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Un visiteur
2,5
Publiée le 28 septembre 2015
Pas mal, mais le rythme est lent, l'histoire est triste, et l'on ne comprend pas toujours ce qu'a voulut nous transmettre le réalisateur. Notamment, la fin du film et différents passages.
Le drame du début ouvre le film et offre pas mal de possibilités pour la suite, mais le réalisateur a choisi la simplicité avec un drame mélancolique et contemplatif. Dans le genre film mou et ennuyeux, celui-ci est pas mal, il ne se passe rien, il n'y a aucun rythme, je n'ai rien contre ce style-là, mais il faut être pris par l'histoire pour oublier les longueurs ce qui n'est clairement pas le cas ici. En plus de cela, il n'y aucune émotion qui se dégage, c'est vraiment creux et sans âme, les acteurs semblent coincés dans leur rôle, en plus la VF (celle que j'ai vue, car au ciné, il doit avoir les vraies voix) est catastrophique, on a l'impression d'entendre des robots ce qui accentue encore plus ce manque d'émotion, cette monotonie et cette nonchalance qui se dégage de ce film.
un film beau sur le fond et la forme, avec une bande son sympa et des décors magnifiques. les personnages jouent juste, le seul soucis est... le dynamisme. au final c'est long, long, long.... puis d'un coup on passe à "2 ans plus tard" (?) puis long, long, puis "4 ans plus tard"..... concept assez etrange mais au final il faut prendre le temps pour apprecier cette tragedie assez subtile.
Quelle déception ! Si je ne me trompe pas, le dernier film de fiction de Wim Wenders était "Rendez-vous à Palerme" et il date de 2008. Eh bien, plutôt que de réaliser "Every Thing Will Be Fine", le réalisateur allemand aurait mieux fait de rester dans le docu, genre qu'il semble bien maîtriser en ce moment. "Evry Thing Will Be Fine" est creux, sans âme, très, très mou dans la mise en scène. Est-ce du fait du tournage en 3D, toujours est-il qu'on a l'impression désagréable que Wenders se regarde filmer. Quant aux acteurs, ce n'est pas brillant non plus : James Franco ne dégage aucun charisme, Charlotte Gainsbourg est redevenue mauvaise, le pire étant atteint avec Patrick Bouchau qui joue vraiment comme un pied. Seule Marie-Josée Croze arrive à tirer son épingle du jeu, ainsi que Rachel McAdams à un degré moindre.
A la fois simple et complexe, cette histoire se déroulant sur plusieurs années ne perd jamais en chemin sa douceur et sa sensibilité, filmée avec beaucoup de grâce et d'élégance par un Wim Wenders visiblement aussi ému que nous par ses différents personnages, tous écrits avec beaucoup et délicatesse. Après, c'est sûr que le rythme est un peu lent (c'est quand même du Wenders !), mais on reste ému par l'évolution de chacun, offrant ainsi une belle réflexion sur la vie, l'amour, le temps... Jolies prestations de Rachel McAdams et Charlotte Gainsbourg, un peu moins convaincante de James Franco et Marie-Josée Croze, par ailleurs corrects. Bref, sans être le grand film qu'il aurait sans doute pu être, « Everything Will Be Fine » reste de ces beaux voyages dont on sort sincèrement touché : à découvrir.
J'ai hésité à voir ce film en raison de la faible appréciation tant de la presse que des spectateurs. Eh bien je me félicite d'avoir résisté à cette influence car j'estime ces notes bien injustes. Le scénario est bien conçu et tout à fait réaliste. Cet événement peut arriver à chacun de nous. Les acteurs jouent à merveille, les dialogues, les silences tout comme les gros plans sur les visages sont appropriés. J'ai surtout apprécié les personnages de James Franco et de Charlotte Ginsbourg. Sur le fond on découvre la solitude et la fragilité de l'écrivain, le deuil d'un enfant, le traumatisme d'être à l'origine d'un accident mortel, et finalement le temps qui fait son oeuvre. Le scénario ne peut pas produire un chef d'oeuvre, il faudrait plus de fond, mais c'est un très bon moment de cinéma. Pour rééquilibrer, j'attribue une note de 4,5/5.
Un beau drame réalisé par le grand réalisateur Wim Wenders. Le casting réunit de grands acteurs : James Franco, Charlotte Gainsbourg , Marie-Josée Croze, et Rachel McAdams. L'histoire raconte un très beau deuil au fil des années qui passent. Le légendaire acteur Patrick Bauchau joue le rôle du grand-père.
A l’origine attirée par le cast de ce film en tant que mordue de James Franco et appréciant le jeu de Charlotte Gainsbourg, ce film fut une véritable révélation pour moi. Réalisé par Wim Wenders, ce drame retrace le parcours psychologique d’un homme ayant causé la mort accidentelle d’un enfant. Le spectateur découvre la complexité de l’après-traumatisme entre oubli et culpabilité sur fond d’images de cartes postales. La vie des différents protagonistes est relatée sur une période de plus de 10 ans, se centrant avant tout sur l’histoire de Tomas (James Franco).
Wim Wenders, salué récemment pour son documentaire « Le sel de la terre » récompensé dans la catégorie « Un certain regard » au festival de Cannes de 2014, est un artiste à multi facettes puisqu’il est à la fois réalisateur, producteur, scénariste et photographe. Comme pour son documentaire « Pina » consacré à la danseuse contemporaine Pina Bausch, il fait ici usage de la 3D, procédé peu habituel dans ce type de film intime. Pourtant, la 3D offre de belles perspectives quant au travail de l’image (esthétisme de l’immaculé sur les paysages neigeux au début du film) et permet la transmission des émotions des personnages. Les multiples gros plans nous donnent l’impression de plonger dans leur intimité et amplifient le processus d’identification. On sent l’influence du Wenders-photographe dans le choix des prises de vue et le soin accordé à la définition des différents plans. Les acteurs sont également magnifiés à la façon de certains grands maîtres du cinéma asiatique.
Toute la subtilité et la justesse du film résident dans les non-dits, dans les émotions mises en sourdine qui se dévoilent à demi-mots [...]
Tout se passera bien, tout se passera bien... A force de se répéter cette phrase dans sa tête, Tomas a fini par s'en convaincre. Pourtant, c'était mal parti. Ecrivain raté, mari désabusé, cet homme est en pleine déroute quand il écrase un petit garçon. De cet accident mortel vient l'inspiration. De l'inspiration vient le succès. Mais attention à la renommée, car elle peut réveiller de vieux démons qu'on croyait enterrés.
L'allemand Wim Wenders signe ici son vingt-deuxième film, autant dire que le réalisateur de Paris, Texas et Les Ailes du désir était attendu au tournant. Résultat ? C'est une grande déception. Pourtant, tout était réuni pour faire d'Everything Will Be Fine un grand film. Les acteurs (Franco, Gainsbourg, McAdams, Croze), les thèmes (de l'artiste, du deuil, des sacrifices) et cette ambition de vouloir tourner en 3D faisaient croire à une œuvre solide. Il n'en est rien, le film se décompose un peu plus à chaque scène soporifique, chaque plan interminable.
On ne peut indéniablement passer à côté du talent de Wenders pour sa composition du cadre. En voulant implanter la 3D à sa narration, il opère une mise en scène novatrice et sophistiquée. Mais celle-ci finit par desservir un récit qui évoque tout, mais n'exploite rien. Ces innombrables ellipses temporelles perdent un spectateur aussi blasé que le personnage principal. Alors quelles sont les motivations de l'auteur ? Qu'a t-il voulu faire passer comme message ? L'inspiration artistique comme notion obscure et dangereuse ; La culpabilité comme force créatrice. Pas la moindre idée.
C'est une histoire de deuil et de rédemption. Les personnages semblent coincés successivement dans deux bulles temporelles alors que les années passent explicitement mais le réalisateur met en scène ces sentiments de déprime et de culpabilité d'une manière poétique. C'est bien la seule qualité de ce film: la poésie visuelle. Le scénario est creux, le film est long, on ne croit ni à la performance de James Franco, ni à celle de Charlotte Gainsbourg. Le finale n'évoque même pas un frisson après 2h d'ambiance grise et mélancolique.
Wim Wenders a toujours imprégné ses fictions d’éléments documentaires. La personnification de la ville de Berlin dans « Les Ailes du Désir » en est un exemple frappant. Ce ne fut pas une surprise de le voir se diriger vers cette forme pour ses derniers films qui se révélèrent des très bons documentaires à savoir « Pina » et « Le Sel de la Terre ». « Every thing will be fine » est donc son retour à un film de pure fiction. De par sa forme si habitée le long-métrage lui ressemble, mais l’étonnement survient du côté d’une narration atypique. Et une question se pose. Qu’est-ce qui emmène aujourd’hui le réalisateur, maître lorsqu’il s’agit de filmer une certaine dilatation du temps présent, à nous offrir un récit qui se déroule sur plus de dix années ?
Le film parle de culpabilité. De prime abord, ce sujet ne semble pas bien original. Mais Wim Wenders semble vouloir questionner autre chose, et s’intéresse à la culpabilité comme moteur de création d’une œuvre. Et surtout à la légitimité d’exploiter un fait réel, intime à des fins personnelles et dans un but artistique. En l’occurrence ici, l’expérience traumatisante vécue par Tomas, va l’aider à se dépasser et à devenir un meilleur écrivain. Le succès grandissant il va devoir vivre avec le poids de cette culpabilité. Mais il n’est pas le seul à avoir vécu cet événement, puisqu’il existe un survivant à cet accident avec lequel il est étroitement lié, et à qui il devra faire face, refaisant surface des années après. De quelle façon, ces deux personnes font influer l’une sur l’autre au long de leur vie. Un questionnement universel qui aurait du tous nous toucher, et pourtant.
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Je suis atterré par le loupage de la grande partie des critiques sur allociné. Qu'est-ce que c'est que ces discours sur la forme, l'image, Ed. Hopper, les travelling, etc? L'intérêt du film -- bien desservi par la forme, j'en contreviens pas-- c'est la révélation lente et parfaite de la psychologie du personnage principal (l'écrivain) qui n'est pas banale. J'ai entendu Wenders dans une interview à la radio quelques jours après avoir vu le film, et il considérait qu'il avait choisi une belle fin, alors que je trouvais qu'elle enfonçait encore plus l'écrivain. Je me suis dit que je n'avais rien compris, ou que je n'ai qu'à comprendre ce que je veux puisqu'on est dans l'art, gnagnagna. Mais Wenders a aussi ajouté qu'il détestait son personnage ce qui est juste!
Ce film traite des vertus potentielles qui peuvent naitre après un traumatisme. En l'occurrence, le traumatisme prend la forme d'un accident mortel provoqué par James Franco. Sa vie professionnelle, tout comme privée va petit à petit en "bénéficier": sujet passionnant. Malheureusement, il ne s'intéresse pas assez à ses personnages. C'est d'autant plus frustrant avec un tel casting…du coup, j'ai l'impression qu'il est un peu passé à côté de son sujet : il se contente de montrer l'extrême solitude de James Franco ou Charlotte Gainsbourg en les filmant souvent de loin (il abuse de longs et lents travellings). Par contre, au niveau de sa forme, "Every Thing Will Be fine" est très réussi : il bénéficie d'une photo remarquable… due principalement à l'extrême beauté des paysages québécois. Mais en aucun cas, grâce à l'utilisation de la 3D, au contraire même (son utilisation rend l'image assombrie et grisée). Encore une fois, on peut légitimement se demander si cette technologie est vraiment utile à quelque chose… Et ce ne sont pas les scènes très belles et prenantes qui surgissent par moment qui vont suffire à faire de ce film un nouveau chef d'oeuvre comme l'a été "Paris-Texas"(rappelons-nous que c'était le siècle dernier…concluez-en ce que vous voulez !
Quel est le projet ? Nous passons 2h à attendre ce qui n arrivera jamais , le tout dans une mise en Scène qui se veut aboutie. La crédibilité du personnage principal et la richesse du scénario contribuent a l ennui et au sentiment d'avoir perdu son temps. Ce n'est pourtant pas un film ou tout est négatif : Il manquait un retournement et quelques clés afin de créer un dénouement .
Everything about this movie is off. The story is off. The actors are off. The directing is off. The pacing and tone don't match the music. The music doesn't match the feelings. The feelings don't match the dialogue. The dialogue doesn't match the image (in great part because of the deplorable and distracting ADR technique). And the image is just plain obnoxious. The gaudy lighting and the gratuitous 3D were an overburden to an already-strained narrative, which completely fails to tell a story worth watching.