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    Good Kill
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    3,1
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    187 critiques spectateurs

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    galau7
    galau7

    30 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2015
    Excellent rendu de ce que peut être la composante humaine du bras armé de l'Amérique bien pensante. On suit avec angoisse et passion la lente dégradation du personnage principal qui intériorise jusqu'au trop plein. L'intelligence du réalisateur est aussi de ne pas prendre partie et de combiner plusieurs histoires pour augmenter l'intérêt du spectateur. Un film fort.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 avril 2015
    Bon film, mais très lent. C'est voulu, et la mise en scène se focalise sur d'autres aspects afin de garder le téléspectateur en alerte. Le point fort c'est l'évolution psychologique du personnage principal. La bande son nous permet de rester en immersion dans l'histoire, et la présence de Zoë Kravitz rajoute un peu de lumière dans ce film si sombre. D'ailleurs, l'évolution de son personnage est très intéressante. Ce film nous amène à réfléchir sur la façon de faire la guerre de nos jours, avec en débat le "pour ou contre" cette méthode de surveillance et lutte envers le terrorisme. On en ressort avec une réflexion personnelle, qui sera propre à chacun suivant ses convictions.
    Soni S.
    Soni S.

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Enfin du cinéma d'investigation avec de vraies questions, certes on a pas souvent les bonnes réponses mais la démarche est bonne et les acteurs talentueux.
    cylon86
    cylon86

    2 560 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Depuis ''Lord of War'', les nouvelles d'Andrew Niccol n'étaient pas très bonnes. Entre ''Time Out'' qui reposait sur une bonne idée très mal exploitée et ''Les âmes vagabondes'' qui était totalement insipide, le cinéaste et scénariste virtuose de ''Bienvenue à Gattaca'' nous avait fait peur. Mais le voilà qui revient avec ''Good Kill'', centré sur un pilote de l'armée qui se voit contraint de troquer son avion pour un drone. Fini le danger et les coûts élevés, la guerre contre le terrorisme se livre désormais depuis une cabine climatisée au fin fond du Nevada. Les drones permettent des frappes précises, efficaces mais ne cessent d'enfermer les américains dans une spirale de violence. Dénonçant avec intelligence cette guerre devenant impersonnelle, Andrew Niccol offre à Ethan Hawke l'un des meilleurs rôles de sa carrière. Dans la peau de ce pilote qui se sent lâche et de plus en plus enfermé dans son métier (impression renforcée par la mise en scène, à ce jour la plus efficace et la plus implacable du cinéaste), l'acteur est impeccable, révélant ses fêlures au service d'une histoire passionnante et bourrée de tension. Face à lui, les seconds rôles sont diablement soignés et le propos de Niccol n'épargne personne, offrant un film choc et intense.
    pierrre s.
    pierrre s.

    447 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2016
    Andrew Niccol, à la façon d'un Oliver Stone, est un cinéaste qui aime déranger la conscience américaine. C'est une nouvelle fois réussi, avec ce film sur la guerre 2.0 que mène aujourd'hui les Etats-Unis. Ethan Hawke est très convaincant en militaire désabusé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 avril 2015
    Good Kill Ou Bad Kill ?

    Mardi 31 mars se tenait l'avant-première de Good Kill, au MK2 Bibliothèque, dernier film d'Andrew Niccol (Bienvenu à Gattaca, Lord of war...) avec Ethan Hawke (Tom Egan) et January Jones (Molly Egan). L'histoire retrace la vie fictive d'un pilote de drone, Tom Egan, en proie à des conflits moraux ; il s'interroge sur la justesse de son combat, et sur l'honneur d'une guerre dématérialisée, transformée en un jeu vidéo, où les pilotes sont embauchés pour leurs compétences de gamer.

    L'histoire se déroule en plein désert de Mojave près de Las Vegas. Le terrain a été choisi par le réalisateur pour une plus grande véracité des faits, en effet, les militaires ont réellement installé leur base à proximité de cette ville. Ils ont sélectionné cet endroit pour familiariser les pilotes avec l'environnement désertique, qui ressemble énormément à celui d'Irak, et ainsi faciliter l'entraînement des nouveaux « aviateurs ». A savoir qu'Andrew Niccol n'a reçu aucune aide de la part de l'armée, elle a refusé de l'assister dans son projet, et toutes ses sources proviennent de Wikileaks et d'anciens pilotes de drones.

    Ce décor vide, en plus d'être proche de la réalité, nous renvoie directement au monde intérieur du personnage principal de Tom Egan, qui se retrouve face à la vacuité de ses actes et de son travail, avec notamment une banlieue plus qu'aseptisée, à la limite du réel, censée représenter le rêve américain, et qui en fait est devenu le cauchemar de notre héros. Puisqu'il se désincarne littéralement en tombant de Charybde en Scylla, sous fond de lutte larvée pour le contrôle des drones, entre d'un côté l'armée Américaine qui respecte (mais pas tout le temps) les règles d'engagement et de l'autre la CIA qui s'en contrefiche (tout le temps). Alors que notre héros ne souhaite qu'une chose : reprendre le manche d'un bon vieux F-16 !

    Après ce petit pitch, nous en arrivons au ressenti en tant que spectateur. En effet, le film est vraiment lent, de plus, peu de rebondissements viennent alterner la trame principale qui se résume, à d'un côté la banlieue et de l'autre le conteneur, où l'équipage effectue ses missions plus ou moins légitimes. De surcroît, le drone devient un composant diégétique, mais même s'il apporte un élément narratif intéressant voire hypnotique et même voyeuriste par moment avec un sentiment de toute puissance, il nous coupe, de part la distance physique avec les gens, d'une quelconque empathie pour les populations qui subissent ces bombardements (un peu comme dans GTA premier du nom avec sa vue par dessus).

    Effectivement, le réalisateur souhaite montrer le rapport flagrant entre le pilotage des drones joystick à la main et les jeux vidéo. C'est ainsi que son jeune fils, qui est un pilote en puissance, représente à travers certaines séquences, cette nouvelle génération de pilotes qui ne peut plus faire la différence entre réalité du combat et jeux vidéo, comme on peut le voir lorsque Tom rentre un soir tard et retrouve son fils endormi la manette à la main devant Halo. Une scène qui fait écho aux paroles du réalisateur qui raconte que certains pilotes rentraient le soir pour continuer à jouer sur leur console.

    C'est peut être en voulant représenter cet aspect jeu vidéo qu'Andrew Niccol ne parvient pas à nous lier aux personnages et aux gens qui sont derrière le joystick ou sous les drones et ainsi nous coupe de tout lien avec les personnages et par cela même empêche l'identification nécessaire avec son monde désertique.
    Mondocine
    Mondocine

    76 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2015
    Good Kill marque le grand retour d’Andrew Niccol aux plus hauts sommets de son art. Le cinéaste, qui a toujours eu un œil aiguisé sur son époque, qu’il en parle par le biais de la science fiction, du drame ou du thriller, s’intéresse à l’un des aspects majeurs de la guerre moderne, la lutte tactique, informatique, technologique. Cette guerre version 2.0, c’est celle recourant à l’utilisation des drones, nouvelle arme forte et jugée efficace de l’armée yankee, qui divise tant l’opinion publique et mondiale, opposant fervents partisans d’un outil stratégique permettant la lutte à distance en limitant la mise en péril de vies humaines, et détracteurs dénonçant les ravages des « dommages collatéraux » incessant qu’elle occasionne. Par l’entremise du quotidien d’un officier affecté à cette nouvelle méthode de combat, et meurtri d’avoir perdu sa place de pilote sur le terrain au profit d’un fauteuil où tout se joue tel un jeu vidéo (un parallèle sur lequel le film insiste), Andrew Niccol dresse un double portrait fascinant, celui d’un homme en pleine dépression, pris dans l’engrenage infernal d’une guerre impersonnelle où « les ordres sont les ordres » et où les responsabilités sont minimisées par la distance, et à travers son regard mélancolique et impacté par la routine de son quotidien meurtrier, le portrait d’une guerre moderne dématérialisée, à laquelle le film donne enfin un visage.

    Intelligent, interrogateur et d'une grande richesse, Good Kill est un film majeur, nécessaire et important sur son sujet, pas antinomique avec le American Sniper de Eastwood, mais au contraire complémentaire.

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