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Ce film m'a rappelé "Entre les murs" par la relation presque "amicale" qu'entretient le professeur avec ses élèves. Mais la comparaison s'arrête là.
Tiré d'une histoire vraie, "Les Héritiers" est un film comme on aimerait en voir plus souvent, et surtout qu'on voudrait faire découvrir au plus grand nombre.
Un enième film "sur" la Shoah, pourront dire certains, mais un film au traitement original, un film qu'il convient de montrer dans les salles de classe. Le film réussit à se montrer à la fois bouleversant (la rencontre avec Léon Zyguel, très forte émotionnellement) et drôle (certaines répliques des élèves).
Le fait de parvenir à faire prendre conscience à des élèves à priori difficiles de la valeur de la vie, du droit à la différence est une très grande réussite, et le film le montre fort bien. Les comédiens sont justes, naturels et parfaitement crédibles.
Tiré d'une histoire vraie, "Les Héritiers" est un film comme on aimerait en voir plus souvent, et surtout qu'on voudrait faire découvrir au plus grand nombre.
Un enième film "sur" la Shoah, pourront dire certains, mais un film au traitement original, un film qu'il convient de montrer dans les salles de classe. Le film réussit à se montrer à la fois bouleversant (la rencontre avec Léon Zyguel, très forte émotionnellement) et drôle (certaines répliques des élèves).
Le fait de parvenir à faire prendre conscience à des élèves à priori difficiles de la valeur de la vie, du droit à la différence est une très grande réussite, et le film le montre fort bien. Les comédiens sont justes, naturels et parfaitement crédibles.
Certains ont trouvé ce film tire larmes (Pourquoi? Ils ont honte d'avoir été émus?) alors qu'il s'agit d'un film particulièrement réussi et qui, une fois encore, montre l'étendue des possibilités éducatives en banlieue. Encore faut-il avoir envie de briser certains tabous...
Moi enfants de la génération du diagnostique facile des "échec scolaire" perdu dans ce monde, je salut ce film et cette pédagogie !!! Ce FILM est tout simplement génial, le casting est très juste et la mise en scène excellente ce qui permet d'avoir un rythme tout du long. L'histoire est bonnement ce que tout enseignent devrait apprendre à faire, c'est à dir faire comprendre aux élève qu'il y a un avant, un après, une histoire, et leurs propres histoires !!!! Apprendre à comprendre est le début... La fin c'est a eu de l'écrire.
Ça tourne au ridicule...Bien sur qu'il y a une part de responsabilité de la République dans le génocide, et que cette abomination doit être évoquée, mais l'Histoire ne peut ni ne doit se résumer à cela ! Ce film s'inscrit encore dans un mouvement de culpabilisation à l'extrême, sans parler des affreux clichés qu'il véhicule...là on se repent, on se repent encore, on se repent toujours, et puis finalement on se pend !!!
ffred
Pour être franc, j'y suis allé un peu à reculons. L'affiche ressemble beaucoup à celle de Entre les murs et j'avais peur d'assister à une redite du film de Laurent Cantet. Très vite, on se rend compte que cela n'est pas du tout le cas. Ce troisième film de Marie-Castille Mention-Schaar (Ma première fois, Bowling, pas vus) n'est pas ce qu'on pourrait appeler un modèle de mise en scène ou de scénario. C'est parfois un peu chaotique avec des baisses de rythme et quelques clichés. Mais le thème transcende le film, surtout lorsque l'on sait que tout cela est vrai. Ahmed Dramé, acteur principal et co-scénariste, faisait parti de cette classe de seconde d'un lycée de Créteil. Plus le film avance et plus l'émotion gonfle et nous submerge. L'intervention d'un ancien déporté n'y est pas pour rien. Ariane Ascaride est vraiment très bien dans le rôle de la prof. Ainsi que tous les jeunes acteurs qui font preuve d'un naturel désarmant. On s'attache très facilement à tous les personnages. Malgré ses défauts, Les héritiers est donc un très beau film, plein de vitalité et d'espoir. Une belle surprise pleine d'émotion pour cette fin d'année.
à l'initiative d'une professeure, une classe de cancres se retrouvent dans un concours national de la résistance et de la déportation. Un défi qui va les transformer ... Tout d'abord, il s'agit d'une histoire vraie. Il faut reconnaitre aussi que les premières minutes sont assez pénibles : on a du mal à accrocher puis petit à petit, Marie Castille Mention-Schaar (déjà réalisatrice de "Ma première fois" - que j'avais adoré soit dit en passant - et qui confirme là son talent) commence à poser sa patte de velours sur son sujet, à mettre en place son histoire qui va redonner l'espoir à des jeunes que rien ne prédestinait à remporter ce concours. Les 20 dernières minutes sont bouleversantes (ça commence avec l'histoire du déporté ...) et font de ce film une très belle rencontre malgré quelques imperfections. Une vraie leçon d'optimisme dans un monde de brutes ...
J'ai adoré ce film, juste, optimiste et positif.
L'histoire de cette classe est vraiment touchante......enfin une autre image de l'éducation
A voir tant pour les jeunes que pour toutes les générations.
L'histoire de cette classe est vraiment touchante......enfin une autre image de l'éducation
A voir tant pour les jeunes que pour toutes les générations.
Rares sont les films qui réussissent à dresser un portrait sur des jeunes de banlieue sans servir des clichés agaçants, tout en alliant une histoire convaincante et émouvante. Les Héritiers réussit presque à relever le défi haut la main, malgré une première partie un peu bancale. Le problème ? C’est simple : Richard LaGravenese a fait exactement le même film (à quelques détails près) il y a quelques années, Écrire Pour Exister. Ça et le fait que Marie-Castille Mention-Schaar puise dans les bons sentiments larmoyants pour toucher son public alors que son film est déjà bien chargé émotionnellement. Dommage.
Ma critique complète est sur le blog
Ma critique complète est sur le blog
Le synonyme de ce film c'est TALENT. Tant à l'écriture, à la réalisation ou au jeu des comédiens : tout n'est que talent. Bravo! Tout est au plus juste dans ce film inspiré d'une histoire vraie. Cela fait du bien au cœur et à la tête d'être témoin d'une si belle histoire humaine... A voir, à revoir et à en parler autour de soi...
Si pleurer à ressentir une leçon de vie remarquable fait du bien… Si pleurer à voir des personnes formidables accomplir des actions magnifiques fait du bien… Si pleurer à sentir son esprit se révolter puis s'enthousiasmer fait du bien… Si pleurer à aimer tout simplement les autres fait du bien… Alors oui ce film-là fait un grand bien !C'est un film qui parle de la transmission du savoir et des rapports profs / élèves.Basé sur une histoire vraie, ce film commence comme un mélange des "Sous-doués passent le bac" et d'"Esprits rebelles" pour se terminer avec une force digne du "Cercle des poètes disparus" et de "La liste de Schindler" !Ariane Ascaride y est magistrale, évidente, fabuleuse. Les gosses sont d'un naturel indescriptible. Quant à Léon Zyquel, dans son propre rôle, il est bouleversant au-delà de toute mesure.Le sujet traité est sérieux, grave, profond, mais cela n'empêche pas d'y rire à intervalles réguliers grâce aux vannes et aux réflexions des ados, souvent vaches, parfois cruelles et débiles, mais la plupart du temps tellement drôles et pleines d'esprit.Tous les profs des lycées de France et de Navarre devraient organiser des projections-débats de ce film avec leurs élèves (de la seconde à la terminale) car c'est un film qui rend fier des gosses, qui rend fier de l'éducation laïque, qui rend fier de la démocratie, et qui, malgré le propos terrible qu'il raconte, rend fier de l'homme et donne un espoir dans l'humanité.Jamais plus qu'aujourd'hui ce film n'a été aussi autant porteur de message de paix et de fraternité.C'est l'un des plus beaux films sur l'enseignement qu'il nous a été donné de voir.Un film poignant... qui fait du bien ! Finalement non… C'est l'un des plus beaux films qu'il nous ait été donné de voir. Tout simplement.
Une magnifique surprise ! Courez vite voir ce film entre fiction et documentaire... Inspiré d'un histoire vraie, on y voit une professeure d'histoire d'une classe "difficile" de Seconde (à Créteil), proposer à ses élèves de participer à un concours pédagogique national sur la déportation, la résistance, la Shoah... Imaginez les premières réactions... Au-delà des réticences, des appréhensions, des craintes ou de l'absence de confiance, comment réagiront ces élèves peu dociles ? Antithèse d'"Entre les murs" (qui faisait passer les élèves pour de vrais salopards !), "Les Héritiers", sans angélisme ni naïveté, bouscule les clichés et idées reçues. Un très beau moment de partage et d’espoir, de confiance et de responsabilité collective. De ces moments cinéma qui empêchent de désespérer de la société. Bravo à la réalisatrice, à Ariane Ascaride, à Malik et à tous ses camarades, formidables !
PLR
Un film à la promotion assez discrète. Dans les complexes, une semaine après sa sortie, encore relégué dans une petite salle (ce qui, il faut l'espérer, ne durera pas). Oui mais la salle est pleine et les spectateurs applaudissent à la fin. Les histoires vraies peuvent être intéressantes, émouvantes, poignantes. Faut-il encore savoir transcrire ces qualités à l'image. Eh bien là, c'est réussi et même à la perfection ! Ariane Ascaride, on oublie l'actrice (excellente) et on ne voit plus que la professeure qu'elle incarne. Les lycéens, bien malin - seul le cinéphile averti - qui pourrait dire qui est un jeune acteur professionnel ou en passe de l'être ou qui est arrivé là sans expérience au gré d'un casting. Car la symbiose est totale. C'est un film rare ! Ne le ratez pas.
ce film est un trésor. "les héritiers" est le film de cette fin d'année qu'il ne faut pas rater. Magistralement interprété par Ariane Ascaride dans son rôle de prof d'histoire et prof principal, face à de jeunes acteurs représentant une classe de seconde dites difficile. Ce film mérite d'être primé
Malgré quelques maladresses et effets un peu trop appuyés, le film est attachant et émouvant.
(...) Marie-Castille Mention-Schaar s'était faite connaître du grand public en 2012 en réalisant Ma Première fois, une romance un peu mièvre et bourrée de clichés entre deux adolescents bourgeois. Le film avait au moins eu le mérite de toucher le jeune Ahmed Drame, passionné de cinéma, et qui décide alors d'écrire un scénario basé sur une expérience vécue avec sa classe quelques temps auparavant, et de le lui envoyer. La réalisatrice, intéressée par cette histoire à la portée universelle, décide alors de lui donner un coup de main dans l'écriture, et de mettre le film en scène elle-même (...) La mise en scène de Mention-Schaar n'a guère progressé depuis Ma Première fois (...) Côté scénario, ce n'est guère mieux. On a parfois plus l'impression d'assister à un documentaire qu'à un film (...) Mais l'intérêt de Les Héritiers, encore une fois, est ailleurs. Le film est une formidable leçon sur l'histoire, sur la tolérance, sur le respect de son passé et sur l'importance de ne jamais l'oublier (...) Certains passages sont d'ailleurs terriblement émouvants, par la simplicité des sentiments affichés et par la force des témoignages, que l'on sent sincères (...)
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