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    La Isla mínima
    Note moyenne
    4,0
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    273 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 août 2015
    les écueils habituels du polar: fausses pistes, trames artificielles, scénario alambiqué. En définitive on ne sait pas pourquoi les crimes ont lieu durant la récolte et les fantômes du franquisme sont évoqués sans finesse.
    La isla minima , métaphore sexuelle peut être mais le vrai topic du film c est l Andalousie. une Andalousie automnale, vespérale, désolée,humide,marécageuse et malveillante telle qu on ne la voit jamais.
    On est loin des villages blancs ou de l Alhambra , ou des décors majestueux des western spaghettis.
    Dans Vengo de gatlif , on avait déja eu affaire à une Andalousie inquiétante, venteuse, aux oliviers rachitiques. Or l Andalousie est effectivement un mélange de splendeurs et de vraies laideurs, où les corbeaux volent sur le dos pour ne pas voir certains paysages:région de latifundia, elle n a jamais été remembrée et aujourd'hui elle abrite la pire agriculture qui soit avec les tomates en serre toute l'année prés d'Almeria d'ou partent chaque jour des centaines de camions en direction de toute l Europe , et conduits par des saisonniers sans papiers le plus souvent.
    A voir pour les vues géométriques prises en altitude.
    MJSM
    MJSM

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2015
    Une esthétique sublime avec notamment des paysages vue du ciel maginfiques et une tres bonne enquête policière dans un climat poste franco. à voir absolument
    anneso4422
    anneso4422

    109 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2015
    Très belle réalisation. un beau polar qui tient en haleine jusqu'au bout
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    En Espagne, en 1980, deux adolescentes sont sauvagement assassinés. C'est de cette trame atroce qu'Alberto Rodriguez part pour dresser le visage d'une Espagne post-franquiste, plus prompte à oublier son passé qu'à l'affronter. Il utilise pour cela le duo mille fois joué des policiers que tout oppose. En effet, le plus jeune de ces inspecteurs est un ancien adversaire du régime franquiste alors que son collègue est un ancien membre de la police politique de Franco. Ils vont mener ensemble, tant bien que mal, cette enquête dans une région où tous le monde connaît la vérité mais où personne n'est prêt à parler. Le réalisateur espagnol dresse aussi le portrait de jeunes filles empêtrées dans une réalité désespérante, avides de liberté, prête à tout pour quitter leur région et donnant ainsi leur confiance à des personnes pas du tout recommandables. On peut tout de même regretter une enquête longue à se mettre en place et sans véritables rebondissements. Malgré tout, cela reste un grand film espagnol, servi par d'excellents interprètes et par une photographie magnifique.
    l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux
    l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux

    23 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2016
    Thriller simple mais efficace. Rien d'exceptionnel, mais rien de mauvais non plus. Les ingrédients requis sont là. On ne peut pas non plus tomber sur un classique à tous les coins de rue...
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2015
    La Isla Minima est un polar sombre, sec et racé. Nul besoin de présenter les personnages, ces derniers débarquent sur les rives de Guadalquivir sans détour, ni présentation. Appelés pour une affaire de disparition, ces deux flics arrivent à pied alors que leur voiture est tombée en panne. Nous avons, dès le départ, comme un mauvais pressentiment. Celui-ci va se confirmer à la découverte de deux cadavres de jeunes filles. Celles que les enquêteurs recherchaient.

    Les dialogues sont expédiés telle une bière fraiche qu’on boirait cul sec en pleine calicule. A l’instar de l’écriture, le montage est tout aussi cadencé. L’enquête progresse, classiquement. Si les langues ne se dénouent pas facilement, il suffit de brutaliser quelque peu un témoin, une balance ou même une victime. Tous les moyens sont bons pour toucher au but. Car ces deux flics ne sont pas là pour faire dans la dentelle ou ménager leur prochain. Car ici plus que nulle part ailleurs, autrui est une figure menaçante dans une Espagne post-franquiste plus que fragile.

    Pour un bon polar, il faut de bons détectives. Ce sont eux qui représentent le nec plus ultra de ce film glacialement humide. Issus de milieux différents et appartenant à une classe politique opposée, ils se complètent dans leurs tâches de manière toujours fragile et exclusivement dans un seul but : la vérité, aussi sordide soit-elle. Le récit ne dévoile que peu d’éléments sur eux, pourtant, le spectateur peut se faire une idée précise de leurs motivations, et de leurs passés.

    Formellement impeccable, La Isla Minima démarre avec des plans d’hélicoptère, filmant les paysages andalous à perte de vue. Ceux-ci ne ressemblent pas à divers terrains, mais à des artères, des vaisseaux sanguins et des formes préoccupantes. Grâce à ce procédé filmographique et cette musique lancinante (le brillant Santaolalla), le public est invité à un voyage en dehors du temps et de toute réalité. Le fantastique a pris racine sur ces terres devenues maudites.
    Ladyoscar L.
    Ladyoscar L.

    6 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2015
    Images spectaculaires mais à la limite de la esthétisant à tout prix. Une histoire bien menée malgré une narration qui avance mécaniquement. Les comédiens sont bons. Tous les ingrédients sont la mais le film manque d'âme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    La Isla Minima, c’est juste le lieu du dénouement pour un splendide polar situé dans l’Espagne des années 1980. Une île minuscule dans les marais du Guadalquivir, en Andalousie. Vues du ciel, rizières et roselières dessinent entre les bras du delta d’immenses tableaux abstraits. Le cadre est aussi somptueux qu’inquiétant, car les pièges sont au détour de chaque chemin. Dépaysement garanti pour deux policiers venus enquêter sur la disparition de deux jeunes filles, lors d’une fête locale.
    Qui s’est acharné sur Estrella et Carmen, dont les corps ont été retrouvés salement amochés dans un canal ? Un beau dragueur vu avec elles le soir de leur disparition ? Le gardien d’un pavillon de chasse habitué à dépecer le gibier ? Un vieil amateur de chair fraiche qui se croit tout permis sur son domaine ? L’entourage n’est pas causant, les secrets peinent à émerger. Et puis les deux flics ne sont pas toujours raccord sur la méthode. Le plus ancien a gardé quelques mauvaises manières du temps où il servait la police politique de Franco…
    Fangeux et poisseux à souhait, lent et nerveux à la fois, « La Isla Minima » est un thriller caniculaire qui raconte aussi la confrontation de deux Espagne. Comme si la transition démocratique avait du retard dans « las marismas »… Dialogues au cordeau, interprétation sur le fil, plans d’une esthétique hyper soignée, le film d’Alberto Rodriguez est remarquablement maitrisé. L’intelligence du récit n’a d’égal que la qualité plastique des images. Maximo bravo !
    dominique P.
    dominique P.

    847 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    J'ai été voir ce film suite aux bonnes critiques.
    Oui je trouve que c'est pas mal dans l'ensemble.
    Cependant je n'ai pas bien aimé le côté sombre et glauque de l'affaire (c'est pour cela qu'au départ je ne souhaitais pas le voir).
    Jakho R
    Jakho R

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    Bien aimé atmosphère du film, son scénario, les prises de vues, les acteurs
    Chris58640
    Chris58640

    220 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    Autant le dire d’entrée, « La isla minima » est une réussite quasi-totale. Ca fait bien longtemps que je n’ai pas vu un polar de cette qualité, de la première à la dernière image, tant sur la forme que sur le fond. Déjà, dés le générique de début on est plongé dans une ambiance moite et poisseuse qui ne nous lâchera pas pendant 1h45. Les paysages andalous, souvent filmés de haut et à la verticale, sont incroyables, on se croirait dans le bayou. D’avion, les paysages ressemblent à des cerveaux humains, des peintures abstraites, c’est très beau et çà donne d’entrée le ton d’un film qui sera techniquement très soigné. Plans larges inspirés, scènes clefs filmées de loin et sans son (la derrière un pare-brise par exemple), Alberto Rodriguez maitrise de bout en bout son film, utilisant la musique de manière minimaliste au profit des bruits naturels (d’oiseaux notamment), ou en filmant les scènes d’action (la poursuite en voiture, l’affrontement final) de manière réaliste, ramassée et ultra-tendue. Raul Averalo interprète de manière très convaincante un jeune flic, Pedro, tourné vers l’avenir démocratique de son pays et son propre avenir (puisque sa femme, restée à Madrid, est enceinte). Mais c’est son antithèse qui attire l’attention : Javier Gutierrez II. Il incarne lui un homme tourné vers son passé de policier sous Franco, dont on devine qu’il n’est pas reluisant à travers quelques répliques lâchées çà et là mais qui en disent long. Un homme malade dont on imagine bien qu’il somatise ses démons intérieurs, qui semble avoir une vague aversion pour les oiseaux (si on est attentif et un peu perspicace à la fin, le scénario explique pourquoi, mais de manière presque allusive). Javier Gutierrez II est très impressionnant dans ce rôle très complexe : du côté du Bien sur l’enquête, souvent attachant, sympathique et efficace mais on devine sans cesse qu’il ne fait qu’essayer de s’amender d’un passé peu reluisant. Il rend son personnage à la fois sympathique et malsain, à la fois détestable et fragile. Les seconds rôles sont également très bien tenus, même s’ils ne sont qu’une sorte de toile de fond de l’enquête. Quant au scénario, il est à la fois crédible et clair. On ne décroche à aucun moment, chaque rebondissement à sa raison d’être, chaque piste à son importance. Quant au dénouement, il est dénué de fioriture : le mobile est d’une cruelle banalité, d’une crédibilité totale. Mais n’importe quelle intrigue de ce type n’aurait pas la puissance de « La isla minima » si le contexte était différent. Le sel du film, ce qui lui donne un relief particulier en plus de ses autres qualités, c’est qu’il se situe dans une sorte d’« entre-deux » : 5 ans après la mort de Franco, quelque mois avant le putsch raté des militaires en 1981. Ce n’est plus la dictature, mais ce n’est pas encore la démocratie, c’est une situation bâtarde et instable qui donne au film une couleur particulière. Officiellement le franquisme est mort, en réalité il est encore partout : les portraits de Franco (et parfois d’Hitler !) sont encore sur beaucoup de murs, y compris dans l’administration. Il n’y a pas eu de purge dans ces administrations, surtout dans la Police. L’armée est omniprésente, elle fait encore peur, elle est arrogante. Et puis la pauvreté est palpable, on est en 1980 en Andalousie, c’est plus que jamais une terre d’émigration, les gros propriétaires terriens payent leur journaliers une misère, la société est à cran, le pays est renfermé sur lui-même depuis plus de 30 ans. Tous ce contexte imprègne le film de Rodriguez, sur la forme comme sur le fond. Pendant tout le film, où l’on suit l’enquête de Juan et Pedro, on sent l’abcès franquiste qui affleure, on ne sait pas si ce sont des petits ou des gros abcès qui vont se crever du côté de l’enquête ou du côté du passé de Juan. Sur ce point, nous ne serons fixés qu’à la toute fin du film et les dernières scènes laissent un gout amer. Sans vouloir trop en dire, le mutisme pudique (ou lâche ?) d’un des deux flics est paradoxalement très éloquent. Ce mutisme assourdissant symbolise l’Espagne post-franquiste dans toute sa complexité, pour ne pas dire dans toute sa schizophrénie. J’ai beau chercher, je ne vois pas de vrais défauts au film de Rodriguez, il est bien maîtrisé, bien interprété, très bien scénarisé, il est subtil et s’adresse davantage à l’intelligence du spectateur que la plupart des polars modernes : une réussite quasi-totale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    Dix Goyas très mérités pour ce film. Une vraie claque, d'efficacité, de beauté des images, d'inventions de cadrage. Des acteurs parfaits, une horreur distillée de manière supportable pour des "âmes-sensibles-s'abstenir" comme moi... J'ai comparé ce film à la saison 1 de True Detectives, que je n'ai pas aimé du tout... Côté ricain, deux shows d'acteurs sublimes (Mac Conaughy en tête) ramant avec extase dans le glauque le marécageux et la philosophie machouillée. Côté espagnol, une maîtrise, rien d'inutile, du rythme, des gueules. Deux flics ici et là, du marécage et des meurtres atroces ici et là, des paysages inédits ici et là, et pourtant, sur l'Ile Minime, on n'a pas l'impression d'être pris en otage d'une commande bobo-chic qui se la pète à mort. Petit défaut de la cuirasse : l'acteur qui joue le flic ex-franquiste a un regard trop droit, trop paisible, pour qu'on y devine une âme peut-être tourmentée - c'est ce que j'ai ressenti. Mais à part ça, j'ai marché à tout. Intelligent d'avoir choisi la période post-franquiste pour dénoncer par petites touches la chape de plomb qu'était la dictature espagnole - alors qu'en France, nous n'avons reçu de cette période d'après 75 que les joyeux délires d'un Almodovar en régalade de lâchage (le jeune flic ne joue-t-il pas, au fait, dans la comédie musicale "les amants passagers", de notre Pedro ? J'essayais de l'oublier en train de chanter "I'm so excited"...) Dans mon collège campagnard du sud-ouest de la France, me souviens, on n'avait que 14 ans et pas énormément de conscience politique, mais on a dansé dans la cour de récré le jour de la mort de Franco. Sans penser qu'il faut du temps pour qu'un peuple se réveille après une dictature si écrasante. Encore bravo au réalisateur. Thriller impec et page d'histoire. Gagnant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juillet 2015
    Il y a des films policiers qui se plaisent à manipuler le spectateur, multipliant le rebondissements et les fausses pistes. La Isla mimina préfère nous rappeler ce qui fait le cœur du genre : l'ambiance. Partant d'une histoire somme toute classique de disparition se révélant être un double assassinat, le réalisateur nous plonge dans une Espagne se relevant tout juste du franquisme, au sein d'un petit village d'Andalousie cernés par les marais. Dès les premières minutes on se sent saisi par la moiteur pesante régnant sur les lieux. Il y a les regards, insistants, parfois, souvent fuyants, les secrets, ceux du passés enterrés par la mort de Franco, ceux liés au petits trafiques auxquels certains membres de la communauté s'adonnent, et les autres, il y a la suspicion, également, et surtout l'impression de ne pas toujours être le bienvenu et qu'on ne pressera pas pour venir en aide, pas évident, il faut dire, d'enquêter sur la disparition de deux jeunes filles à la réputation facile dans une société où les femmes n'ont pas encore leur place. Autant de sentiments que le spectateur est amené à partager avec les héros, deux policiers débarqués de la ville pour tirer cette affaire au clair. Le plus jeune est un démocrate, affecté là en guise de représailles après sa critique publique d'un ponte de l'armée, le plus vieux, un petit côté roublard, a fait sa carrière sous la dictature. Ils ont en commun cette soif de vérité qui les poussent à avancer en milieu hostile. On les suit, comme un troisième membre de l'équipe, se laissant happer par une histoire débitée d'un bout à l'autre sans superflu ni baisse de régime, de la maîtrise, seulement. On se laisse à penser aux grandes réalisations étasuniennes du genre, mais c'est bien d'Espagne que nous viens cette bonne surprise. Un des films de l'été à n'en pas douter !
    Sandrine S.
    Sandrine S.

    21 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2015
    J'ai adoré !!! A la recherche d'un serial killer dans l'Espagne d'après Franco, un très bon polar bien noir, mis en couleur par les paysages ensoleillés d'Andalousie, avec 2 bons acteurs espagnols totalement inconnus ici.
    llafaye
    llafaye

    6 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2015
    l'Andalousie dans 1 Espagne post franquiste, images superbes, comédiens excellents. Un thriller efficace, qui n'est pas sans rappeler la série True detective.
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