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    The Lobster
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    3,3
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    414 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Braves gens n'allez pas voir ce film, ennui et angoisse au rendez vous. Rien de pire qu'un dimanche après midi gâché par cette trop longue épreuve. Quelle tristesse de voir un si beau casting dans une si grosse daube.
    pierre72
    pierre72

    138 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Haro sur les célibataires dans le nouveau film de Yorgos Lanthimos. Le couple y'a que ça de vrai et fissa en plus. Vous divorcez, vous vous séparez ? Soit vous avez déjà quelqu'un et là, aucun souci, sinon, cachez-vous, l'arrestation est imminente. Dans ce cas là vous serez conduit dans un bel hôtel avec d'autres célibataires, mais vous aurez 45 jours pour trouver l'amour sinon vous serez transformé en animal, celui de votre choix quand même ! Attention, on parle de vrai amour, pas un partenaire de substitution pour assouvir quelques instincts que certains considèrent comme bas ou jouer les amoureux. Non, un vrai sentiment amoureux. Les idéologues de cette drôle d'institution ont une idée un peu schématique de l'amour dans le sens où ils vont trouver crédible que l'on s'assemble parce que l'on a des points communs, être sujet au saignement de nez par exemple. David, le héros du film, va avoir du mal à trouver chaussure à son pied et préférera prendre le maquis et rejoindre un groupe de célibataires irréductibles. Mais là aussi, il y a des lois, toutes aussi étranges : tomber amoureux est interdit. Et bien sûr, ce qui ne doit pas arriver, arrive...
    Point fort de ce long métrage qui a obtenu le prix du jury à Cannes, c'est son scénario créant un monde assez délirant, incompréhensible et aux personnages ayant de drôles de comportements. La scène d'ouverture de "The lobster" en est la parfaite illustration. La caméra placée dans une voiture filme en gros plan le visage d'une femme qui conduit. On devine une route isolée sous la pluie. La voiture s'arrête, la femme descend. La caméra pivote et filme au travers du pare-brise qu'un essuie-glace ne balaie que par intermittence. La femme s'avance vers trois ou quatre ânes en train de paître, sort un pistolet, en abat un et retourne dans la voiture. Générique.
    Cette façon singulière d'entrer dans l'oeuvre du cinéaste grec enjoint le spectateur à laisser de côté sa rationalité et de se laisser gagner par l'interrogation. Ce sera un voyage étrange, difficile à percevoir parfois comme nous l'indique cette scène de présentation à l'écran envahi par les gouttes d'eau qui ne seront chassées que par moment. Tout le film j'ai navigué dans une zone où se mêlaient étonnement, perplexité, ravissement et étonnement. Et c'est vrai que la première partie du film est assez emballante, avec cette sorte de fantastique humoristique grinçant un peu nonchalant mais plein du charme de l'inconnu. On suit Colin Farrell, méconnaissable avec ses lunettes, sa bedaine et son frère en laisse ( c'est un chien car il n'a pas réussi à trouver l'amour en jours lors de son séjour), mi amusé, mi intrigué. Puis, quand le personnage central prend la fuite pour rejoindre dans la forêt humide des maquisards de l'amour, le film perd pas mal de son humour et s'enfonce dans un absurde façon cul de sac.
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    lionelb30
    lionelb30

    440 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Un film qui vaut surtout pour son originalite. Par contre il est souvent deroutant , ce qui en fait a la fois sa force et sa faiblesse car difficile de ce mettre dans la peau des personnages psychologiquement.
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    28 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Très surprenant , ce film nous pose de nombreuses questions. Ou du moins on ses les pose en sortant. Faut-il aimer uniquement son pareil ? peut-on s'entendre si on est différents ? peut on survivre seul?
    Parfaitement interprété par un Colin Farrell réjouissant. Et une armée de femmes toutes extraordinaires.
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Voilà une étrange métaphore des relations amoureuses, dans laquelle chacun peut y voir une part de vérité. Malgré un beau casting et un synopsis prometteur, le film tombe dans une lenteur cassée par-ci par-là des notes d'humour acides. Le décalage entre couleurs, cadres et bande-son crée un effet désagréable de malaise pendant 2h. Finalement, on attend que les minutes passent, gardant l'espoir que The lobster prenne son envol. En vain.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    109 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Sans donner d'explication ou de sens à tout cela, le cinéaste donne à voir un monde perverti par les conventions et achève son film sur un point d'interrogation. The lobster, inégal mais plaisant, a aiguisé la curiosité d'un jury peut-être en mal de (fausse) légèreté. Yorgos Lanthimos, cinéaste à suivre, nous prépare certainement d'autres surprises.

    LA SUITE :
    annereporter94
    annereporter94

    50 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2015
    Un film déroutant et particulièrement original, qui laisse par moments circonspect et qui se termine par une scène que chacun interprétera à sa façon, donnant ainsi au film une fin... originale!
    echateau72
    echateau72

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2015
    Nauséeux, voilà ce qu'est ce film à mon gout.
    L'idée de départ était intéressante, mais au final, laideur, tristesse, cruauté, brutalité, et bien peu d'espoir. Quant au traitement fait aux animaux, parfois carrément barbare.
    A oublier très vite.
    Julien D
    Julien D

    1 201 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2015
    Même s’ils ont violemment divisé leur public et la critique, il n’aura fallu que deux films (sans compter Kinetta qui n’est jamais arrivé jusqu’en France) pour que le nom de Yorgos Lanthimos soit connu comme celui de l’héritier de Théo Angelopoulos en tant que représentant du cinéma grec et surtout qu’il soit associé à un style qui lui est unique. La façon qu’il a d’observer un petit groupe d’individus en les mettant face à un des problèmes les plus malsains de notre mode de vie qu’il pousse jusqu’à l’absurde est apparu comme un procédé, certes toujours sadique envers ses personnages, mais marquant pour le public si celui-ci parvient à y lire le message, à l’image de ce déni de réalité et ce repli sur soi qui, dans Canine, est apparu comme une relecture moderne et percutante du mythe de la Caverne de Platon. Pour son nouveau film, The Lobster, le réalisateur a décidé de quitter le cercle restreint des cinémas d’art et essais pour viser le grand public à l’international. Pour cela, il part planter sa caméra en Irlande afin de tourner dans la langue anglaise, mais aussi réunit un beau casting international, mais tout ça jamais succombé à un quelconque conformisme et en conservant sa patte aux antipodes des carcans commerciaux. Sa recette, qui mêle un point de départ parfaitement capilotracté à une mise en scène très géométrique (imaginez du Buñuel filmé par Wes Anderson !), est cette fois mise au profit d’une dénonciation d’un dysfonctionnement social qui touche ce qui est sans doute l’aspect le plus universel de la nature humaine : L’amour. Le concept de ce futur dystopique dans lequel le célibat serait devenu un crime passible d’être transformer en animal peut à priori sembler trop invraisemblable pour en tirer un propos cohérent. Et pourtant la pression qu’éprouve le personnage de David (le fait qu’il soit le seul à être nommé ajoute d’ailleurs à la perte de personnalité qui régit ce monde) à entrer dans le moule imposé par la société, celui de la vie de couple, le rendra immanquablement attachant auprès, au moins, de tous les spectateurs ancrés dans leur célibat.
    Dans ce rôle principal, dont une voix-off nous narre le parcours, Colin Farrell est parfaitement convaincant. S’étant fait pousser la moustache et ayant pris une vingtaine de kilos, l’acteur confirme qu’il est parfaitement capable d’enchainer des productions hollywoodiennes et des films d’auteur européen. La première moitié du film place son personnage dans un hôtel qui, sous ses dehors de lieu de villégiature luxueux, est bien et bien un lieu carcéral terriblement hostile. Le scénario parvient à décortiquer processus de conditionnement dont sont victimes ces célibataires et la façon dont chaque prisonniers en est réduit à une caractéristique et doit trouver une personne avec qui il la partage pour former un couple apparait comme un totalitarisme inhumain. Les deux amis que se fait David, l’un caractérisé par sa boiterie, l’autre par son cheveu sur la langue, vont contrairement à lui rentré dans le moule, par instinct de survie pour l’un, par romantisme pour l’autre. C’est ainsi que l’on va comprendre que de faire comme tout le monde implique nécessairement une part de mensonge. Mais parce que, et c’est là le seul point optimiste du film, toute oppression provoque une forme de rébellion, une société de marginaux ayant décidé d’assumer leur célibat vit dans la forêt. L’obligation qui est faite, au prix de leur liberté, aux résidents de l’hôtel de chasser ces rebelles est un élément de plus qui appuie ce déni d’humanité. La seconde partie du film va justement suivre la fuite de David dans cette forêt et son entrée au sein de ce groupe de clandestins. Si le fait de tourner dans la nature empêche à Lanthimos de créer une mise en scène rigoriste qui apporterait au propose un profond sentiment d’oppression, l’installation d’un parallèle entre la cruauté de la chef des solitaires avec celle de la directrice de l’hôtel mène vers un constat terrifiant : La liberté est impossible. Selon lui, chaque idéologie mène indubitablement une forme d’autorité liberticide.
    La relation qui naitra ensuite entre David et la femme interprétée par Rachel Weisz deviendra l’enjeu majeur de la dernière partie. Faire le choix de vivre dans le mensonge quand la vérité est punissable de mort et que la chose à choisir de cacher ou de nier est quelque chose d’autant instinctif que l’amour, est encore une fois une situation psychologiquement insurmontable à laquelle le réalisateur soumet son personnage et dont la fin ouverte nous renvoie face à nos propres contradictions et nos doutes, en un mot, à ce qui fait de nous des humains.
    Edwige Raguet
    Edwige Raguet

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2015
    ce film est très barrré, met parfait mal à l aise mais est tres touchant
    Gilles G
    Gilles G

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2015
    Un film qui dérange et qui bouscule ! Une farce burlesque et sinistre dont on ne sort pas indemne...

    La thèse est assez simple : prendre les normes actuelles de la société, dégager leur aspect totalitaire, et décrire une société qui aurait versé dans cette dicature de la norme.
    La norme, c'est le couple :
    - hétérosexuel (la question de l'homosexualité est vaguement posée au début et complètement ignorée ensuite... un peu dommage quand même)
    - familial (les enfants aident à faire vivre ou survivre le couple)
    Ceux qui refusent cette norme OU qui n'arrivent pas à y rentrer sont transformés en animaux (donc déshumanisés).
    Décor planté, le film décrit une sorte d'établissement de redressement (en 45 jours maxi) ou la perversité et la cruauté, liées à cette dictature de la norme, sont exacerbées (les âmes sensibles fermeront les yeux de temps en temps, mais en général on est prévenu). Là où le film surprend, c'est dans la deuxième partie, lorsqu'on découvre les joies du camp des rebelles, les "solitaires" ... où l'on découvre une autre société totalitaire basée sur une autre norme : celle du groupe. Autre curiosité : aucun humour dans le film (c'est une parti-pris manifeste), mais on rit parfois, comme on peut rire d'une caricature cynique.

    Ce film est un OVNI qui fait réfléchir sur les travers de notre société ultra-normée et ses dérives possibles. Les célibataires, d'un an ou d'une vie, comprendront à coup sûr et apprécieront le message. Pour ceux qui pensent depuis toujours être complètement dans la norme, je ne suis pas sûr que ce film leur parle beaucoup.
    En sortant de la séance on est tout de même assez content de retrouver le monde réel, même s'il n'est pas rose tous les jours :-) Mais on est aussi très content d'avoir vu un film unique et justement "hors normes" !

    Ah, j'oubliais : les acteurs jouent tous à merveille, et les choix musicaux sont excellents...ça aussi ça fait du bien dans le paysage cinématographique actuel pour lequel c'est loin d'être toujours le cas !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 novembre 2015
    The Lobster part avec un atout non négligeable au départ : un scénario génial.

    Dans le monde que nous peint l'auteur, le célibat n'a plus sa place dans la société. Les célibataires sont amenés dans un hôtel où ils ont 45 jours pour trouver l'âme sœur. Si ils n'y arrivent pas, ils seront transformés en l'animal de leur choix.

    Brillante idée !

    Le film plante le décors et nous met face au panel de possibilités qu'offre le scénario. Le problème est, qu'à l'instar du personnage principal du film, l'auteur ne fait que les pires choix possibles.

    Ce film, que la bande annonce nous vend comme déjanté, drôle et burlesque, ne se résume finalement qu'à un descriptif hyper réaliste de la cruauté humaine, à travers un monde psychotique inventé par l'auteur, le tout proposé de la façon la plus crue qui soit. Le résultat est très difficilement soutenable.

    Les passages qui nous font rire dans la bande annonce ne nous font même plus esquisser un sourire lors de la projection, l'ambiance du film étant tellement lourde, dramatisée à outrance. Les seuls rires dont je me souviens sont des rires nerveux, ou les spectateurs se regardent d'un air de dire 'mais putain qu'est ce qu'on fout là !'.

    On assiste impuissant à la déshumanisation de chacun des personnages, passage obligé pour s'intégrer dans un groupe. Le destin de ceux qui gardent une parcelle d'humanité est tragique.

    L'auteur pousse le vice à nous faire croire qu'une parcelle d'espoir est possible, mais toujours pour mieux nous frustrer à chaque fois : et non, aucune échappatoire n'est possible ! On ne fait que s'enfoncer un peu plus à chaque fois dans l'horreur de ce monde déshumanisé, dans une lourdeur et un premier degré implacable.

    Finalement, une scène résume assez bien le sentiment que l'auteur provoque avec son film : chaque matin, une femme de chambre excite le célibataire jusqu'à ce qu'il ait une érection, pour finalement le laisser en plan 'pour son bien', avec interdiction de se masturber (celui qui a le malheur de le faire se retrouve la main dans un grille-pain allumé devant tous les résidents de l'hôtel

    Je dirais donc, un scénario génial, une réalisation intéressante mais un film au premier degré difficilement soutenable tant les scènes sont crues, cruelles et sans humanité aucune.

    Ou peut-être que je ne suis pas assez masochiste pour apprécier ce genre de film... En tout cas grosse tromperie sur la 'marchandise' au vu de la bande annonce qui ne reflète en rien l'ambiance du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    The Lobster fera partie de ces films qui va séparer son public en deux, l'un trouvera son rythme lent et son univers trop froid, l'autre partie sera plus réceptif de cette dystopie cynique sur les relations amoureuses. Cynique oui, car ce film prend le partie de critiquer la sainte vision du couple, celle qui vous force à être deux, à se fonder sur un point commun parfois d'un absurde complet comme ce couple formé sur le postulat d'un nez qui saigne spontanément. Du coup, la recherche de l'amour devient calculée, formalisée et totalement froide.

    Tous les personnages ont une relation avec l'amour qui est terriblement terre-à-terre et absente de véritables sentiments, et le seul couple du film qui arrive à en montrer se retrouve enfermer dans la logique extrême inverse de la dictature du célibat. Le film est un drame humain profond sur la perte de cet amour premier. L'amour est maintenant tellement calculé, tellement fondé sur des similarités, qu'on ne se laisse plus vraiment prendre de court et ce film, c'est un ensemble de personnages qui ne veulent pas se faire distancer. Les quelques uns qui garde leur fierté finissent en animaux, qui d'ailleurs arrivent de temps en temps en arrière-plan.

    Ce film n'est pas là pour être distrayant, il s'inscrit dans sa propre logique et il faut s'en imprégner pour pouvoir l'apprécier dans son entièreté. En dehors de ça, le casting joue très bien, le film a ses longueurs mais elles sont balayées par des partis pris dans la réalisation, le scénario et la mise en scène qui font vraiment de The Lobster un film pas comme les autres. Et c'est réussi, à n'en pas douter.
    Marie Nizet
    Marie Nizet

    46 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2015
    Lenteur et Ennui. Tout est froid: les couleurs, les dialogues, les violons. Voilà, le homard m'a tué.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    Si l’idée de départ était vraiment très intéressante, le film n’est au final qu’ennui, laideur et malaise. La réalisation très “brute” et sans artifice est une bonne idée, mais la musique volontairement créatrice de tension, la voix off et les dialogues plats contribuent à inscrire le film dans un simple délire. Lire toute la critique en cliquant sur le lien.
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