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Eponaa
213 abonnés
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3,0
Publiée le 16 avril 2016
Sans être un must dans le genre, ce film se laisse regarder avec intérêt. Le huis clos à ciel ouvert, voilà un concept intéressant. Aucune tête d'affiche, ce qui permet d'apprécier le film pour lui même. On peut regretter que les gens éliminés le soient dans un ordre plus que prévisible et qu'il y aient quelques incohérences dans le scenario... mais on ne s'ennuie pas durant la projection.
Une bonne chasse à l'homme (ou plutôt aux Mexicains...) dans le désert plutôt bien maîtrisé par Jonas Cuaron. Les décors naturels sont superbes et la mise en scène efficace pour créer la tension nécessaire dans ce genre de situation. Il n'y a que la musique que je trouve très décevante car manquant d'intensité sinon on passe un bon moment à suivre le pauvre Gael Garcia Bernal courir sous cette chaleur accablante pour tenter de survivre...
Un bon survival après je n'ai pas plus accroché que ça car j'ai eut peu d empathie pour les personnages mais ça reste néanmoins un très bon film de genre avec un message politique plutot bien venu comme une sorte de pied de nez à Trump et son idée de mur débile. Une belle métaphore même si le fond est bon j'ai moins accroché sur la forme. Jeffrey Dean Morgan est excellent en salopard sadique, en même temps un acteur de cette trempe ne déçoit jamais...
une chasse à l'homme entre un américain raciste et des mexicains clandestins , je ne vois pas vraiment l'intérêt de faire un film d'1H20 sur ce sujet car le film parait long même si on pourra noter quelques moments de tension, je pense que ce film aurait du sortir directement en dvd , en fait celui qui joue le mieux c'est le chien .
Un thriller nerveux, violent et anxiogène, métaphore extrême de l'enfer des migrants. Gael Garcia Bernal est magnétique, le décor est époustouflant, au service d'une mise en scène appliquée, la musique de Woodkid finit le tout. La forme est sublime, rien à redire. Je reste plus dubitatif sur l'intention et la finalité de tout ça.
Une chasse à l'homme toute simple qui même si elle tourne en rond et qu'elle ne réserve aucune surprise parvient à être prenante et intense. Jonás Cuarón qui avait participé à l'écriture du scénario de "Gravity" avec son père avant de mettre en scène le court-métrage spin-off "Aningaaq" ne se casse pas la tête avec un scénario quasi inexistant et des personnages stéréotypés et pas développés puisque l'on retrouve d'un côté le ricain raciste et aigri face aux migrants à l'histoire larmoyante. Aucune profondeur donc peut-être pour déshumaniser tout ça et accentuer cette chasse comme si l'on assistait à un abattage de bêtes. Le cadre chaud du désert contraste avec le comportement de Sam qui agit de sang-froid et sans regret ce qui donne des scènes violentes parfois sanglantes et même une assez malsaine avec le chien. Au final, sans être original "Desierto" est un survival assez efficace et divertissant.
Jonas Cuaron, le fils d'Alfonso ("Les fils de l'homme", "Gravity") a choisi pour sa deuxième réalisation de proposer un survival sans grande originalité mais bougrement efficace et surtout très marqué esthétiquement comme l'indique son titre. Il s'est adjoint la collaboration de Gael Garcia Bernal, l'acteur mexicain le plus connu internationalement dont les choix artistiques sont souvent engagés et judicieux. La toile de fond qui s'attache au sort des migrants mexicains qui tentent leur chance à travers le désert brûlant de Californie, pose clairement la question cruciale qui mine actuellement toutes les grandes démocraties occidentales au sein desquelles la peur du grand remplacement progresse à grands pas. Seul comme un grand avec le drapeau confédéré accroché à l'avant de son crossover, un yankee pur jus, magnifiquement interprété par Jeffrey Dean Morgan s'est mis en tête d'éviter à son pays la coûteuse construction d'un mur en faisant de ses parties de chasse avec son chien nommé "Traqueur", une exécution en règle des pauvres hères traversant les vastes étendues sans végétation. Juché sur un promontoire rocailleux, son 4x4 et son chien à porté de main, il lui suffit de pointer son fusil à lunettes pour faire mouche à tous les coups. A cette force du mal aveugle va s'affronter Moïse (Gael Garcia Bernal) jeune migrant à l'âme de samaritain bien décidé à vendre chèrement sa peau. Beaucoup ont vu dans cette opposition manichéenne ajoutée à de nombreux poncifs empruntés au canons du genrespoiler: (les salauds de toute sorte meurent en premier, le méchant finit par subir la punition divine) un discours militant de la part de Jonas Cuaron. On a aussi reproché à Cuaron une certaine forme de sadisme en montrant complaisamment les exécutions. Si le jeune réalisateur affirme un point de vue pour ne pas être équivoque, soyons sûrs qu'il cherche surtout à livrer un film efficace et le taxer de prosélytisme catholique parait sans doute excessif. Le procédé de la traque a fait largement ses preuves depuis "Les chasses du Comte Zaroff" en 1932 et le jeune Jonas Cuaron s'inscrit tout simplement dans un genre qu'il contribue à populariser tout en l'adaptant aux thèmes de son époque. Rien de plus.
Nous voilà devant un thriller sur fond d'immigration clandestine... (donc rien d'exceptionnel). LE coté Mexicain du réalisateur ajoute à ce "drame" une certaine véracité de quelques propos. Et l'ensemble se montre complètement efficace, maîtrisé d'un bout à l'autre et aussi oppressant qu'il peut se montrer parfois violent voir même sauvage. C'est une chasse à l'homme impitoyable, intense et même parfois très impressionnante, servie par 2 acteurs impeccables, le personnage totalement fou -"trumpien"- interprété par H. D. Stanton est particulièrement marquant, et nous exalte par son excès de haine, de colère irraisonnée même si arrivait le générique final ; on ne comprends pas spécialement (du moins concrètement et directement) ce qui motive ces actes extrêmes de barbarie. N'en laisse pour le moins, un film relativement marquant et poignant. Une bonne surprise!
Pour un premier long métrage ça n’est pas nul, mais pfff, typiquement le film Sundance annuel, on te shot le paysage avec un filtre instagram en collant deux-trois acteurs de seconde zone, encore que là le scénario ne joue pas la carte du faussement complexe, l’histoire est simple et il y a quelques scènes relevant une certaine tension ainsi qu’une bonne gestion de l’espace. Mais le gros problème c’est tout simplement le point de vue, j’ai pas compris, au début le tireur on ne le voit pas, on entend juste les balles siffler, très bien, mais au bout de 15-20 minutes on capte qui c’est, il y avait clairement autre chose à faire, moi je l’aurais dissimulé pendant les 3/4 du film, ça aurait pu être bien plus oppressant, après c’est l’acteur de Walking Dead donc il fallait sans doute montrer sa trombine. Après globalement ça se regarde, mais bon dans cette logique de course poursuite, soi tu intronise un méchant intéressant comme dans Wolf Creek 2 soi tu crée un menace dissimulée donc une valeur ajoutée en terme de mystère, parce qu’ici il est fort logiquement amoindri.
« Desierto » est un petit thriller « survival » qui n'a d'autre ambition que le divertissement pur et (peut être) un peu trop dur. Née en 2016 sous la houlette de Jonas Cuaron (le fils de l'illustre Alfonso Cuaron, le papa de « Gravity »), cette histoire de chasse à l'homme est dotée d'un scénario plus que minimaliste. En effet, l'histoire repose simplement sur le destin d'un groupe de Mexicains qui tente de passer la frontière avec les États-Unis en traversant le désert qui sépare les deux pays... le problème, c'est qu'un vilain « cowboy » sans scrupule les prend en chasse pour les éliminer un par un. C'est l'occasion pour le jeune cinéaste de nous montrer quelques magnifiques paysages... et bon nombre de morts violentes. Le résultat est assez facile à suivre (aucun danger de se « claquer » un neurone, même en essayant de comprendre les obscures motivations du tueur) et seule la qualité des personnages principaux aide à faire passer la pilule de ces exécutions à répétition. A ce titre, il faut saluer la prestation de Jeffrey Dean Morgan, qui se révèle particulièrement efficace et effrayant en tireur d'élite psychopathe. Bref « Desierto » fait le job, ni plus, ni moins... mais on est loin du chef-d’œuvre familial.
Le film de Juan Cuarón sonne malheureusement en harmonie avec l’actualité que l’élection de Trump a mise en lumière, c’est-à-dire la perméabilité de la frontière américano-mexicaine par laquelle des milliers de Mexicains arrivent aux USA pour espérer une vie meilleure. Il met aussi en lumière l’existence d’Américains, qui isolés ou en milices frontalières, essaient de les refouler avec parfois des méthodes plus que questionnables. Tel est donc le thème du film où une bande de « clandestinos » se retrouvent la cible d’un « gringo » bien décidé à les éliminer et ce dans le désert de Sonora. C’est donc un thriller survivaliste où des hommes s’entre-tuent dans un paysage quasi minéral où ne poussent que cactus et buissons desséchés. Le film n’est pas atrocement prenant, mais la fuite éperdue de ce groupe de pauvres hères face à un homme homicide et son chien tient quand même bien en haleine. Le film est court, ce qui permet à cette intrigue, finalement bien simpliste de tenir et de fournir un spectacle solide. Ce n’est certes pas le long-métrage de l’année, mais avec son casting plutôt étoffé (Gael Garcia Bernal et Jeffrey Dean Morgan) et son histoire immédiatement prenante, le film s’avère assez intéressant, même s’il faut dire qu’il ne restera pas dans les mémoires. Un bon moment de divertissement cinématographique, ni plus, ni moins.
Le fils Cuaron va à l'essentiel. Un désert avec des décors de désert : cailloux, serpents, falaises, chaleur extrême, absence de vent, silence. Des migrants qui veulent une place au soleil sans mauvais jeu de mot. Et un chasseur bête comme ses pieds pour les traquer comme des bêtes. Aucune réflexion politique de la part du réalisateur même si le parallèle avec la politique de Trump coule tellement de source qu'on ne peut pas ne pas le faire. Non, c'est juste un film de survie où les plus faibles (en fait les plus égoïstes, les plus idiots ou les plus gros) sont éliminés les premiers. Au contraire, le seul qui a une famille et à avoir deux sous de jugeote (il est mécano) pourra lui tenir la dragée haute. Jamais le chasseur ne fera preuve de la moindre humanité. Du moindre remords. De la moindre volonté de s'interroger sur l'horreur de ses actes. Je croyais qu'un homme aimant son chien ne pouvait pas être mauvais. Comme quoi, je me suis trompé. L'humain est toujours bien plus compliqué que ça. Malgré tout, Desierto est un bon petit film d'action sans trop de gras, assez violent et qui saura donner quelques sueurs froides à ceux qui se demanderont si le beau Gael Garcia Bernal va survivre à cet enfer.
Desierto met en scène dans le rôle principal le nouveau "méchant de la série walking dead ( negan)" et il faut dire que se rôle lui colle bien à la peau. Une cavale à l'homme qui se déroule dans le le désert du sud des états unis dont l'action est omniprésente mais un peu répétitifs du fait du lieu d'action. je
Une chasse à l'homme superbement filmée où les paysages sont mis en valeur, mais hélas le scénario manque de véritable suspens pour que nous soyons totalement pris dans l'engrenage. Efficace tout de même !!
Desierto a au moins le mérite d'arriver à combler les trous et à faire en sorte que l'on ne s'ennuie pas trop mais c'est juste...Scénario bien connu sous fond de drame politique, la chasse à l'homme (aux clandestins mexicains) est ouverte. Un groupe de Mexicains tente de passer la frontière alors qu'il tombent sur un gringo américain qui met un point d'honneur à défendre son pays. Du déjà vu en somme. Les paysages sont superbe, heureusement car on a vite fait le tour, entre des personnages sans fond et leur sort qui finit par importer peu, on ne peut que se rattraper à l'intrigue finale.