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Jonathan M
135 abonnés
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1,0
Publiée le 11 mars 2016
Autant vous prévenir, le film débute très mal. La raison : un film d'époque qui est resté...dans son jus. Il faut donc dans un premier temps tiré un trait sur 25 ans de cinéma. La couleur, les effets, les costumes sont de mauvais goûts. L'actrice irlandaise en fait des caisses. Une fois bien accroché à son éveil de survis, le film glisse tout (trop) doucement vers une histoire plus... enfin moins vieillotte. Mais globalement, c'est usé et vraiment hors du temps, mais dans le mauvais sens du terme. La faute surement à un réalisateur aussi rustre que Miss Kelly.
L'histoire assez convenue d'une Irlandaise émigrant à Brooklyn, partagée entre la vieille Europe et le rêve Américain, l'aventure et les racines, un bel ouvrier Italien plein de vie et un garçon irlandais plus raffiné émeut par la subtile palette de sentiments qu'elle met en scène.
Un bijou d'émotion ! "Brooklyn" est sans contexte un des plus beaux films de ce début d'année 2016. Une histoire touchante, captivante, bien filmée et bien interprétée (quel charme Saoirse Ronan !). On comprend le dilemme des immigrés entre l'attachement à leur terre natale et la passion pour leur terre d'adoption. Ce film est une pépite de beauté, de bonheur et d'émotion ....foncez sans aucune hésitation, c'est un sacré beau moment de cinéma !
Belle adaptation de la nouvelle de Colm Toiblin. Nous sommes en plein entre-deux-guerres: Eilis, jeune irlandaise exploitée comme tant d'autres, n'a a l'esprit que le rêve américain. Sa sœur Rose qui croit en elle lui trouve le moyen de rendre ce rêve inimaginable possible en ne lui révélant toutefois pas la véritable raison. Et la frêle et timide jeune fille embarque ainsi pour New-York ou elle va petit-a-petit prendre confiance en elle et trouver ce qu'elle était venue chercher et plus encore. Jusqu'à ce que l'Irlande se rappelle a elle. Il est certaines fois ou vous aimeriez vous rendre au cinéma sans prise de tête aucune et passer un agréable instant quelque peu a l'eau de rose: Brooklyn est le film qu'il vous faut. Un récit sans aucune surprise mais fort bien reconstitué et surtout une certaine légèreté qui fait du bien. Saoirse Ronan est absolument magnifique trouvant un vrai rôle de femme et ce premier rôle "irlandais" va a ravir a la new-yorkaise de sang irlandais. Domnhall Gleesson est également touchant. Très jolie musique également. A recommander...
Adapté du roman éponyme (2009) de Colm Toibin le film est typique du mélo historique où, en 1952, une jeune femme irlandaise se retrouve déchirée entre deux cultures, et deux hommes (cela va de soit !), après avoir émigré aux Etats-Unis. Un joli mélo malgré que ce film soit loin de l'acuité et de la dramaturgie de films comme "Golden Door" (2007) de Emanuele Grialese ou "The Immigrant" (2013) de James Gray. Bref John Crowley change de registre comme de style (il n'en a pas !), et il n'est ni James Gray ni David Lean. Un joli mélo, loin d'être râté mais on s'interroge encore sur sa présence aux Oscars. Un mélo académique et sans surprise mais dont le taux lacrymal est honnête.
On présente Brooklyn comme un film sentimental dans une Amérique fantasmée des années 50, mais il s'agit surtout d'un film sur le déchirement et les choix difficiles à faire au cours d'une vie. Le ton est un peu ampoulé, comme dans tous les films hollywoodiens « à Oscars » mais Saoirse Ronan donne brillamment vie à cette jeune femme. Embarquez.
Il y a des films qui sont souvent nommés à de prestigieuses cérémonies mais qui repartent souvent sans rien. Et une fois que l'on a vu ces dit films, on se demande comment ils ont pu avoir autant de nominations alors qu'ils n'apportent rien aux paysages cinématographiques, comme si ils avaient été nommés par dépit pour venir compléter une liste. Brooklyn est de ces films là. Pas foncièrement raté mais suffisamment générique pour paraître insignifiant et dont on s'interroge encore après coup, ce que certains ont pu trouver de s'y particulier à cette histoire banale qui en plus est racontée mollement et sans finesses. Le gros défaut du film viendra donc de son scénario tiré d'un roman de Colm Tóibín. N'ayant pas lu le livre je ne vais pas me lancer dans un travail de comparaison mais il faut reconnaître que cette histoire n'a pas grand chose à dire. Parlant de l'immigration, de la difficulté de refaire sa vie dans un pays qui n'est pas le sien pour évoluer sur un récit initiatique d'une femme qui passe à l'âge adulte, apprend à s'épanouir et tombe dans la complexité de la vie où elle s'interroge sur le bien ou le mal qu'est d'abandonné sa famille et de s'extasier dans une nouvelle vie. Prenant place dans une époque où les Etats-Unis assoit sa super-puissance, devient un pays pleins de promesses et voit la naissance de villes cosmopolites délimités par des quartiers, on nous plonge dans ce monde en pleine évolution pour nous parler de l'émancipation de la femme de manière plus intime. Cela permet de voir le destin d'un personnage à petit échelle avec ce que ça apporte de bons comme de mauvais. Au final cela ne se montre pas particulièrement excitant, le voyage initiatique du personnage est attendu et il se sent obligé de forcer du drama pour accentuer un effet tire-larmes. Dès le départ larmoyant aux bords du ridicule de l'héroïne qui "abandonne" sa famille, les événements s’enchaîneront avec prévisibilité. Même si la période à Brooklyn se montre charmante, la manière qu'à le film de faire un parallèle avec la famille resté en Irlande est grossier et lourd. Forçant le drama de manière a créer des enjeux artificielles pour plonger dans une prévisibilité grotesque dans la deuxième partie de l'intrigue qui se montre bourrées de longueurs et d'éléments agaçants dans le traitement caricatural des personnages. Tout ce qui aurait pu se montrer agréable dans la première partie du récit se voit balayer d'un revers de main par cette deuxième partie qui se voit muni d'un final plan-plan qui joue la facilité, faisant de la deuxième partie un élément totalement inutile qui était là que pour rajouter une demi-heure à l'histoire. Cette conclusion qui est accompagné d'une voix-off très cliché vient bien appuyer le fait que cette histoire n'avait rien à dire à part exposer des banalités sans incidences qui avaient été mieux traitées et avec plus d'intérêts dans d'autres œuvres cinématographiques. Après le film peut quand même compter sur un casting exemplaire pour apporter un minimum d'intérêt. En ça c'est surtout Saoirse Ronan qui illumine l'écran de toute l'intensité, la justesse et la pudeur dont elle est capable. Elle est ici absolument parfaite de subtilité et de complexité pour élever son personnage, lui apportant un grâce qui n'est pas forcément sur le papier, et porter le film sur ses épaules. Elle est accompagnée d'acteurs tout aussi talentueux mais moins mis en avant comme Emory Cohen, Domhnall Gleeson et Jim Broadbent qui sont tout trois impeccables mais on aura plus tendance à retenir Julie Walters qui est excellente dans son rôle un peu bourru. La réalisation est plutôt bien sentie, même si le tout se montre très académique et linéaire notamment sur le montage et la technique. Mais l'ensemble est appuyé par une photographie élégante qui rend les plans assez joli et d'une musique suffisamment discrète pour ne pas être agaçante durant les moments tire-larmes. La mise en scène de John Crowley est classique dans tout ce que cela peut avoir de positifs et de négatifs. Le fait qu'il n'essaye pas d'en faire trop sert plutôt bien le côté minimaliste de l'histoire et permet d'avoir une rendu classieux et maîtrisé. Mais le fait que la mise en scène semble totalement détaché du reste donne au film un coté froid et impersonnelle, n'impliquant jamais le spectateur qui reste de marbre devant cet abattage sans subtilités d'émotions. Ce qui fait que l'ensemble flatte la rétine et dispose d'une reconstitution d'époque impeccable mais cela souligne une certaine platitude qui nous plonge dans un ennui poli. En conclusion Brooklyn est une oeuvre sans incidences et empli de banalités qui se montre au mieux mignonne mais sans envergure et au pire totalement ridicule et forcée. L'ensemble offre donc un résultat que l'on qualifierais de pas terrible, car il y a une certaine maîtrise visuelle et un casting suffisamment fort, notamment Saoirse Ronan qui est prodigieuse, pour que l'on ne tombe pas dans quelque chose de mauvais. Néanmoins on se rend très vite compte qu'il n'y a pas grand chose à raconter ici, où que ce que le film montre, d'autres l'on fait avec plus d'intelligence et de maîtrise. Ici on est face à une oeuvre académique et tire-larmes, qui ne mise que sur du sentimentalisme grossièrement amené pour exister. Rien de mémorable ou de digne d'être vu donc.
C'est un film de près de 2h et je n'ai pas vu le temps passer. Extrêmement émouvant pour plusieurs raisons, l'actrice est une belle révélation car on ne la voit malheureusement pas beaucoup mais je l'ai trouvé pleine de talent.
Un romance qui peut paraître banale mais qui est sublimée par une Saoirse Ronan rayonnante qui illumine le film par sa simple présence ; un scénario classique qui met en scène une femme tiraillée entre ses racines familiales et sa nouvelle vie à New York , rien d’exceptionnel mais les histoires les plus simples deviennent parfois les plus belles .
Une histoire sur le choix de son avenir face au poids de ses racines. La solution se trouve dans l'Amooouuur (...) cette réplique nian nian, a priori, résume finalement bien le film. Sauf qu'il a tout de la romance "cheesy" à part que la sauce prend bien, au final. Cela grâce à une mise en scène et un montage intelligent. Et très certainement aussi et surtout grâce à une actrice principale crédible et touchante.
Il faut le reconnaître, sans une Saoirse Ronan touchée par la grâce, on en arriverait presque à se demander comment "Brooklyn" arrive à tenir debout.
Le film ne se résume qu'à un récit romanesque aux quelques rebondissements dramatiques déjà vus une bonne cinquante de fois (2 hommes, 2 amours, 2 continents, 2 vies, un choix), engoncé dans un flot de bons sentiments quasi-surréaliste et où même un Nick Hornby, scénariste, peine à insuffler un peu de vie par sa verve (merci tout de même aux quelques fulgurances dans les dialogues notamment ceux d'une irrésistible Julie Walters dans la première partie). Du côté de l'emballage, rien d'époustouflant à signaler : une réalisation classique de John Crowley qui ne fait rien pour tenter de transcender la banalité du propos, une lumière et une (jolie) photographie qui se contentent de s'adapter aux décors des deux pays en fonction des états d'âme de l'héroïne, des seconds rôles qui font bien le job hormis un Emory Cohen en plombier italien beau gosse (oui, un épisode de "Desperate housewives "à lui tout seul) pas crédible pour un sou... Rien de totalement désagréable mais on cherche tout de même à comprendre le but de toute cette débauche d'énergie pour un si classique mélodrame.
Mais, il y a "elle", capable d'emporter tout ça par un regard, un sourire, des larmes (elle en a visiblement des hectolitres à revendre), d'incarner une jeune femme à un tournant de son existence en nous faisant bêtement gober toutes les facilités d'une histoire que l'on semble connaître à l'avance et, mieux, de la faire passer à un tel niveau que "Brooklyn" arrive même à nous faire décoller le temps de quelques scènes. Merci miss Ronan, votre nomination à l'Oscar de la Meilleure Actrice n'est pas volée, il est juste dommage que "Brooklyn" ne soit pas un écrin à votre hauteur.
A première vue, le thème de Brooklyn est familier : comment une jeune irlandaise s'adapte à sa vie américaine entre nostalgie de sa terre natale, moqueries autour de son provincialisme, intégration progressive, début de romance ... A partir du roman de Colm Toibin et du scénario de Nick Hornby (dont on connait la patte gracile), le film est mis en scène par John Crowley de manière très douce, avec des couleurs tendres et pastel, recréant un Brooklyn du début des années 50 presque rêvé. Il est assez facile de critiquer Brooklyn pour son manque d'aspérités ou tout du moins son aspect édulcoré. Mais il y a dans le film une élégance modeste et un charme désuet qui en font une oeuvre d'un classicisme intemporel, rehaussé par une écriture fluide et une interprétation haut de gamme, toujours dans un registre humble et tendre. Soirse Ronan, et ce n'est pas seulement à cause de ses origines, s'y révèle bouleversante d'ingénuité et de caractère, le coeur entre les deux rives de l'Atlantique. Avec ses couleurs vives et son empathie pour des personnages positifs, Brooklyn exhale un parfum de pureté et de générosité qui ne fera pas fondre seulement les midinettes.
Voilà un film qui risque de sortir dans un certain anonymat ce mercredi. Sans compter la concurrence, entre Divergente 3 et Room (Brie Larson, Oscar de la meilleure actrice). John Crowley, le réalisateur, n'est pas vraiment un novice. Après le correct Closed circuit, le très beau Boy A et quelques épisodes de l'excellent True Detective Saison 2, il change radicalement de genre pour plonger dans le mélo. Rien de nouveau et de sensationnel dans Brooklyn. Pas de surprise mais voilà c'est extrêmement bien fait. La mise en scène est élégante voir raffinée, le scénario simplement écrit, mais l’histoire est prenante. Pas de faute de goût, pas de baisse de rythme. Les personnages sont attachants dès le départ. Le récit se déroule tel qu'on l'attendait, avec ses attendus et ses coups de théâtre. La direction artistique est superbe, celle d'acteur tout aussi impeccable. Si la performance de Saoirse Ronan n'est pas transcendante, elle est tout en nuance et en douceur justifiant pleinement sa nomination à la statuette cette année (nomination également pour le scénario et pour le film lui-même). Le reste du casting s'en sort très bien aussi : du charmant Emory Cohen à Domhnall Gleeson en passant par les chevronnés Jim Broadbent et Julie Walters. Aucune surprise, ni nouveauté donc pour ce Brooklyn mais l'ensemble est fait de très belle façon et possède un charme fou. Un film aussi attachant qu'émouvant, un joli mélo qui reste en mémoire longtemps après l'avoir vu. C'est rare et c'est donc à voir...
Brooklyn, un petit bijoux dans un écrin de cristal très fragile et pourtant fort à la fois. D'une tendresse légère et d'une douleur profonde en même temps. Voilà le ressenti que j'ai après ma séance. L'histoire de ce film est telle une fleur sur le point d'éclore. Légère, petite et fragile mais devant de plus en plus forte au fil du temps, pour finir par s'épanouir et devenir magnifique...