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alain-92
327 abonnés
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3,5
Publiée le 16 juin 2016
Le réalisateur a posé ses caméras en 2013 lors de ce dernier rassemblement hindou, unique au monde, et rassemblant des millions de croyants. Une tradition voudrait que les dieux se soient battus pour obtenir un nectar donnant l'immortalité. Quelques goutes du précieux liquide seraient tombées dans les fleuves sacrés. "Ce pèlerinage hindou se déroule pendant un mois et demi sur le Triveni Sangam qui signifie : "carrefour des trois rivières". C’est un lieu sacré pour les Hindous. Selon la tradition, celui qui s’y baigne sera lavé de ses péchés et libéré du cycle des renaissances et des réincarnations." A déclaré le réalisateur. Pour ce documentaire Pan Nalin, suit plusieurs catégories de croyants, tous rassemblés ici dans une même et grande exaltation. Différents dans leur mode de vie respectif, ils n'en sont pas moins respectueux les uns par rapport aux autres. Une douce sérénité se dégage de certains visages, bien souvent ceux des plus démunis. La photographie s'attarde sur ces mouvements de foule, véritable marée humaine, en marche vers un même et seul but. L'ensemble est assez long, quelques passages sont répétitifs, mais pour les amoureux de ce pays, il n'est guère difficile de se laisser emporter par une grande émotion.
J'ai beaucoup aimé ce documentaire riche en couleurs qui est une vraie découverte, habilement menée, sur le plus grand pèlerinage du monde. On y découvre un enfant malicieux, rusé comme un singe, qui prétend être orphelin alors qu'il a fugué, on s'émerveille devant ce yogi qui élève seul un enfant qu'il a recueilli dès la naissance, abandonné par sa mère, on apprend ce qu'est un saddhu, on suit avec fébrilité la recherche d'un petit garçon disparu depuis des jours dans les 55km² d'étendue de ce lieu sacré... C'est un voyage fascinant auquel Pan Nalin nous convie et je l'en remercie.
Le sujet du documentaire, le kumbh mela, est un sujet incroyablement passionnant, dommage que la forme de la réalisation ne soit pas bonne. On suit trois personnes, malgré de multiples témoignages, la mère qui perd son enfant dans la populasse, l'enfant qui a une révélation à devenir Sadhu et le yogi qui élève seul un bébé abandonné. Les images, les visages, les couleurs, les paysages, les gens, sont mémorables, pas le documentaire. A voir toutefois pour découvrir cette magnifique tradition.
Certes, il y a de belles images et le sujet traité devrait intéresser. Malheureusement, à cause d'une conduite du récit très mal maîtrisée, totalement anarchique, on s'ennuie beaucoup du début à la fin.
Si vous voulez un documentaire dépaysant alors vous ne serez pas déçu par ce voyage ! Nous sommes ainsi projetés en plein cœur du Kumbh Mela, un rendez-vous spirituel aux proportions gigantesques. Le réalisateur indien Pan Nalin capte de magnifiques images de cet incroyable évènement ; Kumbh Mela, sur les rives du fleuve sacré se construit à travers différents portraits touchants comme ceux de ce couple à la recherche d’un enfant mystérieusement disparu ou encore l’attachant gangster en herbe qu’est Kishan. Même si l’on peut déplorer quelques longueurs dues à des répétitions, voici un formidable documentaire qui remplira facilement sa mission de vous faire voyager.
Magique . Un long moment au bord du Gange pour accompagner des millions de pélerins . On suit en particulier un yogi fantastique qui éduque un enfant trouvé , une famille dont le petit garçon s'est perdu au milieu de cette foule.. De superbes moments de partage
Bien.Pas de voix-off..Cela ressemble davantage à un documentaire d'où aurait été coupé la présence du réalisateur, qu'à un véritable film-documentaire comme "Calcutta" de Louis Malle (1969).Mais l'intérêt du contenu reste entier: un sadu qui adopte un enfant abandonné, un enfant forte-tête fugueur, une famille à le recherche de son enfant de 3 ans perdu sur place...A voir.
Comment s'évader et se ressourcer entre deux blockbusters américains, ou simplement méditer sur la vie en général : en allant voir ce film/reportage d'une réalisation en tous points extraordinaire.
Un documentaire de haute tenue, de part sa construction, la beauté de chaque plan et l'intérêt des personnages portraiturés, pas représentatifs, mais digne d'intérêt. L'imprégnation de l'intérieur de ce pèlerinage incroyable aux yeux d'occidentaux, et la rencontre d'une humanité extraordinairement vivante, rendent ce documentaire indispensable. Le réalisateur, pour accrocher le spectateur, a saupoudré son film d'une intrigue de fond marquante. A ne pas rater.
C est un documentaire et non un film qui pour moi est vraiment mal tourné. Il faut être perché et mal dans sa peau pour apprécier un tel film. C est l histoire d une grande fête religieuse en inde où les hommes emmènent leur femme pour soit disant faire la fête mais en fait ils s embarrassent dans la foule parce qu elles deviennent vieilles et moches. Non j adore les documentaires sur ARTE mais là je pense que c est un documentaire qu on devrait passer sur les vieilles chaines que personne ne regarde.
Le Kumbh Mela, ou la convergence de cent millions de personnes, de tous genres et de tous âges durant 55 jours, autant dire un rassemblement unique au monde…durant lequel des personnes disparaissent, d’autres se perdent, et on déplore également des enlèvements. Certes ! Un concert ou une « rave party » rassemblent quelques centaines de personnes pour une nuit et, pourtant, on recense bon nombre d’infractions, parfois criminelles.
Appréhender un tel évènement nécessite une bonne dose d’humilité, la volonté de devenir l’ethnologue d’un jour, de presque deux heures, et observer, faire table rase des comparaisons, des critiques et des jugements.
Comme autant de chroniques sur des personnalités ou des anonymes, ce film-témoignage donne à découvrir ce que nous ne pourrions certainement jamais cueillir autrement.
Un film riche en couleurs et en rencontres atypiques. Un voyage inédit et incontournable pour les inconditionnels et l’Asie, l’Inde, l’hindouisme, les globe-trotters…incontournable, quoi !
Ce serait vraiment flippant de se retrouver dans cette foule monstrueuse d'indiens en pèlerinage au bord du Gange. Tous ces gens sont en mouvement perpétuel, au gré des processions, des prières, des immersions. Mais dans ce chaos, on devine une organisation de micro-sociétés de gourous et leurs adeptes, villageois, qui campent, prient, mangent, circulent, coexistent, et dont la vie est rythmée de temps forts, rites divers et immersions dans le Gange sacré (ou plutôt à la jonction de 3 fleuves sacrés) et par les drames de familles épuisées ou séparées par la foule, d'enfants perdus ou volés. Dans ce chaos, au cœur de ces rites dont on ne comprendra jamais rien, le réalisateur Pan Nalin suit 4 ou 5 destins, et il en résulte une rencontre pleine d'humanité avec des gens pleins de sagesse, de bienveillance, d'un mélange d'humanité et de spiritualité. Ils donnent et reçoivent, nourrissent, accueillent... Il y a les curieuses figures des nagas et des sadhus. Il y a le sadhu-yogi qui a adopté un nourrisson abandonné et l'éduque avec un amour incroyable, le gamin fugueur, menteur et malin, qui se fait adopter par un groupe de pèlerins, l'angoisse de la famille qui cherche désespérément le fils de 3 ans qu'elle a perdu, et diverses figures qui palabrent et philosophent dans la fumée du hashish et "parlent de choses spirituelles" comme le dira le jeune fugueur. Et de cet immense rassemblement de pèlerins naissent de très belles images (les passerelles qui traversent le fleuve), de très belles figures, de très beaux portraits. Comment Pan Nalin arrive-t-il à rendre si proches des gens si radicalement éloignés de nous ?
Aujourd'hui, nous vous invitons au plus grand rassemblement que la Terre n'est jamais connue. Le Kumbh Mela réunit tous les douze ans cent millions d'Indiens pour que ces derniers puissent se baigner dans les eaux sacrées du Gange. Oubliez tout ce que vous connaissez de l'être humain pour ne vous focaliser que sur une seule chose : la foi, plus forte que tout.
Pour nous, peuple occidental embrigadé malgré nous dans des valeurs qu'on ne reconnaît pas forcément, c'est une leçon d'humanité à laquelle on assiste. Ce documentaire contemplatif fait le portrait de gens à la fois semblables et différents. Rassemblés pour la même cause mais issus d'horizons singuliers, ils peuvent être perdus, dans l'attente d'un signe ou à la recherche de quelqu'un. En dépit de quelques répétitions et scènes qui auraient pu être coupées, la caméra souhaite recueillir le moindre détail de cette réunion aussi mystique que transcendante.
Dans un monde de plus en plus matérialiste, des centaines de millions de personnes affirment encore des valeurs aux antipodes de nos sociétés et de notre manière de penser. Ils sont fiers de leur racine et de leur divinité qu'ils vénèrent, et pour lesquelles ils sacrifient parfois leurs vies. Émouvant, drôle, critique, Kumbh Mela est tout cela à la fois afin de nous faire vivre une expérience unique et toute sauf didactique. Par une indéniable empathie avec le sujet filmé, Pan Nalin parvient à entrer dans la sphère si privée de ces « Sadhu », ces saints prouvant que l'homme recèle d'une formidable abnégation.
Ici, c'est par l'expérience qu'un sage se construit et non par de quelconques théories. C'est certainement la même chose pour le septième art, où un cinéphile se nourrit d'une infinité d'œuvres contemplées, admirées ou détestées, pour pouvoir grandir. Après Kumbh Mela, nous sortons tels des géants.