Kumbh Mela, Sur Les Rives Du Fleuve Sacré a été filmé au milieu de la plus grande rencontre sur terre, la Kumbh Mela (pèlerinage hindou). Plus de 90 millions de personnes étaient présentes. Ce pèlerinage s'organise une fois tous les douze ans au bord du Gange, près d’Allahabad, au Nord-Est de l’Inde. Il se déroule pendant un mois et demi sur le Triveni Sangam.
Certaines scènes ont été tournées pendant 72 heures non-stop, une véritable prouesse marathonienne !
Faith Connections a eu sa première mondiale au Festival International de Toronto en 2013.
Faith Connections a été tourné dans la ville d'Allahabad dans l'Uttar Pradesh, un des Etats de l'Union indienne, qui se situe dans vers le nord de l'Inde.
Pan Nalin explique son rapport à la religion et de ce fait, son envie de faire un film portant sur ce pèlerinage en particulier : "De nos jours, nous perdons le contact « réel » avec les religions : tout est pouvoir, politique, fanatisme et exploitation de la foi. Les vrais dévots sont rares et en voie de disparition. Les religions n’ont plus aucun sens : la spiritualité est emballée, exportée puis réimportée comme un mode de vie. Ainsi, seuls les plus démunis ont encore une foi réelle – le Kumbh Mela en est le spectacle. (...) ce feu spirituel, seuls les pauvres de notre monde le ressentent. Des millions d’entre eux affluent vers le Kumbh Mela, guidés par cette foi. Et cette manifestation n’existe nulle part ailleurs sur Terre."
Tourner ce documentaire ne fut pas chose aisée dans un premier temps pour le réalisateur Pan Nalin. L'événement intriguant de nombreuses productions, le cinéaste a dû se démarquer tout en étant en accord avec sa vision du pèlerinage. "Quand je suis arrivé au Kumbh, je me suis dit que si je ne trouvais pas de personnalités intrigantes, j’abandonnerais l’idée de faire un film (...) J’ai cherché les intrigues les plus simples (...). Seule la rencontre avec ces personnes aux parcours « vraiment » exceptionnels pouvaient nourrir ma vision artistique", explique-t-il.
Concernant l'esthétique du documentaire, Pan Nalin s'est beaucoup inspiré de la macrophotographie de l’artiste Natasha De Betak.