Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cylon86
2 521 abonnés
4 430 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 4 novembre 2015
Reparti de Cannes avec le Prix du Jury, voilà sans conteste l'un des films les plus originaux de l'année. En quelques scènes, brèves et concises, nous voilà plongés dans un monde presque orwellien où il faut absolument vivre en couple. Les célibataires ont 45 jours pour trouver l'amour sans quoi ils se retrouvent transformés en animal de leur choix. Reste l'option du célibat clandestin, une vie menée chez les Solitaires, ce groupe de gens traqués par la société et qui proscrivent toute relations sexuelles. C'est à travers le parcours de David (Colin Farrell, bedonnant et très touchant) que nous entrons dans cet univers glaçant et déconcertant que Yorgos Lanthimos tâche de montrer dans tous ses aspects, le truffant de détails irrésistibles. Non dénué d'humour, "The Lobster" dresse tout de même le portrait d'une société froide et implacable, forçant les couples à se faire à tout prix (quitte à leur assigner un enfant pour les aider à "surmonter" leurs disputes) et ce au détriment (paradoxalement) de toute chaleur humaine. Si la mise en scène, composée de longs plans, fait tout pour nous faire ressentir cette froideur, elle ne nous empêche pas pour autant d'adhérer à cet univers fou, bourré d'idées et cohérent de bout en bout, le tout porté par une sacrée galerie d'acteurs (dont Rachel Weisz, Léa Seydoux, Ben Whishaw ou encore John C. Reilly).
Ce film est d'une froideur déconcertante et ne s'assume même pas, malgré la bande-annonce qui semblait dire le contraire. Il se perd au milieu de son scénario, partant pourtant d'une idée originale qui aurait mérité un meilleur traitement et un meilleur retournement de situation, encore plus ennuyant que la première partie du film. Ce film est plat et même pas esthétique pour rattraper le coup. Passez votre chemin, il n'en vaut pas la peine... sauf si vous aimez l'ennui, auquel cas, courrez y !
Images et photographies souvent blafardes et laides . Jeu d'acteur triste et aucune passion. Dommage tant le thème aurait pu accoucher d'une œuvre fantastique singulière! L'histoire était pourtant alléchante tout comme la bande annonce. Le résultat est tout autre. Le film ennuyeux et plat est de plus servi par une musique souvent pénible (à l'image même du film).
Bon, ça démarre bien, on se dit qu'on va passer un moment intéressant avec ce film dépeignant une société qui bannit la solitude, et puis sur la longueur, ça s'enlise, c'est une course à l'originalité, mais une course éperdue pour laquelle Lanthemos n'a pas le souffle nécessaire. Du coup, le propos devient abscons, et on s'ennuie. Les dernières minutes du film, qui ne nous a pas arraché un sourire, nous font espérer la fin avec impatience.
Un film qui vaut surtout pour son originalite. Par contre il est souvent deroutant , ce qui en fait a la fois sa force et sa faiblesse car difficile de ce mettre dans la peau des personnages psychologiquement.
bien que très bien joué, et bien filmé, l'accumulation de situations grotesques et d'incohérences m'a vite lassé. ce n'est pas tout de faire un ovni filmique, il faut aussi que ça tienne la route. en moyen metrage, ça aurait eu plus de gueule. reste un Colin Farell en mode bouboule, qui, curieusement, ne manque pas de charme.
L’humour féroce de Lanthimos nous arrache quelques sourires gênés tout au long de sa fable cruelle et subversive. Il nous impose une expérience éprouvante sur le couple, sa dictature des points communs, le dictât de la société sur la capacité d’amour de l’individu. Les scènes charnelles sont plus efficaces qu’un bon bromure, l’hallali de la libido. La scène finale flirt avec Buñuel, dans sa démesure dérangeante.
Un film qui m'a laissé une impression de malaise...il y a de très bonnes idées malgré tout le coté provocateur peut être agaçant...un film vraiment original et étrange...
Je suis très bon public, j'apprécie beaucoup de styles d'histoires et de films mais là ça ne passe pas du tout. Ce film est particulièrement dérangeant et cruel. Pourquoi avoir inventé un tel scénario ?
J'aime les films qui sortent de l'ordinaire mais ce film est particulièrement pénible à visionner. L'histoire est particulièrement malsaine,spoiler: voici les choses très dures qui sont montrées : dictature atroce dans les deux camps opposés, mort d'un âne, mort d'un chien, mort d'un lapin, assassinat d'une employée de l'hôtel, suicide d'une femme, opération pour rendre aveugle quelqu'un et j'en passe...
Sympathique concept que celui de The Lobster, on entre dans la salle empli de curiosité, assistant à dix premières minutes charmantes et cocasses. Jusqu'ici tout va bien… Mais c'est toujours après que ça se corse ! En effet, la suite est tout bonnement décevante : Yorgos Lanthimos nous livre un film vulgaire, qui se veut drôle mais n'arrivant jamais à faire mouche, et où le scénario sans fond se perd dans une pantomime ridicule et triviale. L'utilisation de l'absurde marche lorsqu'il est utilisé à bon escient (comme chez Dupieux, Jonze ou Buñuel), mais encore faut-il que celui-ci véhicule quelque chose… Ici, il ne restera que la vacuité. Même le message originel ayant pour but de dénoncer cette nécessité sociétale de vivre à deux et de fonder une famille ne marche pas car la contre-utopie est gâchée par une mise en scène sans âme. Lanthimos multiplie les ralentis pour donner un « genre », un « style », une « patte » à un film qui en manque considérablement. Colin Farrell y interprète un faux Joaquin Phoenix, bedonnant et moustachu, mais sans la sympathie et la sensibilité du personnage de Her… De son côté, Léa Seydoux reste toujours égale à elle-même, plate et inintéressante dans un rôle de baroudeuse insipide. Ajoutez à cela une musique insupportable tentant d'instaurer un côté décalé et inquiétant au film et vous avez le cocktail vomitif idéal ! Seul Ben Whishaw (qu'on ne voit pas assez, hélas…) semble pouvoir s'extirper de ce bourbier. Grossier, vide, et insignifiant esthétiquement, The Lobster s'impose comme la Palme du film le plus détestable de la sélection. Et dire que c'est ça le Prix du Jury… À fuir sans plus attendre !
Retrouvez cette critique et bien d'autres sur Be French !
Scénario me semblait excellent, Distribution attrayante (Colin Farrell, Rachel Weisz) ... je courre un 1er novembre alors qu'il fait soleil incroyable ... Mal m'en as pris.... UNE NULLITE ... j'écris en majuscule exprès.. je sais .. pas poli, mais comment peut on proposer cela ? 1/4 de la salle a oser sortir à partir d'une demi-heure, où on voyait que rien n'y ferait !! Je suis malgré tout resté jusqu'au bout - une bel effort - pour un film certes original - mais affreux, moche, idiot et inutile !! **
Contre hymne absolu de l’amour et de la beauté, le film baigne dans une atmosphère nihiliste et putride. Un choix réfléchi du réalisateur. De quoi réjouir les esprits supérieurs adeptes de l’onanisme cérébral. Quel régal en effet ces pseudo-dialogues surréalistes de charcutier du sexe, ces animaux ou ces corps saignés et mutilés, ce sang qui coule, ces personnages laids de corps et d’esprit. Même la musique agressive n’échappe pas à l’hystérie collective. Le pauvre béotien (et béotienne qui m’accompagnait) ont essayé d’y trouver un message. La dénonciation de notre propre animalité. La symbolisation d’une société prise d’hystérie qui pousserait l’oppression sociale à vouloir calibrer les couples. Le paradoxe des défenseurs de liberté qui se révèlent sinistres ayatollah. L’expression imagée jusqu’à plus soif de notre lâcheté collective ou de nos lâchetés individuelles devant l’autorité. Peut être rachetée par une dernière mutilation expiatoire. On ne le saura pas. Alors à gamberger comme cela, on peut se dire que ce film est construit en un « fabuleux » paradigme cinématographique d’une déliquescence sociale et humaine. Les esprits plus simples dont je fais partie y verront plus probablement un film outrancier, prévisible, long, pénible et ennuyeux.
Je suis d'ordinaire assez indulgent avec les films auxquels je n'adhère pas. Ici, c'est vraiment trop. La première 1/2 h : OK, je me dis ça va bien finir par démarrer, le puzzle de l'intrigue va enfin se dessiner. Mais rien. Le réalisateur égrène pendant 2h des situations d'une violence absurde, dans un univers difficilement cernable. Ralentis rasoirs, cruauté sans mobile crédible, rien, vraiment rien qui accroche. Dans le même style, la série Black mirror, par exemple, était bien plus aboutie.