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Un visiteur
4,0
Publiée le 11 février 2017
« Les Enquêtes du Département V: Profanation » est un très bon thriller policier qui s’inscrit parfaitement dans la suite du premier film. Cependant, il est tout à fait possible d’aborder ce métrage directement sans avoir vu le précédent. L’intrigue est bonne et le rythme est relativement soutenu. L’histoire est intéressante et la mise en scène laisse suffisamment de place au développement des personnages. La photographie est sombre pour venir coller à l’atmosphère du métrage. Le duo central fonctionne bien. Un épilogue violent et enflammé.
Profanation est le deuxième volet de la saga "les enquêtes du département V". L'ambiance est toujours aussi noire, froide et glauque. Dans cet opus il n'y a pas autant de suspense que dans le premier mais il est d'avantage axé sur la psychologie des personnages notamment des "méchants". Les deux personnages principaux s'affirment beaucoup plus que dans le premier.
Si le premier volet offrait une histoire de vengeance un peu légère et aux coïncidences trop flagrantes, un deuxième tome au scénario plus complexe, plus étoffé dans une atmosphère toujours aussi froide et moite, extrêmement réaliste. Une qualité d'interprétation globalement plus équilibrée, Nikolaj Lie Kaas, toujours aussi bon dans l'évolution de son personnage, le reste du casting faisant jeu égal avec lui à l'image de Pilou Asbaek. Malgré quelques invraisemblances et un côté émotionnel un peu trop appuyé par moments, un très bon polar dans la lignée classique scandinave.
Apparemment j'ai commencé par le second volet de la saga sans le savoir. J'ai trouvé ce thriller danois très bon avec une ambiance sombre dés le début. Une bonne intrigue rien à redire
Plus ça va et plus le scénario est glauque à souhait. L'inspecteur principal, à lui-seul un personnage hors norme, est stupéfiant de réalisme. Bref, une deuxième enquête du département V tout aussi excellente que la première, avec un peu plus de violence (à ne pas montrer à tout le monde). Une performance en tout cas sur tous les plans.
Un vrai polar comme on en avait plus vu depuis longtemps. Une ambiance glauque à souhait, du suspens de l'action et surtout des personnages vraiment très travaillés !
Un nouvel épisode rondement mené et toujours aussi froid, noir et intrigant. On suit avec attention la nouvelle enquête de notre duo de flic toujours diamétralement opposés. Le scénario macabre nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute, et la superbe bande sonore nous transporte au bout du cauchemar. L'effet de surprise et de style du premier épisode agit encore dans ce thriller nordique très bon. Les fans du genre y trouveront largement leur compte.
Un second volet plus fort, plus violent que le précédent. L'histoire se pose moins sur les personnages principaux, parfois c'est dommage, et se concentre principalement sur l'enquête. Un scénario plus puissant mais toujours aussi fort et passionnant !!
Encore moins bon que le premier opus, "Profanation" réussi à nous prendre la tête dès le premier quart d'heure. En fait, ce que je reproche à ce film, ce sont les deux protagonistes qui n'ont aucun charismes, les histoires sont cousues de fil blanc, c'est long ... très long, les acteurs sont pas au top de leur forme et je trouve qu'il manque ce côté scandinave au long-métrage. Bon "Miséricorde", c'était le petit poucet donc on peu être tolérant mais quand on reprendre exactement les mêmes éléments mais en plus mauvais, il faut se poser des questions. Qu'est ce que va être le troisième volet ? Tout le monde est unanime quant à cette saga, mais les gars vous avez vraiment vu les films ? Parce que pour moi, on ne peut pas dire que c'est réussi. Bref, je n'ai pas envie de le descendre mais hormis le côté nostalgique des années 90 et le petit côté investigation, je vois rien de bon. Pas de quoi s'enflammer en somme ... 8/20.
Bon petit polar noir sans fausse note, la tension est tenace et on ne s'ennuie pas. Mais il manque le petit brin de folie qui nous effraie, nous fige ou nous dérange.
Après un premier volet relativement convaincant de l'adaptation en film des "Enquêtes du Département V", Nørgaard et son équipe nous régalent avec ce "Profanation" d'un second film encore plus réussi : plus noir, plus pessimiste, plus accablant, moins superficiel peut-être si l'on considère que la crainte de voir ses enfants adolescents se laisser aller à d'éventuels penchants criminels est un sujet plus universel, ainsi bien sûr que l'arrogance des "classes supérieures"... Des scènes de violence bien plus dures et une fin qui n'a rien d'un happy end (un reproche que l'on pouvait faire à "Miséricorde") compensent largement certaines facilités scénaristiques et surtout les excès du personnage de Carl Mørk, de plus en plus incohérent et paradoxalement stéréotypé. La construction - similaire à celle du premier épisode - offre rapidement au spectateur la résolution de l'énigme, mais ne désamorce pas le suspense puisque "Profanation" se concentre sur les conséquences - tragiques bien sûr - des crimes commis 20 ans auparavant sur l'existence actuelle des protagonistes. Soit au final un thriller original et implacable comme on aimerait en voir bien plus, en particulier du côté d'Hollywood, décidément largement distancé désormais par nos amis Danois. On attend avec impatience les prochains épisodes d'une "série" étonnante, dont on regrette d'ailleurs qu'elle ne soit pas sortie plus largement en salle dans nos contrées.
On monte d'un cran par rapport au précédent : l'ambiance, sombre et froide, est toujours très soignée, mais la noirceur est ici nuancée (avec succès) par une petite touche d'humour qui manquait au précédent. L'intrigue est prenante, mais il est difficile d'évaluer le film comme une oeuvre à part entière quand on a lu le bouquin, tant les personnages manquent de nuances et tant les relations entre eux sont ici convenues alors que c'est ce qui fait tout le sel du roman. Néanmoins, cela reste un très bon polar.
Ce deuxième volet des Enquêtes du département V est encore meilleur que le précédent. Il est plus abouti, pousse plus loin la psychologie des deux enquêteurs, et explore également plus en profondeur la noirceur des personnages qui font l'objet de l'enquête. Esthétiquement très soigné, avec une atmosphère froide et quelques scènes à la violence crue, cet épisode n'est pas sans rappeler les Millenium adaptés à l'écran, et mériterait d'être tout aussi connu.