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sameplayerparis
34 abonnés
144 critiques
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2,0
Publiée le 3 août 2014
Au risque de passer pour le butor de service, je dois dire que je me suis bien ennuyé pendant ce film. L’histoire est belle, touchante, les acteurs sympathiques, mais quelle lenteur épouvantable pour en arriver à un dénouement des plus prévisibles !!!
Une merveille ! J'en ai encore les yeux embués... Ceux qui imaginent que ce film est la version longue du court-métrage éponyme, vu près de 4 millions de fois sur Youtube en seront pour leurs frais. Le réalisateur a gardé la trame, mais a changé l'histoire, en étoffant ses personnages, surtout celui de Giovanna la "meilleure copine", en en créant de nouveaux (les parents, les copains de classe), en imaginant de nouvelles situations ou confrontations, rendant ainsi plus sinueux le parcours du désir qui va unir ces deux adolescents. Personnellement, je préfère le court-métrage, qui dit tout et au-delà en 17 minutes intenses (spoiler: la scène du baiser volé est absolument magnifique ). Mais ce film est, dans son format long, une vraie réussite, sans apitoiement sur le handicap de Léo (joué par un acteur voyant), sans surenchère sur des situations délicates. Bref, de l'émotion pure et belle. On en redemande.
Le doublé cécité et homosexualité semblait présager un film bâtit autour d’une dose débordante de pathos, de mièvrerie et de personnages stéréotypés. Mais la délicatesse dont fait preuve le jeune Daniel Ribeiro pour transformer un de ses courts-métrages en format long réussit à faire décoller son film loin au-dessus ces clichés faciles. Même si la trame met un peu de temps à démarrer et va prendre une tournure somme toute prévisible, la pudeur de la mise en scène permet à l’arc dramatique du personnage de Léonardo de se faire de façon irrémédiablement émouvante sans jamais jouer sur le corde sensible de l’apitoiement ou du moralisme. Autant que cette représentation pleine de tendresse de l’adolescence, on retiendra d’Au premier regard l’interprétation éblouissante de Ghilherme Lobo qui réussit à rentrer dans la peau d’un jeune aveugle grâce à un travail de mimétisme qui tient du génie. La photographie très ensoleillée et la dualité modernisme/classique de la bande-originale sont deux autres arguments pour profiter pleinement du charme innocent de cet étonnant teen-movie brésilien.
Au début, je semblais plutôt déçu de la tournure de l'histoire car je pensais que tout serait centré sur léonardo et gabriel, mais il y a eu beaucoup d'éléments parasites autour de cet "amour" florissant. Quand on fait le bilan, le tout n'est pas si mal, voir bien. On aurait voulu que le film démarre qu'à partir de la moitié du film et qu'on prolonge l'histoire après que le couple se soit formé (petit point de vue personnel).
AU PREMIER REGARD L'histoire d'un premier amour entre 2 ados , l'un est aveugle et en quête de confiance, l'autre, nouveau dans le lycée. Une histoire touchante bien que parfois trop gentillette sur l'acceptation de soi : entre homosexualité et indépendance dans une société qui a trop tendance à reléguer ses handicapés au banc des assistés. En bref : une jolie histoire sur les prémisses d'un amour non conventionnel qui aurait mérité un peu plus de relief. #movie #review
Un jeune ado aveugle voit sa vie chamboulée par l'arrivée d'un nouveau camarade de classe. Une chronique sensible et tendre sur les premiers émois amoureux, qui manque un peu de souffle et d'émotion.
Au premier regard traite des différences sous un angle plutôt bienveillant mais aussi pointe du doigt l'isolement et le harcèlement. puis, il y a l'éveil amoureux mais le film tourne longtemps en rond sans vouloir vraiment aborder son sujet ultime, de plus le manque d'enjeu fait que l'émotion ne pointe guère. le résultat est gentil, sage et platonique.
Les films qui traitent de l'homosexualité du point de vue des adolescents l'abordent toujours sous l'angle évident de la découverte et de la difficile acceptation d'une orientation minoritaire et donc sujette à rejet. De ce fait le film ne présente pas de réelle originalité pour ne pas dire qu'il était passablement déjà-vu. Heureusement, le réalisateur brésilien a eu la bonne idée de ne pas faire de l'orientation sexuelle du héros le seul nœud de l'intrigue, en effet ce dernier s'avère né privé du sens de la vision . Du coup, le film fait plus la part belle au désir d'émancipation de ce garçon qui refuse de faire de son handicap une limitation à ses aspirations qu'un énième drame sur la difficulté d'être homo dans une société qui tolère encore difficilement cette différence. Le drame s'avère touchant et plein de subtilité. Il est surtout l'occasion de constater que la différence (orientation sexuelle, couleur de peau ou handicap) est toujours sujette à discrimination qu'elle soit volontaire et haineuse ou systémique même si involontaire. Le film doit beaucoup au jeu des trois interprètes (particulièrement Ghilherme Lobo qui joue le jeune aveugle) et dont l'alchimie à l'écran est incontestable. Un drame/comédie romantique qui sans fournir une œuvre incontournable tresse un film touchant qui mérite le coup d'œil. En tout cas moi je le recommande sans hésitation.
Regard aiguisé sur l'adolescence et l'éveil de la sexualité, Guilherme Lobo est impressionnant en adolescent non-voyant homosexuel. Le film est une ode à l'optimisme et à l'élégance mais manque d'un certain souffle pour être parfait. Très en vue au festival de Berlin 2014, c'est une belle surprise.
Que dire de ce film ? C'est merveilleux, simple et social. Les personnages sont attachants, notamment Leo. Non pas parce qu'il est aveugle : il dégage un incroyable charme qui nous donnerait envie d'être son ami, son accompagnateur. Dans le film, lassé de la protection familiale, il implore l'indépendance déterminée. Celui-ci est interprété par Guilherme Lobo, un comédien voyant, pour qui je me lèverai bien pour applaudir fort. En même temps, une petite question se pose : "Pourquoi la production n'a-t-elle pas choisi un comédien aveugle plutôt qu'un voyant ?", et je ne me plains pas : il a très bien interprété le rôle, avec aisance. Tout comme les deux autres Fabio Audi et Tess Amorim.
Comme je vous le disais tout à l'heure, c'est un film simple et social qui nous apprend avec un brin d'humour — sans aucune méchanceté — à se précautionner les aveugles contre la discrimination et la maladresse, genre "Allons voir un film". Une pénible situation comparable à un sourd : "Avez-vous le numéro de téléphone ? On vous téléphonera tantôt..."
Contrairement à certains médias, "Au premier regard" ne concentre ni sur l'handicap ni sur l'homosexualité. Il centralise clairement sur l'adolescence découvrant justement l’indépendance, l'amour, la sexualité... et, bien entendu, la vie où rien n'est parfait pour ainsi dire !
Un film plus que rafraichissant. Une histoire simple, presque banale, mais sublimée par la justesse de la mise en scène et l'absence totale de pathos sur un sujet dejà tant de fois évoqué. L'amour naissant d'un couple de jeunes adolescents, ici au Brésil, est traité avec beaucoup d'élégance et de légèreté touchante. Le fait que le personnage principal, Leonardo, soit aveugle, rajoute une touche d'inédit au film. Les jeunes acteurs sont extraordinaires, particulièrement Ghilerme Lobo, qui livre une composition extraordinaire d'un aveugle, alors qu'il est parfaitement voyant. Bref, une beau moment de cinéma sans prétention, et plein de bon sens
ovni brésilienne sur les tourments amoureux d'adolescents de Sao Paulo. La singularité vient de la cécité totale (et réelle) du jeune do. C'est bien fait, original et évite les principaux écueils de ce type de film. Daniel Ribeiro a du talent et l'affiche montre par A+B son sens du cadrage. Leonardo est d'une gentillesse déconcertante. Beaux portraits.
Belle histoire de romance, l’amour est aveugle dont c’est le principal handicap, la cécité du protagoniste juvénile innocent, comme dans un manga gay, il finira par sortir de son placard et tombera sous le charme de son âme frère.