Avis sur Drones

Deux pilotes de drones surveillent une cible en Irak. Ce film est un petit bijou, l'histoire tout d'abord, est une mise en perspective de la politique militaire américaine selon le point de vue de la morale. Attention ce n'est pas un film intello-chiant, c'est même un vrai thriller réussi. Evidemment le huit-clos fait un peu penser au théatre (d'ailleurs quelle pièce formidable cela ferait). Autre qualité indéniable du film, il n'y a pas de point de vue imposant par la réalisation, et cela fait du bien. A voir sans hésitation.

Après la vision de « Good Kill », « Drones » n’écarte pas plus la morale de l’histoire qui se veut plus explicite ici.
Au lieu de peser par la démarche académique d’Andrew Niccol, Rick Rosenthal opte pour un décalage à huis clos, limitant également les protagonistes. Deux acteurs portent le fardeau d’un rythme extrêmement gênant. On se perd rapidement dans la banalité du scénario linéaire.
Il suggère de critiquer l’aspect moral et éthique des utilisations de drones au combats, que ce soit au Moyen-Orient ou ailleurs. Eloise Mumford (Sue Lawson), nouvelle recrue des écrans s’associe à Matt O'Leary (Jack Bowles) pour nous distraire sur l’art de douter. Entre les décisions stratégiques et morales, on ne peut s’empêcher de renier la mise en scène, trop perceptible dans la mesure où le contexte ne respecte pas la réalité des choses.
Certains détails valent tout de même la peine d’être retenu. Ce qui ne remet pas pour autant en cause le système et les erreurs d’ajustement de ces pilotes de l’ombre. Cela expose simplement les risques majeurs et la fragilité de l’état d’âme d’une personne extérieure à l’action. C’est bien ce que l’on regrette ici, car le manque d’implication et d’expérience pour appuyer l’hypothèse ne résout pas la problématique initiale, car vient s’empaler dans une brochette de conflits peu cohérents.
« Drones » porte en lui le bon raisonnement sur la dégradation de la conscience humaine, cependant ne perçoit pas la bonne démarche. Sa conclusion se dissipe ainsi dans des querelles peu convaincantes, où le débat entre ôter des vies et en épargner d’autres ne trouvera que l’issue médiatique des événements réellement exposés…

Il s'agit seulement du 2e film de Rick Rosenthal depuis "Halloween Résurrection" il était principalement occupé à réaliser des épisodes de séries diverses et pour son "retour" il s’intéresse à une technologie de plus en plus utilisée pendant les guerres en l’occurrence les drones.
Déjà faut avertir ceux qui n'ont pas vu le film et qui vont voir cette affiche plutôt sympa ne vous attendez pas à un film de guerre ce n'est pas le cas du moins pas sur le terrain comme on pourrait le croire avec l'image de ces deux soldats en fait ce film est un huis-clos dans lequel deux personnages sont cloîtrés dans un pré-fabriqué et sont responsables des missions avec les drones. Jusque-là, ça va, c'est un sujet original, c'est vrai que j'aurais préféré une histoire qui mélange le terrain et les drones, mais bon, c'est un film à faible budget. Le début est prometteur, mais on se rend vite compte qu'il n'y a pas que le budget qui est restreint, c'est le cas aussi du scénario, car on assiste à 1h10 de "je tire" "non ne tire pas" ect avec un petit brin de conscience politique quand les deux se demandent si leurs supérieurs sont bien les gentils et s'ils s’apprêtent à faire une bonne action ou pas.
Globalement, c'est un film qui se laisse regarder, mais il ne laissera pas un grand souvenir, car comme je l'ai dit on, en a vite fait le tour et ça devient vite lassant.

Rares ont été les dtv à m'ennuyer comme "Drones" est parvenu à le faire. Pourtant, au début, ça partait bien. Vraiment bien : surprenant, l'oeuvre commençait comme un film, un vrai, du genre de ceux qui ont des moyens, des vrais. Mais voilà, la première scène de dialogues enfonce le clou qui gâchera, plus tard, l'oeuvre toute entière. Dès lors, c'est foutu pour lui; les bases sont jetées, l'oeuvre devient irrécupérable. Cherche pas, c'est pas même envisageable que de pouvoir sauver ce film ci. Parlons donc de la première scènes de dialogues. Longue, molle, interminable, elle n'affiche pas une seule once de rythme; il est, par ailleurs, amusant de constater que le fil narratif de l'oeuvre suivra ce même schéma d'écriture.Quand on y réfléchit, c'est pas du tout amusant, mais plutôt que de pleurer devant sa télé, mieux vaut trouver un moyen de dédramatiser la situation. Non parce que là, quand je regarde mon mémo, je vois écris : "les vingts premières minutes du film sont insupportables". Le soucis, dans l'histoire, c'est que j'avais écris ça au bout de vingt minutes; comment pouvais-je me douter que le reste suivrait le même modèle? Soutenu par l'espoir d'enfin voir de l'action, j'ai foncé droit dans le mur. Depuis, je ne suis plus le même. Ma vision même de l'art, du monde, de l'humanité, aussi, a complètement changé. C'est terrible de voir comme un simple film peut vous modifier à tout jamais. Comment pourrai-je encore le bâcher? Bonne question. Je sais! Les dialogues sont complètement cons, idiots, pleins de lieux communs et de détails qui les rendent complètement consternant. En plus, comme si cela ne suffisait pas, rien ne se déroulera durant la première demi-heure. Puis, un minimum d'action intervient dans l'intrigue, action d'ailleurs annulée par une nouvelle couche de répliques lassantes et incessamment répétitives. Et puis sérieux, c'est qu'ils ont aucun talent, les dialoguistes ... Parce qu'au fond, qu'est-ce qu'on en a à foutre de savoir que l'héroïne a chaud, que lui veut mettre la clim, et qu'elle n'aime pas comment elle s'habille? Les mecs, c'est un film de guerre, pas un épisode de Dora l'Exploratrice qu'on étendrait sur une heure et demie, alors ce genre de choses, on fait pas. Jamais ! J'aimerai également préciser que l'affiche est complètement mensongère. En plus, ils pompent Apocalypse Now. C'est comme s'ils avaient décidé de me mettre en rogne, les mecs... La voix off s'avère, quand à elle hilarante, de même que les acteurs, pas trop mauvais, mais portés par des personnages caricaturaux, bêtes et illogiques. Le soucis, c'est que les scénaristes désirant les rendre attachants, ils balancent des traits de caractère par dizaines, tellement qu'au final, on ne se souciera plus du tout de ce qui se passe sur l'écran de la télé, celui du portable devenant, étrangement, bien plus intéressant. Grosse arnarque que cette oeuvre ci. Vous ne me croyez pas? Il faudra attendre une heure de dialogues redondants pour goûter à cinq secondes d'action. Comme je l'avais écris, à chaud, sur mon memo : "c'est un supplice de tenir jusqu'au bout". Mais j'y suis parvenu. Là est ma fierté. Ne le visionnez sous aucun prétexte.

Ce film est vraiment intéressant et pose de vraies questions sur les "guerres" que mènent les Etats-Unis, il montre que le budget d'un film ne reflète pas forcement sa qualité. Ici, le huit-clos permet d'atténuer l'effet "low cost" et même si tout n'est pas impeccable (notament le doublage si vous le regardez en VF), le réalisateur n'a pas à avoir honte. Car oui, ce film dispose d'une vraie qualité cinématographique, avec une bonne utilisation de la lumière et de la chaleur par exemple. Ce qui est également très important dans les films mettant en scène des soldats est la neutralité de l'objectif et ici, il n'y a rien à dire là-dessus, chacun tirera les conclusions de soi-même. Bref, à regarder.

La pire bouze cinématographique qu'il ma été donnée de voir depuis 50 ans!!
Un film de série Z comme je n'en avait plus vu depuis de nombreuses années. Allez je m'explique d'abord le titre et l'affiche du film sans rapport avec le contenu du film. On pourrait croire à un film de guerre avec de l'action sur le terrain et bien non. C'est un huis clos de 82 minutes sans aucune action! Vous me direz on pourrait adhérer au concept , à un scénario intelligent, juste . En fait le scénario est aussiridicule et improbable que le budget du film. une phrase résume celui ci: deux militaires se posent tour à tour un cas de conscience sur le bienfondé de leur action. Un sous officier, un officier tant qu'à faire sont donc en proie au doute au moment d'appuyer sur le bouton. Je n'y crois pas une seconde, en tant qu'ancien militaire dans l'armée de l'air la première chose que l'on apprend c'est d'obéir sans se poser de question c'est le principe même de l'armée. Quand on fait ses classes on peut encore se rebeller, avec des galons sur l'épaule on fait parti du système et heureusement. Imaginez si le pilote d'Enola Gay avait hésité avant de larguer "little boy" sur Hiroshima en 1945... Et pourtant il y en avait des enfants et des femmes innocents.
Bref un scénario stupide auquel on ne croit pas une seconde, une tromperie du spectateur sur un éventuel film de guerre. 82 minutes de parlotes sans presque aucun plan de coupe. Le réalisateur dont je vais désormais retenir le nom: Rick Rosenthal devait être vraiment bourré pour nous servir une merde de ce niveau.
Les 19 euros dépensés sont une perte sèche car ce DVD ira directement dans ma poubelle!

Ce film est comme une "expérience sur la conscience", lors de l'utilisation d'armes à très longue portée faisant des dommages collatéraux. De par le fait, l’aspect morale et éthique sont très présent tout au long de cette histoire (cette question de morale ne se pose qu'aux spectateurs, car les militaires sont formés principalement à obéir aux ordres et c'est tout).
Dans le principe, le sujet de ce film est intéressant, mais rate son objectif de "film de guerre moralisateur" pour plusieurs raisons:
1 - Le rythme est très mauvais, et part en longueur pour expliquer/montrer des choses logique voir prévisible (et même des choses inutiles).
2 - Le fait qu'il puisse y avoir un objecteur de conscience dans ce domaine de l'armée (cela m'a fait sourire). Comme si l'on balançait n'importe qui aux commandes d'un drone de guerre, sans faire de tests psychologique ni entrainements.
3 - Le pseudo suspense de l'acte final du film (et ça prend tout le film), justifié par le fait que, l'un des deux protagonistes de l'histoire est un enfant de général qui a un "surplus de conscience".
Donc, pour résumer le film: "je lâche une bombe... non, je ne la lâche pas... je lâche une bombe... " sans oublier la morale dans tout ça.
En bref... Le film - DRONES - a un sujet intéressant, mais est très mal exploité par son déroulement lent et plat. Dommage, car on a le fond mais pas la forme.

Film creux et lent. L'idée de départ aurait pu être beaucoup mieux exploitée, mais au final on se retrouve avec 2 personnes qui changent d'avis en fonction du sens du vent et le jeu d'acteur n'est pas vraiment à la hauteur.

Ce bon film sur les drones explique la psychologie de la guerre. La guerre est acceptable si chaque partie est censée avoir sa chance au combat. C'est la philosophie du guerrier. Quand le pilote de drone appuie sur le bouton rouge, il n'y a plus de chance égale, et cela devient une exécution. Les pilotes de drones subissent alors des stress intenses. D'autre part le pilote bombardier qui largue ses bombes de son avion ne voit pas ceux qu'ils tuent. Ce n'est pas le cas des pilotes de drones qui peuvent surveiller leur cible pendant des mois. Ce qui augmente encore le sentiment de culpabilité de ces pilotes quand des civils sont tués avec leurs cibles militaires.
C'est ce que montre magistralement ce film; deux pilotes de drones confrontés à leurs peurs sur une mission importante. Un film intelligent et psychologique qui pose les vraies questions morales que se posent les combattants. Ceux qui combattent pour la liberté. La guerre peut elle être juste ? jusqu'où peut on aller ?
Un très bon film sur les drones. Un bon duo d'acteurs. Une fîn que l'on attend avec tension.

Une sorte de huis clos entre deux militaires qui se posent des questions à savoir s'il doivent ou non envoyer un drone sur une cible avec enfants et tuer des innocents, ou les laisser en vie, et prendre le risque que ces gens fassent des attentats!!!

Un film qui pourrait être facilement adapté pour en faire une pièce de théâtre. Même s'il y a un suspense d'enfer, on s'éloigne du "film d'action" comme on l'entend généralement, on a affaire ici à beaucoup plus qu'un simple divertissement. Rosenthal nous plonge dans une réflexion sur la responsabilité personnelle, l'éventuelle manipulation.
Ce qui ne gâche rien, les deux acteurs principaux sont excellents.