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Un visiteur
2,0
Publiée le 17 avril 2016
Ce film est ennuyeux et mal ficelé, frontalement violent la traque entre le chasseur et les migrants devient vite rébarbative et lassante. Les personnages sont peu caractérisés, on a du mal à compatir. Les motivations du chasseur sont confuses et le duel décevant. L'affiche et le cachet Gravity promettait une esthétique travaillée mais la encore rien d'agréable. Il s'agit d'un cache cache dans le desert où l'on attend qu'une chose : que le personnage traqué saisisse enfin une pierre ( dont il est entouré )
Un survival pur : pas de fioriture dans le scénario, dans les dialogues, dans la psychologie des personnages. Tout est centré sur l'action, le décor. On a perdu l'habitude de ces films de genre bruts, dépouillés et c'est tout à l'honneur du réalisateur de s'y frotter. La réussite est totale sur le plan esthétique. Par contre je n'ai pas trouvé l'intensité toujours à la hauteur d'un film qui mise tout là-dessus. C'est donc un semi-réussite mais pour un premier film c'est très prometteur.
il faut être un grand cinéaste pour s'attaquer à de tels sujets surtout pendant la présidentielle US... le film est réussi et rend superbement hommage a ces hommes prêts a risquer leur vie pour gagner le rêve americain. la dimension justicier raciste cruel et criminel est mise magnifiquement en scène, avec froideur et tourments. une réussite.
Un "survival" prévisible, caricatural voire grotesque - le méchant m'a fait hurler de rire ! -, et peu crédible ... Un film navrant et sans intérêt ! Dommage qu'on ne puisse mettre zéro !
Très bon film, le suspense est là, notamment grâce à une bande son impeccable. Toute fois le méchant est un peu trop stéréotypé, et ses "proies" se laisse un peu trop faire.
Il n'est pas interdit de chercher plusieurs niveaux de lecture à Desierto, film où le héros se prénomme Moises et le réalisateur Jonas (Cuaron, le fils d'Alfonso). Le sort des migrants est un sujet on ne peut plus actuel, en Europe comme en Amérique, et les récentes déclarations d'un candidat à la présidence américaine pourraient aussi nourrir le débat. Mais soyons clair : Desierto est d'abord un film de survie, honnêtement réalisé et écrit, et qui tire le meilleur parti de ses paysages arides. Pas question de psychologie dans cette traque inhumaine dans le plus pur style "l'homme est un loup pour l'homme" surtout quand il est quand est accompagné d'un chien dressé pour tuer (impressionnant, l'animal). Un brin sadique, parfois gore, Desierto est trop obnubilé par son suspense pour délivrer un semblant d"émotion. C'est le reproche essentiel à faire à un film qui devrait impliquer davantage le spectateur.
Jonas Cuarón réalise un très bon premier film de genre, mais qui manque d’audace et d’une mise en scène viscérale pour arriver à la cheville des géants.
Beau et divertissant, Desierto a le mérite d’apporter un nouveau souffle dans le cinéma de genre. Bien que classique dans sa dramaturgie, ce survival désertique est quand même bien foutu.
L’ouverture du film est remarquable, le réalisateur prend son temps avant de mettre en scène un jeu de massacre frontal et réaliste qui laisse sans voix.
Ce long-métrage nous entraîne durant 1h30 dans une course-poursuite mortelle sous un soleil de plomb au sein d'un no man's land entre le Mexique et États-Unis. La mise en scène et l’utilisation de l’espace sont brillantes et les proies « enfermées » dans cette nature hostile transformée en labyrinthe tentent par tous les moyens d’échapper à la mort. L’utilisation des décors est intelligente et rappelle la mécanique du jeu vidéo.
Le thème de woodkid est excellent (discret avec une utilisation des percussions sublimes) mais rate son objectif, c’est-à-dire : nous mettre sous pression.
Pour la distribution, Jeffrey Dean Morgan est magnifique dans ce rôle de chasseur désemparé et Gael García Bernal sort un jeu subtil mais efficace.
Même si le pitch de départ de Desierto est classique (des migrants mexicains qui se font traquer et abattre les uns après les autres par un chasseur sniper sans pitié et son chien en plein désert, sans révéler la fin), le fils d'Alfonso Cuaron (Jonas) propose, sur fond donc d'immigration sur la frontière Mexique/Etats-Unis, un thriller réussi, à la mise en scène plutôt efficace, une utilisation habile des paysages rocheux du désert de Sorona, ainsi qu'un montage sonore et une bande originale (signée Woodkid) qui accompagnent ce climat de tension haletante, même en étant pas franchement révolutionnaire dans ce genre de film. Malgré quelques clichés récurrents, Desierto est un petit thriller désertique qui vaut vraiment le coup d'être vu, qui allie parfaitement deux adjectifs pour le définir personnellement : Simple mais efficace!
La mise en scène de Cuarón s'épure petit à petit pour venir tutoyer sur sa dernière partie le Gerry de Gus Van Sant. Le travail remarquable sur le son et la musique du Français Woodkid participent à cette immersion effroyable au suspense tendu comme un arc.
C’est un premier film plutôt bien fichu dans ce qu’il a de respectueux envers le genre western sous canicule. Des mexicains tentent d’atteindre les USA via un désert où l’hostilité est autant humaine que naturelle. On leur tire dessus, l’un d’entre eux va résister. Le jeune réalisateur se complaît dans un style qu’il élabore lui-même autour des notions du thriller, du western et de la chasse à l’homme dans un décor parfait pour une telle confrontation : le désert californien. Il est temps que le duel final tant prévisible mette un point d’orgue à cette course poursuite qui nous tient un bon moment en haleine avant de flancher sous les coups de boutoir d’un soleil chauffé à 50 degrés. Mais bizarrement ce n’est pas de cela que l’on meurt au pays de la liberté. Un point de crédibilité qui baisse la note de l’émotion contenue pendant presque tout le film. Avec ce petit hiatus qui me fait dire aussi que l’interprétation d’un monsieur comme Gael García Bernal est un peu en deçà de sa réputation. Pour en savoir plus
Tout le long du film j'avais qu'une envie, c'était de hurler : "mais caillassez le ce fichu clébard au lieu de courir comme des débiles" qu'on en finisse... C'est pas les gros cailloux qui manquaient dans le décor hein... Verdict les mexicains dans ce films sont stupides. Ce film est banal, même si il y a un peu de suspens. Aucune originalité, aucune recherche, aucune surprise. C'est juste un mec et son chien qui courent après une bande d'immigrés mexicains (d'ailleurs les motivations du trappeur restent assez floues : "c'est son territoire" ?). Un décor qui devient lassant puisque toujours le même et il n'est pas si sensationnel que ça... Bref, sans grand intérêt, je ne recommande pas...
Même si le film possède ses qualités de montage et de réalisation, l'histoire est si invraisemblable, si peu crédible, que le film en devient bidon. Dommage.
Sans être un must dans le genre, ce film se laisse regarder avec intérêt. Le huis clos à ciel ouvert, voilà un concept intéressant. Aucune tête d'affiche, ce qui permet d'apprécier le film pour lui même. On peut regretter que les gens éliminés le soient dans un ordre plus que prévisible et qu'il y aient quelques incohérences dans le scenario... mais on ne s'ennuie pas durant la projection.
Desierto est un film que j'ai regardé juste pour Jeffrey Dean Morgan, et la raison est simple, c'est que je suis un fan boy de The Walking Dead, mais genre beaucoup trop, et donc j'avais envie d'étendre ma culture sur la filmographie du bonhomme, et puis j'ai vu Desierto, réalisateur possiblement talentueux et un pitch intéressant et novateur à première vue, je me lance, et qu'elle ne fut ma surprise quand j'en suis ressorti avec rien à dire, les personnages ne sont pas développés à part le personnage de Dean Morgan et même le chien est plus intéressant que les héros, je suis capable de vous citer le nom du chien (Traqueur) mais pas celui du personnage de Gaël Garcia Bernal, le suspens est géré bizarrement, on a pas toujours peur, notamment la première fusillade, c'est écrit un peu n'importe comment, mais alors pourquoi mettre la moyenne a un film qui m'a laissé autant perplexe ? Et bien je ne saurai pas le dire, ce film dégage une relative sympathie, un film que je pourrais revoir si l'envie m'en prenait mais avec modération. À voir pour Dean Morgan 10/20