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Un visiteur
4,5
Publiée le 17 mai 2020
C’est une très belle histoire touchante et chaleureuse. Le film est crédible et réaliste. Les prestations des acteurs aident à rendre le film intriguant et la musique, qui est subtilement présente, permet du sentiment. La persévérance de madame Gueguen, le vrai témoignage de Leon Zyguel et l’effet sur les caractères et sur le groupe étaient largement suffisant pour toucher les spectateurs. Les Héritiers montre une image pénible mais réaliste de la population scolaire, mais refuse d’être pessimiste et montre que tout le monde doit disposer de nouvelles chances et surpasser lui-même.
Un bon film, les acteurs sont bons mais cest dommage que ça soit aussi proche du film « écrire pour exister » d’un point de vue scénariste c’est quasiment le même film mais en version française, certains personnages auraient pu être plus approfondi Je trouve on reste un peu sur sa fin,
Jolie histoire. Même si c'est prévisible de bout en bout, c'est un film qui reste agréable à visionner. Les jeunes sont convaincants dans leurs rôles respectifs. La scène de M.Léon Ziegel est particulièrement touchante.
On est ici devant un drame très basique et dont la réalisation laisse fortement à désirer, mais il réussit tout de même son but premier : toucher. Tout va être basé sur l’émotion que va nous faire ressentir l’évolution de cette classe difficile. Il va cependant falloir être patient car cela met un bon moment à s’enclencher. J’ai même failli arrêter le film mais je ne regrette pas de m’être obstiné. Tout se veut baser sur l’authenticité. Comme souvent dans ce genre de long-métrage, le casting est amateur. À part Ariane Ascaride, le reste des acteurs effectuaient leurs débuts au cinéma. Il y en a d’ailleurs pour qui ce film a été un déclic car ils ont continué dans cette voie. Avoir pris Ahmed Drame, véritable participant de la classe dont les fait sont inspirés, est une idée de génie. Au-delà de jouer de manière remarquable, il a su transmettre son expérience et son vécu. On ne peut pas faire plus vrai. Cependant, si on retire le côté émotionnel réussi, la mise en scène ne suit pas. On aura quelques zooms sur la vie des étudiants mais ceux-ci ne sont pas de bonne qualité. Ils ne sont pas bien exploités, ne faisant pas avancer grand-chose. On voit plein de bride de leur vie en dehors des murs de l’établissement scolaire, mais on ne fait pas toujours le rapprochement avec leur comportement en classe. L’histoire quant à elle est cousue de fils blanc et il n’y a aucun rebondissement réel. En fait, j’avais l’impression de voir un peu le film ECRIRE POUR EXISTER adaptée à la France. Malheureusement pour nous, la version américaine est largement meilleure.
Film mémoriel, ô combien important. Les acteurs sont convaincants. Tiré d'une histoire vraie, le film mêle drame et légèreté, sans jamais tomber dans le larmoyant ou la superficialité.
Un film très résussi et pourtant très compliqué à faire , qui aurait pu basculer facilement dans la mièvrerie, ou dans de la "soupe" politquement correcte, tisane et rabat- joie. Mais le ton est juste, des sujets délicats sont abordés : de l'islamisme dans les banlieues , au devoir de souvenir, mais en posant les questions justes , sans dogmatisme, en essayant de comprendre , d'analyser , plus que de dicter, ou de moraliser. On est vraiment dans l'interrogation et la recherche.Les jeunes acteurs sont très bons, et bien sûr la prof nous confirme sa qualité intrinsèque de grande actrice, hors de ses films marseillais habituels .
Chapeau l'artiste .. ici Marie-Castille Mention-Schaar (Je crois que je l'aime ou Bowling). Dimension surréaliste bien rendue à travers l'entreprise de cette prof de seconde, Anne Gueguen (Ariane Ascaride) - encore une fois merveilleuse actrice, douce, précise et... efficace!!! dans cet environnement de jeunes ados, compliqué, hostile. Un film qui aurait pu s'appeler "de Créteil à auswitch" - Bravo au passage à Mélanie (Noémie Merlant ) ou Malik (Ahmed Drame) . J'ai trouvé une belle émotion dans cette bande de jeunes, découvrant le sujet de la déportation et de ces "autres" jeunes qui - il y a 70 ans -ont eu un destin secoué, dans la folie inouïe des SS et autres idéologues à la noix. Belle scène à la remise des prix aux Invalides, où le discours lu par Noémie Merlant est superposé au rescapé du camp, qui était venu à l'école à la rencontre des enfants et avait lui même lu cette déclaration avec son ton et son émotion. Excellent montage. Bon film !! **
Adapté d'une histoire vraie, ce film raconte le parcours d'une classe de lycéens de Créteil qui passe un concours national. Filmé avec talent, la violence de certaines images témoigne de la difficulté d'échanger, d'enseigner quand des a priori sociaux sont présents. Et pourtant ces jeunes se découvrent et nous délivrent un message beau et vibrant... Un excellent film
Jusqu'ici peu convaincu par les films de Marie-Castille Mention-Schaar, « Les Héritiers » fera exception, en espérant qu'il y en aura d'autres. D'ailleurs, autant je ne suis habituellement pas fan des « d'après une histoire vraie », autant là, ce n'est vraiment pas inutile tant il aurait été difficile d'y croire, sinon. La réalisatrice sait intelligemment s'effacer derrière son sujet, faisant juste ce qu'il faut pour rendre le récit sincère et touchant. L'évolution des différents lycéens apparaît crédible, leur regard sur la Shoah également : effectivement difficile de rester insensible face à un tel drame humain, spoiler: le témoignage d'un véritable déporté devant toute la classe apparaissant inévitablement chargé en émotion. Après, il ne faut pas s'y tromper : ne surtout pas croire que ce type de « performance » est possible dans TOUS les lycées de France, et ce n'est d'ailleurs pas le propos. C'est juste une belle exception, une « parenthèse enchantée ». C'est sans réelle surprise et devient un peu moins intéressant dans la seconde partie (une fois les élèves « convertis » à la cause), mais grâce à de jeunes interprètes talentueux (dont l'étonnant Ahmed Dramé, également coscénariste) et surtout l'excellente Ariane Ascaride dans un rôle d'enseignante passionnée lui allant à merveille, voilà un joli film, où l'on voit, certes, ce que l'on s'attend à voir, mais n'empêche pas la démarche d'être salutaire, voire assez instructive dans une logique pédagogique : appréciable.
Plein de bons sentiments (d'aucuns diraient : dégoulinant de bons sentiments), et ne parvenant pas toujours à éviter la caricature, Les héritiers dresse néanmoins avec justesse le portrait d'une certaine jeunesse de France, métissée, banlieusarde, en quête de sens. Et fait écho avec une réalité terrible : dans certains établissements scolaires, des professeurs ne parviennent plus à enseigner la Shoah. Prenant le contrepied du pessimisme ambiant, ce feel-good-movie basé sur une histoire vraie et tourné sur place, dans le lycée Léon-Blum de Créteil, nous apporte un éclairage intéressant, optimiste mais pas niais, sur le rôle que peut jouer l'éducation dans la construction d'une conscience individuelle et collective.
Un film gentil plein de bonnes intentions qui peut faire passer un message d'espoir. Mais au final l'oeuvre s'avère assez superficielle, assez déconnectée de la réalité et ne s'occupe pas de traiter les vrais problèmes.
C'est bien fait, c'est gentil, souligné, et c'est parfois un peu sournois. Je me méfie des "feel good movie" sur la shoah: la compassion satisfaite me dérange, le côté anti-raciste ne me plait pas non plus: le gosse qui efface un tag "sale juif" première expression d'un antisémitisme qui doit plus ou moins rapidement mener vers un génocide; l'ancienne qui refuse de prendre le siège qu'une femme voilée lui propose; l'islam radical incarné par un blanc converti figure d'un nouveau fascisme, je ne suis pas non plus fan. Tout est mélangé.
J'aurais tendance à dire que ce film est ambitieux. Car filmé une classe et rendre cela intéressant n'est pas une tâche facile. J'ai d'ailleurs trouvé le début du film assez moyen, ensuite je me suis dit qu'il tombait dans le pathos. Mais finalement ce film décrit bien je trouve une classe de seconde avec des élèves plus ou moins en difficultés, pour ensuite nous montrer le lent changement d'attitude de la même classe. C'est un peu difficile mais ça passe. L'arrivée du déporté, le changement des élèves et la scène de la remise de prix, par contre permettent de retourner le film, qui gagne en intensité et en émotion. En conclusion, c'est une réussite je trouve, malgré quelques passages, notamment au début, un peu près des clichés habituels.
Les Héritiers est un drame commémoratif qui ,dans quelques scènes , cherche à émouvoir le spectateur (à juste titre ) . Le sujet principal est l'école (religion , élève difficile , professeur,...) mais l'autre sujet du film est la seconde guerre mondial avec des moments forts (le témoignage particulièrement ) . Mon seul souci est que la seconde guerre devient le sujet principal et laisse le lycée de côté ,un équilibre ou plus le lycée (50-50 ou 60-50 mais pas 50-60) aurait été préférable . Il n'en reste pas moins ,avec les deux sujets différents mais qui se rejoignent dans ce film ,touchant . Des dialogues dure mais vrais . Un très bon scénario . Une bonne fin . Des comédiens épatants .
Tiré d’une histoire vraie, un film dans un style documentaire souvent maladroit, un peu trop démonstratif, mais dont l’émotion naît surtout grâce au témoignage de Léon Zyguel, survivant de la Shoah, et qui a le grand mérite de remettre l’école au cœur du système éducatif.