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Gabith_Whyborn
39 abonnés
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4,0
Publiée le 5 novembre 2015
Un excellent thriller danois bien sombre. Le scénario est très bien ficelé et pleins de rebondissements, le jeu d'acteur est excellent et c'est vraiment prenant!
Ambiance froide dans ce thriller noir du réalisateur Danois Mikkel Norgaard. Dans sa première partie, le rythme du film est lent, ensuite l’histoire nous montre une enquête bien menée. Le jeu d’acteurs est tout à fait correct cependant, ce scénario mêlant sexe et violences, manque sérieusement de finesse. Une mise en scène avec plus de sensibilité et un scénario plus ingénieux auraient pu en faire un très bon film. Le pitch : Carl travaille au Département V, le service de police des affaires classées. Avec son associé Assad, ils vont reprendre une affaire vielle de 20 ans : viol et double meurtre…
même si elle est moins forte en émotion et moins palpitante que le 1er "miséricorde", cette enquête pourtant sur le même modèle, reste passionnante à suivre. à défaut d'un suspense haletant, une trame psychologique bien construite sur un scénario sombre.
Bon, soyons clair, j'ai préféré le premier, plus froid, plus glauque, plus "sadique". Là, c'est une enquête policière classique, sachant qu'on sait dès le début qui sont les meurtriers. Après, c'est quand même avec plaisir que j'ai retrouvé ces deux flics... J'attends maintenant la suite !
Après avoir programmé le premier volet en VOD, Wild Buch Distribution poursuit son expérimentation, en diffusant ce dernier au cinéma. Si la thématique choisie capte moins l’attention que Miséricorde, ce Profanation est tout aussi glaçant. Nous nous sommes désormais habitués à ce duo de flics rouvrant de vieilles affaires et c’est un plaisir de suivre leurs enquêtes dans une mise en scène noire agrémentée de flash-back pas toujours subtiles mais audacieux. Les Enquêtes du Département V : Profanation est un polar nordique efficace. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Ce deuxième opus est un peu plus réussi que son prédécesseur, grâce notamment à un script plus dense et à un beau personnage féminin. Dommage qu'un rebondissement peu crédible vienne affaiblir la fin du film, et que les deux flics soient assez caricaturaux et décidément sans surprise.
La deuxième enquête du duo de flics constitué de Carl Mork (Mikkel Norgaard) et d’Assad (Fares Fares) tente de donner un substrat socio-politique à l’affaire que déterrent les deux inspecteurs du désormais reconnu département V doté tout récemment d’une secrétaire. On se rapproche cette fois-ci clairement de l’univers de « Millenium » qui dénonçait les turpitudes des gens de pouvoir. Autour du plus prestigieux lycée danois se dessine spoiler: une bande de quatre jeunes et riches désœuvrés qui s’organisent des soirées « Orange mécanique » où des quidams sont violentés puis trucidés. Le mode opératoire décrit par Mikkel Norgaard est directement inspiré des descentes orgiaques et punitives d’Alex (Malcom McDowell) et de ses « droogies » du célèbre et controversé film de Stanley Kubrick (« Orange mécanique » en 1971). Devenus adultes et puissants, ces désormais grands patrons ont sophistiqué et diversifié leurs jeux qui se transforment quelquefois en chasses du comte Zaroff. De leur époque estudiantine pour le moins troublée reste un seul témoin gênant en la personne de Kimmie Lassen (Danica Curcic) que le scénario cherche à assimiler dans l’esprit du spectateur à Lisbeth Salander (Noami Rapace) le personnage le plus emblématique de la saga «Millenium ». Hormis cette recherche de filiation un peu trop évidente, ce deuxième thriller remplit parfaitement sa mission faisant froid dans le dos quant au cynisme d’une caste qui en plus de s’arroger tous les pouvoirs et les privilèges se croit investie du droit de jouer avec la vie d’autrui. Le casting qui entoure les deux héros est tout à fait convaincant, notamment Pilou Asbaek chef de bande charismatique et luciférien qui glace le sang à chacune de ses apparitions. Sans doute moins original que la saga dont il s’inspire de façon un peu trop voyante par moment, ce deuxième opus est encore une fois très convaincant.
Bonne suite des enquetes du departement V , mais trouver la haine dans la classe supérieure est un peu stéréotypé. Moins interressant , moins convaincant que Misericorde et plus traditionnel cette enquete même si elle est bien montée reste classique et deja vu 3/5
Thriller glacial, dans la droite lignée de son prédécesseur, avec une intrigue intéressante et des personnages toujours aussi travaillés. Le plaisir est toujours au rendez-vous même si, cette fois-ci, les clés de l'intrigue nous sont toutes données assez rapidement, d'où un finish légèrement moins réussi que dans Miséricorde.
Un film norvégien au ciné et oui pas mauvais dans l'ensemble, il y a quelques invraisemblance mais bon on pardonne tout de même . Cela reste assez accrocheur, un peu mou, mais on tient jusqu'au bout (presque 2h). Juste un truc, certains auraient mérité de douiller un peu plus.
Pour une fois qu'une suite est meilleure que le premier ! Profanation dépasse de loin son ainé Miséricorde que j'avais déjà apprécié. C'est plus "sale" comme film et les thématiques de l'enquête sont beaucoup plus sombres. Du coup je le conseillerai pas à ma petite nièce mais c'est pas à elle que ça doit plaire ;)
Second film d’une nouvelle saga noire scandinave, ce thriller angoissant n’a plus besoin de présenter les personnages Carl Mørck et Assad, introduits avec "Miséricorde". En cela, le réalisateur Mikkel Nørgaard gagne du temps, filme son récit avec une efficacité redoutable et de nouveaux plans larges plus techniques, notamment en extérieurs, ce qui permet d’adhérer plus facilement à une intrigue pour le moins ténébreuse mais néanmoins très convenue, à savoir les dérives meurtrières d’un groupe d’étudiants nantis hyper violents. L’intrigue s’avère plus intéressante car elle explore davantage la psychologie des personnages, bien qu’il soit difficile de comprendre l’attachement de Carl pour Kimmie, jeune criminelle en fuite devenue une SDF traquée par ses anciens comparses. Globalement, on regrette le manque d’alchimie dans le duo entre Carl et Assad, des raccourcis scénaristiques truffés d’incohérences, comme par exemple l’arrestation puis l’évasion miraculeuse de Kimmie. On apprécie la tension qui monte crescendo lors d’un final sanglant curieusement amené et l’étude passionnante d’une société danoise qui n’a pas fini d’exorciser ses démons.