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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 février 2015
Une grosse daube ce film... On croit aller voir un film sur la jeunesse des banlieues, leurs problématiques propres, leurs difficultés et on se retrouve à chialer sur la shoah... Ces jeunes méritaient qu'on s'intéresse à eux, à leur vie en banlieue et pas être éclipsés derrière des crimes du passé avec lesquels ils ont rien à voir !
Ce film m'a énervé, il est niais, et faux.
Quant au passage où on qualifiait le massacre des Palestiniens non pas comme un génocide mais juste comme "un massacre"...
Un très beau film optimiste et poignant. Ariane Ascaride est merveilleuse. Ce film redonne fois en l'Education National et ses enseignants. Tout le monde devrait avoir une "Madame Gueguene" au moins une fois dans sa scolarité. La citation de Madame Gueguene : "Chacun avec sa différence et avec sincérité" résume très bien le film pour moi.
rien de nouveau dans ce film entre la relation ados-enseignants, cela a déjà était fait, on pense à Esprits rebelles avec Michelle Pfeiffer ou Ecrire pour exister avec Hilary Swank ou récemment à Entre les murs, juste une petite mention pour Ariane Ascaride parfaite comme d'habitude dans tous ses rôles, une actrice douée et de talent un peu trop rare au cinéma
MAGNIFIQUE !!! Le sujet est très fort et très émouvant. Interprétation superbe de tous les acteurs. A la fin tous les spectateurs dans la salle sont restés scotchés dans leur fauteuil, en silence, jusque après la dernière ligne du générique. Tous sont sortis quand les gens de l'autre séance sont rentrés et ont pris place. C'est la première fois que je vois ça... Je vous le recommande vivement.
Trés pédagogique pour des jeunes ignorant tout de la Shoah . Remarquable travail de cette professeure d' avoir réussi à impliquer cette classe difficile dans cette recherche .
Jusqu'ici peu convaincu par les films de Marie-Castille Mention-Schaar, « Les Héritiers » fera exception, en espérant qu'il y en aura d'autres. D'ailleurs, autant je ne suis habituellement pas fan des « d'après une histoire vraie », autant là, ce n'est vraiment pas inutile tant il aurait été difficile d'y croire, sinon. La réalisatrice sait intelligemment s'effacer derrière son sujet, faisant juste ce qu'il faut pour rendre le récit sincère et touchant. L'évolution des différents lycéens apparaît crédible, leur regard sur la Shoah également : effectivement difficile de rester insensible face à un tel drame humain, spoiler: le témoignage d'un véritable déporté devant toute la classe apparaissant inévitablement chargé en émotion. Après, il ne faut pas s'y tromper : ne surtout pas croire que ce type de « performance » est possible dans TOUS les lycées de France, et ce n'est d'ailleurs pas le propos. C'est juste une belle exception, une « parenthèse enchantée ». C'est sans réelle surprise et devient un peu moins intéressant dans la seconde partie (une fois les élèves « convertis » à la cause), mais grâce à de jeunes interprètes talentueux (dont l'étonnant Ahmed Dramé, également coscénariste) et surtout l'excellente Ariane Ascaride dans un rôle d'enseignante passionnée lui allant à merveille, voilà un joli film, où l'on voit, certes, ce que l'on s'attend à voir, mais n'empêche pas la démarche d'être salutaire, voire assez instructive dans une logique pédagogique : appréciable.
Un film très résussi et pourtant très compliqué à faire , qui aurait pu basculer facilement dans la mièvrerie, ou dans de la "soupe" politquement correcte, tisane et rabat- joie. Mais le ton est juste, des sujets délicats sont abordés : de l'islamisme dans les banlieues , au devoir de souvenir, mais en posant les questions justes , sans dogmatisme, en essayant de comprendre , d'analyser , plus que de dicter, ou de moraliser. On est vraiment dans l'interrogation et la recherche.Les jeunes acteurs sont très bons, et bien sûr la prof nous confirme sa qualité intrinsèque de grande actrice, hors de ses films marseillais habituels .
Jolie histoire. Même si c'est prévisible de bout en bout, c'est un film qui reste agréable à visionner. Les jeunes sont convaincants dans leurs rôles respectifs. La scène de M.Léon Ziegel est particulièrement touchante.
le début du film est effrayant. Pour moi qui ai quitté les bancs de l'école depuis tant d'années, je n'aurais jamais cru que dans certains endroits les professeurs aient à endurer ça...chapeau à ceux qui résistent, et encore plus à ceux qui y croient encore, telle cette prof d'histoire, formidablement campée par une Ariane Ascaride touchante de simplicité et de retenue. C'est un film optimiste, qui permet de croire qu'une étincelle peut jaillir de ces adolescents désoeuvrés, sans repères, sans but, sans beaucoup d'avenir. Pourquoi sont ils devenus si violents et si agressifs ? où sont passés le respect et la courtoisie ? cela aura au moins eu le mérite de me donner une idée de ce que peut être la vie d'un prof dans certains quartiers, et de croire que certains peuvent encore sauver ces adolescents en perdition. Et qu'il suffit d'aimer certains d'entre eux, de croire en eux, pour les sauver. Juste une scène en trop selon moi, celle du bus et de la personne qui refuse de s'asseoir parce que la place lui est proposée par une femme voilée. c'est appuyé et maladroit, un peu trop démonstratif...
Film mémoriel, ô combien important. Les acteurs sont convaincants. Tiré d'une histoire vraie, le film mêle drame et légèreté, sans jamais tomber dans le larmoyant ou la superficialité.
Chapeau l'artiste .. ici Marie-Castille Mention-Schaar (Je crois que je l'aime ou Bowling). Dimension surréaliste bien rendue à travers l'entreprise de cette prof de seconde, Anne Gueguen (Ariane Ascaride) - encore une fois merveilleuse actrice, douce, précise et... efficace!!! dans cet environnement de jeunes ados, compliqué, hostile. Un film qui aurait pu s'appeler "de Créteil à auswitch" - Bravo au passage à Mélanie (Noémie Merlant ) ou Malik (Ahmed Drame) . J'ai trouvé une belle émotion dans cette bande de jeunes, découvrant le sujet de la déportation et de ces "autres" jeunes qui - il y a 70 ans -ont eu un destin secoué, dans la folie inouïe des SS et autres idéologues à la noix. Belle scène à la remise des prix aux Invalides, où le discours lu par Noémie Merlant est superposé au rescapé du camp, qui était venu à l'école à la rencontre des enfants et avait lui même lu cette déclaration avec son ton et son émotion. Excellent montage. Bon film !! **
"Les héritiers" est le genre de film très important de nos jours, même si la situation ultra négative, voire irrémédiable de cette classe, bascule un peu trop vite pour moi dans la réussite et l'osmose totale. Le moment fort du film est sans conteste le témoignage de l'ancien déporté Léon Zyguel.
Plein de bons sentiments (d'aucuns diraient : dégoulinant de bons sentiments), et ne parvenant pas toujours à éviter la caricature, Les héritiers dresse néanmoins avec justesse le portrait d'une certaine jeunesse de France, métissée, banlieusarde, en quête de sens. Et fait écho avec une réalité terrible : dans certains établissements scolaires, des professeurs ne parviennent plus à enseigner la Shoah. Prenant le contrepied du pessimisme ambiant, ce feel-good-movie basé sur une histoire vraie et tourné sur place, dans le lycée Léon-Blum de Créteil, nous apporte un éclairage intéressant, optimiste mais pas niais, sur le rôle que peut jouer l'éducation dans la construction d'une conscience individuelle et collective.