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    Every Thing Will Be Fine
    Note moyenne
    2,6
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    89 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Avant d'aller le voir je me suis interrogée sur la nécessité de diffuser un film d'auteur en 3D comme mon cinéma de quartier avait choisi de la faire. Je ne peux dire qu'une nouvelle ère de la 3D s'ouvre, cette méthode de diffusion correspondant aussi bien à des films d'action qu'à des films d'auteur. En effet, elle renforce les qualités esthétiques naturellement présentes dans ce film tourné dans les paysages du Canada permettant ainsi de souligner l'intensité émotionnelle des scènes.
    Ce film est triste, mais en plus d'être une merveille visuelle est rempli de sensibilité. Avec un personnage principal d'apparence froide ne sachant évoluer autrement que dans un environnement borné par une banalité émotionnelle, tout en gardant le besoin intérieur de «se sentir vivant». Ce que d'une manière cynique lui permettent les relations qu'ils a crées avec les personnes d'un drame dont il est à l'origine.
    Charlotte Gainsbourg est éblouissante.
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2015
    Wim Wenders est l'un des rares réalisateurs à faire de la 3D un parti-pris esthétique. On songe à son très beau film "Pina" qui montrait à travers des sortes d'estampes dansées, le parcours artistique de chorégraphe. L'image était soignée, d'une grande beauté, et la technologie 3D apportait une épaisseur émotionnelle supplémentaire au film. Ici, dans ce long métrage, les paysages sont superbes. On croise l'hiver, le printemps, des étendues de fleurs jaunes, des pentes d'herbes vertes, et des maisons magnifiques, plantées dans les paysages pittoresques. On rentre dans les appartements, les maisons aussi, trop souvent, et cette fois, l'effet produit par la 3D perd toute sa valeur esthétique, le champ se rétrécit jusqu'à produire une sensation réelle d'enfermement.

    Mais suffit-il de filmer des paysages magnifiques pour faire un grand film ? La réponse est négative. Le grand défaut de ce film provient du scénario. Le film fonctionne par ellipses, ou par une série d'oppositions, comme des contre-champs permanents, entre le monde rural de cette jeune mère qui vient de perdre accidentellement son enfant, et le monde urbain et mondain de cet écrivain, qui est à l'origine de l'accident. Le thème général est tout à fait intéressant. Son développement, hélas, beaucoup moins.

    Quand on regarde un film de Wenders, nécessairement, on a en tête la profondeur silencieuse de "Paris Texas". Ici, le réalisateur échappe presque à son histoire. Charlotte Gainsbourg sanglote, et le deuil maternel se réduit à ces sanglots passagers qui s'étouffent dans des longs plans séquence, presque vides, où la jeune femme dessine en regardant son fils dormir. L'écrivain, lui, retrouve l'inspiration, le succès, et avec eux, il erre d'une femme à l'autre avec ses grands et magnifiques yeux noirs. Le réalisateur brasse des thèmes tout à fait puissants : le sens de la vie, l'inspiration artistique, le vieillissement, le deuil, la mélancolie, l'impossibilité d'aimer, la filiation, la culpabilité, bref, une telle quantité de sujets qu'ils se perdent et se télescopent les uns les autres sans cohérence. Le réalisateur escamote ainsi ses personnages à trop vouloir en dire ou en montrer. On tombe même dans une forme de vulgarité narrative à la fin, où cet enfant devenu grand, rentre dans la maison de l'écrivain et pisse dans son lit pour attirer son affection.

    La maladresse principale du film se situe dans la difficulté du réalisateur à situer son film dans le temps. S'il marque l'avancée chronologique du récit à coup de 4 ans à chaque fois, tout vieillit sauf ses personnages principaux qui continuent de briller de beauté et de jeunesse. Les acteurs ont certainement lutter contre le maquillage comme marqueur du temps qui passe, toujours est-il que l'impact est immédiat sur la vraisemblance de la narration.

    On sera passé à côté. Dommage car Wenders est indéniablement l'un des plus grands réalisateurs de notre époque.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Un vrai navet !
    Au bout de 40 mn j'ai eu envie de partir et j'ai regardé ma voisine coté allée : elle dormait !
    Ma femme est restée jusqu'au bout de l'épreuve. Je lui ai demandé comment cela s'était poursuivi.?
    Elle m'a dit qu'elle n'en savait rien car elle s'était aussi endormie d'ennuie.
    Christian Wacrenier
    Christian Wacrenier

    18 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Tout est beau et grave dans ce film où images et musique semblent faire une seule matière. Tomas traverse la vie comme les paysages, en ne prenant dans le réel que ce qui peut l'aider à écrire. Il n'est pas attentif aux êtres, il est attentif à lui-même et si l'accident qu'il provoque le touche, c'est moins pour le bouleversement qu'il provoque dans la famille du garçon tué que pour le bouleversement qui se fait en lui-même.
    Il regarde les femmes qui l'aiment avec douceur et tristesse, comme en s'excusant de n'être pas capable de répondre à leur amour. Ce sont ces regards, cette présence "absente" qui frappent avant tout. La nature est là, rude, sévère ou somptueuse comme chez Malik à qui on peut penser.
    Quand Tomas, après ses succès, est sensible enfin à l'appel du garçon, frère de celui qui est mort dans l'accident, alors, lui qui ne peut pas avoir d'enfant, lui qui n'était créateur que de romans, devient père, soucieux enfin des autres.
    On ne peut résumer ce film qui est avant tout une traversée, parfois somnambulique, qui avance entre rêve et réalité. C'est un conte sans miévrerie, sans facilité, l'écrivain au bois dormant se réveille... le spectateur sort avec le même sourire que celui de l'adolescent, dernière image du film....
    virnoni
    virnoni

    98 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2015
    On en sort un peu grogui...par le rythme, la vision du cinéaste. C'est un beau film néanmoins, un thème difficile et un traitement à part par Wenders. Esthétiquement, c'est splendide. Les lumières, les couleurs, les paysages captent le spectateur dans cet univers au ralenti, une atmosphère d'autre monde (la 3D servirait-elle à qq chose au final?). L'interprétation est au diapason de cette ambiance quasi poétique parfois. Bémol pour James Franco, tout à fait crédible mais il joue de trop l'effet "auteur fatigué" avec des yeux cernés et pliés constamment, on se demande s'il dort debout. Cela contribue à l'ensemble amorphe. Le reste de la distribution est splendide, comme Charlotte Gainsbourg, toujours aussi puissante. Que serait le cinéma sans elle ?! L'émotion affleure heureusement beaucoup dans cette lenteur, les scènes "mutiques" parfois sont rattrapées par d'autres assez captivantes. On suit donc avec intérêt le destin tragique de ces personnages. Le film parle de la vie tout simplement, sur des années, comment des événements peuvent bouleverser et orienter tout une vie (voire plusieurs). Comment obtenir la rédemption ou avancer dans la culpabilité et la douleur de la perte ou de la cause d'un accident. Moment monumental au début quand l'accident de voiture se produit! On frissonne - et la lenteur de Wenders sert ici complètement le propos : comment la vie bascule et prend son temps...dans l'horreur, tout comme dans le deuil, la reconstruction (ou pas), la survie, le pardon. A voir au cinéma pour l'atmosphère vraiment particulière mais on peut aussi de demander en sortant : tout ça pour ça presque? Il faut alors accepter d'assister à une quasi "tranche de vie" tout simplement. Presque en douceur, alors que le sujet ne l'est pas. C'est tout le paradoxe et l'intérêt du film : décrire l'innommable dans un univers ouaté dans une nature splendide et intacte elle.
    Indy Blave Cinéma
    Indy Blave Cinéma

    3 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Un très film de Wim Wenders, une oeuvre forte et puissante qui possède son lot de surprises et d'images de toute beauté. Et si vous zappiez un peu les balourds "Avengers" pour vous laisser séduire par du plus sobre ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 mai 2015
    Drame de la culpabilité traité avec la délicatesse de Vim Wanders . L'interprétation des acteurs est parfaite , magnifiquement dirigée. La musique qui accompagne ce beau film est de grande qualité et contribue à faire passer l'émotion trés forte qui vous envahie avec l'enchainement des situations difficiles des personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Voilà un film qui pâtit de l'insuffisance de l'acteur principal, James FRANCO, totalement absent, inexpressif, on ne croit pas à son personnage, et donc l'histoire n'est pas convaincante...Les personnages secondaires arrivent à nous émouvoir, et la première scène avec l'enfant est assez prenante, mais cela ne suffit pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Ambiance forte, belles images, c'est lent et intense. Un film surprenant, intelligent, émouvant et beau
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2015
    A propos de ce film je n'avais quasiment rien lu avant d'entrer en salle, contrairement à mes habitudes. Par contre, j'avais entendu Wenders en parler à la radio, notamment dire ce qu'apportait pour lui la 3D. Ca m'avait intrigué, parce que je ne suis pas sûr d'adhérer à cet engouement pour la surenchère technologique. Quoi qu'il en soit, en entrant dans la salle je me disais "quand même, Wenders c'est sûrement du bon"...
    Je n'ai pas vu une version "à lunettes spéciales", je ne peux donc apprécier cet opus en vraie grandeur tridimensionnelle mais ça ne me tente pas. Certes, le traitement de l'image, du cadre et de la couleur sont au dessus du lot commun, même en 2D. Mais ça n'a pas suffi pour m'arracher à l'ennui. J'ai bien compris le propos : spoiler: un écrivain en panne d'inspiration, dépressif chronique plutôt égocentré, ne réussit à s'exprimer jusqu'au succès public qu'à partir du moment où un accident fortuit l'implique dans la mort d'un enfant. S'ensuit d'abord en effet une plongée plus profonde encore vers la mésestime de soi avant une plage de résilience, oasis vers la réussite.
    L'ennui c'est que les thèmes porteurs du scénario, à savoir la culpabilité fondamentale, le pardon et ses conséquences, les sources de la créativité et l'égoïsme foncier des grands créateurs ne sont ici pour moi que des prétextes à faire de la belle imagerie. Ils ne donnent même pas lieu à un développement des relations entre les personnages, ici évoquées par touches impressionnistes prélevées de loin en loin dans le parcours de leur vie. Rien qui m' accroche, m'apporte des clés. D'autant moins d'ailleurs que le bel écrivain (James Franco, photogénique comme une figure animée du musée Grévin) s'applique à ne rien laisser filtrer de ses émotions, qu'on ne sait même pas de quoi il est question dans ses bouquins, qu'on en sait juste qu'ils sont des livres "plutôt pour adultes"...La beauté formelle ne remplit pas le vide existentiel. Mes deux étoiles saluent l'esthétique à la Hooper de cet ennuyeux tableau de maître, mais c'est bien parce que c'est Wenders ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    J'ai aimé ce film pour l'ambiance qu'il dégage ! Comme toujours dans les films de Wenders ... On est happé par la poésie qu'il y met. On sort de la réalité pour rentrer entièrement dans une autre ! Il suffit d'adhérer et on se laisse porter par le rythme différent de Wenders, ça change et ça fait du bien ! La musique est magnifique ! Bravo
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    106 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2015
    (...) Outre la mise en scène proposant des idées intéressantes (l’utilisation du travelling compensé, par exemple), c’est la lumière qui nous reste en tête. La première scène dans la cabane n’est pas un leurre et les 2h seront un régal visuel. En même temps, on est pas étonné lorsqu’on apprend qui est l’homme derrière : Benoît Debie. Oui, oui, le chef opérateur de Gaspard Noé et qu’on a dernièrement vu signer la magnifique image du décevant Lost River. Les ombres sont sculptées avec élégance au milieu de tons séduisants. Si seulement tous les ingrédients avaient été à la hauteur de l’emballage visuel, Every Thing Will Be Fine aurait été un film excellent. Si, par exemple, la musique d’Alexandre Desplat avait été moins encombrante. Et, si le scénario avait été plus équilibré. La première partie nous endort et il faut attendre des années plus tard (la seconde partie) pour enfin être servi en enjeux intéressants.

    critique par MAXIME - l'intégralité, sur Le Blog du Cinéma
    rogerwaters
    rogerwaters

    143 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2015
    Plutôt étrange ce nouvel opus du grand Wim Wenders qui se plaît à ne jamais aller là où on l’attend. Nous mettant sur une piste, le scénario n’a de cesse de nous en détourner pour être le plus juste possible par rapport à la psychologie de ses personnages. Là où on attend un film intense, Wenders livre surtout une description froide et au scalpel de la sortie de crise d’un être capable de vampiriser son entourage pour les besoins de sa création personnelle. Le cinéaste s’attache donc à saisir le trouble d’un homme qui a l’air de ne jamais pleinement s’impliquer dans sa propre existence. Finalement, l’ambiance légèrement anxiogène fait du long-métrage une œuvre étrange, envoûtante mais pas totalement satisfaisante sur le plan narratif. Le tout est porté par une réalisation soignée, des plans superbes et des acteurs inspirés. Inégal, donc, mais également intrigant.
    Paco D.
    Paco D.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2015
    Dans une interview télévisée à Berlin, où il présentait son film, Wim Wenders a dit que ce film était une simple histoire d'humanité. Cela m'a paru banal, limité. Après avoir vu le film, je comprends cette simplicité. Sans doute parce que sa manière de filmer, ses lumières, ce cadre sans cesse en mouvement, sa façon de s'approcher des personnages et d'intégrer la nature, donne à cette histoire simple une impressionnante cohérence. On cite Edward Hopper, mais s'il a le sens de la lumière et du cadre que l'on peut rapprocher de Wenders, ce peintre a une fixité dont le cinéaste s'éloigne résolument : sa peinture n'est pas sociale, elle est intime. Un homme est bouleversé, déstabilisé, dévasté par un acte qu'il a commis sans intention. Il est troublé par une mère qui sait prendre du recul sans renier ce qu'elle ressent. Il est un écrivain qui se demande ce qu'il peut éthiquement utiliser du réel sans trahir ceux qu'il a côtoyés. Les ellipses évitent les discours, la platitude des sentiments, pour ne plus laisser que l'essentiel : le vertige, la reconstruction, l'incertitude, l'accueil. Seul un cinéaste de la taille de Wenders pouvait se permettre d'oser un tel mélo sur une musique par Alexandre Desplat. Le mélo trifouille le fond de l'âme humaine. Ce film y parvient remarquablement.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2015
    Photo sublime de tous les extérieurs du film : Le sel de la terre a vraiment marqué Win Wenders et c'est tant mieu si, par la suite, il continue à avoir de telles images.
    En ce qui concerne le contenu, la prestation de Charlotte Gainsbourg est remarquable, toute en humanité, retenue et empathie. Il va moins bien pour le rôle de James Franco sur lequel on est en droit de s'interroger : le film est-il abouti ? WW a-t-il vraiment voulu nous peindre le portrait d'un taiseux, d'un artiste en mal de quête de lui-même ou plus simplement, et sûrement, d'une forme de perversité narcissique. Ce personnage sans âme, sans ego noble, est en effet un vrai pervers manipulateur des sentiments. Sujet à la mode. Le problème est que personne dans mon entourage n'a été capable de savoir ce que WW a vraiment voulu traiter comme sujet. Cela a gâché pour beaucoup le plaisir de la projection.
    A voir donc pour les images et les différents rôles et occulter James Franco : difficile tâche.
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