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eleonora
18 abonnés
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2,0
Publiée le 18 avril 2016
Une bonne idée de départ: une chasse à l'homme dans des paysages époustouflants, qui s'avère mal exploitée. En dépit d'un rythme soutenu, le manque de dialogues fait qu'on ne s'attache pas aux personnages.Jeffrey Dean Morgan n'est pas assez inquiétant pour ce rôle. La course poursuite s'éternise sans qu'il y ait suffisamment de rebondissements.
J'attendais avec impatience de voir Desierto. L'ambiance survival, l'atmosphère existentielle et lourde, la musique de woodkid, le jeu de Jeffrey Dean Morgan à qui on peut souhaiter une carrière des plus réussie ou encore l'engagement politique derrière une intrigue minimaliste font partie des facteurs favorables à la vision de ce film. Et sur ces points, le long métrage de Jonas Cuaron ne déçoit pas mais malheureusement ce film possède, selon moi, un défaut majeur...c'est un film baigné dans la vacuité. En s'attaquant à un sujet aussi fort que l'immigration mexicaine et la traversée de la frontière, Cuaron aurait pu (ou aurait du) nuancer son propos car tout ce que l'on voit dans ce film se résumé à une lutte bestiale et cruelle sur fond de désert et...c'est tout ! Je n'ai vraiment pas été attiré par ce parti pris car même si Cuaron démontre qu'il a un véritable talent au niveau de la mise en scène, au niveau du rythme, même si le casting est magistral ( pour des personnages aussi peu approfondies), il a complétement raté le traitement de son propos. Reste à savoir si il y en avait un. Ce que réalise Cuaron ce n'est ni plus ni moins un constat passé sous le broyeur du vide et de la violence. En clair, l'âme du film est semblable aux paysages filmés: intense mais vide et plus spécialement vide de sens. Ce n'est tant pas l'intrigue minimaliste qui m'a dérangé mais c'est surtout la gêne ressentie quant au contexte dans laquelle elle est inscrite . Je sais que ça fait un peu pédant de dire ça, on croirait entendre le critique parodié des Inconnus. Mais en gros, là ou Gravity propose une intrigue minimaliste et réussi, Jonas Cuaron se remplit d'orgueil en voulant reproduire le même schéma que son père mais dans un registre plus terre à terre, plus réaliste...mais quand les personnages sont déshumanisés car trop ancré dans des rôles de victimes ou de bête ça donne un film qui au final n'a rien à offrir. Le premier ressenti que j'ai eu au final, c'est " mais non, c'est trop", une frustration grandissante quand on se dit tout ça pour ça. Pourtant j'ai aimé ce film, j'ai aimé la mise en scène, la bande-son, le jeu des acteurs...ce film a énormément de qualité mais l'intrigue est digne d'un bourrin de première qui ne sait faire preuves d'aucunes nuances et d'aucunes réflexion. C'est un film strictement bas du front et c'est pour cette raison qu'il est loin d'être bon, notamment quand on se rend compte qu'au delà de ses qualités apparentes, c'est le désert qui nous attend.
Malgré une mise en scène excellente, "Desierto" peine à maintenir notre intérêt à son plus haut niveau, notamment à cause d'une direction d'acteur maladroite et une absence totale de scénario.
Survival minimaliste exploitant toutes les possibilités de son décor et de sa mise en situation, le film ne convainc pas totalement à cause de son manque de rythme et du fait qu'on s'attache plus au bourreau (formidable Jeffrey Dean Morgan) et à son chien qu'aux pauvres victimes pourchassées.
Franchement débectant, ce film donne la nausée, regarder ces réfugiés se faire tirer comme des lapins pendant toute la durée du film est insoutenable. Un seul acteur connu donc on sait que lui va s'en sortir... Il n'y a pas de propos, c'est du voyeurisme qui m'a terriblement gêné.
On est de suite emporté dans la traversée du désert, et ce jusqu'à la fin du film. Entre chasse à l'Homme effrénée et tirs de fusil de chasse. J'ai trouvé l'histoire linéaire.
Tout le long du film j'avais qu'une envie, c'était de hurler : "mais caillassez le ce fichu clébard au lieu de courir comme des débiles" qu'on en finisse... C'est pas les gros cailloux qui manquaient dans le décor hein... Verdict les mexicains dans ce films sont stupides. Ce film est banal, même si il y a un peu de suspens. Aucune originalité, aucune recherche, aucune surprise. C'est juste un mec et son chien qui courent après une bande d'immigrés mexicains (d'ailleurs les motivations du trappeur restent assez floues : "c'est son territoire" ?). Un décor qui devient lassant puisque toujours le même et il n'est pas si sensationnel que ça... Bref, sans grand intérêt, je ne recommande pas...
Ils marchent en plein milieu du désert de Sonora. Sous un soleil de plomb, un groupe de mexicains avance avec l'envie d'un monde meilleur de l'autre côté de la frontière. Mais soudain, les balles pleuvent. Un à un, le groupe, exposé dans ce milieu hostile, se fait abattre. Les corps tombent, le sang gicle, la violence est sèche et abrupte. L'homme au bout du fusil, Sam, flanqué de son fidèle chien Tracker est un américain patriote. Pas question pour lui de laisser passer ces mexicains dans son pays. Uniquement armé de sa haine et de son fusil, Sam a décidé de protéger la frontière. Mais plusieurs mexicains sont restés en arrière, assistant au massacre. Et les voilà en sursis, traqués par Sam... C'est à un film de genre pur et dur auquel s'attaque Jonás Cuarón (le fils d'Alfonso, déjà aux commandes d'"Aningaap", court-métrage faisant le prolongement de "Gravity") pour son premier long-métrage. Il s'arme donc de courage et d'un scénario simple mais efficace pour tourner cette chasse à l'homme dans des décors naturels superbes. Commençant très fort, "Desierto" ne relâche jamais la tension. L'exercice est périlleux mais Jonás Cuarón s'y attelle avec une grande énergie. Il s'agit de ne rien lâcher, de coller au plus près de ces mexicains pris en chasse pour mieux faire monter la pression. Sa mise en scène est étudiée, précise et ne laisse pas beaucoup de place au hasard. La violence, quand elle fuse, n'épargne personne. Nul doute que "Desierto" doit beaucoup à l'acharnement de son réalisateur à tourner dans ce désert étouffant, à la fois magnifique et désolé qui semble n'offrir aucune issue. La chaleur, les serpents, les cactus, rien n'est fait pour que l'homme puisse faire de cet endroit son lieu de vie. Autre grande qualité du film, ses acteurs. Les dialogues sont peu nombreux et il faut avant tout miser sur des ''gueules''. Jackpot puisque c'est Gael Garcia Bernal qui incarne le pauvre Moïse pris en chasse et que c'est Jeffrey Dean Morgan qui endosse le costume de Sam avec un charisme qu'on lui connaît depuis sa prestation remarquée dans "Watchmen". Mais au-delà du thriller, Jonás Cuarón entend amener "Desierto" vers quelque chose de plus profond qu'un simple film de genre. Le personnage de Sam en dit long sur ce que peut devenir la haine irrationnelle à l'encontre d'un groupe de personnes. Sam agit à la fois pour ce qu'il pense être le bien de son pays mais également par sadisme. C'est un personnage trouble dont la violence et la haine aveugle ne mènera nulle part si ce n'est à un dernier éclat de violence...
Deuxième film de Jonas Cuaron, co-scénariste pour son oscarisé de père Alfonso (ici producteur) sur Gravity. Rien à voir avec les astronautes perdus dans l'espace dans ce Desierto. Quoique. Ces clandestins doivent aussi traverser un milieu hostile pour attendre leur but. Une mise en scène simple, directe, tendue. Un scénario, prenant, minimaliste, mais bien écrit sur fond de sujet de société très actuel. Les deux combinés nous donnent un thriller dur, violent, au suspens haletant. Les acteurs sont tous très convaincants, des plus connus, Gael Garcia Bernal (aussi producteur executif), Jeffrey Dean Morgan (effrayant), à la débutante Alondra Hidalgo, en passant par les non-professionnels. Si on ajoute à cela une photo et des décors naturels superbes et la musique de Woodkid, on obtient un film palpitant très réussi. A voir pour la suite, mais Jonas Cuaron est bien parti pour suivre les traces de papa...
Sur une trame assez classique de chasse à l'homme, Jonas Cuaron nous embarque dans une virée désertique violente, confrontation entre Gael Garcia Bernal en proie et Jeffrey Dean Morgan en prédateur.
Un survival pur : pas de fioriture dans le scénario, dans les dialogues, dans la psychologie des personnages. Tout est centré sur l'action, le décor. On a perdu l'habitude de ces films de genre bruts, dépouillés et c'est tout à l'honneur du réalisateur de s'y frotter. La réussite est totale sur le plan esthétique. Par contre je n'ai pas trouvé l'intensité toujours à la hauteur d'un film qui mise tout là-dessus. C'est donc un semi-réussite mais pour un premier film c'est très prometteur.
Après Gravity, il était logique que nous attendions un certain résultat de la part des Cuarón. Ici, un groupe d’immigrés clandestins venus du Mexique, tentent de traverser le désert pour les Etats-Unis. Mais c’était sans compter sur l’arme et le chien d’un cowboy qui va les traquer jusqu’au dernier. Ne parlons pas fond ou message politique, ils ne seraient que prétexte. Jonás Cuarón signe un simple thriller, certes vraiment réussi, mais sans allégorie. Desierto est un film prenant, car l’intrigue repose essentiellement sur la survie dans ce désert. Gael García Bernal est incroyable en présentant un mec solidaire qui va s’avérer finalement très solitaire quand il s’agira de sauver sa peau. Quant à Jeffrey Dean Morgan, celui-ci joue très certainement son rôle le plus sadique et il est déconseillé d’être à sa proximité si vous n’êtes pas américain. Desierto rempli son cahier des charges dans des décors magistraux et nous tient en haleine jusqu’à la dernière minute. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Desierto de Jonas Cuaron - fils du réalisateur qui avait fait sensation avec son agréable et vertigineuse expérience de Gravity mais dont la paresse au niveau scénaristique m'avait complètement laissé de marbre. Retour sur terre, avec une problématique tristement connue actuellement : les migrants en route pour une meilleure vie; ici, plus précisément la frontière terrestre entre le Mexique et les EU. Avec l'élection de Trump, la raisonnante est d'autant plus forte que ce film présente un suprématiste blanc joué par Jeffrey Dean Morgan (aka Negan - rôle qu'il a tellement investit qu'on a l'impression de retrouver son personnage ici) qui décide de se faire justice en assassinant, dans un cadre dangereux mais idyllique, des clandestins mexicains. Malgré une exposition des personnages beaucoup trop longues, le film qui atteint les 1h24 (relativement court) nous propose ensuite une chasse à l'homme frénétique qui n'est pas sans rappeler l'oeuvre avec Michael Douglas (comme quoi, c'est une tradition père/fils) qui est passé totalement inaperçu (comme Desierto) "Hors de Portée". Si scénaristiquement, le film souffre de nombreux défauts dont une écriture paresseuse et des personnages à la limite du caricatural, Desierto nous propose un visuel alléchant (avec des couleurs vraiment magnifiques - je ne sais pas si le réalisateur a utilisé des filtres pour "enjoliver" le décors), une réalisation nerveuse et totalement efficace (notamment les plans à l'épaule et les plans panoramiques). On ne s'attardera pas sur les quelques maladresses et erreurs de personnages qui font parfois des "non sens" évidents pour le spectateur spoiler: la fin où notre "héros" tente de sauver, seul et sans eau, la femme qui l'accompagna dans son périple sans prendre la peine de suivre la piste qu'il a vu - celle où il a failli croiser le contrôleur . Au delà de ces limites, Desierto propose un divertissement convaincant mais loins d'être original.
Vraiment un excellent thriller ! Haletant et prenant du début jusqu'à la la fin. On tremble pour ces migrants désemparés face à ce fanatique de la patrie américaine. Le scénario est brillant et les acteurs au top. Cette traque dans le désert est jouissive !! Aucune fausse note. A voir absolument !
Une dénonciation des conditions de la traversée de la frontière américano-mexicaine sur fond de racisme et de chasse à l'homme. C'est bien joué, Gael García Bernal et Jeffrey Dean Morgan sont impeccable dans leurs rôles. Juste un reproche, c'est aride comme scénario et la fin est convenue.....