Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,5
Publiée le 27 juin 2015
Cela ne regarde que moi... Mais je n'ai pas aimé. Trop de longueurs, trop prévisible, peu de dialogues et des comédiens qui certes sont épatants pour se laisser aller à s'embrasser et jouer des scènes de sexe explicites et équivoques (les allemands ont décidément peu de pudeur... certaines fois on ne s'en plaindra pas !) mais qui sont très fades une fois rhabillés. L'histoire pure d'un amour impossible, c'est beau sur le papier et pour vendre ce "Free fall", encore fallait-il mieux en explorer la subtilité et éviter tant de scènes et ces (rares) dialogues clichés et manquant de vraie profondeur. La trame de l'histoire même n'est pas crédible: un jeune flic bientôt père de famille qui, subitement, se laisser tomber dans les bras d'un de ses collègues homos qu'il ne pouvait pas sentir auparavant et qui l'aime alors qu'il aime encore sa femme enceinte et qui n'a de cesse tout le long du film que d'être déchiré entre ses deux amours.... Ce flic perdu est joué par un comédien inconnu, Hanno Koffler, bien fade pour incarner un rôle qui aurait pu être grandiose si joué par un comédien qui aurait compris que faire la moue et des simagrée tristes comme le fait constamment ce Koffler ne donne pas plus de profondeur au jeu... D'autres films de gay romance sont bien plus honnêtes et profonds que "Free Fall" tel que l'excellent "Week end" que je vais m'empresser de revoir.
Un film admirable qui traite de la quête d'identité, propre à chacun. Un trio d'acteurs parfaits et crédibles qui se retrouve dans une situation qui semble assez "extraordinaire" mais qui, selon moi, est bien plus fréquente que nous le pensons. Il faut du courage pour sortir des rangs et s'affirmer. Certaines personnes, comme Kay, apparaissent dans nos vies et, par curiosité, par fierté ou encore par sincérité et amour, l'envie de les suivre nous démange. Certains, comme Marc, auront le courage de sortir du peloton de course et suivre tant bien que mal leurs instincts. La quête d''identité et de liberté peut faire de sacrés ravages dans nos têtes et dans nos vies et elle est souvent accompagné d'un prix, surtout lorsqu'il y a des engagements et de la passion.
Free Fall modernise le film psychologique et sentimentale dans une synthèse quasi parfaite des deux genres. Le film souffre cependant de longueurs, qui reste mineures devant la justesse du propos et de la performance de Hanno Kloffer, au meilleur de sa forme. A voir et à apprécier.
Bientôt 10 ans que je recherche un film aussi vibrant que l'a été pour moi "Brokeback Mountain", un chef d'oeuvre à l'époque qui a changé mon regard sur les homosexuels et m'a fait défendre leurs causes. Je n'ai jamais revu depuis de films qui m'a autant marqué et fait vibrer, et pourtant j'en ai cherchés... Alors quand on m'a conseillé "Free Fall", j'ai vu l'occasion d'entretenir mon allemand et peut être de vibrer à une histoire d'amour impossible et tragique comme l'a été sa référence américaine. Peine perdue. Certes, "Free Fall" est loin d'être un mauvais film, avec son ambiance et son histoire d'homos dans le milieu macho des policiers, et la fin réellement triste ne m'a pas laissé indifférent. Mais c'est par le manque d'originalité et parfois de crédibilité que j'ai été déçu...On ne ressent pas la passion entre les deux personnages, on se demande comment ils se tombent dans les bras aussi subitement, puis le déroulement de l'histoire (famille, carrières, destins brisé) est quasiment prévu d'avance. Les comédiens sont corrects, un peu moins Hanno Koffler que j'ai trouvé trop souvent inexpressif et maladroit dans son jeu contrairement à Max Riemelt qui lui retransmet bien la passion et l'amour. Donc sans plus.
Un très beau film, qui a l'intelligence de ne pas reprendre les stéréotypes collés aux gays généralement que cela soit dans la réalité ou dans les films. Max Riemelt et Hano Koffler sont époustouflants dans leur rôle et savent jouer juste. La relation s'instaure progressivement, et c'est tout cela qui fait la magie du film ; On assiste à cette passion crescendo...mais dévorante que possèdent ces deux hommes et qui finira malheureusement par les brûler. C'est une magnifique histoire d'amour, de très beaux dialogues et je me répète, des jeux d'acteurs tellement crédibles et réalistes qu'ils vous feront trembler tant la tendresse y est présente.
Quand les certitudes s'envolent; et que les goûts, les rencontres, les plaisirs changent suivant les époques.Et en même temps, des souffrances peuvent arriver, déstabiliser, des incompréhensions. Tout ça n'importe quand, et à n'importe qui, Voilà . Tout peut arriver. c'est un film . mais c'est la vie.
J'avais déjà eu le plaisir de voir Max Reimielt dans d'autres films à succès tels que Nous sommes la Nuit, ou encore Playoff, tous deux des films que j'ai grandement appréciés, notamment par la perfection du jeu d'acteur de Reimielt. Cependant, je suis totalement séduit par cet acteur qui m'était totalement inconnu auparavant, Hanno Koffler. Pas seulement doté d'une gueule d'ange, mais aussi d'une interprétation profonde de ce jeune policier complètement déphasé quant à ses sentiments personnels. Freier Fall/Free Fall, représente avec perfection le tiraillement de l'esprit. Doit-on suivre son cœur, ou ce que nous dit notre cerveau ? Voilà le dilemme auquel Marc est confronté à travers ce chef-d'oeuvre. La beauté des scènes d'amour entre ces deux hommes rend tout cela encore plus douloureux lorsque l'on se poste à la place du personnage joué par Hanno, on ressent la déchirure qu'il peut y avoir. En tout cas, moi, c'est ce que j'ai ressenti, et ça m'a véritablement touché. Pour cela je m'incline devant Mr Lacant, et espère bien avoir affaire à nouveau à lui sous peu. Tout autant que Max Reimielt et Hanno Koffler qui sont deux acteurs à suivre de près.
«Free fall » est une première oeuvre au charme certain par ses qualités techniques et le jeu épatant d’Hanno Koffler et de Max Riemelt dans les rôles de Marc et Kay, deux flics qui vont tenter de vivre une histoire d’amour malgré un contexte professionnel et familial difficile. Le film ne vient toutefois pas révolutionner le genre par sa mise en scène trop sage et sa vision parfois un peu rétrograde. « Free fall » affiche certes une belle contemporanéité, mais elle reste de surface, et apparaît dans le texte assez vieillotte, donnant à cette histoire d’amour des relents de télé-dramatique à l’esprit expiatoire. Immanquablement on pense au chef d’oeuvre de Ang Lee « Le secret de Brokeback Mountain ». A la seule différence ici, c’est que l’action de « Free fall » se situe au 21ème siècle et ne justifie plus ce qu’endurent les deux protagonistes. Non pas que l’homosexualité soit parfaitement assimilée, loin s’en faut, mais l’homophobie aujourd’hui est plus larvée et vicieuse. Quant à l’amour qui semble unir ces deux hommes, il apparaît comme tellement contrasté qu’au final on a beaucoup de mal à y croire.
un film simple et pudique. certes l'ensemble subit parfois quelques longueurs et n'est pas marqué par un flot de dialogues. mais le propos (le tiraillement psychologique, l'ordre établit, le regard des autres) et la manière de le présenter restent intéressants.
J'ai trouvé la critique officielle très dure à l'endroit de ce film, j'ai même senti un inconfort chez certains. La plupart des critiques y voyant une mise en abîme avec « Brokeback mountain », certes il y a là des comparaisons, mais une fois faites, on se laisse entrainer dans une histoire d'amour gaie où la réalité de ces deux amants ne peut conduire qu'à l'éclatement. Jeux d'acteurs convainquant. Je crois qu'un film est réussi quand il touche le spectateur, et ce film en est un bel exemple, malheureusement trop rare dans la filmographie à thématique homosexuelle.
Ce très beau premier film évoque clairement le secret de brokeback mountains. Pour autant, il ne fait pas figure de pale copie à côté de ce chef d'œuvre. Il faut dire que le film bénéficie d'un duo d'acteurs impressionnants. Hanno Koffler est bouleversant dans le rôle d'un père de famille tenaillé par son attirance irrépressible pour son collègue masculin. Une performance étonnante grâce à laquelle nous parvenons à ressentir les troubles, les angoisses et la passion du personnage. Il faut dire que le brûlant "objet du désir" n'est autre que Max Riemelt. Sensuel, charismatique, émouvant, il vampirise l'objectif. Un très beau film donc à voir d'urgence et revoir.
sans facilité, le réalisateur pose l'équation délicate entre raison et désir. Ce policier marié et bientôt père croise le chemin d'un collègue et contre toute attente se laisse gagner par le trouble qui se transforme en passion; filmé avec pudeur et intelligence, les choix cruels ne sont pas simples et c'est effectivement dans une chute libre et inexorable que ce policier sera entraîné; dépassé par ces propres sentiments, il devra apprendre à se reconstruire. . Sans manichéisme aucun, le réalisateur filme au plus près les personnages, tous très justes. Un très joli film à ne pas manquer.
Free Fall montre le parfait désir de changement et d'aventure. On voit que malgré toute la bonne volonté des hétéros à se construire une vie "parfaite", la bisexualité commune à tous a toujours l'envie de s'exprimer. Le tiraillement entre ce qui est bien ou mal, selon la religion ou la société est réellement présent et accentue forcément le réalisme. La fin ne rentre pas dans le cliché, ce qui est très positif. Le jeu des acteurs contribue à bien représenter l'intrigue et le thème du film. spoiler: J'ai personnellement adoré même si comme beaucoup, j'aurais voulu une fin "heureuse" car Kay a aidé Marc à se rendre compte de son homosexualité. Leur romance aurait pu aller plus loin mais, le choix du réalisateur était probablement le meilleur car désormais, Marc sait ce qu'il aime.
Le "Brokeback moutain" allemand, nous dit-on, l'univers de la police se substituant à celui des cow-boys. La première partie, quand les 2 héros tombent amoureux, n'est pas très convaincante. En revanche, quand les choses se gâtent, quand sonne l'heure de la séparation, du choix et de la souffrance, le film est plus inspiré.