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LaNcelot44
35 abonnés
142 critiques
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2,5
Publiée le 27 août 2021
Pitch intéressant, première approche qui part dans un style et une direction compréhensible (survie, pression psychologique) puis le film se cherche, prend un virage serré (introspection, marasme) et perd de son intérêt avant de livrer une fin bâclée.
Un bon film dramatique Canadien qui se passe principalement dans une foret. L'ambiance et l'histoire est vraiment bien réalisé. Je le conseille a tout ceux qui aime ce genre de film. Cependant un petit point négative, il n'existe aucune version française, il faudra se contenté des sous-titres, mais pour ce film ce n'est pas très gênant, pour ce que les personnage ont a dire, on peut facilement comprendre la situation.
Film dramatique adapté du roman éponyme de Jean Hegland, Into the forest met en scène Nell et Eva, deux sœurs respectivement jouées par Ellen Page (X-Men day of the future past, Free love, Tallulah) et Evan Rachel Wood (Thriteen, Westworld) tentant de survivre dans leur maison en pleine forêt suite à une coupure générale d’électricité. Avec leur père interprété par Callum Keith Rennie (eXistenZ, Memento, Cinquante nuances de Grey), elles semblent subir le début d’une déchéance technologique et doivent garder une raison de vivre en luttant contre la solitude et en renforçant leurs réserves de nourriture. Souvent filmés de loin, les événements se suivent avec une vue d’ensemble des situations successives.
Le dramatique est renforcé par spoiler: la mort de leur père suite à une blessure à la tronçonneuse puis par le viol d’Eva , Evan Rachel Wood ayant elle-même subi ce genre de traumatisme. Tandis que Nell parvient à nouer une relation amoureuse avec un jeune homme joué par Max Minghella (The social network, Horns), sa sœur s’inquiète qu’elle tombe enceinte spoiler: alors que c’est au final elle qui désire garder le bébé qui grandit dans son ventre . Entre moments de joie et de tristesse, le film émeut de bout en bout avec une Ellen Page toujours aussi convaincante.
On assiste ici à une histoire dramatique et émotionnelle en huit clos dans une forêt sur un fond apocalyptique, une apocalypse due au fait qu'il y a une coupure d'électricité inconnue. La dramaturgie est donc basée sur un problème de riches : pas d'électricité, c'est donc la catastrophe... Je ne suis pas convaincu par la réalisation de ce film car la trame n'est pas ficelée, les drames s’enchaînent comme pas-de-chance, puis des ralentis s’enchaînent, la sur-émotion persistent et ne s'arrête plus. C'est juste trop ! et la fin est trop aussi ! elle fera sans doute sourire les gens pragmatiques et de bon-sens. A regarder avec une grande légèreté, pourquoi pas.
Into the forest repose sur un duo d'actrice et sur une sororité que rien ni personne ne semble pouvoir ébranler. Le côté survival est bon et la réalisation est juste, pour le reste, je suis déçu des choix qui ont été entrepris. Ne parlons même pas de cette fin... Cette production restera dans la catégorie B !
"Into the forest" est un survival original par son contexte - ici pas de zombies, mais juste une coupure d'électricité définitive -, mais qui n'exploite pas son potentiel. La thématique pourtant abordée est passionnante : comment les humains se comporteraient s'ils étaient subitement privés de leur technologie (sujet développé dans les romans de J.G Ballard, "I.G.H" par exemple) n'est qu'effleurée. Tout est réduit à la relation entre les deux sœurs (les actrices sont impeccables), l'interaction avec l'extérieur est limitée à deux ou trois scènes, faute de budget ? La fin est aussi décevante, on aurait pu éviter ce final proche de la philo à deux sous spoiler: (l'homme a vécu des millénaires sans électricité, alors on peut très bien vivre dans un arbre...) .
En voilà un excellent film! Le jeu des actrices est vraiment bon, Ellen Page est toujours incroyable de justesse. Le film a un rythme lent mais qui permet de ressentir la lenteur que prendrait la vie si la situation du film se passait réellement. Les scènes violentes sont suggérées, pas de voyeurisme inutile, ceci augmente l'efficacité et l'intensité de l'action. J'apprécie aussi le fait de ne pas savoir d'où vient le problème qui a mené le monde à cette situation. Je conseille vivement.
Un film "survivaliste" qui prend son temps pour planter son décor mais doté d'une belle mise en scène et d'un très bon duo d'actrices. Après, c'est vrai que l'on a vu mieux dans le genre, mais cela se laisse regarder sans déplaisir même si le métrage manque cruellement de scènes chocs.
Belle réalisation et belles actrices à l'affiche. Superbe reprise de Wild is the Wind de Cat Power, qui orne le film. Très sombre, très très sombre cependant,
Into the Forest est un film de genre sans réel scénario mais qui s’appuie sur une mise en scène poignante et forte, un rythme lent qui laisse la place à quelques scènes chocs et brillantes mais surtout sur un duo d’actrices impressionnantes, Ellen Page en tête. Simple et efficace, on regrettera juste une fin qui aurait mérité une attention autre.
Au début, il se passe rien, au milieu non plus et a la fin, encore moins. Malgré un manque d'intrigue, c'est un très bon film, lent et agréable à regarder.
On dirait une parodie d’un film de Bergman, deux femmes (accessoirement soeurs) isolées dans leur chalet en forêt qui devront résoudre leurs petits tracas face à un monde qui leur coupent les vivres; au delà du fait que la relation ne marche nullement je ne comprends absolument pas l’intérêt de ce film, on nous conditionne dans un premier temps au thriller puis ça vire au drame pseudo intimiste, à vrai dire je n’étais pas trop partant pour un énième huis clos oppressant mais je pense que ça n’aurait certainement pas été pire que ce qu’on nous propose là. Ça manque tellement de mise en scène et d’enjeux narratifs, les personnages ne font que de se poser les mauvaises questions, c’est limite caricatural à force, la caméra ne sait quasiment jamais où se placer, pas un seul regard n’est bien capté, et les quelques rebondissements n’ont aucun réel impact, si ce n’est un prétexte à la réalisatrice pour raconter sa petite histoire qui n’intéresse personne, enfin j’ose espérer …