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MJSM
4 abonnés
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4,5
Publiée le 31 juillet 2015
Une esthétique sublime avec notamment des paysages vue du ciel maginfiques et une tres bonne enquête policière dans un climat poste franco. à voir absolument
Très, très bon film : Espagne des années 80, post Franco, 2 flics que tout oppose dans une Andalousie où règne la loi du silence, des meurtres de jeunes filles...
Il y a des films policiers qui se plaisent à manipuler le spectateur, multipliant le rebondissements et les fausses pistes. La Isla mimina préfère nous rappeler ce qui fait le cœur du genre : l'ambiance. Partant d'une histoire somme toute classique de disparition se révélant être un double assassinat, le réalisateur nous plonge dans une Espagne se relevant tout juste du franquisme, au sein d'un petit village d'Andalousie cernés par les marais. Dès les premières minutes on se sent saisi par la moiteur pesante régnant sur les lieux. Il y a les regards, insistants, parfois, souvent fuyants, les secrets, ceux du passés enterrés par la mort de Franco, ceux liés au petits trafiques auxquels certains membres de la communauté s'adonnent, et les autres, il y a la suspicion, également, et surtout l'impression de ne pas toujours être le bienvenu et qu'on ne pressera pas pour venir en aide, pas évident, il faut dire, d'enquêter sur la disparition de deux jeunes filles à la réputation facile dans une société où les femmes n'ont pas encore leur place. Autant de sentiments que le spectateur est amené à partager avec les héros, deux policiers débarqués de la ville pour tirer cette affaire au clair. Le plus jeune est un démocrate, affecté là en guise de représailles après sa critique publique d'un ponte de l'armée, le plus vieux, un petit côté roublard, a fait sa carrière sous la dictature. Ils ont en commun cette soif de vérité qui les poussent à avancer en milieu hostile. On les suit, comme un troisième membre de l'équipe, se laissant happer par une histoire débitée d'un bout à l'autre sans superflu ni baisse de régime, de la maîtrise, seulement. On se laisse à penser aux grandes réalisations étasuniennes du genre, mais c'est bien d'Espagne que nous viens cette bonne surprise. Un des films de l'été à n'en pas douter !
Auréolé d’un énorme succès en Espagne et récipiendaire d’une dizaine de Goyas (l’équivalent de nos Césars), il va s’en dire que cette « Isla Minima » a marqué les esprits dans la péninsule ibérique. Après avoir vu le film, on se demande tout de même la raison d’un tel engouement. C’est un policier tout à fait honorable, plus que correct même mais dont les qualités générales ne dépassent aucunement la moyenne du genre, surtout au niveau mondial lorsque l’on se réfère aux chefs-d’œuvre américains ou coréens tels que « Prisoners » ou « The Chaser » pour ne citer qu’eux. Ce qui a certainement plu aux espagnols, c’est le fait d’inscrire le film dans un contexte historique lourd de sens et propice à réveiller les fantômes du passé, comme le faisait le sublime film fantastique de Guillermo del Toro, « L’Echine du Diable ». L’Espagne de l’après Franco est convoquée tout comme les grèves à répétition et l’éveil de la démocratie et cela participe à rendre l’atmosphère de «La Isla Minima » encore plus sombre qu’elle n’est. L’environnement dans lequel évoluent les enquêteurs, ayant tous deux des rapports intimes mais contraires avec l’époque franquiste, joue d’ailleurs dans la réussite du film. De même Alberto Rodriguez sait instaurer un climat. Plans aériens à couper le souffle sur les marais andalous, images jaunies faisant ressembler le film à un western ou bande sonore stressante rappelant le poisseux mais méconnu « Haute tension » d’Alexandre Aja, l’enveloppe est belle et adaptée à son sujet. Il soigne peut-être un peu trop les aspects contextuels et formels au point que le fond semble mis de côté. En effet, le récit et la résolution de l’intrigue se révèlent floues. On a du mal à saisir les tenants et les aboutissants de cette sordide affaire. Et s’il ne manque pas de rythme, le long-métrage se complait dans un air de déjà-vu particulièrement désagréable. Comme si Rodriguez avait voulu se mesurer à ses illustres homologues cités plus haut et réitérer leur succès en Espagne. Mais il a oublier de ne pas trop s’en inspirer pour éviter la redite. Rien n’est donc révolutionnaire ici et on a déjà vu (bien) mieux sur grand écran et même à la télévision (« True Detective » en serait une énorme inspiration). Dommage donc que cet élégant et sombre polar soit plus satisfaisait en dehors qu’au-dedans…
enfin un thriller digne de ce nom intrigue qui ne vous lâche jamais interpretation parfaite, dans un cadre indédit pas étonnant que ce film ai tout gagné en Espagne, y compris le grand prix de San Sebastian
Bravo au metteur en scène pour ce film grandiose voilà un vrai polar avec tout ce qu'il faut du suspense des paysages naturels de superbes acteurs et actrices inconnus tous meilleurs les uns que les autres qui joues à la perfection on tremble , on veux savoir la suite la fin avant la fin , bref du vrai bon cinéma qui manque tant sur nos écrans le cinéma Espagnol renouvelle son genre pour notre plus grand plaisir bref courrez voir cette pépite
Marshland, film Espagnol qui à toute les chances de sont coter pour gagner quelques Goya ! Ce film est vraiment incroyable, avec une mise en scène ingénieuse et passionnante, hyper intriguant et intense, un super scénario avec une fin efficace, choquante et dynamique.. Le tout avec deux acteurs qui déborde de par tout (Javier Gutiérrez, qui montre enfin sont talent dans un film au lieu de faire des série à 2 balles.. Et un Raul Arévalo qui nous offre sa meilleure performance). Le meilleur du film c'est sa mise en scène captivante avec des plans vraiment beau grâce a sa magnifique et succulente photographie ( avec ces plans aériens vraiment beau.. très bon jeu de plan avec le paysage !). Une atmosphère qui rappel pas mal à Fargo, Mud où la série True Detective... Presque rien.. D'ailleurs le film rappel beaucoup à True detective.. Avec deux détectives (un des deux qui a des problème avec l’alcool) puis avec des problèmes et des passez un peut tourmenter.. L'ambiance, l'atmosphère.. Cet photographie merveilleuse qui montre ces magnifiques paysage.. Pas mal de ressemblance avec la série. Le montage est parfait et dynamique qui donne un rythme a couper le souffle. Jamais un temps mort ou une baisse de rythme ou d'intensité. Bref allez voir ce thriller noir qui est juste grandiose !
Prix Spécial Police et Prix de la Critique au dernier festival de Beaune, La Isla Minima a également remporté 10 Goya (les Oscars espagnols) dont ceux du Meilleur film, réalisateur, acteur, scénario… Avec autant de succès côté critique, on s’attend à être littéralement hypnotisé par ce thriller ibérique réalisé par Alberto Rodriguez. Impossible de nier les nombreuses qualités de La Isla Minima mais pas de chef-d’oeuvre ici, uniquement (et c’est déjà pas mal) un très bon policier à l’atmosphère pesante. En tournant dans une région aride de l’Andalousie, Alberto Rodriguez nous offre une sublime photographie (des scènes caniculaires aux averses émaillant le film). Sauf que celle-ci, tout comme l’intrigue, nous rappelle un peu trop une série américaine qui a triomphé au début de...
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en bas de l'Espagne période post franquiste dans une atmosphère glauque le parcours de deux policiers pour élucider le meurtre de deux sœurs. beaucoup de non dit beaucoup de méfiance à leur encontre. sur un rythme assez lent un étonnant thriller.
"La isla minima" est présenté comme le "True detective" espagnol. Ce n'est sans doute pas faux si l'on considère, la proximité temporelle des deux réalisations, l'opposition de styles entre les deux flics notamment au niveau des méthodes d'investigation mais aussi l'ambiance visuelle empreinte de moiteur et agrémentée de vues aériennes style Google maps impressionnantes du delta du Guadalquivir . A contrario l'intrigue semble d'emblée plus évidente, spoiler: basée sur un classique et sordide trafic de jeunes filles régi sur le traditionnel rapport de classes au sein des latifundios. Alberto Rodriguez qui a mis du temps à trouver le cadre idéal pour son film, a eu le déclic quand il a songé au contexte si particulier du début des années 1980 espagnoles quand le régime franquiste à peine défait ne rêvait que de revanche. Le couple de flics, interprété de façon magistral par Javier Guttiérez et Raul Arevalo, illustre à lui seul les deux faces d'une société qui coexistent à l'époque dans une Espagne peu habituée à la démocratie. Si Raul Arevalo a été repéré chez Alex de la Iglesias ("Balada triste", 2010) et chez Pedro Almodovar ("Les amants passagers", 2013), Javier Guttiérez au regard pénétrant qui rappelle de façon troublante celui hypnotique d'Anthony Hopkins restait jusqu'alors cantonné à la télévision espagnole. Peu bavard au contraire de sa grande cousine de HBO, "La isla minima" se veut un film d'ambiance qui vous prend à la gorge pour ne plus vous lâcher une heure trente durant. Pari largement réussi, le film raflant tous les prix aux Goyas espagnols et dans divers festivals nationaux. Décidément, le cinéma de genre espagnol est une source de bonnes surprises permanente.
Mouais, bof. Je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Nul doute que c'est sûrement un bon film et je reconnais que c'est bien réalisé, mais pour moi, ça manque d'à peu près tout le reste. Et surtout de rythme. C'est beaucoup trop mou pour moi. Je me suis ennuyé. Un peu comme si je regardais une enquête de Derrick et Tatort en Espagne...