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Baptistos
70 abonnés
705 critiques
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3,0
Publiée le 4 octobre 2016
Good Kill est un film qui manque cruellement d'accroche, d'ambition mais aussi d'émotion. Ce film, inspiré de faits réels, se devait de fournir bien plus d'impact et bien plus de tensions. Ici, tout est en partie répétitif, on sent l'ennui, qui, au fur et à mesure, s'accumule et provoque cette sensation désagréable dans l'esprit du spectateur. Les enjeux ne sont pas assez fournis, malgré le bon déroulement de l'histoire et le " désespoir ", qui, peu à peu, consume le personnage principal qui est l'un des points plutôt efficace. On prend tout de même un certain plaisir à regarder ce film, qui nous offre la possibilité de découvrir des missions d'un réalisme profond et une sensibilité assez développé. Le jeu d'acteur est correcte, rien de plus et l'ambiance l'est tout autant.
Bonne idée, bon propos, bonne atmosphère… Le problème, c’est qu’au bout de vingt minutes, je trouve que le film a déjà fait le tour de son sujet… Et là, avouons-le, quand ce sentiment commence à se poser pendant qu’on regarde un film, ça sent vite mauvais. Alors certes, tout ce qui suit derrière est toujours bien filmé, dans la continuité de ce qui se dit, c’est cohérent avec tout le reste… Mais quel ennui ! D’ailleurs, moi qui suis habitué à des critiques à rallonge, me voilà pour le coup rapidement à court de mot tant j’estime qu’une fois qu’on a dit ça eh bah on a tout dit. Dommage donc pour Andrew Niccol qui est un auteur que j’aime bien, mais là, clairement, pour moi, ça ne passe que très moyen…
Dans la lignée de "Démineurs" ou "American Sniper", le parcours d’un soldat américain au bout du rouleau, qui s’enfonce lentement dans une spirale destructrice, au point de perdre sa famille et le peu de choses positives qui le maintiennent encore au monde réel. Ethan Hawke campe brillamment ce pilote de chasse brimé, confiné dans un container de pilotage de drones à distances, dans une guerre à distance, à la fois si proche et pourtant si lointaine. Le réalisateur de "Gattaca" n’évite pas les nombreux clichés, si bien que l’on devine rapidement l’issue du drame qui se noue. Le rythme pour parvenir à l’objectif du cinéaste est particulièrement mou, mais le film a le mérite de dénoncer le côté absurde des guerres soi-disant propres.
Andrew Niccol est un réalisateur vraiment plein de talent toujours capable de nous offrir des films superbes. On peut citer évidemment Lord of War ou encore Time Out voir même Simone qui a aussi de bons côtés (on ne peut oublier qu'il est quand même aussi le scénariste du Truman Show et de The Terminal). Et ici nous avons encore un film sur le thème des conflits armés mais traité de manière habile et plus originale. Pour le coup le personnage d'Ethan Hawke pourrait nous faire penser à Bradley Cooper dans American Sniper seulement ici ses travers et son quotidien sont traités de manière plus intéressante et opportunes. Suivre un militaire complètement détaché du conflit direct qui supprime des vies par le biais d'une simple touche sur un appareil à l'autre bout du monde nous montre un envers du décors dans la guerre qui n'a pas de quoi rendre vraiment fier l'Occident. Et c'est justement avec beaucoup de justesse que nous suivons Hawke qui est assailli par les doutes sur son travail, rêve de retourner au front en tant que pilote, ayant l'impression de ne pas vraiment remplir son rôle dans l'armée et d'être un lâche. L'intervention de la CIA qui donne les directives au groupe passé un certain temps est aussi très bien pensé car montre encore plus le côté déshumanisé de cette guerre, les individus ne sont même pas présent devant l'écran à observé le terrain à travers le drone mais ordonne des massacres aveugles par un simple coup de téléphone. Niccol a cependant été suffisamment intelligent pour ne pas montrer que les mauvais côtés de cette nouvelle technologie, Hawke parvient également à en faire bonne usage (pour protéger des soldats en Afghanisan d'une éventuelle embuscade ou pour supprimer des chefs talibans représentant véritablement une menace). L'idée serait donc de savoir mieux utiliser cette arme qui de par son faible coût onéreux et humain, donne à certains hauts placés l'impression qu'ils peuvent décider du droit de vie ou de mort de tout individu à l'étranger dont la vie représente moins que n'importe quel américain. Bruce Greenwood que je connaissais à peine nous campe ici un lieutenant avec chaque dialogue vraiment très bien écrit et qui sonne toujours juste, je pense par exemple à son discours de bienvenue aux nouvelles recrues où il leur explique que ce genre de conflit n'a rien à voir avec les jeux vidéos, un ammalgamme que certains jeunes font encore en croyant qu'ôter une vraie vie humaine est presque similaire à supprimer des soldats virtuels (Je parle en connaissance de cause..). J'étais aussi vraiment ravi de voir January Jones qui, si n'est pas une actrice de très grand talent, a toujours une présence qui me submerge à l'écran. Le film est donc intelligent, nous offrant un anti-héros vraiment dans toute sa splendeur qu'on prend plaisir à suivre jusqu'au dénouement final et qui nous fais réfléchir sur les nouveaux conflits armés au même titre qu'Apocalypse Now ou Full Metal Jacket en avaient été capable à l'époque de la guerre du Vietnam. 16/20
« Good Kill » est un bon film de guerre, proposant une réflexion sur le bien-fondé ou non de l’intervention militaire américaine en différents endroits du globe. Le tout sans-parti pris et à travers les actions de pilotes de drones tueurs, mettant ainsi en avant l’aspect technologique qui s’est immiscé dans la guerre moderne. L’histoire est cohérente et l’intrigue repose essentiellement sur l’impact psychologique et moral des personnages. Ethan Hawke offre une très bonne prestation. Un film à voir …
C'était un film pas mal ! J'ai bien aimé, de jolies plans et une histoire originale même si le film est un peu répétitif car pas mal de huit clos quand même ! De toute façon en général tous les films avec Ethan Hawk sont réussis, celui-ci était plutôt bon
Un énième film de guerre dans le Proche-Orient, montrant le quotidien de soldats, leurs doutes et traumatismes. Sauf que l'originalité réside ici dans le fait que "Good Kill" s'attarde sur des soldats faisant la guerre à partir de drones, à des milliers de milliers de kilomètres des zones de combat, simplement en appuyant sur un bouton de joystick. Ce qui n'empêche pas visiblement l'éloignement avec la famille (on a encore droit au couplet de la femme négligée par son mari). Quelques situations sont proprement improbables, notamment sur la fin, et le film oscille entre dénonciation et et complaisance, ne choisissant jamais réellement son camp. Le rôle de la C.I.A. dans les affaires militaires est peu crédible, de même que le personnage féminin qui a des remords. Mais l'ensemble se laisse quand même regarder, et mérite le coup d’œil, pour Ethan Hawke au moins, toujours excellent.
Alléché par les retrouvailles entre Ethan Hawke et Andrew Nichols qui ont fait ensemble le succès de Bienvenue à Gattaca, ce Good Kill n'a pas mis dans le mille de mon point de vue. L'argument principal est épuisé à la fin de la première demi-heure et le reste du film est d'une lenteur et d'un manque d'intrigue parent. Sans être fan de films d'actions, on est tes loin de films réussis comme ceux de Katerine Bigelow. Dommage ...
Voilà un projet qui, sur le papier, paraissait bien alléchant mais qui peine à tenir ses promesses. En effet, « Good kill » traite d'un sujet brûlant d'actualité en racontant la vie d'un pilote de drone de l'armée Américaine, engagé sur le théâtre d'opération Afghan. La vie de ces militaires de l'ombre, qui tirent sur des cibles depuis un pupitre situé à des milliers de kilomètres de la zone de combats, frappe forcément les imaginations et il était important d'y consacrer un film. Le fait de tuer ainsi des gens qui ne peuvent fuir, ni même comprendre qu'ils sont attaqués, doit provoquer quelques problèmes de conscience qui paraissent bien légitimes quand on se penche sur la question. Malheureusement, si le scénario se pose comme une évidence, son traitement à l'écran est plutôt décevant. L'ensemble manque totalement de rythme et les « missions » s’enchaînent sans tension ni véritable enjeux. Les acteurs font ce qu'ils peuvent pour maintenir un semblant de suspense mais ils ne parviennent jamais à nous immerger dans cette guerre qui ressemble trop à un jeu vidéo futuriste. Du coup, tout est déshumanisé et la mayonnaise ne prend jamais réellement. Même le petit drame familial qui se joue en parallèle manque de liant et on se désintéresse peu à peu de l'histoire et des personnages. C'est dommage car il y avait sans doute beaucoup mieux à faire de cette idée originale et très actuelle.
Good kill souffre de nombreuses longueurs mais offre un thème original sur la guerre en se plaçant à la place d'un "bombardier à distance " derrière un écran à l'abri en amériques. L'introspection et le questionnement du soldat est intéressant mais la mise en scène est lourde et ennuyeuse. Dommage pour cette vision hors norme du patriotisme.
Le film suit les états d'âme du personnage principal dans son métier de militaire...qui consiste à faire la guerre (mais pas seulement, une jolie jeune fille et le chef y vont aussi de leur petite larme ou autre signe de compassion face à l'ennemi). Oui, la guerre c'est moche, merci pour le rappel moralisateur...l'objectif du film est donc un peu flou!
Film est pas mal sans plus. Plusieurs bon acteur connu dans une histoire qui est quand même une portée intéressante. Toutefois je trouve la réalisation un peu mollassonne ce qui fait que le film ne dégage pas grand-chose. C'est dommage je pense qu'il y avait bien mieux à faire.
On comprend d'entrée le message politique que cherche à faire passer le film. Mais était-ce vraiment nécessaire de pondre un film plat de 1h40 ? Un documentaire de 5 ou 10 minutes en dirait autant. Car oui, on tue désormais froidement à distance en utilisant des drones. Le film a le mérite d'en donner un aperçu un peu plus imagé de la chose, mais il n'en dit pas plus, car il n'y a manifestement pas davantage à en dire. Ethan Hawke est assez insignifiant dans ce rôle, tout est assez stéréotypé et téléphoné, les personnages secondaires sont inutiles à part peut-être Zoé Kravitz qui s'en tire à peu près bien. Malgré tout, le film reste regardable, il lève un débat, mais n'a cinématographiquement parlant aucune qualité.
Andrew Nicol propose un film de guerre avec un sujet passionnant, avec ces pilotes de drones qui font la guerre, tuent à des milliers de kilomètres des lieux effectifs des conflits. Du coup on est face à des soldats qui ne comprennent pas vraiment ce qu ils font (du fait qu ils doivent obéir aveuglément à des ordres quasi anonymes) et qui une fois la journée terminée rentrent à la maison retrouver femme et enfants. Le filme traite aussi de la manière dont les états occidentaux font "la guerre" au terrorisme et pose La question de savoir si cette manière de faire n aurait pas comme conséquence de créer de nouveaux aspirants kamikazes. Alors oui le film est un peu gâché par de trop nombreuses scènes de retransmission des combats derrière un écran et d évolution des relations entre Ethan Hawke et son épouse trop prévisibles (ici C est vraiment l écriture à mettre en cause, pas le casting qui est très convaincant) mais comme je le disais le sujet est tellement intéressant et original que je le recommande vivement.