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lesgoutsetlescouleurs
5 critiques
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5,0
Publiée le 5 mars 2016
Un film juste, sensible, intelligent, humain et beau. C'est peut-être pas grand chose (quand on est critique à Libération, apparemment c'est même insupportable) mais pour moi c'est magnifique. J'ai souri, j'ai ri, j'ai été ému, j'ai été bouleversé. Avec très très peu de chose ce film dit énormément. Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec ce film que tout le monde va voir, qui en fait des tonnes (avec brio) mais pour finalement ne pas nous dire grand chose, si ce n'est rien du tout (oui-oui le film avec un acteur "enfin oscarisé" qui tient le haut de l'affiche). Et pourtant ce petit film là, si modeste et si fort, qui m'a tant plu, combien n'iront pas, n'iront jamais le voir...
La vie de ce géant islandais n'est pas passionnante, mais le film arrive à la rendre intéressante, en introduisant un léger changement, qui va modifier son train-train quotidien et nous montrer la bonté de ce personnage qui mérite qu'on s'attache à lui et qui mérite donc mieux que ses apparences. La réalisation est assez basique mais colle bien au décor.
Étonnant et surprenant. Pas d'effets, pas de pathos mais toujours surprenant et tendre. On ne sait jamais ce que sera la suite. Il y a une sorte de suspens permanent avec beaucoup de tendresse et d'émotion. Vraiment un excellent moment.
un petit film venu d Islande sans prétention ou l on suit ce bonhomme trés gentil !
Des rencontres qu il va faire s zen suit des mesaventures. Son quotidient est perturber !
Un film, bien que quelque scene assez dur , joyeux . On s attache tout de suite a ce monsieur tres gentil . Trop gentil ! Le film est assez epurer dans sa mise en scene. Ce qui peut rendre le rythme assez lent mais on rentre dedans directement !
Un film qui se deguste et s apprecie on en sort forcement ravie et avec la banane !
Fusi à 43 ans habite chez sa mère, jusqu'au jour où Alma va perturber cet équilibre chez ce bagagiste de Reykjavik...Ecrire une phrase pour résumer le concept de ce film, voudrait prétendre que son histoire presque banale n'engendrerait pas un scénario basé sur un découpage sensible d'un personnage hors du commun. Oui on aime le regard mélancolique de Fusi et ses idiosyncrasies d'enfant éternel. J'ai eu l'immense privilège d'assister aux félicitations de Francis Ford Coppola à Marrakech entre Gunnar Jonsson et le maître du cinéma mondial, j'étais à côté : La légende est née ! Loin des sujets cinématographiques où la violence se substitue au rythme des mauvaises nouvelles, le réalisateur Dagur Kari renvoie nos sens à nos propres fêlures et compose un film bourré de sensibilité, c'est beau poétique et rassurant qu'aujourd'hui le cinéma puise sa richesse dans l'humain !!
J’ai adoré ce film, c’est un vrai coup de coeur, et j’hésite à mettre 5 étoiles, juste parce que la réalisation est très banale, mais aurait-elle pu être différente ?
Fusi vit à Reykjavik chez sa mère. Homme d’envergure hors norme, introverti, il est le souffre douleur de certains de ses collègues à l’aéroport. Malgré la cruauté des autres, il n’oppose ni hargne ne vengeance.
Il tisse cependant des amitiés originales : avec un amateur comme lui de maquettes, reconstitutions historiques de la seconde guerre mondiale, avec un animateur radio qui lui passe des morceaux de Metal, avec une fillette de son voisinage.
Un jour il rencontre Sjöfn, à la sortie d’un cours de danse country, cours que lui avait offert l’ami de sa mère.
Le personnage de Fusi est magnifique, un homme délicat, d’une bonté et d’une générosité, d’une capacité d’amour aussi immenses que le sont sa stature et tout ce qu’il garde en lui, derrière cette timidité, cette maladresse à trouver une place.
Fusi, extrêmement touchant, sort très digne de cette tranche de vie racontée par le film.
L’histoire entre Fusi et Sjöfn est saisissante, et l’issue proposée par Dagur Kari n’aurait pu être mieux trouvée.
Beau film. Emouvant mais pas larmoyant, tout en pudeur et en douleur contenue. Sur un mode mélancolique, le film nous rappelle que la somme de deux détresses n'est pas forcément le bonheur - mais pas le désespoir non plus, la scène finale venant tempérer le pessimisme du propos.
Une histoire simple toute en tendresse qui fait aimer Füsi, colosse un peu enveloppé, au sourire d’enfant, esprit simple et cœur simple, en butte aux sarcasmes de ses collègues de travail…il travaille comme bagagiste dans un aéroport et à 45 ans vit toujours chez sa mère, plutôt possessive…son hobby est de reconstituer les batailles de la seconde guerre mondiale, à l’aide d’une armée de figurines, de chars et autres matériels…et notamment la bataille de El-Alamein…d’ailleurs quand à force de voir les avions décoller sous ses yeux, il finira pas vouloir voyager, c’est l’Egypte qu’il choisira… nous sommes loin des somptueux paysages islandais tels qu’ils apparaissaient dans Béliers ( où d’ailleurs Gunnar Jonsson est présent) ou des Chevaux et des Hommes…là tout se passe dans des intérieurs, le plus souvent dans une pénombre et des teintes marrons…des tapisseries qui mangent la lumière…, bref une ambiance un peu glauque… certains critiques jugent le film comme un fable trop bienveillante, si ce n’est mièvre, et pourtant on ne peut qu’aimer ce film plein de générosité et d’espoir…d’ailleurs le festival newyorkais de cinéma indépendant du Tribéca Film Institute ne s’y est pas trompé puisque qu’il a décerné au film de Dagur Kari, le prix du meilleur film et du meilleur scénario, à Gunnar Jonsson le prix du meilleur acteur….peut être aurions nous aimé une fin un peu plus happy !!!
Fusi a beau être taillé comme un colosse, il n'en est pas moins le plus inoffensif des géants. Un homme doux et tranquille qui, à 45 ans, vit encore chez sa mère et se passionne pour les modèles réduits de voitures et les reconstitutions de batailles au moyen de maquettes et de petits soldats. Un grand enfant qui est la cible toute désignée des moqueurs et des suspicieux: spoiler: ses collègues de travail ne manquent pas une occasion de le railler, voire de le rudoyer, et l'un de ses voisins en vient à le soupçonner de perversité à cause de sa complicité avec sa fille. C'est facile avec Fusi puisqu'il se laisse faire. Quant aux filles... Fusi est trop timide pour oser les aborder. Quoique... Voilà qu'une occasion se présente... Mais chut! N'en disons pas trop! Ce qui est sûr, c'est que ce beau film brosse le portrait d'un homme doux au coeur d'or! Trop doux et trop bon pour le monde tel qu'il est, diront peut-être certains! 7,5/10
« L’histoire du géant timide » est le premier film islandais que je vois alors que j’ai vu, ces dernières années, beaucoup de films suédois, finlandais et danois. Le film a un bon scénario mais cela manque d’ « enrobage », j’entends par là une réalisation qui tienne la route. En effet, on est revenu à la réalisation du Dogme des années 2000 et c’est pauvre et laid Heureusement, les atouts du film sont ailleurs : l’interprétation des acteurs, certaines scènes qui, sans beaucoup de dialogues, en disent très long spoiler: et la fin très ouverte sur la vie future du héros . On repense à « La Délicatesse » (2011) et, malheureusement pour « L’histoire du géant timide », on a très envie de revoir « La Délicatesse » !
Fusí est différent. Son physique hors normes et son statut de célibataire habitant chez sa mère, à 45 ans, provoquent les railleries de ses collègues et la méfiance de ses voisins. Ce n'est pourtant qu'un nounours candide. Dagur Kári, dont on connaît bien le cinéma en France, pose sur ce personnage un regard tendre et bienveillant. Il n'est pas comme tout le monde, et alors ? Cela n'en fait pas un sociopathe. Le film ne fait pas preuve de naïveté, Fusí est jugé par ses pairs et moqué mais il trouvera sa place dans le monde. Avec son humour subtil et sa douceur, La montagne vierge (traduction de son titre anglais) respire sous l'air de la tolérance et de la diversité dans une humanité revigorante.
Le géant timide, c’est Fusi. Un vieux gars de 45 ans, largement complexé par son obésité et empêché par une mère castratrice chez qui il vit encore. Comme un gamin, il joue encore à la guerre avec ses modèles réduits et avec sa voiture télécommandée. Et ses intentions sont pures quand il joue « au papa et à la maman » avec sa petite voisine. Avec les adultes, c’est autre chose : il est tellement coincé qu’il ne peut rien entreprendre et si gentil qu’à l’aéroport où il travaille, il n’ose même pas se plaindre quand ses collègues l’humilient. La rencontre d’Alma va changer sa vie. Elle est pétillante et bouscule son quotidien. Mais elle est compliquée à aimer car hyper-instable. Avec elle, c’est un jour oui et l’autre non. Avec une patience infinie et une douceur jamais prise en défaut, le grand Fusi va progressivement sortir de sa chrysalide. Et s’entêter dans ses projets libérateurs. Le réalisateur Finlandais ne dit pas les raisons de cette mue réussie. Tout juste suggère-t-il que l’amour des autres est peut-être la meilleure façon de s’aimer soi-même. Ou l’inverse… C’est une comédie sentimentale originale que nous offre Dagur Kari. Pas une grande aventure, mais une belle histoire, simple et sensible. Douce et amère. Loin des clichés, mais avec juste ce qu’il faut de décalage pour qu’on regarde avec bienveillance cette invitation à un plus d’humanité. Ce géant timide est donc un bon coup de Fusi ! Gunnar Jönsson interprète ce colosse si doux avec beaucoup de retenue et de naturel. Il n’en est que plus touchant.
Quel joli film que voilà ! Du genre à nous réconcilier avec l’Humanité :
après une soirée électorale après une défaite du PSG après s’être fait larguer après avoir mangé chez McDo (cochez si vous voulez). Fusi est obèse et rentré en lui-même, taciturne, il vit encore chez sa mère, laquelle vit plus que lui. Il travaille à l’aéroport mais n’a jamais voyagé. Il a -avec un copain- une douce passion pour les reconstitutions de célèbres batailles militaires.
Et qu’on l’aime nous ! Fusi, lui qui justement n’a personne pour l’aimer. Dans ce corps dont il sait qu’il ne peut rien attendre en séduction. Jusqu’à… jusqu’à un bon-cadeau pour des leçons de Madison « c’est un peu ringard mais ça ne peut pas faire de mal ».
Ce film, à l’instar de son protagoniste, est d’une infinie douceur juste piquée par de petites cruautés de la vie pour nous rappeler que celle-ci n’est pas rose.
Le réalisateur filme par moments, de toute beauté : la poésie en gouttelettes d’une station de lavage, ou, filmant au plus près, au très près, Fusi, pour ce qu’il est : un beau et tendre pachyderme.
Un film qui nous donne beaucoup, à l’aune de Fusi. Merci.