Noir, glauque et captivant, le deuxième volet des Enquêtes du département V, Profanation, sonde la noirceur de l’âme humaine à travers un thriller fascinant. En débroussaillant le passé, le film de Mikkel Nørgaard offre une intrigue qui s’enfonce toujours un peu plus dans l’horreur, à travers des personnages extrêmes et une société ambiguë. Si le film met du temps à démarrer, Profanation rappelle souvent la saga suédoise Millenium et propose une seconde partie haletante. Malsain et violent, le film de Mikkel Nørgaard captive comme un plaisir coupable, attisant le coté voyeur de son public. >>> Critique complète sur mon blog
Très bon thriller.... on est capté par le scénario bien ficelé. c'est vrai tout est glauque mais l'ambiance noire fait que l'histoire nous intrigue. j'ai bien aimé.
Profanation est un thriller écrit par le scénariste de Millénium, et on retrouve ici clairement le style ! Même ambiance sombre, glauque, cru, même genre d’enquête foireuse, même vision du monde dur, même rythme pas très soutenu, mais même ambiance prenante… Je pense que vous avez compris ! Les personnages ne sont cependant pas aussi charismatiques, mais ils se défendent quand même. L’histoire est accrocheuse, on veut savoir son issue même si on a trouvé le tout un poil trop long. En résumé, un bon film pour les fans de Millénium, même s’il est dans son ombre et manque du coup d’originalité et donc un peu d’intérêt !
"Les Enquêtes du Département V : Profanation" est à mon avis un film qui s'intéresse et nous intéresse donc davantage, à la psychologie des tueurs, à leur fonctionnement dans la violence qu'à l'intrigue elle-même puisque le suspens et le questionnement sont rapidement mis de côté, pour entrevoir très vite et cerner l'identité des criminels... Et justement, à vouloir se focaliser sur ces êtres dangereux et pervers, ce film devient ainsi particulièrement intéressant sans pour autant en éviter quelques défauts. On est vite horrifié par cette bande d'étudiants au comportement déviant, ambigu au possible et surtout d'une extrême violence qui va aller crescendo mais surtout, ce qui retient l'attention c'est aussi le désir de séduire, de plaire et de manipuler, tout en se faisant manipuler ! 20 ans après, c'est encore plus significatif et édifiant quand on se rend compte des hommes terribles qu'ils sont devenus... Ce qui met en lumière et en relief, sans nous surprendre pour autant, une société de pouvoir et d'argent plutôt inquiétante et extrêmement dangereuse. Maintenant pour revenir au film lui-même, le point fort de la réalisation tient surtout à ses images et cette ambiance sombre très bien rendue, à une très belle qualité de lumière dont certains visages ou certains plans en clair obscur sont franchement superbes ! Pour ce qui est du rythme et du jeu des acteurs, c'est à mon avis un peu moins bon car l'histoire s'étire un peu mollement de temps à autre tout en étant un peu tirée par les cheveux, tandis que la personnalité du héros en la personne de Carl Mørk, interprétée par Nikolaj Lie Kass, se révèle un poil trop sombre et perturbée en inspecteur de police, même si cet aspect est une des caractéristiques essentielles du roman noir nordique ! J'ai en effet été un peu gêné par cet acteur un peu perdu et déprimé, à la fois un peu absent et obsessionnel, dont l'assistant à lui seul, plus mesuré, ne réussit pas à rétablir une certaine légitimité et une certaine cohérence à l'enquête... Il n'en reste pas moins que pour le message délivré, ce film de Mikkel Norgaard vaut le coup d'œil et même plus, car le côté passionnant de cette affaire qui nous atteint vraiment, réside dans toute la démesure avec ces dérives horribles, dans lesquelles l'homme peut aller ! "Millenium" (version nordique), sans compter celui de David Fincher encore bien meilleur, étaient à mon avis plus aboutis et plus convaincants, mais ce dernier né reste un assez bon moment en soi...
Je suis vraiment excitante pour la band annonce, mais en gros, le film intégral laisse bien à désirer. C'est comme un album de tous les vidéos documentaires américaines comme X Files. Et puis, il manque d'explications pour certains détails: la poème quand Kimmie appelait la police, les lettres, etc... En gros, ce n'est pas thriller, plutôt une tragédie.
Véritable succès au Danemark, Les Enquêtes du département V arrive maintenant en France où les deux opus sortent à quelques semaines d'intervalles, le premier directement en DTV et sa suite bénéficie d'une sortie cinéma. Après Miséricorde, une origin story pour le duo sous forme de polar classique et maîtrisé qui se montrait plus passionnant dans le parcours de la victime via d'astucieux flash-backs que dans son enquête policière au déroulement linéaire et prévisible. Néanmoins le film se montre efficace et sa suite reste sur le même filon, ce qui fait que la limite entre télévision et cinéma n'a jamais été aussi fine car ces films emprunts énormément au format télévisuelle ce qui en fond leurs faiblesses mais aussi leurs forces. Scénarisé par Nikolaj Arcel, qui a déjà travaillé sur le Millenium de Oplev, le film se montrera la digne suite de son prédécesseur, quasiment rien ne change mis à part l'intrigue et les relations des personnages. Comme une série on reprend là où c'était arrêté le premier épisode et on continue à explorer la dynamique du duo qui ici vois l'arrivée d'une nouvelle secrétaire. Même si il n'est pas primordial d'avoir vu la première partie pour rentrer dans ce film, l'avoir vu reste un plus car de multiples références reviennent dans cette suite, ça va de la relation entre Carl et son fils jusqu'à un léger running gag sur le café qui ne peu être compris que en ayant vu le premier film. De plus cela permettra de mieux comprendre la psychologie des personnages et de connaitre leurs passés. Ce vraiment donc une série cinématographique que l'on suit, on est en terrain conquis et on suit l'ensemble comme on suivrait un épisode de série TV et d'ailleurs ici un troisième opus et déjà bel et bien prévu. Donc c'est une adaptation littéraire sous format télévisuelle que l'on où offre et il n'y aura donc pas vraiment de cinéma là-dedans mais ce n'est pas pour autant que l'on n'est pas en face d'un produit de qualité. L'intrigue se montrera prévisible et convenue, ne misant que très peu sur le suspense pour se concentrer sur la psychologie et la dynamique des personnages. Pour le duo principal le plus gros du travail à été fait avec le premier film, se qui fait qu'ici ils seront en roue libre, ils font leur job point. C'est relativement dommage car on sera donc détaché d'eux surtout que leur psychologie n'a pas évolué depuis le premier film et l'ajout sympathique d'une secrétaire qui chamboule légèrement leur dynamique n'arrange pas grand chose et reste assez anecdotique. Ce qui se passera par contre du côté des tueurs se révélera plus intéressant, comme pour le premier film c'est vraiment les flash-backs qui donnent de la valeur au film et le sort de sa linéarité. Surtout que les tueurs que le film dépeint sont vraiment antipathiques et fascinants dans leurs psychologies, même si leurs identités sont révélées assez vite cassant le suspense cela permet de mieux les travaillés. Que ce soit la romance malsaine qui se noue en leur sein ou l'amitié qui les unis dans leurs complaisances et leurs dédain pour les autres où en riches pourris gâtés, ils se permettent de manipuler et martyriser le monde qui les entourent. C'est certes classique mais le traitement de tout ça est vraiment maîtrisé voire même habile lorsque l'on voit les répercutions de cette histoire dans le présent, la noirceur allant même plus loin que l'on pouvait le penser. C'est donc un récit classique mais efficace par son aspect morbide et sa noirceur qui ne recule devant rien et le film dans la dynamique de son duo se permet aussi quelques touches d'humours bienvenus. Le casting est globalement très bon même si le côté taciturne de Nikolaj Lie Kaas peut vite agacer surtout qu'il ne change jamais d'expression faciale et qu'il accentue le côté très cliché de son rôle ce qui fait que son interprétation est en demi-teinte mais pour compenser Fares Fares est excellent, jouant avec justesse et apportant une pointe de décontraction assez bienvenue. Sinon pour les rôles secondaires Johan Philip Pilou Asbæk est excellent dans son rôle borderline où il oscille constamment entre le calme froid et calculateur et la pure folie à la fois brutale et cruelle tandis que Danica Curcic s'impose par son charme et son charisme dans un rôle à la fois bad ass et à fleur de peau. Pour ce qui est de la réalisation, la photographie est excellent avec ses teintes très sombres qui imprègnent le film d'une atmosphère glaciale, le montage se montre maîtrisé dans les transitions présent-passé avec des flash-backs astucieusement placés et la musique se montre classique mais accompagne bien l'ambiance pesante du film. Par contre la mise en scène de Mikkel Nørgaard manque de force et de panache étant beaucoup trop télévisuelle pour le coup. Les mouvements de caméras sont réduits au minimum, altercations assez molles, manque d'inventivité visuelle et etc. Tout est absolument générique et nous laisse de marbre, même le final qui se veut un peu plus rythmé et tendu échoue à déclencher quoique ce soit surtout que celui-ci est bien trop didactique dans son exécution faisant même peine à voir. C'est relativement mou et cheap, ça n'a que pour but de filmer l'histoire et ça le fait efficacement dans la mesure où c'est un travail propre qui est offert mais ce n'est pas au niveau des thrillers du genre étant plus proche d'une épisode de Cold Case version longue. En conclusion Les Enquêtes du département V : Profanation est un thriller efficace et divertissant qui s'impose grâce à quelques bonnes idées et un développement assez habile de la psychologie de certains personnages. Ce n'est pas parfait et l'ensemble se montre insignifiant mais ça se suit avec un certain plaisir et on n'est même curieux de voir ce que la suite pourrait donner. Car certes l'acteur principal peine parfois à convaincre, certes l'intrigue est classique, parfois clichée et trop linéaire et que la mise en scène manque de panache mais l'ensemble fonctionne et le seul gros reproche que l'on peut lui faire c'est que l'on est plus en face d'un téléfilm premium que d'un vrai film de cinéma.
Après "Les Enquêtes du Département V : miséricorde", Mikkel Norgaard, le réalisateur adapte à nouveau un roman policier de Jussi Adler-Olsen (écrivain danois). "Les Enquêtes du Département V : profanation" cartonne au box-office danois, à juste titre. Sorti tout droit de l'esprit de Millénium, la marque scandinave, sur la forme, est bien là, captivante, avec tout ce qu'il y a de plus sordide au coeur de l'histoire. Pour compléter cette succès story, le réalisateur fait appel à Pilou Asbaek (Hijacking, Lucy...), acteur qui a le vent en poupe au Danemark depuis quelques temps. Sur le fond, on retrouve les ficelles habituelles des films français. Dommage que la fin perd en crédibilité...
Les Enquêtes du Département V se placent dans la droite lignée de ce que la littérature policière scandinave (et par extension le cinéma scandinave) a l’habitude de nous proposer depuis quelques années. À savoir, des personnages déchirés par la vie et plongés dans des intrigues glaçantes, au sein des brumes nordiques.
L’un des éléments qui saute véritablement aux yeux lors du visionnage de Profanation, c'est la qualité d’écriture. Les raccourcis scénaristiques sont rares, l’intrigue est passionnante et l’émotion souvent au rendez-vous. Avant de mettre en avant ses héros ou sa mise en scène, le long-métrage mise tout sur son écriture, solide et puissante.
L’intrigue étant le véritable intérêt du film, on pourra reprocher au film d’avoir opté pour une réalisation plutôt classique mais aussi de ne pas avoir poussé la psychologie des deux enquêteurs qui ne sont, au final, que des catalyseurs de l’intrigue.
Les auteurs ont choisi de fouiller d’avantage la psyché des personnages à l’origine de l’affaire, plutôt que celles des enquêteurs. C’est un parti pris étrange mais plutôt audacieux. En effet, si les seconds rôles sont assez vite passionnants, on peut regretter qu’il n’y ait aucune évolution des deux personnages principaux depuis le premier film.
Au final, Les Enquêtes du Département V : Profanation se révèle être un bon polar, à l’intrigue soignée et riche en émotion. À mi-chemin entre le film policier et le drame, Profanation est un vrai petit plaisir de cinéphile.
C'est un bon polar. Mais ceux qui aiment les livres d'Adler Olsen vont être déçus car les personnages d'Assad et Rose sont sans saveur et très éloignés du livre!
Voici la suite de "Misericorde" (2013), premier de la saga venue du froid qu'on nous vend comme le nouveau "Millenium". On regrettera les incohérences, plus ou moins légères comme l'absence de conséquences pour la fouille de la maison, sortir un prisonnier par un seul maton ou une personne dérangée et recluse qui retrouve des facultés inespérées. Ce n'est pas parfait donc mais avec ce second film la franchise s'impose avec une enquête plus dense, une secrétaire qui enrichit la relation du duo, et une atmosphère où la fatalité est envahissante. Un bon moment. Site : Selenie
Après avoir visionné et beaucoup aimé le premier volet « Miséricorde », je suis allée voir le deuxième volet « Profanation » et j'ai complètement adoré ! C'est un polar très noir, encore plus que le précédent, avec beaucoup de violence. Cette sombre histoire est très complexe, très crue, et horriblement captivante. Rajoutons une petite touche d'humour entre les deux protagonistes qui détend l'atmosphère entre les drames. Ce duo d'acteurs méconnus pour moi fonctionne à merveille : Carl est un flic qui tire tout le temps la gueule et qui est carrément obsédé par la résolution de l'enquête ; tandis qu'Assad est comme dirait-on « sa bonne conscience », plus calme, plus gentil, le raisonnant quand il faut, ou pas. De plus, j'ai beaucoup aimé ce genre de réalisation, qui passe par des flashbacks, où l'on sait dès la première partie du film qui est impliqué, mais ce qui intrigue surtout ce sont ces questions : pourquoi ? Comment ?! Bref, grosse pépite danoise à voir, avec Miséricorde. En espérant qu'ils fassent la suite !