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Un visiteur
2,5
Publiée le 1 janvier 2017
Pourquoi vivre en humain quand on pourrait vivre en homard. Je me posais déjà cette question en 5ème techno option animaux marins, Colin Farrell vient de m'apporter la réponse. Alors OK, The Lobster est une anomalie dans le cinéma, une sorte de délire psychoïde d'un chat tueur en série, dont la structure m'a d'abord totalement ravi, avant de me plonger lors de sa seconde partie dans un ennui sans fond. Mais rester sur cette désagréable sensation que le réalisateur a soudainement voulu donner un sens à tout ce qui ne le méritait pas serait malhonnête : la première heure de The Lobster est un véritable bijou humaniste, un pamphlet sanglant contre la société de couple d'aujourd'hui, et une sorte de rêve pour tout cinéphile qui n'en pouvait plus d'attendre le renouveau du cinéma de l'absurde, que trop peu d'artistes décident d'embrasser. Une chose est sûre : ce n'est pas ma laideur ni mon indélicate odeur corporelle (j'ai pourtant pris un bain en 2014) qui m'empêchent de trouver l'âme sœur. Il me manque juste des pinces et un joli teint rouge...
Voilà un film fantastique hyper bizarre dans un monde alternatif au nôtre et où il fait bon se mettre en couple sous peine de finir sa vie seul et...transformé en animal de son choix ! Si le casting et la bande-son sont au rendez-vous, la fin, en revanche, laisse sur sa faim et je ne parle même pas des longueurs venant après les scènes dans la forêt ! Tout cela fait vaguement penser à la série britannique "Black mirror" mais en nettement moins bien car mal géré niveau rythme ! Une curiosité cependant à voir si on a un peu de temps à perdre !
C'est un film intéressant mais assez particulier dans son genre. Tout le monde n'arrivera pas adhérer à ce type de films. Les acteurs sont très bons, la réalisation manque un peu de punch par moment.
On apprécie ou pas mais c'est difficile de ressortir de ce film sans un sentiment étrange de dégoût ou de frustration. Les personnages sont très difficiles à cerner et le réalisateur joue avec ça. Je n'ai pas réussi à accrocher le concept du film (d'où sa note) mais je suis allé au bout pour découvrir un film qui a le mérite de casser les codes et donner un sentiment particulier aux spectateurs : celui de découvrir un film sombre, dérangeant et qui explore un monde dénué d'émotions presque fantomatique.
J'en avais entendu du bien, je l'ai vu et je pense avoir perdu mon temps parce que je n'ai jamais accroché à cet univers, à cette histoire. Le film devient vite ridicule, drôle alors que ce n'est pas une comédie et on s'ennuie rapidement devant ces lenteurs, ces dialogues minables. Je regrette mais non !!
Un objet cinématographique d'anticipation non identifié, à la limite du genre expérimental. Le casting cinq étoiles et international est étonnant pour un film du genre. Il faut regarder "The Lobster" comme une fable, bien qu'il soit difficile de voir le message. C'est une sorte de "1984", où la société régule l'amour, et donc contrôle les mœurs. Une dictature qui ne dit pas son nom, en quelque sorte. J'ai autant apprécié les moments dans l'hôtel que dans la forêt ou en ville. Les atermoiements du personnage principal, interprété avec brio par Colin Farrell, le rendent humain dans une société qui ne l'est plus. Une vraie découverte autant qu'une expérience.
L'idée est bonne et originale, ce qui est déjà appréciable par les temps qui courent. Les comédiens sont impeccables et l'humour noir réjouissant. Malheureusement, l'ensemble manque un peu de rythme et la dernière partie, nettement moins bonne que la première, se traîne franchement. La chute enfin déçoit. Dommage, car ce monde absurde ne manquait pas d'intérêt. On peut le voir comme une parabole sur le sectarisme : aucun moyen terme n'est possible entre deux visions extrémistes des relations humaines, qui s'excluent réciproquement et répriment les dissidents de façon aussi féroce l'une que l'autre. Chaque spectateur appréciera évidemment cette fable selon sa sensibilité.
C'est un film intéressant mais assez particulier dans son genre. Tout le monde n'arrivera pas adhérer à ce type de films. Les acteurs sont très bons, la réalisation manque un peu de punch par moment.
Si le concept de départ est original et inhabituel, le film s'enferme assez vite dans une monotonie sans véritables rebondissements qui auraient donné au sujet plus de force et d'intérêt. On retiendra surtout la confrontation de 2 systèmes qui finalement se ressemblent dans une forme de totalitarisme. Les acteurs font le travail mais sont limités dans leur interprétation par les effets de style de l'auteur qui amènent à un certain ennui. Du coup on a l'impression qu'ils sont bridés et dans l'intrigue et dans leur prestation. Un bon départ, une bonne idée, mais une réalisation et un style trop dépouillé et trop symbolique pour emporter le spectateur dans cet univers pourtant novateur. Aucun acteur ne ressort, seul le sujet et le style narratif du réalisateur dominent.
Adepte de films expérimentaux ou de cinéastes intransigeants avec leur art, j'ai vu plusieurs oeuvres cinématographiques choquantes, perturbantes, aux visions uniques et aux rêves énigmatiques. L'étrange, le surréalisme ne me dérange pas car je connais la différence entre les films et les œuvres cinématographiques.
Pourtant the lobster tombe a coté de son sujet passionnant. Rien de plus original ( voir le résumé ) que ces thèmes abordés. Meme si l'art ne passe pas forcement par l'explication, tout les arcs narratifs sonnent creux car devant un tel potentiel, on ne peut que se noyer dans un flot de questions. Nous sommes donc devant une oeuvre clairement artistique ou le but est de nous questionner, nous choquer mais avec cette mise en scène académique, froide, extérieure à tout forme d'émotions, on ne peut que s'attendre à des explications à un moment du film, voir la fin. Mais en vain, the Lobster est impitoyable dans son flots de scènes intensément inovantes mais inéxpliquées et inexpliquables. La forme standart, sans style, du film nous éloigne du fond, nous faisant passer à coté du film, de ses émotions en nous faisant croire que les explications viendront. ( Par exemple, dès les premières scènes d'un David Lynch, son style nous fait comprendre que les explications ne seront pas au menu et que c'est à chacun de les trouver ).
1 étoile pour l'idée, mais the Lobster est un gros gâchis par une mise en scène trop frileuse et pas assez stylisée en accord avec son propos.
film sans aucun sentiment et extrêmement cruel. pas d intérêt car on ne comprend pas les métaphores du film et que le film est trop péjoratif et deprimant
L'un des films les plus étranges que j'ai vu ces dernières années. Acteurs excellents, paysages magnifiques, univers sombre et glauque, scénario maîtrisé du début à la fin. Néanmoins, je peux concevoir que cette œuvre ne plaise pas à tout le monde de par son aspect dérangeant et cynique. Pour conclure, la fin nous laisse sur notre faim...
Ovni décalé que nous propose ici Lanthimos, avec cette dystopie allégorique, noire et absurde à la fois, nous emmenant dans l'univers féroce et subversif du conformisme social. Un casting de haut vol, une mise en scène esthète, des décors à la photographie glacée et une ambiance musicale synergiques qui appuient habilement la cruauté de l'objet du film. Audacieux, fascinant, déroutant. Prix du jury au festival de Cannes 2015.
Un concept totalement fou pour un film parfaitement inclassable... insondable aussi. Formellement réussi, mystérieux et angoissant au début, le film tombe dans la caricature du film d'auteur : très contemplatif (pour ne pas dire "chiant"), avec une musique étrange omniprésente, des plans très longs et des acteurs inexpressifs. Le film, s'il ne laisse pas indifférent et pousse certainement à la réflexion, est aussi parfaitement déprimant.