Un mauvais téléfilm au scénario convenu et très daté. Les acteurs font ce qu'ils peuvent et ne réussissent même pas à rendre crédible leur histoire d'amour. Tout est plat et sans ambition. " la réponse allemande à Brockeback mountain" dit l'affiche... Aucun rapport avec le souffle et la beauté de la question américaine !
Tempête sous un crâne de policier allemand. Le film s'approche dangereusement près des poncifs vus et revus sur l'homosexualité masculine mais réussit à éviter de tomber dans une trop grande facilité. Au total, pas génial, mais pas mal du tout.
Grosse déception. Zéro degré de crédibilité (un CRS hétéro futur papa qui se laisse masturber au bout de 2 secondes...et j'en passe...). C'est aussi lourd qu'une choucroute et très mal joué.
Nous sommes allés voir ce film au MK2 Beaubourg, c'est vrai il n'est pas très présent en salle, MALHEUREUSEMENT C'est une belle histoire où les scènes sont filmées avec pudeur. Il y a beaucoup de respect dans ce film qui ne s'engouffre pas dans les stéréotypes gays, bien au contraire La découverte de l'homosexualité pour ce policier est assez banale mais dans aventure, beaucoup de gays s'y retrouveront. spoiler: Je le conseille, c'est une belle histoire d'A
"C'est un film d'acteur" nous présente Stephan Lacant, comment se fait-il que les personnages soient tellement absents? D'une mise en scène conforme et sans ambition, nous basculons dans un mélo psychologique où le titre est censé tout expliqué. Ne maîtrisant pas le rythme, le réalisateur cumule évidences sur banalités faisant disparaître suspence, attente et intérêt. Cet effet de déjà vu nous assomme et contraint le spectateur à la fausse émotion, régit par les silences incongrus, les regards surexplicites et une photographie très travaillée (un peu à la lumière de l'affiche, le côté soft acidulé en moins). Enfin une qualité, le visuel qui tire le film par le haut . Traînant un peu en longueur, privilégiant les mauvais choix et ses conséquences, en joli pied de nez au Carpe Diem horacien, le film se finit sans pudeur, au terme duquel, on retrouve cette morale : ce que l'on construit peut-être aussi déconstruit? La famille comme obstacle à l'épanouissement personnel. Mais en se focalisant sur un seul point de vue central, et délaissant donc ceux qui méritent le plus d'attention: l'amant bad guy à qui rien n'effraie, la femme fragile et aimante, le beau-frère médiateur, le réalisateur se place dans une position maladroite et décevante.
Une histoire très réaliste entre deux hommes, je n'ai pas été totalement embarqué: leur première rencontre semble un peu improbable, il y a des "longueurs" comme on dit pudiquement dans ces cas là et on retrouve cette "patte" allemande qui a fait le charme de Derrick, ces espèces de mélanges de kakis partout qui rend l'image blême. Belle prestation de l'acteur principal, habité par son rôle.
mais quand aura-t-on droit à une histoire d'amour heureuse entre deux hommes? pourtant, ça arrive tous les jours dans la vraie vie. mais il semble que le cinéma n'en a pas connaissance. soit, là, ça commence mal, le brun est maqué, avec un bébé en plus. mais une fois que Marc (le brun) a enfin accepté ce qu'il est (un homosexuel), il aurait pu accepter de vivre son amour pour Kay (le blond). mais non! y font chier ces scénaristes! les deux acteurs sont très convaincants, et pour une fois, leurs baisers ne font pas chiqués. Max Riemelt (le blond) est décidément un excellent acteur (je l'ai beaucoup aimé dans "la vague" et "le perroquet rouge") et Hanno Koffler (le brun) est parfait dans ce rôle d'homme torturé par ses sentiments. ces deux là ont d'ailleurs déjà joué ensemble dans le même film "Hallesche Kometen" il y a une dizaine d'années.
Free Fall, ce n'est quand même pas Brokeback Mountain chez les policiers allemands. Il n'y a pas la profondeur ni l'intensité requises. Free Fall reste un film honnête, modeste, et qui touche du doigt les réflexes d'homophobie chez les gens "normaux". Au-delà des préférences sexuelles, Free Fall parle de recherche d'identité et il ne le fait pas si mal. Les aspects familiaux et sociaux ne sont pas négligés, ils demeurent cependant effleurés sans réel degré de consistance. L'interprétation est de qualité, la mise en scène sobre, trop peut-être. Le film de Staphan Lacant s'attache au quotidien et ne s'offre pas de recul ni d'analyse réelle. A la surface des choses, Free Fall a du mal à s'élever au-dessus d'une certaine banalité malgré un sujet plus dramatique que son illustration, somme toute convenue.
Free Fall...Quelle est la pire configuration possible pour qu’un mec capte, peut être dans un premier temps, puis surement dans un second, qu’il puisse être homosexuel ? Déménager dans une maison plus grande car sa femme attend un enfant. Pour corser la chose : que cet homme soit policier. Et la cerise sur la gâteau : que le mec sur qui il flashe soit un collègue de travail. Voici donc la situation au bout des dix premières minutes du film. Le tout va s’amplifier jusqu’au point de non retour, avec une gradation palpable, et une anxiété latente pour les spectateurs que nous sommes. Le film est plutôt pas mal, de facture certes très classique, mais avec l’avantage d’aller droit à l’essentiel, à coup d’ellipses ingénieuses. On pourra reprocher, vers la fin, des scènes souvent semblables qui se répètent et se répètent encore, mais la séquence finale est assez bien vue et l’on garde ce goût amer d’une toute petite victoire, finalement remportée au bout du compte, mais chèrement payée. Les comédiens sont un peu balourds par moments, mais endossent bien leurs personnages, la portion congrue revenant aux femmes comme bien souvent dans ce genre de film. Même si certaines scènes font un peu «cliché», il y en a d’autres très fortes, émouvantes, qui mettent le doigt là où ça fait mal. Je recommande plutôt.
On se ficherait de savoir qui est homosexuel ou qui est hétérosexuel si il n'y avait cette homophobie latente ou parfois clairement exprimée dans ce long métrage. Ce film parle d'amour. le reste n'est que de petites cases qui cesseront, espérons-le, bientôt d'exister.
Un film qui débute assez mal en tombant rapidement dans des clichés très attendus, mais heureusement, le scénario rebondit rapidement, pour laisser place à de belles scènes assez fortes et une bonne psychologie des personnages. Sans être un chef d'œuvre, ce film sur la quête de son identité et comment l'assumer pleinement reste très intéressant.
je ne sais pas pourquoi mais depuis longtemps je suis attirée pars les films gay alors un de plus pour moi les deux acteurs joues remarquablement bien en tout cas et le film est bon dans son ensemble
Belle réussite que ce FREIER FALL. C'est avant tout le portrait d'un homme, confronté à ses deux amours. Je relèverai l'interprétation, bon casting et la mise en scène avec des effets de plongées en promiscuité assez innovants. C'est un vrai mélo, et on croit vraiment aux manifestations d'amour. Le milieu CRS ne paraît pas très "ouvert" ... Beau film que je rapprocherai de Week-end (Andrew Haigh) avec un amour impossible en plus.