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    The Lobster
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    3,3
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    414 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Je ne connais du réalisateur grec Yorgos Lanthimos que « Canine », un film très original avec son microcosme particulier. Je découvre dans the lobster un autre univers particulier, une société où la vie de célibataire est interdite sous peine de se transformer dans l’animal de son choix. Ce film décalé parfois absurde aurait pu être génial tant les idées foisonnent. Malheureusement, j’ai eu du mal à entrer dedans par le jeu des acteurs dans un même ton uniforme, complètement déshumanisé comme cette société semble vouloir s’imposer. On a l’impression d’avoir affaire à des robots qui récitent leur texte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    The Lobster fera partie de ces films qui va séparer son public en deux, l'un trouvera son rythme lent et son univers trop froid, l'autre partie sera plus réceptif de cette dystopie cynique sur les relations amoureuses. Cynique oui, car ce film prend le partie de critiquer la sainte vision du couple, celle qui vous force à être deux, à se fonder sur un point commun parfois d'un absurde complet comme ce couple formé sur le postulat d'un nez qui saigne spontanément. Du coup, la recherche de l'amour devient calculée, formalisée et totalement froide.

    Tous les personnages ont une relation avec l'amour qui est terriblement terre-à-terre et absente de véritables sentiments, et le seul couple du film qui arrive à en montrer se retrouve enfermer dans la logique extrême inverse de la dictature du célibat. Le film est un drame humain profond sur la perte de cet amour premier. L'amour est maintenant tellement calculé, tellement fondé sur des similarités, qu'on ne se laisse plus vraiment prendre de court et ce film, c'est un ensemble de personnages qui ne veulent pas se faire distancer. Les quelques uns qui garde leur fierté finissent en animaux, qui d'ailleurs arrivent de temps en temps en arrière-plan.

    Ce film n'est pas là pour être distrayant, il s'inscrit dans sa propre logique et il faut s'en imprégner pour pouvoir l'apprécier dans son entièreté. En dehors de ça, le casting joue très bien, le film a ses longueurs mais elles sont balayées par des partis pris dans la réalisation, le scénario et la mise en scène qui font vraiment de The Lobster un film pas comme les autres. Et c'est réussi, à n'en pas douter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Superbe oeuvre, qui permet de remettre en question notre société de manière intelligente et divertissante !
    rooky
    rooky

    45 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mai 2016
    Ça me rappelle la parodie de Dubosc et Rousseau sur les films d'auteurs...Une grosse blague ! Y'a un truc (au moins) qui a dû m'échapper ^^ De la métaphore à tout va je suppose ?! L'un si ce n'est le pire film que j'ai vu ! A partir d'une idée loufoque, on débouche sur un film sans queue ni tête. C'est mou, plat avec pourtant de bons acteurs (d'habitude) qui se sont laissés embarquer dans ce truc on se demande pourquoi et comment...Seul point positif, la métamorphose de Colin qui prouve encore une fois qu'il est un acteur inclassable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 novembre 2015
    Le film est original et un peu loufoque mais j'ai trouvé tout cela triste et ennuyeux à regarder. La musique omniprésente est minimaliste et froide. Je vous le conseille si vous êtes un peu trop de bonne humeur et que vous voulez vous flinguer le moral. Je n'ai pas vu le dernier quart d'heure alors il y a peut être un happy end.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    187 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2015
    Excellent film au scénario original et intelligent . Interprétation parfaite (comme d'hab) de Collin. On reste surpris agréablement par les idées du scenar. On rie, on est touché, on passe un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Grande déception pour ce film qui surfe sur des métaphores métaphysiques du niveau du homard... la bande annonce n'annonce pas vraiment ce à quoi on pourrait s'attendre.
    Du film pour intellos qui jouent aux intellectuels...
    Dyaz
    Dyaz

    3 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Film tordu, qui m'a rappelé ces pièces de théâtre de l'absurde enseignées au Lycée avec lesquelles j'avais déjà beaucoup de mal à l'époque. Bizarrement, le film m'a tenu en haleine tous le long, je ne saurai pas dire pour quelle raison vu sa lenteur excessive. Si au final le film se laisse regarder et interpelle en abordant de façon imagée des sujets intéressants, notamment la question centrale de l'amour que l'on ne peut ni forcer ni arrêter ; la fin est quant à elle une grande déception. Ce n'est peut être que moi, mais j'en ai marre de ces films qui ne se terminent pas vraiment.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 366 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Dans une beauté froide et déconcertante, Yorgos Lanthimos nous présente le long-métrage le plus original de l’année. Dans un futur proche, tout célibataire a 45 jours pour trouver l’âme sœur ou il sera transformé en l'animal.En plus d’être une œuvre à part entière The Lobster est un film puissant dans toutes ses mesures. Tout d’abord, le cynisme qui plane perpétuellement, notamment avec la voix-off, est imprévisible. Les dialogues quant à eux nous surprennent de part leur absence de tonalité et d’émotions. Prix du Jury à Cannes, le film multiplie également des codes propres aux maîtres du cinéma. La musique est digne des thrillers les plus glacials d’Hitchcock, les façons de filmer rappellent Kubrick et les ralentis Wes Anderson. Ne souhaitant pas y répondre, le film nous laisse également avec de nombreuses questions sur le rapport à l’autre et la recherche de l’âme sœur. Voici un long-métrage que beaucoup trouveront bizarre et il l’est. Mais il l’est surtout car nous ne sommes pas habitués à ce genre de vérités traitées en plus dans l’humour noir. The Lobster est chef-d’œuvre qui choque.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 novembre 2015
    the Lobster, est une fumisterie de première primée à Cannes bien sûr et complètement prétentieuse quant au message qu'a voulu faire passer le metteur en scène si message il y a.
    On pense au fantastique espagnol des années 50/60 et aux chasses du Comte Zaroff mais cela tourne à Koh Lanta et le sourire en coin de Léa Seydoux qui ne sait plus avec qui tourner est très évocateur; quand au sérieux de Colin Farrel, il est à noter et n'a jamais été aussi crédible. Ce film est une vaste blague avec un humour féroce (à la Peter Greenaway) sur notre société du chacun pour soi au point de mentir et de tuer pour sauver sa peau et être le premier! L'humour(grec ou anglais??) est trop présent pour qu'on croie une minute au sérieux de l'entreprise! Les critiques sont unanimes avec 5 étoiles sauf les Cahiers du Cinéma(ah!!enfin), Télérama, l’Écran fantastique et Libération, ce qui est révélateur! Pour ma part c'est une grosse blague!
    --
    Flaw 70
    Flaw 70

    260 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    Yórgos Lánthimos est un cinéaste brillant et radical mais assez peu connu qui arrive à étudier les dérèglements de notre monde avec une intelligence et une justesse admirable. Dans Canine, un de ses précédents films et chef d'oeuvre absolu, il filmait avec une froideur terrible l'étouffant cocon familiale avec tout ce qu'il comporte de malsain dans sa politique surprotectrice. Un film indiscutablement personnel et dérangeant qui faisant néanmoins écho dans chacun de nous s'imposant comme une oeuvre terriblement pertinente mais qui ne connut pas la notoriété qu'elle aurait méritée. Néanmoins il retourne au Festival de Cannes avec son nouveau film mais cette fois-ci en compétition officielle, Canine ayant été dans la catégorie Un Certain Regard en 2009, et gagna le Prix du Jury, ce qui lui attira une certaine notoriété. Avec ce nouveau film, Lánthimos se fait plus accessible pour le public sans pour autant perdre sa radicalité, il offre une oeuvre qui lui appartient complètement mélange d'absurde loufoque qui prête à rire mais qui aussi traduit l'horreur d'un quotidien. On rit beaucoup devant ses situations improbables, ses réactions dégénérés et ses règles qui n'ont pas de sens car la réalité de l'oeuvre s'entrechoque constamment avec la nôtre et l'hilarité prend le dessus mais c'est souvent un rire jaune et malaisant. Car ici quant Lánthimos étudie les mécaniques de nos relations, de nos vies de couples et s'intéressent à leurs pourquoi, il ne déformera pas la réalité, il va nous l'offrir dans sa forme la plus pur attirant notre attention sur la vacuité de celle-ci et surtout sur l'absurdité de nos sentiments et le vide de nos existences. C'est notre réalité qui devient déformée car on tente à tout prix et vainement de lui donner un sens alors qu'il n'y en as aucun. C'est donc un film déprimé et très juste qui nous posent à nous interroger sur nous-même et sur ce que l'on tente d'accomplir en trouvant notre "moitié" et personnellement je partage totalement les réflexions de l'oeuvre qui font écho avec mon être le plus profond ce qui en déclencha mon amour le plus profond à son égard. Ce qui est totalement paradoxale car c'est ce que le film va dénoncer, on aime une personne ou même une chose pour ce qu'elle évoque par rapport à nous. On l'aime car elle à les mêmes centres d'intérêts que nous, une même particularité, le même humour et etc. On ne l'aime pas pour qui elle est mais on l'aime pour l'image qu'elle nous renvoi de nous-même, on l'aime car elle possède une part de nous. Ici tout le monde recherche une personne à laquelle elle peut s'identifier, un homme qui boite recherche une femme qui boite, un myope recherche une myope et etc. Créant des relations factices dénuée de réels sentiments et surtout dénuée de connaissances de l'autre. Chaque questions que deux personnes se posent pour se draguer sont impersonnelles et superficiels. Mais ici Lánthimos ne se contente pas juste de montrer la réalité des couples, il fait une critique de la société en général, tout le monde en prend pour ses grades comme les solitaires qui se complaisent dans leurs formes d’élitismes ou même de la société de consommations en générales qui "force" les gens à se mettre en couple au point de les exclure si ce n'est pas le cas. On est donc face à un récit très dense qui n'hésite pas aller très loin dans son étude des dérèglements du monde faisant souvent preuve de beaucoup d'imagination et d'ingéniosité soignant les moindres détails. C'est d'autant plus prodigieux que l'ensemble se révélant très dense et que le cinéaste ne perd jamais la maîtrise sur son histoire. L'intrigue est divisée en deux parties, une qui sera plus sociétaire et l'autre plus dans le cadre de l'intime, qui se répondent à merveille et qui sont toutes deux passionnantes malgré un cassure un peu brut qui pourrait surprendre de prime abord. Mais tout ça s'entremêle avec harmonie et cohérence pour nous mener à une conclusion terrible et brillante qui pose les bonnes questions avec une subtilité incroyable. D'ailleurs le film utilise beaucoup de symbolique pour faire comprendre son propos comme lorsqu'il utilise la myopie de son personnage, il ne voit pas très loin de manière littérale et métaphorique. Cela résume l'aspect des relations humaines, on regarde en surface mais en s'intéressant que très peu à la profondeur. Et Lánthimos pose la question de savoir ce qui se passe que lorsque ce qui nous intéresse en surface disparaît brusquement. Serons-nous toujours capable d'aimer l'autre ? Où aimions-nous juste ce qui nous rapprochais d'elle ? Devons-nous recréer une connexion ? A quel prix ? Et surtout, pourquoi ? Au final c'est les questions que l'on se posera et pourtant elles sont dérisoires, le propos nous le démontre bien, on cherche à créer un point commun avec l'autre pour aimer ce point commun et non l'autre personne. Les seules questions que devrait se poser les personnages, celles qui comptent vraiment, ils ne se les posent pas et de se simple constat l'oeuvre pose beaucoup de vérités. Car est ce que l'on aime vraiment l'autre ? Si c'était le cas on accepterais ces différences et apprendrais à la connaitre plutôt que tenter désespérément de créer des connexions factices pour trouver une raison de rester ensemble. Le film nous laissant de manière habile et radicale sur ce constat amer et anti-romantique. Ici Lánthimos s'entoure d'un casting reconnu, ce qui devrait aider à son cinéma à se faire connaitre surtout qu'il a choisi des acteurs charismatiques et talentueux. Colin Farrell se montre brillant dans une interprétation complexe entre sentiments refoulés, gaucherie et intensité tandis qu'il est soutenu d'une Rachel Weisz plus talentueuse que jamais et pleine de justesse. Le casting secondaire plus discret mais tous aussi impeccable comporte un Ben Whishaw succulent de froideur, John C. Reilly est ici discret mais toujours aussi excentrique et Léa Seydoux offre une interprétation monolithique et lugubre qui ne plaira pas à ses détracteurs mais qui s'inscrit parfaitement dans le ton du film. Celui-ci possède une réalisation aux petits oignons, la photographie joue habilement des couleurs ternes appuyant l'aura dépressif de l'oeuvre, le montage fait durer les scènes pour une impression de lenteur sans pour autant sacrifier le rythme et les musiques sont parfaitement choisis. Après la mise en scène de Yórgos Lánthimos peut laisser certains dubitatifs si ils ne sont pas amateurs de films d'auteurs dépressifs car on retrouve ici toute la grammaire de ce genre de cinéma. Une grammaire que le cinéaste maîtrise à la perfection et qu'il restitue avec ingéniosité et une beauté plastique indéniable à l'image des quelques séquences aux ralentis qui offrent des spectacles opératiques en décalages avec la brutalité des situations. En conclusion The Lobster est un chef d'oeuvre, s'imposant comme un des films les plus majestueux de l'année. On plonge tête la première pour une immersion intense et addictive dans un univers atypique qui n'est que l'interprétation littérale et pure du nôtre. Sous le regard de Yórgos Lánthimos on prend conscience de n'être que la farce tandis qu'il expose les dérives de notre monde et de notre humanité avec une justesse admirable. Tout est parfaitement écrit et maîtrisé sans en négliger la densité ni ce qui fait sa personnalité. Le cinéaste reste toujours aussi radical et dépressif offrant un film sans pareil et pourtant accessible, nous invitant sagement dans ce mélange d'absurdités vraies et de vacuités pertinentes pour un torrent incessant de paradoxes qui traduit à merveille ce qu'est la vie. Ajoutez à ça une casting exemplaire ainsi qu'une mise en scène parfaite si on sait l'apprécier et on obtient un immanquable et ce qui est probablement le meilleur film de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Le résumé n'est pas en concordance avec la classe des acteurs en tête d'affiche!
    Le film est un reflet très glauque du comportement de l'humain lorsqu'il veut se mettre en couple.
    Le réalisateur a du souffrir terriblement de sa ou ses relation(s) sentimentale(s) car le film est exclusivement tourné vers la négativité du relationnel entre couples.

    A visionner avec un moral d'acier!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Film surprenant. Le concept y est, les acteurs y sont, les personnages surprenants, l'histoire imprévisible. Mais le rythme qui monte doucement fini par se ralentir à la moitié du film pour devenir... immobile. Comme une impression que l'histoire se fige et que les personnages n'avance plus.
    Chacun pourra s'identifier à une situation ou un personnage dans le film, comme un horoscope, la morale changera donc en fonction de chaque spectateur, ce qui est assez fort et il faut le souligner. Tout le monde pourra donc y trouver son compte et sera amené à réfléchir à sa vision de la relation ou non amoureuse dans notre société. Une seule légère objection concernant la BO... un thème, somme toute approprié à de nombreuses situations, revient de manière un peu trop régulière, quelques variations aurait-été appréciées.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 août 2018
    Cela commençait bien pourtant avec une ambiance futuriste et une histoire originale (tout célibataire qui le reste au delà de 45 jours est changé en animal de son choix). Malheureusement, des dialogues pseudo-intellectuels (dans le sens qui ne s'adressent pas à tout le monde), un jeu d'acteur certainement voulu mais très étrange avec un ton monocorde et des attitudes de dépressifs, et un scénario présentant des faiblesses (de la violence pas toujours nécessaire, des rebelles qui ne valent pas mieux que la société qu'ils prétendent combattre).
    Bref un film prétentieux (primé à Cannes, festival nombriliste qui met sur un piédestal tout ce qui sort de l'ordinaire en le cataloguant "cinéma d'auteur") dont on peine à saisir le message ou même à savoir tout simplement s'il y en a un. De plus il n'y a aucune une scène avec un homard apprivoisé, ce qui aurait valu une étoile de plus...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Le scénario est plus qu'original, avec une bonne dose d'humour... Les acteurs parfaits.. Un film réellement barré. A voir absolument
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