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kal-el 02
119 abonnés
843 critiques
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4,0
Publiée le 26 janvier 2016
Totalement dans la droite lignée de Millenium (l'original, pas le remake américain), on y retrouve tous les ingrédients du cinéma scandinave : une atmosphère sombre (à croire que le soleil ne se lève jamais là bas !), un rythme assez lent, des acteurs très typés de là bas (ou marqués par la vie dans le Grand Nord, tout dépend comment on voit les choses !). On a même droit à un quasi sosie de Leonardo Di Caprio, en mode névrosé ! Un incontournable pour les aficionados du genre !
Excellent thriller, comme le premier "Miséricorde". Sombre, glauque, même parfois dérangeant mais intrigue qui maintient l'intérêt du spectateur de la première à la dernière image. Réalisation parfaite, pas de policière ou enquêtrice "bimbo" au brushing impeccable qui court sur des talons de 8 centimètres, pas de courses poursuites, pas de "pan-pan" toutes les 5 minutes, pas d'incohérences, à l'opposé des productions américaines sur tous les plans. Les Scandinaves savent vraiment réaliser des films (ou séries aussi) qui méritent d'être vus, pour les amateurs du genre. A voir
Après avoir aimé Miséricorde, je n'ai pas été déçue par Profanation, mais j'ai trouvé ce film vraiment violent, le mal absolu, certaines scènes sont dures à supporter, mais il est très bien interprété, du côté des gentils et du côté des méchants.
2 eme volet des Enquêtes du Département V toujours de très bonne qualité et même un ton en dessus du précédent.C'est sombre,violent et le scénario est de qualité.Très bon thriller!
Un excellent thriller danois bien sombre. Le scénario est très bien ficelé et pleins de rebondissements, le jeu d'acteur est excellent et c'est vraiment prenant!
Bonne suite des enquetes du departement V , mais trouver la haine dans la classe supérieure est un peu stéréotypé. Moins interressant , moins convaincant que Misericorde et plus traditionnel cette enquete même si elle est bien montée reste classique et deja vu 3/5
Carl et Assad sont de retour sur un bon vieux dossier classé depuis les années 90. L’intensité de l’enquête est aussi puissante que la dernière.
C’est du thriller qui prend à l’estomac et qui serre la gorge. Les deux inspecteurs se complètent en étant totalement différents.
Carl le solitaire est désabusé et obstiné. Assad se sent comme responsable de cette âme en peine, une étrange amitié les lie.
On attend déjà un troisième dossier, c’est encore plus addictif qu’une série.
Cette fois c’est du lourd, avec des fantômes qui reviennent de loin, des crimes crapuleux pour le corps et l’esprit. Kimmie été témoin du crime des jumeaux, la jeune femme a été violée et son frère tué sauvagement. Depuis 15 ans elle se planque pour sauver sa peau. C’est par amour qu’elle a suivi le tueur et son complice et, durant 15 ans, elle va garder un mélange détonant d’amour et de haine.
La ténacité de Carl doublée de la patience d’Assad vont permettre à l’affaire d’être enfin résolue. Nikolaj Lie Kaas (Carl) et Fares Fares (Assad) sont leurs personnages avec conviction et talent. Ils sont maintenant soutenus par une jeune secrétaire Rose Knudsen (Johanne Louise Schmidt) qui colle au duo à merveille.
Mikkel Norgaard est déjà un maître du polar et va devenir incontournable.
Une suite aussi bien réussie que le précédent volet servant une intrigue très bien ficelée, sombre, captivante et à la fin toute aussi haletante, une atmosphère glaciale et une mise en scène maitrisée jusqu'au bout servie par d'excellents interprètes. Que de qualité chez les Scandinaves !
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1,0
Publiée le 11 octobre 2021
Les acteurs essaye de faire travail décent mais Kimmie me dérange beaucoup car elle fait un travail extrême pour relier l'intrigue. Elle met Carl K.O. avec un morceau de tuyau mais Carl est conscient du tuyau et c'est un officier de police qualifié il aurait pu au moins réagir. D'accord il est un peu bizarre mais peut-être que c'est juste un défaut de son caractère. Elle tue le détective privé et lui échappe une première fois dans le wagon. Elle le maîtrise ensuite dans son propre appartement même s'il la tient en joue. C'est un ancien soldat avec de multiples expériences de combat mais elle ne peut pas appuyer sur la gâchette et elle ne peut même pas tenir l'arme convenablement. Kimmie est ensuite mise en prison mais elle assomme un gros policier mâle et s'enfuit de la prison a quel point doit-elle être Rambo pour être pertinente ou crédible pour le public. Alors que c'est une toxicomane maigre et elle ne devrait pas être capable de faire tout cela. À part Kimmie l'intrigue était plutôt prévisible comme d'habitude donc rien de nouveaux pour moi dans Les Enquêtes du département V...
Ce deuxième volet des Enquêtes du département V est le seul à avoir eu les honneurs d’une sortie en salles, mais son cuisant échec commercial chez nous condamne les autres volets à la vidéo. Dommage car ces polars scandinaves ont un certain charme dans leur volonté de creuser toujours plus loin dans la noirceur. Si le scénario est loin d’être exemplaire puisque les spectateurs ont toujours un temps d’avance sur les enquêteurs, ce qui dilue la tension, l’atmosphère ténébreuse et le désespoir profond de la plupart des personnages viennent compenser. Finalement, plus que l’enquête policière qui est d’une banalité à pleurer et qui nous balance le coupable au bout d’une demi-heure, le film est attachant par sa description d’une histoire d’amour déviante marquée du sceau de la violence et des expériences extrêmes. Le tout sur fond de fossé social comme déjà entrevu dans la saga Millenium. La réalisation est classieuse, mais manque peut-être de folie, ou d’invention tout simplement. Bref un épisode sympathique, très regardable, mais également parfaitement dispensable.
(...) Les anti-héros de PROFANATION ont la part belle. Ils réussissent sans trop de dialogues à nous jeter leur insanité au visage dans de nombreuses scènes probablement anxiogènes pour certains. Le travail de montage, qui permet le voyage entre aujourd’hui et il y vingt ans, est ici très efficace pour la narration. La dichotomie temporelle est portée par un couple d’acteurs précis et talentueux. Sarah-Sofie Boussnina et Marco Ilsø s’offrent de belles perspectives d’avenir grâce à ce couple d’amoureux destructeurs type Bonnie & Clyde que sont les jeunes Kimmie et Ditlev. On remarque la qualité du jeu de Danina Curcic en Kimmie grandie. Elle brosse un personnage paranoïaque au vécu compliqué d’une justesse frappante. Pilou Asbæk – qu’on avait apprécié dans Hijacking et qu’on attend en Ponce Pilate sur le Ben-Hur de Bekmambetov – s’occupe d’incarner un Ditlev mature dont la réussite sociale est à la mesure de la déglingue, déglingue décuplée par son acolyte David Dencik – aperçu en cardinal Orsini dans The Borgias – que d’aucun accuserait d’avoir la tête de l’emploi (...
L'intégralité de l'avis de Manu, sur Le Blog du Cinéma
Les Enquêtes du Département V se placent dans la droite lignée de ce que la littérature policière scandinave (et par extension le cinéma scandinave) a l’habitude de nous proposer depuis quelques années. À savoir, des personnages déchirés par la vie et plongés dans des intrigues glaçantes, au sein des brumes nordiques.
L’un des éléments qui saute véritablement aux yeux lors du visionnage de Profanation, c'est la qualité d’écriture. Les raccourcis scénaristiques sont rares, l’intrigue est passionnante et l’émotion souvent au rendez-vous. Avant de mettre en avant ses héros ou sa mise en scène, le long-métrage mise tout sur son écriture, solide et puissante.
L’intrigue étant le véritable intérêt du film, on pourra reprocher au film d’avoir opté pour une réalisation plutôt classique mais aussi de ne pas avoir poussé la psychologie des deux enquêteurs qui ne sont, au final, que des catalyseurs de l’intrigue.
Les auteurs ont choisi de fouiller d’avantage la psyché des personnages à l’origine de l’affaire, plutôt que celles des enquêteurs. C’est un parti pris étrange mais plutôt audacieux. En effet, si les seconds rôles sont assez vite passionnants, on peut regretter qu’il n’y ait aucune évolution des deux personnages principaux depuis le premier film.
Au final, Les Enquêtes du Département V : Profanation se révèle être un bon polar, à l’intrigue soignée et riche en émotion. À mi-chemin entre le film policier et le drame, Profanation est un vrai petit plaisir de cinéphile.
Profanation est bien plus noir que le précédent opus. Le spectateur sera régulièrement confronté à des scènes violentes tant physiquement que psychologiquement, ce qui pourrait heurter sa sensibilité. C’est ce qui donnera aussi l’intensité du scénario et qui nous clouera dans notre siège pendant presque deux heures mais n’est-ce pas parfois un peu trop, à la limite du supportable ? A vous de juger …
A côté de cela, la réalisation est impeccable. Mikkel Norgaard (qui tenait déjà les ficelles du premier volet) fait à nouveau preuve d’une maîtrise implacable dans le genre. Ses longs métrages, dans la veine de la saga Millénium, renvoient à un cinéma sans concession, sombre et à l’atmosphère pesante. L’environnement du film est tellement réaliste qu’il colle à la peau des personnages autant qu’à celle du spectateur.
Et en parlant de personnages, le duo d’enquêteurs incarné par Nikolaj Lie Kaas et Fares Fares est toujours au top. A nouveau, ils ouvriront une affaire délicate et déjà classée aux yeux des autres et prouveront une fois de plus que la vérité est ailleurs.
Les deux comédiens principaux sont tellement investis dans leur rôle qu’on s’y attache et qu’on les suit avec plaisir et détermination dans les différentes affaires qui les animent. On espère d’ailleurs que leurs aventures continueront dans un nouvel opus tant leurs personnages ont encore bien des choses à nous offrir.
Mais ils ne seront pas seuls dans cette quête de vérité et cette fois, ils pourront compter sur Rose (Johanne Louise Schmidt), leur nouvelle secrétaire. Organisée, intelligente, celle-ci sera d’une grande aide pour nos deux amis et leur apportera un regard neuf sur leur dossier.
Autre grande figure féminine de ce film : Danica Curcic qui interprète le rôle déterminant de Kirsten. Sans trop révéler l’importance de ce personnage, soulignons le jeu exceptionnel de la jeune comédienne serbe qui, malgré son peu d’expérience cinématographique, nous bluffe à chaque instant. Son personnage, écorché par la vie, devra affronter les fantômes de son passé avec ténacité.
Dans la lignée de ces comédiens qui assurent : Pilou Asbaek et David Dencik, deux acteurs charismatiques scandinaves qu’on aime détester tant leur jeu est criant de vérité. Niels Weyde n’est pas en reste dans son interprétation du père désespéré. Une fois de plus, ces longs-métrages sont la preuve que le cinéma de qualité réside aussi dans des pays moins médiatisés.