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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 décembre 2018
Excellent ,bien qu'assez déconcertée par le film ,en fait ,le film est m'a enthousiasmée " c'est l'individu qui fait le système et non l'inverse "vérité fondamentale que l'on a tendance à oublier parfois surtout dans ces temps difficiles ,ou on a le sentiment de rien pouvoir contrôler et que l'on sent malgré tout qu'il faut résister pour pouvoir continuer à exister tous ensemble
On ne sait quoi penser du film à la fin. On ne sait dire si le film est « bon » ou « très bon » The Lobster est un film spécial qui ne plaira pas à tout le monde (que ce soit aux amateurs de cinéma ou aux spectateurs du dimanche) Le film est intéressant dans son propos et sa réflexion sur l’amour propre, l’adultère ou encore la solitude. Un film à voir, en se laissant guider par une narration et une mise en scène efficace (un peu « trop » simple parfois)
Film barré mais alors complètement ! Scenaristiquement j'entends parce que sur la forme le film bien que soigné, est assez classique. Le sujet est intéressant et fait tomber par la caricature le masque hypocrite du couple en Société. La photo est superbe. Bon moment cinéma.
Ce type de scénario dystopique me fascine tout autant qu'il me terrifie et m'oppresse. Dans une société futuriste, le célibat est sévèrement châtié et le couple demeure la règle sociale. David, alors abandonné par sa femme( magnifique Colin Farrell!), se retrouve donc prisonnier dans un hôtel digne des plus grinçants hôpitaux psychiatriques où le formatage des sentiments et la négation des désirs de l'individu sont de mises. Il a donc 45 jours pour trouver une "'âme soeur" dotée d'au moins un attribut comparable au sien sous peine d'être métamorphosé en un animal de son choix(The lobster). Et le contrat est le même pour tous. Le malaise, l'angoisse et la déshumanisation des personnages nous percutent de plein fouet dans ce schéma kafkaïen où le conformisme écrase l'individu, et où le mensonge est une des seules issues de secours possible pour fuir cette cruelle et effroyable réalité. Les personnages décalés et frisant bien souvent le grotesque se prêtent ainsi à des jeux caricaturaux ( Ben Whishaw "the limping"-le boiteux- et son cruel saignement de nez!) ou excellent alors dans des situations retorses voire horrifiques ( Angeliki Papoulia ,la tueuse sans coeur face au pauvre David-Colin Farrell). Mais comment agir autrement quand la vérité est punissable de mort? Peu de luminosité dans ce film à l'esthétique plutôt sombre et tortueuse, blafarde et terne. Difficile de respirer, de s'échapper, de se sentir libre...Sans compter les violons aux aigus portant l'atmosphère sordide à son paroxysme... Mais comme dans tout bon scénario, il demeure un semblant d'espoir...car si les consorts peuvent également devenir impitoyables envers leurs congénères, ils sont en outre contraints de traquer les "rebelles solitaires" vivant dans la forêt, ces marginaux qui ont pu faire partie des leurs et qui s'opposent à ce système...Mais cette fable est dérangeante, déroutante, glaçante...et le malaise persiste, encore plus insidieux...Cette pseudo-liberté est-elle pour autant meilleure? Léa Seydoux, en tant que cheftaine implacable des marginaux, incarne à merveille les déviances d'une idéologie révolutionnaire(quoique décevante à mon goût) menant indubitablement à une forme d'autorité liberticide.Impitoyable, cruelle, sadique, l'amour y est aussi proscrit(jalousé peut-être) et les personnages déviants (incarnés entre autre par Colin Farrell et Rachel Weisz , tous deux myopes) soumis à d'innommables tortures...autant physiques que psychologiques... Etre célibataire ou fuyant, où est la liberté? Il ne vous reste plus qu'à errer... La fin, ouverte et foudroyante...ou pas...nous pousse alors à nous questionner sur le véritable sens de l'Amour et sur les pressions psychologiques quasi insurmontables exercées sur les individus...Espérons ne jamais en arriver là...
Franchement à rejeter si vous n’etes pas philosophe passionné. Si je devais donner un point positif à ce film cela serait le synopsis qui met l’eau à la bouche. Sinon ce film est lent, gâche énormément son potentiel. Vous aimez les dialogues et les échanges passionnants entre personnages? Changez de plan et regardez vous Le roi lion, ainsi vous n’aurez pas eu la sensation d’avoir perdu 2h et de vous être forcés à finir un film.
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1,5
Publiée le 11 septembre 2018
Primè à Cannes, "The Lobster" parle d'amour mais sans les èmotions qui vont avec! Le genre de mètrage qui vous met mal à l'aise et qui vous pousse constamment en dehors des codes ètablis avec des personnages très froids! Avec son style èpurè, ce drame humain nausèeux nous met en place dans une sociètè qui fait peur à voir! spoiler: En effet, les cèlibataires sont envoyès dans un hôtel où ils ont 45 jours pour trouver l'âme soeur! Et s'ils ne trouvent pas l'amour, ils sont transformès en animaux! Yorgos Lanthimos, un nom aussi grec que le rèalisateur du film, avait des choses à dire! La dimension artistique de son cinèma laisse en tout cas perplexe avec de bons quarts d'heure d'ennui malgrè quelques moments marquants dans la première partie à l'hôtel! Un dèlire intello prout prout et le moins bon des films de Yorgos Lanthimos, visiblement ègarè, qui n'èpargne rien ni personne! Par son parti pris, par son premier degrè difficilement soutenable et par des stars comme Rachel Weisz et Lèa Seydoux dont il ne sait visiblement que faire dans les bois! Colin Farrell et Ariane Labed, tous les deux excellents, sauvent heureusement les meubles! Bref, le homard m'a tuè! Comprenne qui pourra....
Cela commençait bien pourtant avec une ambiance futuriste et une histoire originale (tout célibataire qui le reste au delà de 45 jours est changé en animal de son choix). Malheureusement, des dialogues pseudo-intellectuels (dans le sens qui ne s'adressent pas à tout le monde), un jeu d'acteur certainement voulu mais très étrange avec un ton monocorde et des attitudes de dépressifs, et un scénario présentant des faiblesses (de la violence pas toujours nécessaire, des rebelles qui ne valent pas mieux que la société qu'ils prétendent combattre). Bref un film prétentieux (primé à Cannes, festival nombriliste qui met sur un piédestal tout ce qui sort de l'ordinaire en le cataloguant "cinéma d'auteur") dont on peine à saisir le message ou même à savoir tout simplement s'il y en a un. De plus il n'y a aucune une scène avec un homard apprivoisé, ce qui aurait valu une étoile de plus...
On s'est dit "pourquoi pas", puis au bout de 15 minutes de film on s'est demandé s'il était bon de continuer... On l'a fait, car l'intrigue était posée et on voulait connaitre la fin. Ce fût une erreur.
J'en pince pour The Lobster. Certes ce film n'est pas parfait, mais son contenu absurde, présenté comme normal, est à la fois intriguant et séduisant. Le réalisateur s'en sort fort bien, les acteurs aussi. Il n'y a pas de message sous jacent, c'est pas lourdeau.
Difficile à suivre, noir, froid, terne, plein de sous-entendus (ou pas, on ne sais pas, en fait), ce film est vraiment abrupt. On comprend, puis tout à coup, on ne comprend plus rien. Il faut peut-être le voir 2 fois, ou 3 fois, ou encore plus, ... ou alors plus jamais.
C'est le film l plus nul qui ait jamais été réalisé dans l'histoire du cinéma. Tout un rien, sans aucun scenario digne de ce nom, perte de temps et de l'argent gaspillé, penser qu'il y a des réalisateurs talentueux qui peinent à se produire, on finance de telles nullités comme ce film ...
Une véritable création cinématographique, unique, "méta", suintant de messages percutants. Les conventions de cinéma sont directement posées en début de film et on y croit tellement ! Chaque animal passant dans une scène est directement assimilé dans notre esprit comme un ex-humain, juste génial ! On regrettera juste une fin moins rythmée. Bref: unique en son genre. .