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sameplayerparis
34 abonnés
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3,0
Publiée le 15 mars 2014
Tempête sous un crâne de policier allemand. Le film s'approche dangereusement près des poncifs vus et revus sur l'homosexualité masculine mais réussit à éviter de tomber dans une trop grande facilité. Au total, pas génial, mais pas mal du tout.
mais quand aura-t-on droit à une histoire d'amour heureuse entre deux hommes? pourtant, ça arrive tous les jours dans la vraie vie. mais il semble que le cinéma n'en a pas connaissance. soit, là, ça commence mal, le brun est maqué, avec un bébé en plus. mais une fois que Marc (le brun) a enfin accepté ce qu'il est (un homosexuel), il aurait pu accepter de vivre son amour pour Kay (le blond). mais non! y font chier ces scénaristes! les deux acteurs sont très convaincants, et pour une fois, leurs baisers ne font pas chiqués. Max Riemelt (le blond) est décidément un excellent acteur (je l'ai beaucoup aimé dans "la vague" et "le perroquet rouge") et Hanno Koffler (le brun) est parfait dans ce rôle d'homme torturé par ses sentiments. ces deux là ont d'ailleurs déjà joué ensemble dans le même film "Hallesche Kometen" il y a une dizaine d'années.
On l'a comparé tellement avec le film culte qu'on aurait pu l'appeler "Police Mountain". Si l'histoire a, en effet, le sujet en commun: la "révélation" et le fait de ne pas assumer une présumé homosexualité dans un milieu éminemment macho, celui-ci n'a pas la subtilité ni la maîtrise de l'original et tombe parfois dans de clichés quelque peu grossiers. Mais ne soyons pas trop durs non plus. Free Fall a le mérite de tenir un fil conducteur assez cohérent et le protagoniste mène jusqu'au bout sa descente aux enfers en s'embourbant dans son mensonge. Le film laisse à le spectateur se faire une idée sur la nature de sa sexualité.
Une accumulation de clichés et de dialogues stéréotypés coule ce roman-photo gay friendly qui prouve une fois de plus que les bons sentiments ne font pas forcément les bons films.
Un film qui débute assez mal en tombant rapidement dans des clichés très attendus, mais heureusement, le scénario rebondit rapidement, pour laisser place à de belles scènes assez fortes et une bonne psychologie des personnages. Sans être un chef d'œuvre, ce film sur la quête de son identité et comment l'assumer pleinement reste très intéressant.
Beaucoup mieux que ce que l'affiche promet. Moins sexy aussi. Mais on y gagne un histoire d'amour qui se déroule dans le monde réel et des personnages attachants.
Bientôt 10 ans que je recherche un film aussi vibrant que l'a été pour moi "Brokeback Mountain", un chef d'oeuvre à l'époque qui a changé mon regard sur les homosexuels et m'a fait défendre leurs causes. Je n'ai jamais revu depuis de films qui m'a autant marqué et fait vibrer, et pourtant j'en ai cherchés... Alors quand on m'a conseillé "Free Fall", j'ai vu l'occasion d'entretenir mon allemand et peut être de vibrer à une histoire d'amour impossible et tragique comme l'a été sa référence américaine. Peine perdue. Certes, "Free Fall" est loin d'être un mauvais film, avec son ambiance et son histoire d'homos dans le milieu macho des policiers, et la fin réellement triste ne m'a pas laissé indifférent. Mais c'est par le manque d'originalité et parfois de crédibilité que j'ai été déçu...On ne ressent pas la passion entre les deux personnages, on se demande comment ils se tombent dans les bras aussi subitement, puis le déroulement de l'histoire (famille, carrières, destins brisé) est quasiment prévu d'avance. Les comédiens sont corrects, un peu moins Hanno Koffler que j'ai trouvé trop souvent inexpressif et maladroit dans son jeu contrairement à Max Riemelt qui lui retransmet bien la passion et l'amour. Donc sans plus.
L'histoire se passe en Allemagne, à Ludwigsburg, près de Cologne. Marc est CRS en cours de formation pour son travail et il rencontre Kaï, une sorte de jeune tête brûlée avec qui s'instaure une relation attraction / répulsion, avant qu'elle ne se transforme en une histoire d'amour. Seul petit souci, Marc vit avec sa compagne et va bientôt devenir père de famille. Le poids du regard des autres, de la famille qui bien entendu s'en mêle, des convenances religieuses mais aussi de l'intolérance au niveau du travail, sont autant de freins à cet amour qui n'a, sur le papier, aucune chance de réussir. Dans une veine un peu moins sordide et triste que "Brokeback Mountain", cette histoire poignante, servie par deux excellents comédiens, arrive à captiver, malgré les éternels clichés sur l'homosexualité masculine.
Free Fall modernise le film psychologique et sentimentale dans une synthèse quasi parfaite des deux genres. Le film souffre cependant de longueurs, qui reste mineures devant la justesse du propos et de la performance de Hanno Kloffer, au meilleur de sa forme. A voir et à apprécier.
je ne sais pas pourquoi mais depuis longtemps je suis attirée pars les films gay alors un de plus pour moi les deux acteurs joues remarquablement bien en tout cas et le film est bon dans son ensemble
Belle réussite que ce FREIER FALL. C'est avant tout le portrait d'un homme, confronté à ses deux amours. Je relèverai l'interprétation, bon casting et la mise en scène avec des effets de plongées en promiscuité assez innovants. C'est un vrai mélo, et on croit vraiment aux manifestations d'amour. Le milieu CRS ne paraît pas très "ouvert" ... Beau film que je rapprocherai de Week-end (Andrew Haigh) avec un amour impossible en plus.
Quand les certitudes s'envolent; et que les goûts, les rencontres, les plaisirs changent suivant les époques.Et en même temps, des souffrances peuvent arriver, déstabiliser, des incompréhensions. Tout ça n'importe quand, et à n'importe qui, Voilà . Tout peut arriver. c'est un film . mais c'est la vie.
Une histoire déjà amenée au cinéma, mais ici dans un milieu de CRS plutôt macho et difficile à assumer. Comme c'est souvent le cas, quand on vit une passion déchirante du fait d'une double vie. En tout cas, ici bien retracé, et avec de beaux et très bons acteurs. Cela nous permet de ressentir de l'envie, de l'excitation, de l'émotion, de la fragilité, de la résistance, de la révolte, etc
"C'est un film d'acteur" nous présente Stephan Lacant, comment se fait-il que les personnages soient tellement absents? D'une mise en scène conforme et sans ambition, nous basculons dans un mélo psychologique où le titre est censé tout expliqué. Ne maîtrisant pas le rythme, le réalisateur cumule évidences sur banalités faisant disparaître suspence, attente et intérêt. Cet effet de déjà vu nous assomme et contraint le spectateur à la fausse émotion, régit par les silences incongrus, les regards surexplicites et une photographie très travaillée (un peu à la lumière de l'affiche, le côté soft acidulé en moins). Enfin une qualité, le visuel qui tire le film par le haut . Traînant un peu en longueur, privilégiant les mauvais choix et ses conséquences, en joli pied de nez au Carpe Diem horacien, le film se finit sans pudeur, au terme duquel, on retrouve cette morale : ce que l'on construit peut-être aussi déconstruit? La famille comme obstacle à l'épanouissement personnel. Mais en se focalisant sur un seul point de vue central, et délaissant donc ceux qui méritent le plus d'attention: l'amant bad guy à qui rien n'effraie, la femme fragile et aimante, le beau-frère médiateur, le réalisateur se place dans une position maladroite et décevante.