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    The Lobster
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    François Martin-Chave
    François Martin-Chave

    224 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Et pourtant, il était sacrément bien "marketé", pour un film indépendant : deux stars hollywoodiennes en manque d'"alter-notoriété" - le fait de sortir du "mainstream" banal, pour toucher du doigt la "noblesse cinématographique" indépendante -, une récompense (légitime ?) de Cannes, permettant un succès commercial d'envergure, pour les films de ce type, dits "différents" ... une entrée et une mise en scène léchée à la Wes Anderson, un pitch loufoque au possible, laissant entrevoir la lisière de l'imaginaire (par nature, impalpable et infinie) et puis ... tout fait "pschitt" : on ne sort jamais du commun, même improbable ; le réal' nous laisse "en vrac", apprécier son œuvre abstraite, tarabiscotée ... trop !légère pour être approfondie. Trop foutraque, pour être intelligible (était-ce le but recherché ?!).

    Pourtant, on voudrait tant ressentir la plénitude cinématographiques, que tant de critiques "tendances" - prescripteurs, à tort ou à raison, d'avis - nous donnent "à boire ou à manger" : hélas, rien ! Non pas que nous soyons de gros beaufs étriqués, insensibles et plats ; juste que ce film est tout bonnement indigeste ... et pour couronner le tout, d'une violence vaine.

    En somme, une idée de départ séduisante ... et une finalité inaboutie. Il y avait pourtant de jolis morceaux, matières à développement. A nos actes manqués ...
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    134 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    L’histoire d’une lenteur sous forme de conquête amoureuse. Des âmes qui dérivent de pièce en pièce dans un hôtel luxueux à la recherche d’un esprit avec lequel elle pourrait concorder. On suit le chemin toujours imposé par les autorités de David, homme à lunettes, myope depuis douze ans, ventre rebondi et posture fatigué. Accompagné de son clébard de frère, transformé car incapable de se trouver quelqu’un avec qui partager une aventure relationnelle. Cela commence et se finit avec la même voix OFF, délicieuse et implacable dans sa description de détails peu ravissants, interprétée par une Rachel Weisz saisissante. Les acteurs jouent bien, sont plongés à merveille dans le grand bain de l’ironie vicieuse et cruelle, qui se prolonge avec vivacité jusqu’aux dernières lueurs d’une aube souveraine. Pur fruit de l’imagination du réalisateur grec Lanthimos, « The Lobster » est un produit qu’on consomme toujours avec cette tension dans nos entrailles. Toujours cette peur que le produit en question contient une parcelle (Ô combien minime) de poison juste assez puissant pour en terminer avec nous. On est bien sûr rassurés d’apercevoir qu’il n’y en avait pas, mais on se trouve être aussi déçus. Déçus car on pourrait s’attendre à ce qu’il arrive quelque chose de puissant qui sonnerait juste, déjà dans cette intrigue parsemée de petites gouttes de méchanceté bien senties, mais aussi dans cette brutalité lors de l’annonce d’un meurtre ou lors d’un suicide à moitié raté. Car si le scénario parvient à bien se moquer de la société émotionnelle d‘aujourd’hui en la décrivant de bestiale ou d’inhumaine dans ses actes et dans ses relations, l’impact (aussi émotionnel) se trouve être mineur sur les spectateurs. Car ce n’est pas en amenant une âpreté indélicate dans une atmosphère rare dans le cinéma d’aujourd’hui qu’on peut attacher un public à des personnages ni même à sa dimension. Non, l’oeuvre ne s’occupe aucunement de ces appréciations qu’elle pourrait récupérer auprès de la population. De cette population, elle ne sait pas quoi lui faire ressentir ni quoi lui faire endurer. Devons-nous en rire, en pleurer ou seulement se satisfaire d’être perdus dans cette histoire et en même temps dans notre ressenti? Il y’a de quoi regretter ce flou devant lequel on reste de marbre lorsque s’approche un final pas assez bien rythmé, en manque de surprises et d’idées, par rapport à un départ sur les chapeaux de roues qui se démarque de par sa qualité et son exagération jouissive dans les comportements et les attitudes (quel heureux bonheur d’entendre Olivia Colman chanter en duo lors d’un concert atrocement et joyeusement hypocrite). Une oeuvre forte lorsqu’elle rigole des règles imposées par la société en terme de « couples », et surtout lorsqu’elle se défoule dessus (malheureusement bien trop peu pour en donner une force ressentie et engagée). Pas assez méchant avec certains sujets, « The Lobster » déçoit de par son casting talentueux (Léa Seydoux se débrouille très bien!) qui met de côté un caractère qui aurait pu porter à polémique si il mettrait en valeur des détails pour les rendre plus importants encore. À la place, on a un petit final écrit sur un coin de table, poétique mais en grand manque d’audace et de personnalité. Et on a traîné pour y arriver, qui plus est. Dommage.
    matt240490
    matt240490

    84 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Il suffit de lire le scénario de The Lobster pour réaliser que le film se veut déjà anti-conformiste. Véritable dystopie puisque les protagonistes restant célibataires se transforment en l'animal de leur choix, le métrage du grec Yorgos Lanthimos se distingue, du moins au début, par sa mise en scène simple et efficace. Les décors sont basiques, les dialogues tout autant, tandis que l'ambiance, comme évoqué, se caractérise par son approche terre-à-terre. Le résultat est plaisant à voir, mais la seconde partie du métrage (amenée par un twist de bon niveau) emmène le film dans les abysses de l'ennui, où la sympathie cède sa place au m'en foutisme. Roméo et Juliette moderne, on se demande encore ce que Colin Farrell, Rachel Weisz, John C. Reilly ou Ben Whishaw sont venus s'égarer en terre si lointaine.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    Si l’idée de départ était vraiment très intéressante, le film n’est au final qu’ennui, laideur et malaise. La réalisation très “brute” et sans artifice est une bonne idée, mais la musique volontairement créatrice de tension, la voix off et les dialogues plats contribuent à inscrire le film dans un simple délire. Lire toute la critique en cliquant sur le lien.
    Marie Nizet
    Marie Nizet

    46 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 novembre 2015
    Lenteur et Ennui. Tout est froid: les couleurs, les dialogues, les violons. Voilà, le homard m'a tué.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Ce film est d'un ennuie à MOURIR, l"idée était bonne mais l'ambiance, la BO, les situations sont glauques, irréalistes...Je ne conseille pas!
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    Prix du jury au dernier Festival de Cannes, le quatrième long-métrage de Yorgos Lanthimos intrigue par son pitch original. Dans une société tyrannique, les célibataires sont cloîtrés dans un hôtel pendant quarante cinq jours, au bout desquels ils sont changés en animaux s'ils n'ont pas trouvé l'âme sœur. Mais le personnage principal va finir par s'enfuir de l'hôtel pour rejoindre les "Solitaires", un groupe marginal qui refuse la vie en couple. De ces deux instances oppressantes, Lanthimos ne fait pas grand chose, peinant à déployer ses idées autrement que sous la forme d'un catalogue rébarbatif, un symbole du manque d'inventivité du cinéaste, qui revendique un univers surréaliste. Mais pour que ce type de cinéma fonctionne, il faut absolument qu'il parle de notre monde tout en ayant recours au décalage, à la mise en scène de moments incongrus, voire inexplicables. Or, "The Lobster" ne parle que de lui-même et de son univers glacé et ne parvient presque jamais à proposer des scènes dont le sens n'est pas immédiat. Il n'y arrive pas parce que son humour est beaucoup trop mécanique et donc hautement prévisible. Seuls quelques moments échappent à ce systématisme globalisé (même les notes de musique sont plaquées sans surprise) qui doivent beaucoup aux interprétations convaincantes de Colin Farrell et de Rachel Weisz. Mais si celle-ci est impeccable à l'écran, sa voix-off lente et monocorde, qui ne fait que décrire une image somme toute banale, est exaspérante. La voix-off est un des points faibles du film, tout comme les quelques ralentis qui reflètent une vision cliché du grand art. La déception provient donc du fait que Lanthimos est incapable de déployer ses idées, de les nuancer et de les inscrire autrement que dans un humour souvent cynique et très répétitif. Au générique, qui succède à une dernière scène terrible d'indécision et de vanité, on se dit que des bonnes idées n'ont jamais fait un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2015
    complètement dingue et très crédible, ce film nous emmène très très loin. Colin Farell est magnifique. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    The Lobster ou comment une société basé sur le couple élimine les éléments solitaires en les changeant en animaux, si ceux si ne trouvent pas rapidement l'amour. L'on est plongé dès le début dans cette nouvelle, qui nous donne dès le premier plan le ton: cynique, réfléchis et épurée. C'est un genre que l'on aime ou rejette et c'est pur cela que le film peut et rebutera certain adeptes de sensation forte. Outre cela le film pour moi ce découpe en deux, la première partie qui est l'hôtel où tout nous est présenté et qui pour elle seul mérite le visionnage du film, qui est durant sa première heure parfais.. Mais à partir de la fin de cette première partie, le film prend un ton plus dure et plus bizarre voir parfois incompréhensible sur certains aspects. Je trouve que cette partie beaucoup moins bien faite que la première et malgré de très bonnes choses comme le rôle de Rachel Weisz, l'on trouve dans cette partie de nombreux défaut dont un qui est: Léa Seydoux qui alors que visiblement elle parle bien anglais ne peut pas aligner 3 phrases de français sur un ton convaincant ( oui c'est la direction d'acteur qui est a remettre en cause aussi mais quand même 3 phrases ...) et dont le personnage ne sert a rien la plus part du temps. L'on peut aussi ajouter que ce film est un peu trop long et donc cela me fait aussi dire que la seconde partie est moins bien. Evidement the lobster n'est pas a comprendre du premier coup et qu'il est normal de sortir du film un peut circonspect et rebuté. mais au moins pour sa première heure qui est géniale ce film est à aller voir!
    Gilles G
    Gilles G

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2015
    Un film qui dérange et qui bouscule ! Une farce burlesque et sinistre dont on ne sort pas indemne...

    La thèse est assez simple : prendre les normes actuelles de la société, dégager leur aspect totalitaire, et décrire une société qui aurait versé dans cette dicature de la norme.
    La norme, c'est le couple :
    - hétérosexuel (la question de l'homosexualité est vaguement posée au début et complètement ignorée ensuite... un peu dommage quand même)
    - familial (les enfants aident à faire vivre ou survivre le couple)
    Ceux qui refusent cette norme OU qui n'arrivent pas à y rentrer sont transformés en animaux (donc déshumanisés).
    Décor planté, le film décrit une sorte d'établissement de redressement (en 45 jours maxi) ou la perversité et la cruauté, liées à cette dictature de la norme, sont exacerbées (les âmes sensibles fermeront les yeux de temps en temps, mais en général on est prévenu). Là où le film surprend, c'est dans la deuxième partie, lorsqu'on découvre les joies du camp des rebelles, les "solitaires" ... où l'on découvre une autre société totalitaire basée sur une autre norme : celle du groupe. Autre curiosité : aucun humour dans le film (c'est une parti-pris manifeste), mais on rit parfois, comme on peut rire d'une caricature cynique.

    Ce film est un OVNI qui fait réfléchir sur les travers de notre société ultra-normée et ses dérives possibles. Les célibataires, d'un an ou d'une vie, comprendront à coup sûr et apprécieront le message. Pour ceux qui pensent depuis toujours être complètement dans la norme, je ne suis pas sûr que ce film leur parle beaucoup.
    En sortant de la séance on est tout de même assez content de retrouver le monde réel, même s'il n'est pas rose tous les jours :-) Mais on est aussi très content d'avoir vu un film unique et justement "hors normes" !

    Ah, j'oubliais : les acteurs jouent tous à merveille, et les choix musicaux sont excellents...ça aussi ça fait du bien dans le paysage cinématographique actuel pour lequel c'est loin d'être toujours le cas !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Comme pour Canine, le réal aime installer un univers étrange, absurde qui dans un premier temps peut sembler excitant. Mais très vite, l'artifice est palpable et le manque de contenu pointe le bout de son nez. C'est un film de petit malin mais à très courte portée. Dommage.
    dominique P.
    dominique P.

    838 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2015
    J'attendais ce film avec impatience, le sujet m'intéressait et m'intriguait et au final j'ai carrément détesté.
    Les acteurs jouent très bien mais quelle horreur cette histoire.
    Tout est glauque, malsain, affreux, horrible.
    C'est très rare que je déteste un film mais avec celui-ci c'est vraiment le cas.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    Auteur du radical mais réjouissant Canine, le dernier film de Lanthimos, avec son casting quatre étoiles, était forcément attendu au tournant, d'autant plus qu'il a reçu le prix du jury au dernier festival de Cannes. Or, si l'on retrouve ce goût pour les situations absurdes, cet humour grinçant déjà entrevus dans Canine, le film est loin d'en avoir la portée dramatique et métaphysique. Mise en scène froide et humour à la Bunuel ne font pas forcément ici bon ménage. Si la mise en route de l'intrigue est assez plaisante, que certains dialogues glacent autant qu'ils font sourire, les enjeux du film sont rapidement compris et la deuxième partie de The Lobster, manque, à la fois cruellement de relief et de folie. Le récit piétine peu à peu, devient redondant et l'absurde, loin d'être la force du scénario, est réduit au rang de simple artifice. Le film de Lanthimos manque d'écriture, il est un curieux objet de cinéma fait à la fois pour plaire aux festivaliers et à un public plus large qui n'aurait pas apprécié la radicalité de Canine. Bref, ce n'est pas déplaisant, souvent assez amusant et tordu, mais assez paresseux et ronflant. Dommage.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2015
    Échafauder un scénario aussi original, ça fait vraiment rêver n'importe quel metteur en scène. Lanthimos, la caméra, il sait comment s'en servir. Une succession de plan de toute beauté. Le film est dans sa globalité très bancale. La première partie est cynique/drôle et l'histoire captivante. Perso, j'ai lâché le morceau en plein milieu. La ou je fermais les yeux sur la prétention de la prestation générale, la patience à ses limites. Et, malheureux pour elle, Léa Seydoux incarne ici le début de ce qui sera un long ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Démentiel. Absurde. Excellent. Et original.
    Une fin parfaite.
    La meilleure composition de Colin Farell.
    Un beau duo FARELL / WEISZ
    Léa Seydoux dans un rôle complexe qu'elle gère brillamment.

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