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Votre avis sur Every Thing Will Be Fine ?
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benoitG80
"Every Thing Will Be Fine" mise avant tout beaucoup sur la forme, qui est assurément séduisante avec des images d'une grande beauté, offrant des couleurs saturées et des lumières envoûtantes magnifiques, dont les fenêtres ont ici le grand rôle dans les cadrages et les reflets, avec ces vues sur l'extérieur ou l'intérieur dignes de certaines toiles de Hopper ! Du beau travail...
La 3D est par contre plus discutable, car si elle apporte une profondeur de champ évidente et intéressante, elle assombrit aussi, et il suffit de relever une fois les lunettes pour se régaler des véritables contrastes au niveau des couleurs, frustrant !...
Après ces considérations esthétiques non négligeables, il reste le problème essentiel à mon avis, c'est que ces qualités formelles n'apportent rien au film, comme si l'histoire, les acteurs n'en tiraient aucun bénéfice !
Contrairement à beaucoup, j'ai déjà eu en effet du mal avec le jeu de James Franco, terriblement absent et lointain, et celui de Charlotte Gainsbourg que je continue de trouver sans aucune véritable expression...
On peut toutefois comprendre l'aspect désincarné de cet écrivain traumatisé par la mort de cet enfant et l'affreuse culpabilité ressentie, mais quelque chose ne passe pas, ne nous atteint pas du tout...
Sa rédemption à travers l'écriture puis le succès à l'arrivée, était bien sûr attendu et un peu facile ou convenu, tout comme beaucoup de thèmes qui sont d'ailleurs de la même façon, abordés un peu en vrac...
La mise en scène très étirée et planante, avec ce rythme très lent, pouvait aussi avoir sa justification suite à la mort qui laisse sa trace indélébile chez ces êtres éperdus.
Mais tout cela confine à la contemplation glacée, et contribue à un vide embarrassant et envahissant, meublé et envahi lui-même par le piano ou cette musique terriblement angoissante !
Les sauts successifs tous les deux, puis quatre ans sont presque bienvenus sans trop savoir pourquoi, avec quelques moments curieux et fabriqués, assez artificiels...
Si bien qu'une fois de plus, une forme étudiée, soignée et belle à la fois ne fait pas forcément un bon film, surtout si elle ne le sert pas comme il devrait...
Même si le talentueux Wim Werdens est aux commandes !
L'aspect technique et formel prend presque le pas sur ce scénario pourtant alléchant, et ainsi les émotions, les sentiments sont relégués bien loin derrière. C'est vraiment dommage...
La 3D est par contre plus discutable, car si elle apporte une profondeur de champ évidente et intéressante, elle assombrit aussi, et il suffit de relever une fois les lunettes pour se régaler des véritables contrastes au niveau des couleurs, frustrant !...
Après ces considérations esthétiques non négligeables, il reste le problème essentiel à mon avis, c'est que ces qualités formelles n'apportent rien au film, comme si l'histoire, les acteurs n'en tiraient aucun bénéfice !
Contrairement à beaucoup, j'ai déjà eu en effet du mal avec le jeu de James Franco, terriblement absent et lointain, et celui de Charlotte Gainsbourg que je continue de trouver sans aucune véritable expression...
On peut toutefois comprendre l'aspect désincarné de cet écrivain traumatisé par la mort de cet enfant et l'affreuse culpabilité ressentie, mais quelque chose ne passe pas, ne nous atteint pas du tout...
Sa rédemption à travers l'écriture puis le succès à l'arrivée, était bien sûr attendu et un peu facile ou convenu, tout comme beaucoup de thèmes qui sont d'ailleurs de la même façon, abordés un peu en vrac...
La mise en scène très étirée et planante, avec ce rythme très lent, pouvait aussi avoir sa justification suite à la mort qui laisse sa trace indélébile chez ces êtres éperdus.
Mais tout cela confine à la contemplation glacée, et contribue à un vide embarrassant et envahissant, meublé et envahi lui-même par le piano ou cette musique terriblement angoissante !
Les sauts successifs tous les deux, puis quatre ans sont presque bienvenus sans trop savoir pourquoi, avec quelques moments curieux et fabriqués, assez artificiels...
Si bien qu'une fois de plus, une forme étudiée, soignée et belle à la fois ne fait pas forcément un bon film, surtout si elle ne le sert pas comme il devrait...
Même si le talentueux Wim Werdens est aux commandes !
L'aspect technique et formel prend presque le pas sur ce scénario pourtant alléchant, et ainsi les émotions, les sentiments sont relégués bien loin derrière. C'est vraiment dommage...
un film étrange qui ressemble à une vaste sinusoïde, on retrouve différents styles dans le film, le début ressemble au Wim Wenders des débuts, dialogues laconiques et presque désintéressés, puis on a un tout petit côté Paris Texas mélangé à une belle guimauve.....C'est assez curieux de constater que le scénario semble se chercher, s'improviser au film du film, sans hélas beaucoup de surprises, mais avec quand même en fin de film des temps forts plus émouvants et des réflexions (deux ou trois) sur le métier d'écrivain qui offrent une consistance......Pour ce qui est du jeu de James Franco, je suis d'accord pour dire qu'il ne correspond pas beaucoup à celui d'un écrivain, et est assez inconsistant.......On ne peut pas dire non plus que le style du film soit soigné, deux ou trois beaux cadrages, et le reste d'un formalisme tout à fait commun , et qui aurait pu être filmé par n'importe qui.....On peut se demander sin ce film n'a pas été fait dans la précipitation, musique y compris et force est de constater que c'est là la fiction la plus faible du pourtant grand Wim Wenders.........A vous de voir
Ce film m'a laissé un peu perplexe. Je m'attendais à suivre l'histoire d'un homme poursuivi par les conséquences de l'accident qui se produit au début et à voir comment il y fait face. Finalement, et bien que cela reste tout de même au centre du film, je trouve que beaucoup d'autre choses sont abordées sans que cela ait beaucoup de sens. De plus, je suis interrogatif sur l'intérêt de la 3D pour ce genre de scénario...
Néanmoins, j'ai été absorbé par ce récit et James Franco est particulièrement crédible dans le rôle principal, ce qui me laisse une impression plutôt bonne.
Néanmoins, j'ai été absorbé par ce récit et James Franco est particulièrement crédible dans le rôle principal, ce qui me laisse une impression plutôt bonne.
Sylvain P
Glaçant, un accident a lieu. L'auteur (auteur dans la vie également) de l'accident et la mère de la victime essayent de surmonter l'épreuve. Le titre est assez trompeur car le chemin sera long. La maîtrise de la caméra est totale, comme pour Pina. Les images coupent le souffle et entrent en résonance avec les émotions, parfois lumineuses, parfois renfermées, des personnages. Une très belle partition, manquant un peu de rythme et d'enjeu par moment, mais ambitieuse.
Un film touchant...l'utilisation de la 3 D est surprenante mais judicieuse notamment pour la scène de la fête foraine
Beau film, avec une belle interprétation des acteurs mais trop lent dans la mise en scène, qui est parfois confuse.
SebLefr3nch
Wim Wenders est un cinéaste très prolifique et exploite différents genres. Avec ce dernier drame, il réunit un très beau casting et, étonnamment, utilise la 3D pour mettre en image ce film indépendant. L'histoire de cet écrivain qui trouve son style et le succès suite à un accident dans lequel il tue un enfant se laisse regarder mais n'est pas incroyable. On s'ennuie un peu. La réalisation est très soignée. Les images sont magnifiques. La 3D n'a d'intérêt que pour les Trans-travs (combinaison d'un zoom avec un travelling arrière ou inversement). A ces instants précis, une véritable profondeur de champs se créer et nous fait bien apprécier la 3D. Sinon, cela donne un peu plus de profondeur de champs mais rien de bien significatif. On ne peut pas dire que James Franco soit au meilleur de sa forme dans ce film. Il est très plat et linéaire. Heureusement que le casting féminin relève le niveau: Charlotte, Marie-José, Rachel, merci. La musique de notre frenchie Desplat est juste agaçante. Un film a demi-mesure.
Tout part d'un drame, après on est concentrés sur l'humain. C'est lent mais cela sert le film, on est dans la tête des gens. James Franco est vraiment bien dans ce rôle. J'ai aussi aimé le lien entre isolement, nature, et la lumière.
C'est visuellement très beau, la 3d apporte des profondeurs intéressantes et immersives, rarement utilisée pour ce genre de film, ca passe curieusement bien.
L'ambiance est parfois angoissante, a un tel point qu'on s'attend à des rebondissements, mais ils n'arriveront pas. Déroutant du coup, mais l'ensemble est beau et bien joué, c'est du bon.
L'ambiance est parfois angoissante, a un tel point qu'on s'attend à des rebondissements, mais ils n'arriveront pas. Déroutant du coup, mais l'ensemble est beau et bien joué, c'est du bon.
dominique P.
Ceci est un magnifique, remarquable et bouleversant film dramatique.
Il faut savoir que c'est très lent, que c'est tout en psychologie, mais quelle finesse !
De plus on peut voir de très beaux paysages canadiens.
A ne surtout pas louper car c'est rare de nos jours de pouvoir voir de si beaux films.
Il faut savoir que c'est très lent, que c'est tout en psychologie, mais quelle finesse !
De plus on peut voir de très beaux paysages canadiens.
A ne surtout pas louper car c'est rare de nos jours de pouvoir voir de si beaux films.
Le Québec comme vous ne l'avez jamais vu.
Des thèmes rarement abordés au cinéma. Une photo particulièrement soignée et léchée. La musique en concordance.
Des acteurs toujours justes. James Franco minimaliste et pourtant totalement expressif.
Des thèmes rarement abordés au cinéma. Une photo particulièrement soignée et léchée. La musique en concordance.
Des acteurs toujours justes. James Franco minimaliste et pourtant totalement expressif.
La dimension picturale de certains plans confère un esthétisme au film de Wim Wenders. Je me suis dit à plusieurs reprises : "tiens, c'est beau là", mais je ne suis pas sûr que cela me touchait. Cette insensibilité, on la retrouve chez le personnage de Tomas. Sa compagne le lui en fait le reproche : il observe le monde avec froideur, sans émotion, même lorsqu'il intervient dans un drame. Comment se débrouille-t-on avec le traumatisme? Telle est l'une des questions centrales du film. Mais si comme nous l'indique le titre "chaque chose est bonne"... J'ajouterai "à prendre". Et cet écrivain, c'est ce qu'il fait. Son art le rend égoïste, sans empathie vis-à-vis de ceux qui l'entourent. On découvre aussi dans ce film, qu'on peut mourir de lire. Cela n'est pas sans évoquer la tragédie de janvier dernier, où publier conduit à être tué. Le livre tue. Quelle audace à une époque où le verbe s'assèche au profit de l'image, où l'information n'est le plus souvent que ragots colportés, de remettre le texte, son écriture au premier plan. Ce qui m'a beaucoup plu, c'est l'usage du champ/contre-champ, dont Wenders use de façon récurrente tout au long du film. Cela donne une vision de l'espace tout à fait singulière, puisqu'on examine comment il est habité par les personnages en changeant régulièrement d'angle de vue.
Christoblog
Difficile de trouver quelque chose de bon dans le dernier film de Wim Wenders.
La mise en scène est pachydermique, le montage semble fait à la tronçonneuse, la musique est une sorte de brouet néo-hitchcockien.
La photographie est souvent d'une laideur absolue (des lumières trop bleues, trop rouges, trop oranges).
Les acteurs semblent enfermés dans une gangue qui les cantonnent strictement à leur rôle. James Franco inspire ainsi deux sentiments différents : l'envie de lui botter le cul, et celui de lui donner des baffes.
Le scénario ressasse sans originalités les thèmes du deuil et de la culpabilité, suite à un accident de la route.
Seules lueurs dans le film, la scène initiale de l'accident et celle de la fête foraine, dans lesquelles Wenders parvient à instiller un soupçon de malaise, et à ressembler (de loin) à du bon Polanski.
La mise en scène est pachydermique, le montage semble fait à la tronçonneuse, la musique est une sorte de brouet néo-hitchcockien.
La photographie est souvent d'une laideur absolue (des lumières trop bleues, trop rouges, trop oranges).
Les acteurs semblent enfermés dans une gangue qui les cantonnent strictement à leur rôle. James Franco inspire ainsi deux sentiments différents : l'envie de lui botter le cul, et celui de lui donner des baffes.
Le scénario ressasse sans originalités les thèmes du deuil et de la culpabilité, suite à un accident de la route.
Seules lueurs dans le film, la scène initiale de l'accident et celle de la fête foraine, dans lesquelles Wenders parvient à instiller un soupçon de malaise, et à ressembler (de loin) à du bon Polanski.
ffred
Sauf erreur de ma part, voilà le premier film de fiction de Wim Wenders depuis le très beau Don't come knocking en 2005. Après le superbe Le sel de la Terre l'an passé, j'attendais beaucoup de ce Every thing will be fine. J'en sors perplexe. C'est aussi bancal que confus. Cela brasse plusieurs thèmes sans en exploiter un vraiment. Culpabilité, rédemption, pardon, deuil, affres de la création... Techniquement, il y a de belles choses. La musique d'Alexandre Desplat, la photo et la lumière, superbes. Par contre, on ne voit pas du tout l'intérêt de la 3D pour ce genre de film. Bizarre que Wenders ait employé ce procédé. Cela n'apporte rien du tout. L'interprétation est l'une des rares qualités du film. James Franco est très convaincant. Il se rattrape un peu de tous les navets qu'il nous a offert récemment (Puzzle, The interview, Interior Leather bar...). Charlotte Gainsbourg est comme toujours merveilleuse (c'est un pléonasme maintenant). Marie-Josée Croze et Rachel McAdams sont bien jolies mais leurs rôles sont vraiment trop minces. Malheureusement, ce beau casting n'a donc pas grand chose à défendre. La mise en scène peut être assez élégante, à de trop rares moments, mais la plupart du temps assez lourde. Associée à un scénario un peu trop faible, elle ne nous donne ni la force, ni l'émotion, ni l'intensité que l'on était en droit d'attendre d'une telle histoire. De plus, la fin est à mon goût balancée et/ou beaucoup trop facile. On est loin de la profondeur et de la fascination que la bande-annonce laissait pourtant entrevoir. Dommage, cela partait pourtant bien et il y avait matière à faire un beau et grand film...C'est raté.
La difficulté d'accueillir, de supporter la douleur, les épreuves de la vie, la mort d'être proches et d'y faire face. Une mère, un homme en couple, sortir plus fort ou pas des épreuves. Comédiens et comédiennes excellents.
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