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    Charlie's Country
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    3,7
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    Phillip
    Phillip

    1 abonné 56 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    Ayant vécu quelques années en Australie et parcouru la région de Darwin. J'ai retrouvé l'ennui profond qu'on a souvent éprouvé dans ce beau pays à la nature préservée mais souvent bien monotone.

    Nature qui est là le décor d'un scénario bien terne.

    Les personnages sont malgré tout attachants, surtout les 2 amis de Charlie
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2017
    Il ne viendrait à l'idée de personne de qualifier ce film avant tout de documentaire. Pourtant la façon dont il a été réalisé et l'enseignement qu'on peut en tirer en sont symptomatiques. Ce ne sont pas les seuls indices à nous mettre sur la piste : il y a le thème aussi, celui des Aborigènes que la prohibition anglo-australienne oppresse. L'application des lois occidentales est incompréhensible pour eux, et pour cela on dit d'eux qu'ils sont idiots. C'est toujours la même histoire d'une modernité post-coloniale, où contre toutes attentes l'oeuvre a l'audace de placer le personnage principal (un Aborigène, pareil que l'acteur, d'ailleurs) comme le fautif et pas comme la victime (ou tout du moins pas totalement). Désabusé, il refuse d'abord la science médicale des Blancs, puis s'isole dans la légalité ambiguë de la ville de Darwin où il était hospitalisé. Il finit par enfreindre la loi une bonne fois et il est condamné à plusieurs mois de prison. C'est la facette purement créative du film, qui se défait de ses messages sous-jacents pour nous laisser juger par nous-mêmes : certes les anglo-australiens sont à l'origine des envahisseurs, mais jusqu'à quel point est-il légitime pour les locaux de refuser leur législation ? C'est parfait... jusqu'à ce que le personnage de David Gulpilil se résolve à prendre une décision qui sonne comme morale à nos sens occidentaux ; c'est là trop s'éloigner du documentaire.

    septiemeartetdemi.com
    Sandrine S.
    Sandrine S.

    21 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    J'ai adoré !!! Chronique réaliste des aborigènes d'aujourd'hui !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 février 2015
    Charlie’s Country est le 14ème film de Rolf de Heer, réalisateur d’origine néerlandaise né à Sumatra et vivant en Australie depuis l’âge de 8 ans. Rolf de Heer a une carrière plutôt éclectique puisqu’il réalisera entre autres un film pour enfant Sur les ailes du tigre, un film de science-fiction Encounter at Raven’s gate, un film musical Dingo ou encore une adaptation d’un roman de Luis Sepulveda Le vieux qui lisait des romans d’amour avant de traiter des aborigènes dans trois de ses films : The Tracker puis 10 canoës, 150 lances et 3 épouses et enfin Charlie’s Country.
    C’est lors du tournage de The Tracker qu’il rencontre David Gulpilil, d’abord chasseur et danseur puis acteur aborigène. David Gulpilil sera également le narrateur de 10 canoës, 150 lances et 3 épouses puis co-scénariste et rôle principal de Charlie’s Country qui lui vaut le Prix d’Interprétation Masculine dans la catégorie Un Certain Regard lors du Festival de Cannes 2014 ainsi qu’au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal.

    Charlie’s Country est donc écrit à 4 mains et, sans être un documentaire, grandement inspiré de la vie et de l’expérience de David Gulpilil. Charlie vit dans une réserve d’aborigènes, régie par des lois strictes sur l’alcool et la drogue, sous la surveillance des policiers australiens, blancs. Le film s’ouvre d’ailleurs par un plan sur le panneau d’interdiction d’alcool à l’entrée de la réserve. Le second est un plan moyen de Charlie, assis en tailleur dans une cahute, vêtu d’une chemise rouge à carreaux sans manche et d’un jean. Il tient dans la main une photo en noir et blanc, qu’il regarde en chantonnant. Puis il met ses chaussures, se lève et commence à arpenter la réserve. Nous suivons son déplacement dans un plan au steadicam, comme il y en aura beaucoup par la suite, puisque Charlie/David porte littéralement ce film et nous guide à travers son environnement, ses actions, son histoire. Charlie est présent dans quasiment tous les plans du films. Tant dans les plans larges qui nous permettent de voir Charlie sillonner l’espace qui l’entoure et de découvrir sa démarche que dans les gros plans saisissant les traits marqués de son visage, il est l’expression d’une vie usante, d’un peuple et authentique qui lutte pour ne pas disparaître, qui tente de survivre à une invasion d’abord meurtrière puis lente et perfide.
    Si ce second plan nous permet de découvrir Charlie, le fait qu’il regarde cette photo n’est absolument pas anodin. Cette photo, nous le comprendrons plus tard, c’est sa fierté. Il danse, avec d’autres aborigènes, devant la Reine d’Angleterre lors de l’inauguration de l’Opéra de Sydney. Il citera souvent ce moment tout au long du film, comme preuve de son appartenance au peuple aborigène, qu’il représentait alors devant le pays entier, comme preuve de son respect pour la Reine, comme illustration de tout le paradoxe de l’Australie forte d’une vie et d’une culture ancestrales, incapable de les faire survivre à la colonisation et la modernisation du pays. Et en effet, Charlie’s Country est l’histoire de rapports.

    Tout d’abord le rapport entre les aborigènes et les blancs. Le peuple conquérant, qui n’a pas totalement exterminé le peuple aborigène doit maintenant vivre avec. Les blancs en sauvant la race aborigène se sont créés une contrainte puisqu’ils ne peuvent s’intégrer au mode de vie des colonisateurs, étant bien trop éloignés de leur état d’esprit. Ils les isolent donc dans des réserves et les « entretiennent ». Comme nous le voyons dans le film ces réserves sont faussement sauvages et ne ressemblent en rien à l’habitat naturel des aborigènes qui ne peuvent pas vivre comme bon leur semble. Tout ce qui vient de l’homme blanc est destruction et porte atteinte à leurs traditions. Par exemple la nourriture. Nous voyons deux fois Charlie dans la seule épicerie de la réserve, n’achetant que le strict minimum et se nourrissant très peu, considérant la nourriture des blancs comme du poison. Cela se vérifie, ses amis sont atteints de maladies qui n’existaient avant l’arrivée de cette nourriture. Charlie veut chasser pour se nourrir convenablement... La suite sur le site.
    JKDZ29
    JKDZ29

    8 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Ce film me faisait de l’œil depuis quelques temps déjà. Alors avant qu’il ne soit déprogrammé, j’ai trouvé un créneau pour aller le voir. Que nous raconte donc ce cher Charlie ?

    Charlie, incarné par un parfait David Gulpilil, est un aborigène qui vit modestement dans la campagne australienne, en compagnie de vieux amis à lui. Il côtoie également des australiens blancs, logique démographique oblige. Charlie est adepte des traditions, et ce qu’il ne supporte surtout pas, c’est qu’un blanc vienne lui dire ce qu’il a à faire. Alors Charlie ne perd pas une occasion pour se moquer d’eux ou pour se confronter à eux lorsqu’ils le réprimandent. Dans le but de fuir ce climat qui l’oppresse, il va partir dans le bush afin de retrouver la terre de ses ancêtres.

    Charlie’s Country est une critique ouverte du mépris de la culture aborigène en Australie, pays créé de toutes pièces par la colonisation occidentale, à l’instar des Etats-Unis et des populations amérindiennes, qui vivent dans une situation analogue. Dans ce film, Charlie fait souvent référence au fait que l’Australie est la terre de son peuple, et qu’il ne comprend pas qu’il doive suivre des lois créées par un peuple étranger qui est venu s’installer et s’approprier ses terres. C’est pour cette raison qu’il part en solitaire s’aventurer dans le bush, afin de renouer avec ses origines et ne plus être confronté à l’oppression et à la répression.

    Au-delà de s’intéresser au cas d’un individu isolé, le film parle également des maux qui frappent le peuple aborigène dans son ensemble. La pauvreté est extrêmement présente, ainsi que l’alcoolisme. Dans une société qui vit à cent à l’heure, où l’accomplissement et la réussite sociale occupent le premier plan, les aborigènes, centrés sur la relation et l’harmonie avec la nature, la paix et le calme, ne trouvent plus leur compte, et ne peuvent plus s’intégrer à cette société qui les rejettent. Auparavant un peuple noble et souverain, ils sont devenus des parias alcooliques qui arpentent les rues et squattent certains endroits dont ils sont rapidement chassés par les autorités.

    Ainsi, Charlie symbolise ce malaise qui frappe le peuple aborigène, en étant un exemple de résistance face à la domination des blancs, ainsi qu’en étant un fervent fidèle des traditions de son peuple. Mais c’est avant tout un personnage attachant qui sait nous faire rire dans des instants de légèreté, et qui nous émeut lors de certains moments de difficulté et de solitude. C’est un brave vieux bonhomme, un jour fier et digne représentant de son peuple lors d’un spectacle devant la reine Elizabeth II à l’occasion de l’inauguration de l’Opéra de Sydney, et peu à peu oublié par ses pairs, à l’image du peuple aborigène.

    J’ai un peu regretté le manque de scènes mettant en avant la nature riche et variée de l’Australie. J’attendais un film davantage tourné sur la relation entre l’homme et la nature, bien qu’une partie du film y soit consacrée et bénéficie d’une très belle photographie. Il s’agit avant tout d’une question de point de vue, le réalisateur ayant préféré une analyse de la société et de la place du peuple aborigène dans l’Australie d’aujourd’hui, et ce, avec succès. Un beau film !
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    27 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2024
    Bonjour,

    Magnifique odyssée humaine d' un aborigène australien avec une médiation sur la condition humaine !

    Amicalement.

    Gérard Michel
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2015
    Ce film m'a bouleversée, le héros du film a un charisme et un regard incroyable.
    Une immersion dans la vie des aborigènes perturbés et coupés d'eux-même par la culture des blancs.

    On était tellement tous affecté par cet homme que le public est resté médusé et a eu du mal à quitter la salle, tellement on voulait rester encore près de lui et lui témoigner toute notre compassion.

    Des paysages sublimes et le réalisateur arrête sciemment le temps pour laisser place à la contemplation.

    Je suis définitivement Charlie.
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2021
    L'histoire d'un homme qui ne se retrouve plus dans son propre pays. Son chez-lui se transforme, s'occidentalise contre son gré. Un film sur l'Australie, mais surtout sur les aborigènes qui y vivent et qui ont été contraints de s'adapter.
    Film plus ou moins autobiographique, écrit et interprété par David Gulpilil, on suit l'histoire de Charlie, un personnage qui doit choisir entre deux modes de vie. Rester aborigène ou s'adapter. Un film bien écrit et émouvant sur le changement d'une société, mais surtout sur un homme perdu.
    Lujsharkzz
    Lujsharkzz

    7 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Bon en vrai le film est OK. Les problèmes ? trop de clichés sur la police et les aborigènes. Trop long à certains moment. Je veut dire la scène peut être convaincante, mais pourquoi la faire durer 7 minute ? on dirait plus dur rallongement artificiel de la durée de film plutôt que quelque chose de poétique ou de poignant. La partie avec les bannis est pour moi un peu inutile, de même que son passage express en prison qui mène à une fin très étrange. J'aurais préféré une fin peut être plus classique . Je veut dire , il apprend aux enfants à danser... et d'un coup paf le générique tu l'as venu venir à la scène d'après. J'ai l'impression que le film n'a pas vraiment de conclusion. est ce à nous de tirer nôtres propre conclusion ? très probablement. Mais j'aurais quand même aimé une idée de conclusion. En bref, film OK dans son propos, mais trop lent et peu cliché, le genre de film qu'on verra une fois qui n'est pas pour autant mauvais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Charlie est un aborigène en Australie, c'est un peu comme les indiens aux States, quoi...il a du mal à s'intégrer chez lui! Alors, il dérive, doucement, il retourne au bush, mais c'est trop dur à endurer, il s'alcoolise avec d'autres, mais ça lève un peu trop ses inhibitions...bref, doit il et peut-il s'adapter...ou pas?
    Réponse pour son cas à la fin...pas banal de voir un acteur aborigène, la mise en scène est dépouillée, pas mal contemplative, mais ça passe bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2014
    Film magnifique, on glisse lentement dans la peau du personnage jusqu'à ressentir ses émotions, le travail de l'image et la bande son tout est fait pour une immersion plus vraie que nature dans la peau de cet Elder perdu dans son propre monde où paradoxalement il est devenu un étranger.
    Lorsque la lumière revient le retour à la réalité prend un peu de temps on sent encore le sel des larmes, du grand cinéma capable de faire ressentir des sensations sans effets spéciaux, ça fait du bien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 juin 2016
    En Australie, un aborigène vit en marge de la société, tentant de préserver ce qu'il reste de son identité culturelle. Quelques touches d'humour bien placées et une certaine fraîcheur ressortent tout d'abord de cet ovni mais l'ensemble s'essouffle quelque peu et finit par ennuyer. Le film à le mérite cependant de danser entre les genres, n'appuyant jamais trop lourdement au travers de ses différents aspects. Un film franc qui donne envie d'être aimé mais qui ne parvient pas à nous entraîner suffisamment. Peut être y manquait-il simplement un aspect conptemplatif, l'Australie regorgeant de lieux tous plus surprenants et splendides les uns que les autres ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Faut-il aller le voir oui! C'est une curiosité (un film ethnographique), un hommage à une culture en danger de disparition.

    Mais attention ! il nécessite de savoir que c'est un film particulier. Le rythme est lent et traduit l'évolution psychologique du personnage principal qui va trouver difficilement une harmonie entre sa volonté de défendre sa culture pacifiquement et la nécessité de transmettre ce combat à la génération suivante.

    Pourquoi aller voir ce film ?

    Pour découvrir le visage humoriste de la culture aborigène. On s'attache au personnage principal charismatique qui nous transmet son désir viscéral de préserver sa culture. Cette histoire nous montre que l'intégration des aborigènes se heurte aux conceptions opposées fortes (divergentes ?) de cette culture et de la culture australienne blanche. Les incompréhensions sont aussi nombreuses.
    Ce film offre aussi l'occasion de glaner quelques images sur l'Australie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Avec ce film, on poursuit le présentation de l'exclusion initiée dans White God. Voilà une approche réaliste de la situation des aborigènes en Australie. Ce n'est pas une fable comme White God mais on en tirera une morale autrement plus convaincante.

    Dans le sud de l'Australie, Charlie, un aborigène, mène une vie simple et joyeuse, à la frontière de la misère et de la débrouille. Les lois des blancs, inadaptées, brisent le quotidien de Charlie et le pousse à réagir.

    C'est le pays de Charlie mais c'est aussi le film de Charlie tant le personnage est centrale. Son corps et son visage sont déjà une histoire. Il incarne un aborigène, calme et joyeux, parfois renard, guidé par sa fierté et son sens du détachement. Face à un apartheid à peine déguisé et au mépris des blancs, Charlie expérimente plusieurs réactions, l'entraide, l'indifférence, l'isolation, l'autodestruction, la révolte pour finir par une touche d'espoir bienvenue.

    Une grande injustice traverse le film qui ne sombre pourtant pas dans la rage ou la dépression. C'est là toute la force du film et du personnage, de trouver une fenêtre pour faire vivre ses valeurs.
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