Mon compte
    Good Kill
    Note moyenne
    3,1
    1614 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Good Kill ?

    187 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    46 critiques
    3
    82 critiques
    2
    40 critiques
    1
    9 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Benj'Top F
    Benj'Top F

    21 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2017
    Avec Good kill on plonge dans une discipline méconnue: le pilotage de drone de guerre. Dans la veine de "american sniper" on nous expose le stress moral des soldats face a la guerre moderne. Les principaux thèmes sont évoqués : le respect des ordres, la loyauté, l'éthique en temps de guerre. L'originalité réside dans la dématérialisation de cette guerre devenue virtuelle.
    La réalisation est très classique, on est coincé dans "la boîte" avec le héro et on ne vit que ce qu'il ne voit ( il n'existe aucun plan extérieur du drone piloté ) ce qui augmente l'immersion. Le film fonctionne bien car même si on sait que le pilote est a l'abris c'est ce qui se déroule sous ses yeux qui est stressant. L'histoire se tient bien globalement on passe un bon moment. Je regrette juste un climax un peu trop exagéré et un manque d'ambition générale dans l'exploitation du personnage.
    Bref: a voir une fois pour les fans de guerre.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2015
    Andrew Niccol est de ces réalisateurs qui naviguent perpétuellement entre l’optimal et le minimal. Dans la première catégorie, citons notamment Bienvenue à Gattaca ou encore Lord of War, et dans la seconde les âmes vagabondes ou Time Out. Quoiqu’il en soit, en dépit des défaillances dont fait parfois preuve le cinéaste, il est indiscutable que le bonhomme sait choisir avec minutie ses sujets, comme c’est le cas pour ce Good Kill, d’où une certaine impression de gâchis. S’associant, comme sur ses deux plus grands succès, avec son comédien fétiche, Ethan Hawke, Niccol tente de piquée à l’aiguille le postérieur d’une Amérique de plus en plus indifférente face à la guerre menée en Orient face au terrorisme, du moins indifférente aux moyens déployés pour que le gouvernement parvienne à ses fins. Cette guerre, incessamment évolutive, marque la naissance de l’utilisation massive de drones de combat, aéronefs sans pilotes, tueurs silencieux et invisibles manipulés depuis l’autre bout de monde par des individus qui doivent composer entre les critiques de lâcheté et le remords de toutes ces morts d’un simple clic sur un joystick.

    Andrew Niccol, conscient des enjeux moraux d’une telle guerre, menée depuis son domicile par des soldats qui peinent à se définir comme tel, illustre son propos en suivant de très près un commandant de l’US Air Force, pilote scotché à terre par sa hiérarchie et frocé d’accomplir sa mission dans un container, aux commandes d’un drone survolant des pays dans lesquels il ne se trouve pas. Chaque soir, le brave pilote rentre chez lui, dans la banlieue de Las Vegas, se disputant avec sa femme, prenant en charge ses enfants, toujours avec la pensée du nombre des tués dont il est responsable ce même jour. Intéressant. Oui, mais le cinéaste semble avoir pris le parti d’illustrer cette drôle de guerre en se concentrant sur la psyché d’un seul personnage, un pilote qui souffre surtout de ne plus pouvoir voler, qui souffre d’un manque d’adrénaline et qui perd peu à peu pied, en s’éloignant toujours d’avantage de sa famille. Dès lors, l’effort pour amener un sujet captivant sur le tapis est mis à mal par l’aspect mélodramatique du film. Pour conclure son film, Andrew Niccol ira même jusqu’à bafouer toute sa construction narrative, erreur immanquable pour tout cinéphile un tant soit peu exigeant.

    Bref, si tout débute formidablement, l’aspect didactique de la première partie du film s’avère salvatrice pour captiver les non-initiés, la suite vire tout gentiment au mélodrame individuel, une crise de conscience assez peu sensible qui se termine sur un coup de tête que l’on pressentait venir depuis belle lurette. En gros, Andrew Niccol n’a pas su donner le bon ton à son film, un film qui plus est par moment ennuyeux tant le rythme ne décolle jamais. D’un massacre aérien et impersonnel à un autre, le commandant Egan s’engueule avec madame, fait griller des steaks, se balade en ville et son personnage n’évolue jamais, jusqu’à la très logique annonce de séparation. L’homme souffre, oui, mais le public souffre de la facilité avec laquelle le film se conclut.

    La guerre est sale, tout le monde le sait et Andrew Niccol ne nous apprend strictement rien si ce n’est qu’il effleure la problématique des drones, l’impact d’une guerre menée à distance par des gamins ou anciens combattants à qui l’on demande de jouer au plus meurtrier des jeux vidéo. A ce titre, l’évocation de la Xbox ou de la Playstation par le colonel de la base n’est pas anodine. Voilà qui contentera quelques curieux mais certainement pas les plus exigeants des cinéphiles, adeptes de l’approfondissement des sujets proposés, exercice dont le réalisateur s’est ici éviter, par manque d’envie, de temps ou de moyens. 07/20
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    62 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Révélé au grand public avec "Bienvenue à Gattaca", une oeuvre d'anticipation subtile qui avait marqué les mémoires, Andrew Niccol récidive avec son sixième long-métrage, "Good Kill", un thriller sur fond de guerre qui s'intéresse à l'utilisation des drones de combat en Afghanistan à distance. Ancien pilote de chasse reconverti en pilote de drone de combat, le major Thomas Egan est confronté à une multitude de problèmes de conscience quant à son métier. Alors qu'il développe un trouble de stress post-traumatique, Thomas remet sa mission en question : ne crée-t-il pas plus de terroristes qu’il en extermine ? Film psychologique qui sort des sentiers battus, "Good Kill" est un film très intelligent qui prend le contre pied de "American Sniper" sorti il y a quelques mois. Le long-métrage exploite une multitude de thématiques dont on n'a pas l'habitude de voir au grand écran, le cinéaste donne un regard critique qui pour une fois dénonce les actions du gouvernement Américain. Le rôle des Etats-Unis dans cette guerre est clairement mis en question tout comme les pratiques parfois douteuses qui consistent à éradiquer les Talibans malgré les dommages collatéraux tels que les civils, tout cela au nom de la paix et de la démocratie. Le réalisateur critique cette guerre à distance qui prend l'allure d'un jeu vidéo pour les pilotes où la mort est au bout d'un petit bouton. A la réalisation, Andrew Niccol propose une mise en scène efficace qui malgré quelque petits défauts est plutôt convaincante. Dans le rôle phare, Ethan Hawke lire une très bonne prestation et parvient à nous faire partager ses états d'âmes et ses fêlures intérieures. Cependant, malgré toutes ses bonnes intentions, le film est assez plat, sans réel tension dramatique et se révèle très répétitif, passé les trois premiers quarts d'heure des longueurs apparaissent, on a l'impression d'assister à la même scène encore et encore. Ainsi, "Good Kill" est un petit film intelligent qui remet en question le rôle des Etats-Unis mais qui manque cruellement d'ambition.
    Eric C.
    Eric C.

    246 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2016
    Un film de guerre mais très statique, la guerre à très longue distance avec des drones et des frappes dites chirurgicales ou stratégiques. Des soldats enfermés dans des containers à Las Vegas frappent des cibles décidées à Washington et on leur demande de tuer , sans état d'âme, sans poser de questions, obéir en tuant combattants et dommages civils acceptables stratégiquement. C'est le sujet du film, le tourment intérieur de ces soldats, leurs questionnements sur l'utilité de leur action, leur culpabilité, le sens de tout cela. La guerre est elle sans fin, est ce un cercle vicieux , je te tue, tu me tues . Globalement intéressant sur cet aspect de la guerre mais film peu passionnant visuellement avec des images style jeu vidéo de guerre à répétition. A noter la belle présence de Zoé Kravitz.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Le commandant Tommy Egan semble serein. La poignée dans les mains, il dirige son zinc avec calme et professionnalisme. Survolant l'Afghanistan en pleine zone de guerre, le moindre dérapage pourrait être fatale. Après quelques heures de ronde, il a enfin sa mire en vue et s'apprête à tirer : 3, 2, 1, feu ! Cible neutralisée. Sa mission accomplie, Egan va pouvoir reprendre sa voiture et retrouver les siens. Le militaire travaille à côté de Las Vegas, et les avions qu'il pilotait jadis sont devenus des drones, dirigeables à des milliers de kilomètres de distance.

    Que les choses soient dîtes, Good Kill remet Andrew Niccol à son meilleur niveau. Après le décevant Time Out et l'insignifiant Les âmes vagabondes, le réalisateur montre qu'il a encore des choses à dire. C'est une réalité, l'armée américaine utilise des drones de combat pour faire la guerre. Par un sens de la mise en scène aiguisé et des scènes volontairement répétitives, le cinéaste met à mal un spectateur qui sera dérouté. La paranoïa militaire, des pertes civiles inutiles et la virtualité de la guerre nous feront comprendre que cette avancée technique nous pousse au déshumanisme le plus total.

    Métamorphosé en soldat en plein stress post-traumatique, Ethan Hawke est impressionnant. Loin de l'image de père de famille de Boyhood, son visage creusé et ce regard perdu au loin trahissent un homme que l'armée a abandonnée. Après Bienvenue à Gattaca et Lord of War, Niccol sait exactement comment le filmer. Constamment dans le cadre, ce personnage symbolise la terrible mutation que la guerre est en train de subir. Les combats ne sont plus concrets, mais impalpables. Comment se rendre compte alors du prix d'une vie ? Malgré un final quelque peu naïf, Good Kill est une œuvre qui souligne un propos pleinement contemporain, et vise en plein dans le mille.
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2015
    Un film intéressant psychologiquement,une simple pression sur un bouton et la mort est au rendez vous.Malheuresement les bavures et autres infos peu fiables sur les cibles engendre des dommages collatéraux qui pèse sur la conscience de certains membres de l'unité et fait réfléchir sur l'abus ou le manque d'intégrité des ordres reçus!et à ce niveau la c'est réussi,si vous vous attendez à un film de guerre rythmé en direct du front vous serez déçu tout se passe depuis une petite base militaire près de Las Vegas et du domicile des militaires!mais intéressant tout de même à voir au moins une fois.3/5
    Silvere B.
    Silvere B.

    36 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2016
    On a tendance à voir ce film comme Lord Of War mais je moins bon malheureusement ! La faute a un rythme longuet et des dialogues pompeux !
    Prad12
    Prad12

    95 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Dommage, l'idée est originale ainsi que le question du bien fondé de l'emploi de cette arme..... mais tout çà reste beaucoup trop superficiel, aucune profondeur tant philosophique que psychologique ne vient étayer la dénonciation du télé travail du soldat moderne...... même la fin semble une prise de position en faveur de cette emploi à distance alors qu'on s'attendait à l'inverse.....et les dialogues ou plutôt les monologues du colonel pour défendre l'utilisation des drones font mouches.... à n'y rien comprendre.....
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Good Kill fait écho au Métier des armes d'Ermanno Olmi. Dans le film d'Olmi on voit le changement d'époque introduit par la révolution technologique de l'artillerie au XVIe qui rend obsolète l'esprit chevaleresque où on voyait les yeux de son ennemi. Dans Good Kill un pilote de guerre en est réduit à passer ses journées à piloter un drone depuis un container situé sur une base du Nevada. Mais contrairement aux bombes larguées par un avion et oubliées après le tir, le protocole veut que le tireur par drone zoome sur la scène et compte les morts.
    Les services de renseignement sont amenés à donner des ordres aux militaires en désignant des cibles dont des algorithmes ont déterminé la dangerosité.
    Faire la guerre sans risque et multiplier les bavures en en prenant conscience lors du bilan de l'opération finit par avoir raison du mental du pilote interprété par Ethan Hawke. La schizophrénie engendrée par le fait qu'on rentre chez soi le soir fera éclaté son couple.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 707 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juillet 2021
    Encore un autre film ou les Etats-Unis sont les méchants qui dans sa vision du monde simplifiée à l'extrême continue de gaver le spectateur. Le dialogue entre les militaires de rang est ridicule dans son insubordination. Les conversations remplacent les ordres et le film voudrait vous faire croire qu'il est normal d'avoir de longues discussions par haut-parleur entre un opérateur anonyme de la CIA et les hommes et les femmes qui reçoivent des ordres au milieu du combat c'est absolument irréaliste. C'est à mourir de rire si certains ne croyaient pas que c'est ainsi que la vraie guerre est menée. Le sujet concernant une personne qui se bat avec sa capacité à tuer des gens du bout des doigts est traité de façon à peu près correcte. Mais nous voyons Ethan Hawk et les autres pilotes s'inquiéter de tuer des femmes et des enfants à plusieurs reprises et ne pas s'en inquiéter. Les hommes adultes sont dépeints comme des êtres a sacrifier ou probablement coupables de quelque chose que l'on ne sait pas et Good Kill est un film offensivement irréaliste en tous point...
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    109 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2015
    (...) Dans ce nouveau conflit, le drone devient le soldat (et inversement) et ses attaques, imprévisibles et invisibles, sont un miroir parfait du fameux terrorisme qu’il combat. GOOD KILL est de ce point de vue bardé d’images fortes, à même de pousser à la réflexion sur ce cercle vicieux guerrier; de moments de tensions hyper-intenses et très bien réalisés. On retiendra ainsi chaque attaque, où les enjeux militaires forcément troubles trouvent un écho marquant dans la froideur d’une tuerie « filmée » avec autant de distance. L’image y fusionne avec le son (et dans une moindre mesure, les interprétations des acteurs) dans un maelstrom d’intensité insoutenable; une guerre paradoxalement viscérale et pourtant menée à partir du confort du sol américain. Elle permet de confronter avec intelligence le point de vue du soldat et celui du vétéran, de les faire interagir en direct; Ce qu’Egan voit au « combat », il le ramène chez lui à la fin de la journée.
    Cette réflexion sur le sens de la guerre est donc véritablement passionnante… Malheureusement, le film qui nous la propose l’est beaucoup moins: GOOD KILL contre-balance ces images fortes avec de la psychologie de comptoir façonnée à partir des poncifs du genre, cette morale perdue entre la difficulté de "tuer consciemment des innocents" et l’obligation de suivre des ordres;
    La confrontation entre soldat et humain est délivrée avec le manque de subtilité et de sensibilité habituel chez Niccol (...

    critique par GEORGESLECHAMEAU - l'intégralité sur Le Blog du Cinéma
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Comme beaucoup d’autres militaires, un excellent officier pilote de F.16 de l’Armée Américaine, passionné de vol, de combats aux nobles sentiments guerriers, se voit « promu » à s’adapter aux derniers progrès militaires et économiques en tant que pilote de drones offensifs. Il « vole » désormais au-delà même des portées visuelles des ennemis, depuis une salle de contrôle climatisée de Las Vegas (le monde du jeu), une quasi-console de jeux entre les mains, à décider de la mort d’ennemis hypothétiques de l’autre coté du monde, tuant, explosant ce que lui dicte la bureaucratie de la CIA, dans la déloyauté, la lâcheté, la tragédie des victimes collatérales, la désinvolture et l’impunité totale.
    La raison et le cœur d’un soldat digne de ce nom résisteront-ils à la conviction d’avoir été transformé malgré lui en ignoble sniper d’Etat et en fonctionnaire terroriste occidental ? Jusqu’où peut tenir l’auto-dégoûtation d’être rétrogradé à un rouage funeste mû par des statistiques, des probabilités et des équations meurtrières, sur les cendres des valeurs de réalisme de terrain, de bon sens, d’intelligence et de décence ?
    Tiré de faits et de témoignages réels, ce film dénonce une nouvelle forme d’inhumanité à l’intérieur de l’inhumanité de la guerre, l’enterrement des derniers sentiments, fussent-ils guerriers, dans une logique de guerre mondiale désormais putréfiée dans l’horreur de la virtualisation, qui ne peut qu’aboutir à la haine et aux conflits sans fin.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    65 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Si le sujet de l’utilisation des drônes par l’armée américaine lors de ses combats en Moyen-Orient semble être au cœur de l’histoire, la véritable intrigue réside dans l’histoire personnelle de Tommy Egan, interprété avec justesse par Ethan Hawke. Renouant avec ses premières amours, Andrew Niccol (« Time out », « Le terminal », « Lord of War ») a en effet confié la délicate mission d’interprétation du Major Egan a celui qu’il a déjà fait tourner près de 20 ans auparavant dans son film de Sciences-fiction, « Bienvenue à Gattaca ». Mais avec « Good Kill », le réalisateur néo-zélandais soulève quelques questions d’actualité relatives à l’utilisation des drônes, à la position des USA dans son combat sans fin contre le terrorisme, à l’impact d’un travail oppressant sur un père de famille un tant soit peu équilibré, et tente semble-t-il d’attirer notre regard sur ces nouvelles méthodes de guerre.

    Ethan Hawke signe un sans faute et est extrêmement persuasif dans son rôle de gradé. Les traits tirés, il n’a plus rien du jeune premier que l’on a pu apprécier dans « Le Cercle des poètes disparus », « De grandes espérances » ou encore « Before Sunrise ». Non, le quadragénaire opte pour un jeu bien plus grave, en adéquation avec la mission dont est instiguée son personnage. A ses côtés, January Jones (X Men, Mad Men), sa femme, assiste incrédule à la descente en enfer de son époux. Elle incarne à la fois la délicatesse, l’inquiétude, l’abandon et la fuite avec une sincérité non feinte. Dans l’équipe de Egan, on retrouvera également Bruce Greenwood (« I Robot », « Déjà vu », « Super 8 ») et Zoé Kravitz (la fille de Lenny) qui fait son entrée dans le monde du film « de guerre » après être passée par la case « Divergente » ou encore « Mad Max : Fury Road » Tous ont trouvé leur marque sans faire de l’ombre aux autres et offre un casting équilibré et de qualité.

    Le point faible du film reste le scénario. Même si l’idée d’exploiter ce sujet est plus qu’intéressante, il subsiste néanmoins quelques longueurs. Les scènes de « huit-clos » sont redondantes, le protocole entamé lors de chaque combat est répétitif, l’intrigue logique et sans surprise. C’est sans cette exploitation en demi-teinte qui nuit au film car, pour ce qui est du reste, il n’y a rien à redire.

    Ajoutons cependant pour les amateurs de musique que la BO est sublime ! De nombreux groupes se succèdent durant le long métrage et le générique de fin, interprété par le talentueux groupe « The National » en est la preuve. Les « Black Moutain » ou encore « Nada Surf », dont les sonorités sont reconnaissables, signent d’autres titres de la soundtrack. Si le film n’est pas un incontournable, sa BO, elle, l’est pour tous les amateurs de bonne pop-rock par contre !

    De manière générale, « Good kill » est un bon film. Il manque certes un peu de profondeur mais vaut tout de même la peine d’être vu pour les amateurs du genre ou pour les curieux. Le film trouvera-t-il son public cible ? On ne peut que le souhaiter à Andrew Niccol.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Le scénario est assez connu à l'avance (le remord du pilote de drone auNevada...) par contre le côté effet sur la vie personnelle est à peine effleuré...dommage
    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2019
    Une plongée dans la guerre faite à distance, voulant le voir au ciné, il à été déprogrammer juste avant que je puisse y aller. Après enregistrement, je me suis rendu compte du pourquoi il avait été enlevé. 1h42 de piaille sans s’arrêter, très peu d’action, et l’on se rend surtout compte, de l’ennuie mortel de ces postes de surveillance via des drones. Rester sur une chaise et devant un ordi toutes la journée, à scruter le ciel afghan ou irakien, et envoyer la patate sous de quasi faut ordre ou pour de quasi fausses raisons, whaou !!!. Seul point sympa, la femme du héros jouée par January Jones, atout charme sans précédent. Puis, la scène finale ou ce dernier tue par obligation personnelle, un habitant très extrême qui battait sa femme lorsqu’elle n’avait plus son voile. J’étais bien ravi d’ailleurs de voir sa mort plus qu'explosive. Trop de blabla pour pas suffisamment d’action, et une réelle découverte d’un poste de l’armée totalement ennuyant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top