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    Qui vive
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    74 critiques spectateurs

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    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2014
    Bon film ancré dans la réalité, qui suit le parcours d'un trentenaire qui exerce un boulot alimentaire en attendant de décrocher un boulot lié à ses attentes. Comme à son habitude, Reda Kateb joue parfaitement ce personnage, tiraillé entre son désir de quitter son environnement social et une sorte de culpabilité de vouloir en partir. Le ton est juste, l'histoire bien traitée, il manque peut-être un peu de profondeur, notamment dans les personnages secondaires, mais c'est un bon début.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Sans être manichéen, le film trace le portrait d'un "agent e sécurité" qui tente de s'échapper du milieu dans lequel il vit.

    Un rythme lent et de bons acteurs donne une certaine force au film.
    Zimmerr
    Zimmerr

    33 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Qui vive a à mon sens une intention précise : dépeindre de manière diégétique –sous influence de réalisme- une période donnée précise dans la vie d’un protagoniste choisissant les mauvaises décisions. Ce protagoniste c’est Reda Kateb, dixit Shérif, qui a du mal à s’affirmer dans la vie et bizarrement de même à l’écran alors qu’il est la figure phare du film. Le rythme monotone, similaire à la vie du protagoniste, qui était un élément intéressant dans la mise en scène, devient lassant et rébarbatif – si c’était l’intention de la réalisatrice de faire ressentir la même monotonie que le personnage, alors c’est réussi. Les personnages ont du mal à s’affirmer et à vivre à l’écran. Le sujet semblait alléchant mais il finit par devenir presque individuel. C’est en réfléchissant, un bon film, moyen car il n’apporte pas grand-chose au sujet des quartiers en difficultés ; cependant le réalisme social est bien mis en scène et, pour une fois, on s’intéresse aux agents de sécurité. Le problème c’est que les films sur le réalisme social non universel ne m’intéressent pas –sauf la vie d’Adèle-, la portée est assez « inutile » en soi car on ne s’intéresse qu’à un seul personnage. Le choix de Reda Kateb, acteur très côté en ce moment, rend le film « moins réaliste » car sa persona le suit, et, de plus, sans sa présence au casting, je ne serai même pas allé le voir. Le personnage d’Adèle Exarchopoulos ne sert strictement à rien : elle est invisible, présente 3 minutes et ne se démarque même pas ; cependant une fois de plus je pourrai défendre le film en disant que son personnage est éphémère comme leur relation amoureuse…
    Je suis assez déçu de ce film même si la fin, abrupte, est très réussie car on laisse le personnage vivre.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2014
    Pour un premier film, bravo !! Film intelligent qui évite les éternels clichés sur les banlieues. L'histoire de Cherif nous émeut sans jamais rentrer dans le pathos et les bons sentiments. Film sociologique sur le déterminisme social, qui amène les individus à des contradictions inévitables. Reda Kateb est remarquable ainsi qu' Adèle Exarchopoulos plus discrète que dans la Vie d'Adèle. Ce film est malheureusement mal distribué, dépêchez vous d'aller le voir !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Un rythme légèrement lent doublée d'un début qui se met lentement en place, or ce film est très prenant par son message dénonçant la violence et par la direction des acteurs qui interprètent à merveille leurs roles, un film dure au début mais une garantie de ressentir une bonne dose d'émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Alors là ! je ne comprends pas. Très admirative du parcours de Reda Khateb (Hippocrate, génial) j'ai d'abord été motivée par sa présence, pour me rendre en salle. Pas de vedette (sauf Adèle Exarchopoulos starisée depuis sa palme...mais toute en simplicité), des acteurs tout simplement, l'accompagnent. Bonne initiative de la réalisatrice.
    Mais après ...
    Ennui total. L'histoire manque de profondeur. On suit le périple d'un jeune homme (plus tout à fait jeune) vivant chez ses parents, galérant un peu mais s'accrochant à son rêve de devenir infirmier...ok. Il assure un salaire avec un boulot alimentaire : agent de sécurité dans un hypermarché. Ok. Quand on a grandi en banlieue (de Rennes apparemment) côtoyé la cité, les copains de cité, l'école de la cité mais qu'on a très envie de devenir infirmier, on fait ce que malheureusement la Société ne fait que proposer aux français immigrés : les sales boulots. J'ai aimé d'ailleurs ce point de vue de la réalisatrice, car c'est une réalité. Alors que le personnage semble assez dégourdi pour faire autre chose, le seul job possible reste agent de sécu. Passé cela, l'histoire est un peu tirée par les cheveux. La palme du "je ne sers à rien" restant quand même l'histoire "d'amour" entre le personnage joué par Reda Khateb et Adèle Exarchopoulos. Cette dernière qui nous refait (pas de sa faute) en bien d'ailleurs, le rôle de la seconde partie de la vie d'Adèle, est sous utilisée. Dommage !
    Et alors la fin du film ...il y avait sans doute une conclusions demandant une réflexion aux spectateurs ...possible. Personnellement, cela ne m'a pas suffi, je suis restée sur ma faim ...
    Ce film aurait fait un très bon téléfilm, après lequel il aurait été intéressant d'inviter la réalisatrice afin qu'elle explique pourquoi ce film ? ce qu'elle a voulu nous raconter ? sa vision de la cité ? que tous les jeunes à part UNE exception, sont condamnés à y rester, à dealer, à trafiquer ? que leur vie ne change jamais et que celui qui a envie de s'en sortir est rattrapé fatalement par cette vie d'où il vient : la cité ? Il dit lui même qu'il ne veut plus faire de business ! et rien que la raison pour laquelle il accepte d'y revenir (juste une fois) n'est pas convaincante.
    Et la fin du film est complètement ratée.
    Bref ! je ne vois pas pourquoi un film au cinéma. Et même si Reda Khateb, que j'ai trouvé assez moyen finalement, car toujours un peu lent dans sa façon d'être et de s'exprimer ..., je ne le conseille pas.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Un film un peu décevant...après Bande de Filles de Céline Sciamma, Qui Vive de Marianne Tardieu investit dans la banlieue, une banlieue relativement sage probablement rennaise, au travers du personnage de Chérif joué par Reda Kateb , dans le quotidien d'un agent de sécurité , emploi provisoire dans l'attente d'une réussite à son concours d'infirmier..C'est un film généreux, mais il manque du rythme..déjà en soi, Reda Kateb joue "introverti" un peu comme dans Hippocrate où il était excellent...les tensions de la banlieue se limitent aux harcèlements d'une petite bande d'adolescents désoeuvrés...pas bien méchant..On échappe aux clichés spectaculaires habituels, mais pour tomber dans une certaine tiédeur....En ce sens Bande de Filles était plus violent...les personnages secondaires gagneraient à être densifiés, notamment Debah joué par Rashid Debbouze...petit caïd de banlieue, roulant quand même dans un Q7 flambant neuf..quelle emprise a-t-il sur cette banlieue ? Adèle Exarchopoulos électrise de sa beauté naturelle....de trop rares apparitions. La fin brutale nous laisse sur notre faim " Quoi déjà fini !!!" le film est d'ailleurs relativement court, et le montage un peu brut...Est-ce pour nous laisser imaginer notre propre idée de l'avenir de Chérif ? Il manque beaucoup de choses pour un faire un film marquant...mais gardons lui l'excuse d'un premier film...
    Stéphane J.
    Stéphane J.

    22 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Reda Kateb est impeccable dans cette chronique.
    J'ai aimé le côté réaliste de l'histoire, même si l'enquête policière me semble bien bâclée.
    Le plus important c'est que malgré l'impression d'étouffement que ressent parfois le personnage principal, il arrive à prendre sur lui et à avancer, spoiler: si bien que la fin m'a agréablement supris.

    A noter, la présence prometteuse de Rashid Debbouze, qui s'en sort haut la main.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Un très bon film qui décrit méticuleusement l’environnement de la banlieue. Interprétation magistrale de Reda Kateb dans le rôle de Chérif : personnage très complexe piégé dans son propre milieu coupable de vouloir à la fois en sortir et y rester. Le scénario est intéressant
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Dans "Fièvres", un homme adulte vit chez ses parents en banlieue. Ici, il en est de même pour Chérif, incarné par Reda Kateb. Pour s'extraire de la cité, il faut vraiment en vouloir. L'argent facile de la malhonnêteté est accessible à chacun, l'irrespect par la provocation en bande peut être l'enfer du quotidien. Les plus jeunes sont les plus virulents, ils ne croient pas à la mort, ils sont insouciants et pensent n'avoir rien à perdre, rien à craindre. La toute puissance les gouverne. Chérif a envie d'un avenir, il veut devenir infirmier. C'est aussi ambitieux, que modeste comme aspiration, mais il persiste dans son désir avec des moments de découragement, d'abattement. Sur son chemin, il croise l'amour en rencontrant la belle Jenny (Adèle Exarchopoulos). La richesse de ceux des banlieues existe, il n'y a pas que des sauvageons, mais la destructivité est en première ligne, ne pas y céder demande de croire en un au-delà, de ne pas être aveuglé par le manque d'objets et l'aspiration capitaliste à toujours consommer plus. Pourquoi et comment le modèle libéral a-t-il pu ainsi gagner l'espace de ceux qui vivent dans la précarité, à tout le moins en dehors du centre. La périphérie mérite de goûter au désir de réussir et réussir, ce n'est pas juste avoir une grosse voiture, menacer et écraser les autres. A quand une révolte contre les caïds...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Un bon film...rien d'exceptionnel... Un film intéressant malgré tout...les acteurs sont bon heureusement...il manque beaucoup de choses pour un faire un film marquant...un brin décevant...
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Il ne faut pas lui dire qu'il est vigile! Chérif (Reda Kateb) préfère les termes d'agent de sécurité! De plus, s'il exerce cet emploi dans un centre commercial de banlieue, ce n'est, affirme-t-il, que de manière temporaire car il est bien décidé à passer un concours d'infirmier et à le réussir, ce qui lui permettrait aussi (et il en rêve) de s'éloigner à tout jamais de son quartier et de ses fréquentations. En attendant, cependant, il lui faut s'en accommoder et supporter, autant que faire se peut, non seulement un métier qu'il n'exerce qu'à contre coeur mais la bande de petits jeunes désoeuvrés qui passe son temps aux abords du centre commercial et qui ne trouve rien de mieux, de temps à autre, que de l'importuner et le pousser à bout.
    Seules consolations dans l'univers gris et terne de Chérif: ses parents (sa mère en particulier) et Jenny (Adèle Exarchopoulos), une animatrice de centre pour enfants qu'il a rencontrée dans un bus et dont il s'est épris. Tout pourrait, en somme, évoluer vers le mieux, vers un nouvel emploi, un nouvel environnement, une vie nouvelle en compagnie de Jenny s'il n'y avait de ces grains de sable, de ces petits riens, qui se glissent là où il ne faut pas et qui se plaisent, en quelque sorte, à tout compromettre. Chérif n'échappera pas à son milieu et à ses fréquentations sans qu'un piège ne se referme sur lui, sans qu'il se trouve pris dans une affaire sordide, sans qu'il commette l'irréparable... Saura-t-il néanmoins sauver ses rêves de vie meilleure?
    Pour son premier film, Marianne Tardieu, si elle n'échappe pas totalement aux clichés sur la banlieue, a su cependant maîtriser son sujet, le rendre captivant et très crédible. Elle a su aussi choisir en Reda Kateb un des meilleurs acteurs d'aujourd'hui. On peut regretter que le rôle tenu par Adèle Exarchopoulos n'ait pas été davantage exploité. Mais tel qu'il est, ce film, s'il n'est pas parfait, n'en demeure pas moins très intéressant et très prometteur. La réalisatrice y révèle déjà un véritable talent de mise en scène. 7,5/10
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    beaucoup de finesse dans ce premier film , qui évite les pièges et clichés sur la banlieue.pourtant loin d'être rose.
    le film montre le quotidien de ce vigile qui espère échapper à son destin mais que son environnement emprisonne .... si "qui vive" n'évite pas quelques maladresses (une fin un peu inachevée...) l’interprétation , toute en nuances , de reda Kateb , emporte l'adhésion.... et permet au spectateur de passer un moment intéressant .
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Son parcours de chef opératrice l’avait déjà mené à filmer les quartiers défavorisés, Marianne Tardieu a donc décidé, à l’occasion de son premier long-métrage de fiction, d’y implanter une chronique sociale dont le maitre-mot serait la justesse du propos. La première originalité est de ne pas avoir fait le choix, qui paraitrait évident à beaucoup, de prendre pour cadre la banlieue parisienne, mais une cité similaire quelque part en Bretagne, permettant ainsi d’étendre l’universalité de la situation. En donnant à Reda Kateb le rôle central, celui d’un trentenaire galérant pour financer ses études, la réalisatrice s’assure une interprétation irréprochable. Le recours à Adèle Exarchopoulos et Rashid Debbouze semblait également des choix de casting attrayants, mais l’un comme l’autre n’apparaissent que peu de temps à l’écran. Ainsi, si les personnages secondaires sont peu développés, l’écriture et l’incarnation du personnage principal sont parfaitement réfléchies pour donner corps à cette histoire d’ascenseur social en panne. L’intrigue en elle-même est cependant moins approfondie. A trop vouloir (sur la courte durée de 85 minutes) dépeindre les conflits relationnels de Chérif et l’enquête policière à laquelle il se retrouve lié, le scénario donne l’impression de vouloir palier au vide que représente sa routine désenchantée plutôt que de se concentrer davantage sur ses difficultés financières et existentielles et sur le sentiment de culpabilité qui va le ronger.
    Fritz L
    Fritz L

    183 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Il est des films admirablement construits entre ce qui apparaît à l’écran et ce qui est suggéré en filigrane. Parfois les deux approches sont tellement indissociables qu’elles se fondent parfaitement l’une dans l’autre, donnant une trame complexe et captivante. « Qui vive » repose sur ce principe. De prime abord, il s’agit d’un sordide fait divers. Chérif, trentenaire en opleine réinsertion sociales, se voit contraint de participer indirectement à un braque qui tournera mal. Marianne Tardieu, dont c’est le premier film, impose à sont histoire un certaine distance, sans manichéisme, elle filme la montée en puissance du drame. Elle prend soin de décrire méticuleusement l’environnement de la banlieue avec ses codes et ses coutumes, au plus proche d’une vérité dépouillée de toute ambigüité ou parti pris. Elle réussit là où beaucoup ont échoué. Plus fort encore, est son approche du personnage de Chérif, torturé par la culpabilité. Il se sent coupable d’être à l’origine du drame, plus largement encore coupable d’être issu de ce milieu. C’est en ce sens que Chérif est un personnage très complexe. Sa quête de bien être et d’un avenir meilleur le poussera à un isolement qui ne fera que croître inexorablement autant qu’il le fait souffrir. Il relève des grandes figures de la tragédie classique avec ses contrastes, ses remises en question et ses contradictions. Incarné puissamment par un Reda Kateb, la grande révélation des ces deux dernières années et dont on ne peut s’empêcher de s’enthousiasmer à chaque performance. Il était profondément attendrissant dans « Gare du Nord », éblouissant de maîtrise dans « Hippocrate ». Shérif, et le reste du film d’ailleurs, n’existent que sur sa seule présence charismatique et son jeu parfait en tous points. L’une de très grandes performances d’acteur de cette année 2014 !
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