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Un joli melodrame, emouvant, bien joue par Saoirse Ronan, qui laisse suinter emotion, justesse et simplicite
Les personnages 100% stéréotypés et le dilemme sentimentalo-social font irrésistiblement penser aux romans de Delly. Delly, ça ne vous dit rien ? Pardonnez-moi, j'ai quatre-vingts ans. Disons peut-être Harlequin. On peut néanmoins admettre que justement, c'est ce qui permet à cette histoire d'être considérée comme symbolique. Et malgré tout la qualité du récit, de l'image, de l'interprétation et la réalité ici symbolisée de l'écartèlement des migrants rendent ce film assez attachant.
Vu ce très beau film, tiré d'un roman éponyme, pour la deuxième fois. Le tiraillement de cette jeune Irlandaise, au début des années 50, entre son pays natal, qu'elle a dû quitter, faute d'avenir stable, et Brooklyn, à New-York, où elle trouve travail et amour, puis son retour en Irlande pour sa soeur décédée, où elle trouve aussi travail et amour qu'elle aurait bien aimé trouver avant, mais aussi les mesquineries locales qui l'incitent finalement à rejoindre son homme à New-York est un pur moment de réalisme et d'émotion, avec une jeune actrice particulièrement bien choisie et convaincante. Un très bon moment de cinéma, sans aucune mièvrerie, avec un excellent rendu de l'époque. Indiscutablement à voir (et sans doute à lire).
Magnifique film que se soit de par les acteurs ou dans sa réalisation qui nous replonge dans cette époque des années 50 avec une immersion plus que réussie. Eilis est une jeune femme qui décide de s'expatrier au USA. Ses débuts sont difficiles et puis peut à peut, elle arrive à trouver sa place, elle va s'épanouir dans son travail, suivre des études d'économie.« Tu sentiras tellement le mal du pays que tu auras envie de mourir, et tu ne pourra rien y faire à part le supporter. Mais tu le feras et ça ne va pas te tuer. Et un jour le soleil se lèvera et tu te sentiras chez toi. » Et surtout, elle va rencontrer Tony, un Italien dont elle va tomber amoureuse
spoiler:
et ]avec qui elle va se marier. Mais de retour en Irlande, elle décide de ne pas parler de son époux à sa mère . Durant son séjour, personne ne sait qu’elle est mariée, elle passera beaucoup de temps avec un jeune irlandais et elle va se retrouvé entre deux pays et deux hommes.
Au niveau de la mise en scène, c'est très doux avec des images très belle cinématographiquement parlant. On ressent une certaine retenue face à leur histoire d'amour sûrement du à cette période des années 50 mais c'est très agréable à regarder et on ne tombe pas dans le cliché.
Au niveau de la mise en scène, c'est très doux avec des images très belle cinématographiquement parlant. On ressent une certaine retenue face à leur histoire d'amour sûrement du à cette période des années 50 mais c'est très agréable à regarder et on ne tombe pas dans le cliché.
Ce film est touchant et lumineux . Il nous offre une belle lumière sur ces choix qu'il nous faut faire dans notre Vie . Elleis, l'héroïne , nous parle avec tendresse de son immigration et de sa propre résilience !
Tous les acteurs de ce film dont vrais , généreux , nobles .
Tous les acteurs de ce film dont vrais , généreux , nobles .
Raphaël O
Basé sur le roman de Colm Tóibin, John Crowley signe un mélodrame sur l'exil touchant et soigneusement reconstitué, aux personnages attachants et magnifiquement interprété par Saoirse Ronan. Un beau moment de cinéma, paisible et calme, et une époque qui donne envie.
Bien sûr c'est parfois un peu too much et souvent plus larmoyant que touchant.
Mais les acteurs sont parfaits et la réalisation appliquée alors pourquoi bouder son plaisir.
Un très honnête moment de cinéma.
Mais les acteurs sont parfaits et la réalisation appliquée alors pourquoi bouder son plaisir.
Un très honnête moment de cinéma.
La bande-annonce de ce film ne laissait planer aucun doute, on a affaire à un bon gros mélo. On suit pendant presque deux heures le destin de cette jeune Irlandaise qui en ce début des années 50, immigre aux USA et va tomber amoureuse d’un Italien de Brooklyn. On ne va pas se cacher que le film est une belle meringue sentimentale. Mais, bizarrement j’ai plutôt apprécié cette intrigue entre Irlande et Amérique. Saoirse Ronan joue avec beaucoup de talent cette jeune fille timide que ce voyage dans l’inconnu va, grâce à l’amour, lui permettre de s’affirmer. Une fresque sentimentale enchâssée dans une belle reconstitution des années cinquante que ce soit à New York ou dans la verte Irlande. Pas grand-chose de plus à dire pour ce mélo qui sous ses airs gnangnans s’avère vraiment prenant.
« Brooklyn » est un petit salon de thé pris dans une cour intérieure avec des pavés à l’ombre d’un grand saule, dans un quartier calme d’une petite ville bourgeoise de province. C’est agréable, paisible et reposant. C’est loin de l’agitation des grandes villes, celles qui font régulièrement l’actualité. Pas de pollution, ça respire une qualité de vie. Eilis Lacey, jeune fille assez effacée quitte son Irlande natale pour s’installer à New York pour être employée dans un grand magasin. Ca demande un certain courage. Elle laisse derrière elle une patronne aigrie, mesquine mais surtout une mère un brin possessive et sa grande soeur qui quelque part doit l’envier : New York ça fait rêver, c’est synonyme d’évasion, d’émancipation. En effet, Eilis va peu à peu s’émanciper dans un Brooklyn tranquille, dénué de clichés, sans sentiment d’insécurité, sans violence ; un Brooklyn bienveillant en la personne de sa responsable de rayon dans un grand magasin où Eilis travaille en affichant une mine neurasthénique à faire fuir les clients, pas de menace de licenciement, pas de harcèlement, que des encouragements ; un Brooklyn romantique sous les traits de Tony issu de la communauté italienne, délicat, posé. Et durant sa parenthèse irlandaise où Eilis est venue aider sa mère à surmonter la disparition de sa soeur, le parcours se révèle une fois encore sans trop de heurts ; un flirt avec Jim, tout aussi posé, délicat. « Brooklyn » c’est la douleur de l’exil, c’est l’abandon de l’Ancien Monde pour le Nouveau Monde. Une douleur contenue tout en pudeur. Tel qu’il nous est donné à voir selon le point de vue de l’auteur, c’est de l’amour courtois comme on n’en voit plus ; une cour intérieure d’un salon de thé ombragé sous une douce température de fin d’été, dans une bourgade paisible loin, très loin des drames qui agitent les grandes villes. Bref, un film romantique d’une douceur appréciable, sans aucune rugosité, porté par une Saoirse Ronan à l’interprétation tout en nuance. De temps en temps ça fait du bien de se reposer. Mais on ne se fait pas d'illusion, on sait que Brooklyn c'est autre chose qu'un salon de thé...
Rien d'exceptionnel, mais on se laisse prendre au rythme tranquille de cette jolie histoire portée par de belles images et de bons acteurs.
Une tranche de vie simple qui m'a fait passer un très bon moment.
Une tranche de vie simple qui m'a fait passer un très bon moment.
C'est l'histoire d'Ellis, une jeune irlandaise qui se voit attribuer une opportunité de poste dans un grand magasin de prêt - à - porter à Brooklyn. Elle part donc là-bas. Au début, Elle a dû mal à s'y faire mais un jour elle va à une soirée ou il n'est censé y avoir que des irlandais et fait la connaissance de Tony, un italien avec lequel elle va très vite simpatiser. Mais, un évenement dramatique va chanbouler sa vie et elle va devoir prendre une grande décision. C'est un film sur l'importance de faire les bon choix au bon moment et que tout choix que l'on fait peut avoir des conséquences. Il faut donc bien réfléchir avant d'agir. C'est également un film qui traite de l'immigration aux Etats - Unis. Il n'est pas évident de quitter un pays ou l'on a passé les trois quarts de sa vie. On a été habitué à une certaine culture et une certaine manière de vivre. Le film a été nominé a trois reprises dans la catégorie meilleure film, meilleure actrice et meilleure scénario adapté. Je trouve que c'est des nominations justifiées.
Le choix d'acteurs quasiment tous inconnus du grand public donne d'emblée une sympathie au film qu'on ne retrouve pas d'ordinaire. La réalisation est minutieuse, chaque détail est à sa place pour envelopper le spectateur dans la bonne ambiance et l'émotion exacte.
"Brooklyn" devrait être étudié dans toutes les écoles de Cinéma en tant qu'exemple parfait de ce qu'il faut faire si l'on veut réaliser un film d'une heure cinquante qui ne parle de rien de pertinent, et qui gâche systématiquement tous ses atouts, comme par exemple une actrice qui accroche vraiment la lumière (Saorse Ronan, qui reste la seule raison valable de s'infliger autant d'académisme mou), ou un thème - l'immigration et le déchirement entre son pays d'origine et son nouveau foyer - pour le moins d'actualité. Tout spectateur normalement constitué - je ne parle pas des sourds et aveugles de l'Académie des Oscars qui ont nominé 3 fois (trois fois !) "Brooklyn" (il devait s'agir d'une private joke...) - commence le film plein de bonne volonté, mais décrochera à mi-parcours, engourdi par tant d'inanité : le scénario, pourtant signé de notre ami Nick Hornby, survole à toute allure les conflits, les difficultés que rencontre son personnage dans sa nouvelle vie d'immigrante, évitant incompréhensiblement tout ce qui pourrait dépasser le stade de l'émotion artificielle pour aller chercher un peu de vérité dans des situations dont on rage de ne voir que si peu de choses. Lorsque Eilis retourne à la verte Irlande, on atteint des sommets d'insignifiances, son dilemme moral et émotionnel étant résolu comme par hasard, sans que rien ne soit appris. Il est d'ailleurs impossible de détester franchement ce "joli film", puisque rien ici ne dépasse l'anecdote et que le formalisme ripoliné de l'image évoque un monde de pacotille où tout fini forcément bien, pourvu qu'on s'en tienne à son chemin bien tracé. On l'aura simplement complètement oublié dès que le générique de fin aura commencé à défiler.
Roub E.
Un film gentil, avec tout ce que cette définition a de bon et de mauvais. J'ai eu souvent l'impression d'être devant un téléfilm d'm6 certes avec une direction artistique assez soignée. Le film tient aussi à son couple vedette qui fait crédible, sympathique et réussit à faire passer ce film très classique mais pas déplaisant.
Brooklyn est donc une romance non dénuée d'un certain style formel lisse et agréable, mettant en avant les visages et les formes, mais demeure relativement ennuyeux à cause d'un classicisme redondant.
https://m.facebook.com/la7emecritique/
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