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Vladimir.Potsch
20 abonnés
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5,0
Publiée le 1 septembre 2007
Il y a des films, comme ca, que les distributeurs français ont affublé d'un titre idiot, alors que ce sont de véritables perles. C'est également le cas par exemple du Flic était presque parfait (The Hit) de Stephen Frears. Pushover fait partie des meilleurs films noirs américains, même s'il a été réalisé à un moment où le genre commencait à décliner. Il a évidemment des point communs avec Assurance sur la mort, le chef d'oeuvre du genre, tourné 10 ans auparavant avec le même acteur, l'étonnant Fred Mac Murray. Dans les deux films, il s'agit d'un homme respectable qui, a un moment, déraille et passe de l'autre côté de la loi. Par deux fois, il est "victime" d'une femme fatale, qui l'entraine dans des combines qui l'amèneront à sa perte. Dans Pushover, ce personnage a vieilli, il a un poste pas particulièrement reluisant (inspecteur de police), et il est évident que c'est un homme qui avait de plus hautes aspirations. A un moment donné, il a l'occasion d'être riche et aimé d'une très jolie femme, et ce moment là mettra en exergue l'aliénation qui le caractérise et dont souffrent la plupart des héros du film noir. Le film est remarquable dans la désricption de ce passage du banal vers le mal. A la différence du simple gangster, ce héros garde la sympathie du spectateur car celui ci s' identifie aux démons qui le rongent. Ajoutons à cela que le suspens est très bien mené, que l'interprétation est de haut vol, et revenons au précepte de cette critique : ce film noir est une véritable perle.
Richard Quine est sans conteste un cinéaste énormément surestimé par certains critiques français. En fait, c'est juste un ersatz de Billy Wilder comme l'a prouvé de nombreuses comédies un peu trop sages et comme le prouve aussi ce film noir qui lorgne un peu trop vers "Assurance sur la mort", la puissance en moins, et pas seulement parce qu'il y a Fred MacMurray dans un même type de rôle. L'ensemble n'arrive jamais à se faire vraiment captivant à cause aussi d'une mise en scène un peu trop sage justement et aussi d'une bande originale un peu trop présente et qui ne sert en rien l'atmosphère (n'est pas Miklós Rózsa qui veut!). Mais à défaut d'être captivant, l'ensemble se laisse vraiment voir en particulier grâce à son couple principal Fred MacMurray-Kim Novak. Cette dernière étant idéale pour incarner la superbe femme fatale qui ne l'est pas tant que cela. Un petit film peu mémorable mais plaisant.
Un très bon polar bien rythmé et passionnant (même si l'issue ne fait aucun doute). Le film fonctionne "à l'envers" puisque c'est à Fred MacMurray en pleine forme et à Kim Novak, éclatante de beauté que l'on s'identifie, alors que bizarrement Dorothy Malone qui peut être fabuleuse est ici bien fade. C'est bien réalisé et superbement photographié, on ne s'ennuie pas une seconde. A découvrir !
Un scénario exceptionnel, à suivre pas à pas pour tout comprendre mais comme la mise en scène est de qualité, c’est avec un grand plaisir. Kim Novak à 21 ans est déjà d’une grande beauté et il facile d’admettre qu’un homme puisse se perdre pour elle, ce qu’il est obligatoire d’admettre pour apprécier ce film comme il le mérite. Le principe est le même que dans ‘’fenêtre sur cour’’ mais avec une histoire bien plus riche donc plus passionnante. L’intelligence est permanente, c’est même l’inspecteur alcoolique qui comprendra le premier que quelque chose cloche. Le spectateur est complètement respecté, chaque rebondissement nous sera expliqué ce qui nous permettra de ne jamais juger le héros et même de le comprendre à défaut d’approuver ses comportements. Ce film est une perle noire parmi les autres de ce genre disparu, formidablement cinématographique comptant moins de 100 chefs- d’œuvres. Quant à Quine avoir réalisé presque simultanément ‘’ Pushover’’ et ‘’my sister Aline’’me laisse pantois d’admiration.
Pas un grand film noir, mais c'est tout de même estimable. Il n'y a pas d'éclat dans ce film, de plus, la trame est très classique, mais la mise en scène de Richard Quine est plutot bonne et il y a quelques situations assez fortes. Ce film vaut aussi beaucoup pour la beauté de Kim Novak.
Un film noir signé par un spécialiste du genre, Richard Quine. Cette fois-ci, le cinéaste sort l'artillerie lourde en donnant le rôle phare de son film à l'imposant Fred MacMurray, l'inoubliable agent d'assurance d'"Assurance sur la mort". Cette fois-ci, l'acteur enfile le costume d'un flic désorienté et désaxé qui tombe dans les griffes d'une femme fatale interprétée avec maestria par une Kim Novak étincelante de beauté. Le résultat est à la hauteur des espérances de son auteur grâce à cette dualité remarquablement transmise par un Fred MacMurray au sommet de son art. Un très bon film noir.
Film peu connu mais qui mérite à coup sur de l'être. Un scénario très habille et bien construit. Les acteurs sont tous justes (surtout Kim Novak en femme fatale très crédible). Une mise en scène correct.
Pas très emballant ce polar noir comme dans Assurance sur la mort Fred MacMurray va se laisser prendre dans les filets d'une femme fatale, Kim Novak très belle dans ce film mais si le scénario assez classique marche sans problème le film manque de noirceur dans sa mise en scène d'ailleurs il faut attendre au moins 30 minutes pour que Du plomb pour l'inspecteur commence à devenir un peu plus prenant. Pas mauvais mais rien de vraiment mémorable dans le genre mise à part la magnifique Kim.
Un inspecteur de police tombe amoureux de l'égérie d'un gang... Il est clair que le scénario de ce film noir n'a rien de novateur et c'est ce qui est son principal défaut d'ailleurs, car il ressemble à d'autres films de ce style qui ont été tourné des années auparavant ( je pense notamment à " Assurance sur la mort " ). Mais il n'empêche que la mise en scène de Richard Quine est vraiment bien maîtrisée, et propose une atmosphère captivante et un climat assez pesant. En tête d'affiche, on retrouve un très bon Fred McCurray ( qui était également l'acteur principal du chef-d'oeuvre de Billy Wilder que j'ai citer plus haut ) dans le rôle d'un inspecteur assez désabusé et qui ne pourra pas rester insensible bien longtemps au charme de la troublante Kim Novak , qui interprète avec talent le rôle de la femme fatale, un personnage tellement important pour ce genre de film. Le tout est emmener par une photographie en noir et blanc des plus appréciable et d'une sympathique partition musicale de Arthur Morton, ce qui fait que l'ensemble se visionne bien agréablement.
On enquête sur quelqu’un, on se rapproche de ladite personne et on tombe bêtement amoureux. Un cas d’école pas très original, mais il est vrai que le cinéma a connu plus de représentants depuis qu’avant la sortie du film, donc mieux vaut ne pas lui en tenir rigueur. Néanmoins, même si on fait l’impasse sur la créativité du film qui enchaîne les clichés au point d’être fatiguant de prévisibilité, difficile de passer outre la mollesse outrancière de l’enquête qui piétinera jusqu’au dernier quart-d’heure, mais surtout il est encore plus impardonnable d’avoir à ce point raté le personnage principal. Si déjà sa romance sonne horriblement faux malgré la grosse dizaine de scènes de baisers, sa connerie explosera tous les records, ne faisant attention à aucun détail et fonçant comme une brute lobotomisée. Si la dernière ligne droite réussira à maintenir vos paupières ouvertes, contrairement au reste qui fera plus se décrocher votre mâchoire, une avalanche de soupirs incontrôlables viendront témoigner d’une bêtise sans nom venant de tous bords. Un potentiel très vague souffrant d’une écriture misérable.
Un excellent polar signé Richard Quine en 1956 !! Au départ, le film me faisait penser à "Etroite surveillance" de John Badham sortit en salles dans les années 80 avec la surveillance de deux policiers sur l'appartement de la fiancée d'un gangster dangereux qui vient de commettre un braquage avec un mort, les jumelles, les comptes rendus sur le papier , l'histoire d'amour entre un inspecteur et la suspecte a une ressemblance dans le trame mais "Du plomb pour l'inspecteur" est plus sérieux, plus machiavélique, plus dramatique. Le policier a du fil a retordre pour aimer cette femme pour camoufler des actes involontaires et cacher la relation du coté de ses supérieurs et ses collègues. Le personnage principal est incarné par le remarquable Fred Mc Murray, la femme du gangster est joué par Kim Novak dont c'est le premier role au cinéma et il y a la jolie Dorothy Malone qui joue la voisine. Tout les ingrédients du film noir sont réunis, les décors et les lumières qui reflètent l'atmosphère de mème que la musique captivante. C'est le premier long métrage du cinéaste Richard Quine que je découvre et il me tard de creuser sa filmographie.
A l’origine l’histoire n’apporte rien au film noir, mais la façon de l’écrire et surtout d’engager de tels personnages dans cette souricière à étages méritent toute l’attention. Avec des décors tout aussi sommaires. Deux artères principales, un carrefour, un appartement autour duquel les ressorts de l’intrigue se détendent au fur et à mesure des avanies policières. Le flic amoureux de la maîtresse du gangster n’en finit pas de prendre les mauvaises décisions, au mauvais moment. Le scénario devient diabolique. De suspense en coup de théâtre Richard Quine bouscule ses protagonistes au petit malheur la chance, avec pour la première fois à l’écran Kim Novak, la femme fatale qui ne l’est pas vraiment. Richard Quine rebat les cartes du film du genre et le fait bien. AVIS BONUS Deux points de vue très intéressants, de la part de spécialistes qui ne le sont pas moins Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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12 578 critiques
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3,0
Publiée le 25 avril 2014
Les courbes de Kim Novak corrompt le pauvre Fred MacMurray dans une histoire sur la tentation et sur le meurtre! Bien avant le mythique "Vertigo" (l'apparence hallucinatoire et la sensation d'apesanteur selon Hitchcock), Novak fut d'abord cette jeune femme blonde qui poussa un gangster au pire dans "Pushover" de Richard Quine, fils d'acteur, longtemps acteur lui-même et l'un des maîtres de la comèdie à la Columbia! Adaptè à partir de deux romans, Quine signe un bon film noir des annèes 50 avec un jeu de lumière et d'ombres en tout point remarquables! Une rupture de ton inattendue dans la filmographie de Quine avec les rues d'une ville plongèe dans la nuit, une chouette atmosphère de film noir, des scènes de planque, deux femmes superbes (Kim Novak + Dorothy Malone)...Sinon Philip Carey refusant de boire un cafè avec la Malone, c'est quand-même du jamais vu! A noter l'excellence de la musique qui imprègne les âmes des personnes qui entourent Kim Novak (à commencer par Fred MacMurray), y compris celle des spectateurs...