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Ti Nou
508 abonnés
3 509 critiques
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3,0
Publiée le 22 août 2018
Toujours aussi froid et désespéré... Cependant cette enquête, même si les tenants en sont assez vite perçus, se centre mieux sur ses personnages, notamment une femme détruite par son passé et parvient à impliquer davantage le spectateur.
Plus gros succès du cinéma danois, j'avais déjà bien aimé "Miséricorde" et je trouve ça excellent que Profanation soit également venu jusque chez nous. Si on passe outre sa réalisation digne d'une série télé américaine et le monolithisme de son acteur principal (je me demande si on le voit même sourire une fois dans tout le film), on découvre comme souvent dans les polars scandinaves une histoire souvent éprouvante aussi bien physiquement que mentalement à la fois pour les personnages et pour le spectateur, tordue à souhait dans sa construction (d'où la présence de nombreux flashbacks pour bien faire comprendre), mêlant blessures d'enfance et tenant en haleine jusqu'à la fin. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'il y ait mass coups de feu et autres poursuites en voitures toutes sirènes hurlantes. Ce n'est pas le sujet. Le réalisateur préfère distiller une atmosphère trouble, grise, limite dépressive et pessimiste dans sa vision de l'humanité. Même moi, j'ai pu à plusieurs reprises être presque mal à l'aise devant tant de violence gratuite et de folie. Comme si son auteur aurait un peu trop regardé Orange Mécanique de Kubrick. Mais une fois qu'on est happé par le récit, on a du mal à en sortir comme on a du mal à lâcher notre livre de chevet. Comme quand on lit un bon polar, on a envie que d'une chose, c'est de rapidement en arriver au bout pour savoir qui est le coupable (bien que là on le sait depuis le début) et comment les policiers vont faire pour l'arrêter. Dans ces conditions, j'en redemande encore et encore.
un film dur et sans pitié. on baigne dans l'horreur de voir à quel point tuer est un jeu pour ces petits bourgeois au-dessus de tout soupçon ou tout est permis. pourquoi seulement 2 étoiles... tout simplement à cause des longueurs répétitives
Toujours plus sombre, toujours plus glauque, voici donc la suite du très réussi "Miséricorde" des enquêtes du département V. On replonge avec notre duo de choc qui fonctionne toujours aussi bien dans une nouvelle enquête, plus fouillée, plus complexe mais aussi plus longue que la première. "Profanation" gagne donc en durée ce qu'il perd en rythme et en clarté, pour autant l'intrigue est toujours autant passionnante à suivre mais apparait un peu plus tirée par les cheveux que le précédent opus. Rien à redire sur la réalisation, égale à "Miséricorde" et à ce que le polar scandinave a l'habitude de nous servir, par contre la mise en scène souffre quelque peu d'un manque de dynamisme dû à la longueur du métrage, rallongé de 30 minutes par rapport au premier. Rien de rédhibitoire non plus, on passe encore un bon moment de ciné, entre une tension grandissante et quelques scènes difficiles, jusqu'au dénouement d'une noirceur accrue. Passée la surprise du premier, cette suite tient toute ses promesses malgré quelques défauts de ci de là et reste bien évidemment à voir, en attendant la troisième enquête ...
Une atmosphère froide, sombre et qui joue habilement du caractère malsain des personnages qui n'a de cesse de se développer au fur et à mesure qu'on apprend à les connaitre et qu'on avance dans la découverte des faits pour captiver le spectateur et l’entraîner toujours plus au fond dans la spirale scénaristique qui le sous-tend. Car si on se sent un peu baladé de droite et de gauche pendant la première demi-heure, les choses se mettent doucement en place, jusqu'à devenir carrément palpitantes. Et là, l'esthétique des décors et mises en scènes qui étaient déjà très agréables jusqu'ici prennent toute leur dimension pour étayer les propos. Mon seul regret, l'attitude mono expressive de Nikolaj Lie Kaas, qui fronde les sourcils en toutes circonstances et entame donc très certainement la palette expressive de son personnage. A part ça, tout me plaît et c'est même avec plaisir que je m'intéresserai au livre dont l'histoire est tirée. Les Enquêtes du Département V sont finalement une bien bonne découverte que je recommande à tout amateur d'ambiance "scandinave".
Ce second épisode à les mêmes avantages et défauts que le précédent.a savoir une ambiance travaillé, glauque et prenante mais une histoire peu original et peu marquante...
Un nouveau membre dans l’équipe du département, la secrétaire. Une histoire encore plus glauque que dans le précédent. J’adore ! Encore une dernier film et j’attaque Jussi Adler Olsen par la lecture directe des romans
Très original,le film ressemble un peu a Millenium. La première partie est un peu lente,difficile a tout comprendre ,parce que 20ans de la vie se mélange,mais la deuxième partie est surprenante,très suspens. Un bon film.
Voici la suite de "Misericorde" (2013), premier de la saga venue du froid qu'on nous vend comme le nouveau "Millenium". On regrettera les incohérences, plus ou moins légères comme l'absence de conséquences pour la fouille de la maison, sortir un prisonnier par un seul maton ou une personne dérangée et recluse qui retrouve des facultés inespérées. Ce n'est pas parfait donc mais avec ce second film la franchise s'impose avec une enquête plus dense, une secrétaire qui enrichit la relation du duo, et une atmosphère où la fatalité est envahissante. Un bon moment. Site : Selenie
On monte d'un cran par rapport au précédent : l'ambiance, sombre et froide, est toujours très soignée, mais la noirceur est ici nuancée (avec succès) par une petite touche d'humour qui manquait au précédent. L'intrigue est prenante, mais il est difficile d'évaluer le film comme une oeuvre à part entière quand on a lu le bouquin, tant les personnages manquent de nuances et tant les relations entre eux sont ici convenues alors que c'est ce qui fait tout le sel du roman. Néanmoins, cela reste un très bon polar.
Belle tension dramatique, dans l'esprit du premier opus. Malgré quelques ficelles scénaristiques, l'ensemble est cohérent, bien narré, avec un final haletant.
Deuxième film d'une adaptation d'une saga littéraire de thrillers nordiques, "Profanation" est pour moi le meilleur volet de ce qui va finalement composer une trilogie. On retrouve avec plaisir les policiers du premier film dans une nouvelle enquête passionnante encore plus sombre. Du tout bon pour les amateurs de polars glauques.