pays. À mon sens il manque un véritable scénario, comme par exemple la traque d'un ennemi public n*1 afin d'être tenu en haleine durant tout le film.
Un film de guerre mais très statique, la guerre à très longue distance avec des drones et des frappes dites chirurgicales ou stratégiques. Des soldats enfermés dans des containers à Las Vegas frappent des cibles décidées à Washington et on leur demande de tuer , sans état d'âme, sans poser de questions, obéir en tuant combattants et dommages civils acceptables stratégiquement. C'est le sujet du film, le tourment intérieur de ces soldats, leurs questionnements sur l'utilité de leur action, leur culpabilité, le sens de tout cela. La guerre est elle sans fin, est ce un cercle vicieux , je te tue, tu me tues . Globalement intéressant sur cet aspect de la guerre mais film peu passionnant visuellement avec des images style jeu vidéo de guerre à répétition. A noter la belle présence de Zoé Kravitz.
L’année 2015 a été l’occasion pour le cinéma américain de jeter un regard sur la, ou plutôt, les guerres contre le terrorisme que mène l’Amérique. Un mois avant ce film était sorti “American sniper” ou la vision du soldat droit dans ces bottes défendant l’idéal de l’american way of life, au point que certains ont parlé de propagande militariste fleurant même parfois le racisme anti-musulman (personnellement je n’y est pas vu ça, mais on peut avoir un autre point de vue). Dans ce long-métrage-ci, Andrew Niccol se pose à l’autre bout de la grille de lecture en proposant non-seulement un film plus critique sur la manière dont ces guerres sont menées, mais aussi en proposant un nouveau visage de cette armée, bien loin du super-soldat à la navy SEAL : le pilote de drone. Depuis que la guerre existe quand un soldat allait combattre il se déplaçait sur le terrain (donc parfois en pays étranger) et mettait sa vie en danger au moment des combats (quand bien même il pilotait un avion de chasse ou bombardier à des altitudes très élevées). Avec cette nouvelle arme, le soldat se trouve chez lui, à des milliers de kilomètres du lieu de conflit et de ses cibles et à la fin de la journée, avec des horaires qui semblent être ceux d’un fonctionnaire, il rentre chez lui embrasser sa femme et aider les enfants à faire les devoirs ! Le réalisateur interroge sur cette schizophrénie latente, où tuant des personnes durant les horaires de bureau, le soldat retourne en quelques minutes d’autoroute dans un univers civil. Est-on moins affecté par cette forme de combat que par les traditionnels déploiements ? Les dilemmes moraux sont-ils les mêmes quand on combat au corps-à-corps que quand on tue depuis un pré-frabriqué à l’autre bout de la planète avec une vue de l’ennemi qui se résume à des pixels sur un écran ? Le film interroge aussi sur les objectifs de cet outil, qui de la surveillance, aux missions de support de troupe durant les combats, est devenu un moyen d’élimination de cibles ennemies (plus ou moins bien localisée, voire à la qualification d'ennemie discutable). Qui contrôle ces ordres ? Qui en est tenu responsable et pourra éventuellement en répondre ? Voilà le panel d’interrogations que le film soulève au travers de son intrigue. Il ne laisse pas pour autant de côté les questions habituelles de la justification de ces guerres et des dommages collatéraux qu’elles causent (comme les militaires appellent les morts civils). Un film très profond, à l’intrigue forte servie par un acteur investi, bref un long-métrage américain de grande classe qui nous rappelle qu’Hollywood peut aussi parfois faire mieux que des blockbusters et des suites faciles. À voir absolument.
Un film qui pose de vraies bonnes questions et qui sans doute a été mal accueilli par la critique, puisque la vision américaine du monde prédomine. Mais au delà de cela, il y a un très bon acteur qui joue à la perfection le syndrome de la guerre à distance. Ou comment se détruire en détruisant. good kill, reste un grand film.
Partant d'un sujet inédit au cinéma, on suit une équipe de militaires qui, bien au chaud dans leur base à Las Vegas, exécute des frappes de drone en Afghanistan. On suit plus particulièrement leur commandant, ancien pilote d'avions qui ne pense qu'à une chose, remonter dans un avion de chasse. Le sujet ne semble pas passionnant comme ça mais on se prend rapidement au jeu et à comprendre la psychologie de ce personnage, très bien interprète par Ethan Hawke, qui sombre dans l'alcoolisme et délaisse sa famille. Les missions qu'ils exécutent enfoncent un peu plus le clou. Le film ne plaira pas à tout le monde, peu d'actions et une montée psychologique pour le personnage principal, il a le mérite de nous montrer les coulisses d'une guerre à distance.
Un très bon film qui pose des questions, durant lequel chacun peut se positionner. Simpliste certes, mais idéologiquement neutre. Chacun bouillonnera selon ses principes et sa morale. A la fin, on tente une approche universelle. Tuer un énemi intégriste terroriste, ce n'est pas changer le principe de la vie et de la mort, car on meurt tous, c'est valable pour jack l'éventreur comme pour Mère Theresa. C'est raccourcir son temps de vie afin de l'empêcher de nuire. Là est la question ... on abrège ou pas ?
On connait Andrew Niccol comme un réalisateur éclectique, mais on le sait attaché à dénoncer la connerie de la guerre. Avec Good Kill, il traite de la guerre 2.0, la guerre des drones. Mais derrière ceux-ci se cachent des hommes. Ethan Hawke incarne l’un d’entre eux. Son visage froid, apriori sans émotion, est contraint d’utiliser ces nouvelles technologies au dépend de ce qu’il a déjà vécu, la guerre sur le terrain. Il se sait tuer, faire exploser de la vraie chaire. Pourtant ce n’est plus pareil pour lui. Est-ce parce que personne ne prend ces soldats au sérieux ? Avec dureté et même honnêteté, le réalisateur nous montre ces destructions virtuelles mais réelles. On avait beaucoup de films post-attentats 11 septembre. Pourtant celui-ci ne rasasse pas le passé et nous apprend vraiment quelque chose. Aujourd’hui il est plus facile de tuer que de capturer une personne pour en faire un procès. Il est plus facile d’avoir des ennemis que de faire la paix. Andrew Niccol dénonce la débilité des actes que l’Etat fait faire à ces nouveaux héros, à ces robots-soldats. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Les crises existentielles d'un soldat qui dans la ville des pêchés assassinent des pseudo ennemis via un drone dans le ciel d'Afghanistan. Il finit par sauver une femme afghane victime d'un tortionnaire qui la violente regulèrement. Ethan Hawke, a une crise de conscience, il a un job, une femme, une maison, une mustang, mais ça suffit pas, il tue des gens et il sait pas pourquoi. Un film qui dépeint la guerre technologique, ou l'on peut tuer sans que votre ennemi ne vous voit.
Andrew Niccol a toujours la faculté à s'emparer des sujets qui grattent et qui interrogent sur les dérives de notre société. Un thème récurrent à l'ensemble de ces films consiste à mettre ses personnages face à une situation qu'ils ne sont pas en mesure de maitriser et à laquelle ils vont tenter de faire face. L'esprit rebelle de Niccol est encore bien présent dans "Good kill" où il dénonce le recours massif aux drones comme outil des guerres modernes. Les questions qu'il pose sont toujours très pertinentes et rappelle à quel point il peut être un brillant scénariste. La mise en scène de ses idées est souvent plus faible et c'est bien le cas ici : ses personnages semblent figés et incapables d'évoluer psychologiquement et émotionnellement. La mise en scène et la photographie trop froides renforcent cet effet et atténuent le propos du film. Niccol parvient difficilement à mettre ses intentions en image. On peut d'ailleurs remarquer qu'hormis "Gattaca", il a connu son plus grand succès avec "The Truman show" en tant que scénariste.
Il fallait bien un jour parler de cette guerre méconnue que sont les frappes chirurgicales de drones à des milliers de km du tireur et surtout de leur impact sur le moral dudit tireur. Chose faite avec brio dans ce film même si parfois on assiste à quelques scènes un peu longuettes. La guerre a toujours été sale mais là, elle devient froide, impersonnelle et sans limites....
Pour ma première critique je vais essayer d'être assez clair. Mais je dirais que ce film est plein d'émotions (c'est inspiré d'une histoire vraie) avec de très bons acteurs qui montrent que le travail de soldats américains n'est pas facile. Ce film fait bien voir que les dirigeants haut placé américains n'ont pas de pitié pour la population qui vient avec les talibans et qui n'ont aucun rapport avec ces terroristes. Donc voilà,un film que je recommande.
Vision intéressante et novatrice de la guerre comme elle se déroule au 21ème siècle, Good Kill reste un film fort et poignant parce qu'Ethan Hawke interprète avec talent ce soldat réorienté vers le combat à distance qui donne la vie ou la mort en appuyant simplement sur un bouton... Ne cherchez pas d'effets pyrotechniques, pas de scènes de combat grandioses,... Ici tout se joue au travers des sentiments des personnages, frustrés et tiraillés entre les ordres et ce que leur dicte leur éthique. Une petite réussite!
Ce qui attire vraiment l'attention, c'est que ce soit inspiré d'une histoire vraie. Biensûr il était très intéressant de nous montrer l'envers du décor de ces gadgets volants dont on nous rabat les oreilles depuis les conflits en Moyen-Orient mais ce qui a certainement séduit Andrew Niccol c'est la vie de ce commandant blasé qui va montrer les failles de ce pouvoir. Côté réalisation on est frappé par la qualité des vues aériennes qui n'ont pas dû être si simple à filmer et le silence ambiant de ces containers où la simple pression d'un bouton met un terme à votre ennemi à l'autre bout de la planète. Une nouvelle collaboration avec Ethan Hawke qui se montre plus que satisfaisant dans cette nouvelle partition. On regrette que le film soit court et qu'il n'y ait pas autant de dénonciations et de spectaculaire que dans "Lord of war"...