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Jmartine
167 abonnés
673 critiques
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3,5
Publiée le 29 février 2016
Une histoire simple toute en tendresse qui fait aimer Füsi, colosse un peu enveloppé, au sourire d’enfant, esprit simple et cœur simple, en butte aux sarcasmes de ses collègues de travail…il travaille comme bagagiste dans un aéroport et à 45 ans vit toujours chez sa mère, plutôt possessive…son hobby est de reconstituer les batailles de la seconde guerre mondiale, à l’aide d’une armée de figurines, de chars et autres matériels…et notamment la bataille de El-Alamein…d’ailleurs quand à force de voir les avions décoller sous ses yeux, il finira pas vouloir voyager, c’est l’Egypte qu’il choisira… nous sommes loin des somptueux paysages islandais tels qu’ils apparaissaient dans Béliers ( où d’ailleurs Gunnar Jonsson est présent) ou des Chevaux et des Hommes…là tout se passe dans des intérieurs, le plus souvent dans une pénombre et des teintes marrons…des tapisseries qui mangent la lumière…, bref une ambiance un peu glauque… certains critiques jugent le film comme un fable trop bienveillante, si ce n’est mièvre, et pourtant on ne peut qu’aimer ce film plein de générosité et d’espoir…d’ailleurs le festival newyorkais de cinéma indépendant du Tribéca Film Institute ne s’y est pas trompé puisque qu’il a décerné au film de Dagur Kari, le prix du meilleur film et du meilleur scénario, à Gunnar Jonsson le prix du meilleur acteur….peut être aurions nous aimé une fin un peu plus happy !!!
un petit film venu d Islande sans prétention ou l on suit ce bonhomme trés gentil !
Des rencontres qu il va faire s zen suit des mesaventures. Son quotidient est perturber !
Un film, bien que quelque scene assez dur , joyeux . On s attache tout de suite a ce monsieur tres gentil . Trop gentil ! Le film est assez epurer dans sa mise en scene. Ce qui peut rendre le rythme assez lent mais on rentre dedans directement !
Un film qui se deguste et s apprecie on en sort forcement ravie et avec la banane !
Le géant timide, c’est Fusi. Un vieux gars de 45 ans, largement complexé par son obésité et empêché par une mère castratrice chez qui il vit encore. Comme un gamin, il joue encore à la guerre avec ses modèles réduits et avec sa voiture télécommandée. Et ses intentions sont pures quand il joue « au papa et à la maman » avec sa petite voisine. Avec les adultes, c’est autre chose : il est tellement coincé qu’il ne peut rien entreprendre et si gentil qu’à l’aéroport où il travaille, il n’ose même pas se plaindre quand ses collègues l’humilient. La rencontre d’Alma va changer sa vie. Elle est pétillante et bouscule son quotidien. Mais elle est compliquée à aimer car hyper-instable. Avec elle, c’est un jour oui et l’autre non. Avec une patience infinie et une douceur jamais prise en défaut, le grand Fusi va progressivement sortir de sa chrysalide. Et s’entêter dans ses projets libérateurs. Le réalisateur Finlandais ne dit pas les raisons de cette mue réussie. Tout juste suggère-t-il que l’amour des autres est peut-être la meilleure façon de s’aimer soi-même. Ou l’inverse… C’est une comédie sentimentale originale que nous offre Dagur Kari. Pas une grande aventure, mais une belle histoire, simple et sensible. Douce et amère. Loin des clichés, mais avec juste ce qu’il faut de décalage pour qu’on regarde avec bienveillance cette invitation à un plus d’humanité. Ce géant timide est donc un bon coup de Fusi ! Gunnar Jönsson interprète ce colosse si doux avec beaucoup de retenue et de naturel. Il n’en est que plus touchant.
Je ne sais pas trop ce qu’il faut aller chercher dans ce film dont je suis ressorti un brin frustré. Sur le fil ténu d’une histoire assez banale (un célibataire mal dans sa peau pense avoir découvert l’amour) le réalisateur islandais rapporte mollement les atermoiements langoureux de son héros. Gunnar Jónsson le joue très bien, mais au bout d’un moment on se lasse de cette tête à claques qui tend quasiment toujours l’autre joue. Quelques thèmes inattendus (la dépression, le harcèlement..) sont effleurés sans jamais atteindre les sommets . Le fait que notre héros n’ait jamais voyagé, lui qui travaille dans un aéroport suscite aussi un peu l’intérêt du réalisateur, mais toujours à la surface des choses, malgré des plans magnifiques sur ses rêves avortés.
« L’histoire du géant timide » est le premier film islandais que je vois alors que j’ai vu, ces dernières années, beaucoup de films suédois, finlandais et danois. Le film a un bon scénario mais cela manque d’ « enrobage », j’entends par là une réalisation qui tienne la route. En effet, on est revenu à la réalisation du Dogme des années 2000 et c’est pauvre et laid Heureusement, les atouts du film sont ailleurs : l’interprétation des acteurs, certaines scènes qui, sans beaucoup de dialogues, en disent très long spoiler: et la fin très ouverte sur la vie future du héros . On repense à « La Délicatesse » (2011) et, malheureusement pour « L’histoire du géant timide », on a très envie de revoir « La Délicatesse » !
Cette comédie romantique du réalisateur Dagur Kari est tout simplement formidable. Fusi est tout simplement attachant de part son altruisme et on a forcément de l'empathie pour ce colosse au grand coeur qui ne sait pas s'imposer dans un monde, semble t'il, pas taillé pour lui. Une oeuvre d'une grande sensibilité...
En soi, L'Histoire du géant timide est un petit film, mais sympathique, en ce qu'il dresse le portrait d'un personnage au coeur aussi immense que sa taille. Pour ressortir de là de bonne humeur, en souhaitant peut-être même, un petit peu, devenir meilleur, pourquoi pas, ce film est la bonne solution.
Fusi à 43 ans habite chez sa mère, jusqu'au jour où Alma va perturber cet équilibre chez ce bagagiste de Reykjavik...Ecrire une phrase pour résumer le concept de ce film, voudrait prétendre que son histoire presque banale n'engendrerait pas un scénario basé sur un découpage sensible d'un personnage hors du commun. Oui on aime le regard mélancolique de Fusi et ses idiosyncrasies d'enfant éternel. J'ai eu l'immense privilège d'assister aux félicitations de Francis Ford Coppola à Marrakech entre Gunnar Jonsson et le maître du cinéma mondial, j'étais à côté : La légende est née ! Loin des sujets cinématographiques où la violence se substitue au rythme des mauvaises nouvelles, le réalisateur Dagur Kari renvoie nos sens à nos propres fêlures et compose un film bourré de sensibilité, c'est beau poétique et rassurant qu'aujourd'hui le cinéma puise sa richesse dans l'humain !!
Un film plein de pudeur. Sans tomber dans le patos, on se laisse prendre par l'histoire de Fusi, dans un monde qui n'est peut-être pas fait pour lui. A voir
Un film au caractère bien islandais: de l'innocence teintée de tristesse, de la solitude, et soudain, un choc, de l'amertume. Mention au jeu de tous les acteurs: regardez-le en VO, tout est dans la diction... et les silences !
Un film juste, sensible, intelligent, humain et beau. C'est peut-être pas grand chose (quand on est critique à Libération, apparemment c'est même insupportable) mais pour moi c'est magnifique. J'ai souri, j'ai ri, j'ai été ému, j'ai été bouleversé. Avec très très peu de chose ce film dit énormément. Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle avec ce film que tout le monde va voir, qui en fait des tonnes (avec brio) mais pour finalement ne pas nous dire grand chose, si ce n'est rien du tout (oui-oui le film avec un acteur "enfin oscarisé" qui tient le haut de l'affiche). Et pourtant ce petit film là, si modeste et si fort, qui m'a tant plu, combien n'iront pas, n'iront jamais le voir...
L'Histoire du géant timide, film en Islande, mais qui pourrait tout à fait être de n'importe quel autre pays, puisqu'il s'agit d'un zoom sur la vie de Fusi, un homme à la trentaine, le géant du titre. Géant, est-ce bien choisi ? On pense immédiatement aux histoires effrayantes racontées aux enfants, histoires de géants tout à la fois ogres. Ici il s'agit d'un colosse aux pieds d'argile, un être doux et paisible, mais un colosse, un géant qui effraie uniquement pour sa stature. Il est vu comme un être dangereux, voire pervers par ses voisins les plus proches mais sans doute par chacun de nous en situation de voisin... Un être à l'apparence singulière, ici un homme costaud, avec un début de calvitie et à l'arrière de longs cheveux noués en queue de cheval qui inquiète. Cette inquiétude est renforcée puisque cet homme, objet de méfiance et parfois de mépris et d'humiliations à répétition est devenu un être timide et discret voire secret. Et pourtant un être d'une générosité proche de la sainteté, tant cette générosité est sans limite et totalement désintéressée. Ainsi est-il incapable de dire non à une petite fille qui s'ennuie quelque peu délaissée par ses parents qui lui propose de jouer à la poupée. Quel sera l'étonnement, la surprise, la défiance quand il sera tenu d'avouer à un interrogatoire de police qu'il a joué "au papa et à la maman" ? C'est un très beau film, émouvant, qui traite de notre facilité aux préjugés voire notre méchanceté envers les êtres par trop timides et gentils. On est très heureux à la sortie car cet homme fait une rencontre qui une fois de plus pourrait être vécue par chacun de nous comme très humiliante mais qui sera pour Fusi une rupture, la fin d'une sorte d'enfance tardive vers une vie d'aventures... Peut-être un film en compétition pour les prochains prix ? Une valeur sure.
Des Fusi, on en a sans doute tous croisé...physique difficile, coincé entre l'enfance et l'âge adulte, timide , la risée de certains, et même un motif de peur pour certains. Ce film islandais(brrr) est une tranche de vie de l'un d'entre eux. Une existence monotone et pathétique, qui finit par se trouver un but. On n'envie pas Fusi, mais on a envie de le connaître, de le protéger (mais si!). Au départ personnage anecdotique, Fusi devient progressivement bien autre chose que son enveloppe laisse présager, et c'est la vraie force de ce film: la tranche de vie de Fusi est celle, imprévisible, d'un vrai héros de film d'aventures ordinaires (les aventures, pas le film). Comme y disent dans les magazines: à voir absolument. Le genre de film auquel on repense bien après être sorti de la salle.