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    Every Thing Will Be Fine
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    2,6
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    89 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Voilà un film qui pâtit de l'insuffisance de l'acteur principal, James FRANCO, totalement absent, inexpressif, on ne croit pas à son personnage, et donc l'histoire n'est pas convaincante...Les personnages secondaires arrivent à nous émouvoir, et la première scène avec l'enfant est assez prenante, mais cela ne suffit pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2015
    D'abord il faut pouvoir accès au film, de passage en province, le film n'était pas (et il s'avère qu'il ne sera pas) distribué et vivant à l'étranger, le film n'a pas non plus franchi les frontières. Je me suis donc contenté du DVD et n'ai donc pas pu apprécier la 3D. Pas Grave, même si Wenders avec Pina semblait être l'un des seuls réalisateurs à maîtriser le procédé. Bon, bref, Il y a des films qui font un peu peur, parce que Wim Wenders fait partie de ces réalisateurs qu'on a un peu perdu de vue. Peut être parce qu'ils se sont eux mêmes un peu perdus de vue, capables de se perdre dans des méandres contemplatifs ennuyeux ou des impasses auteuristes (je pense aussi à Werner Herzog, Coppola, De Palma, pour qui les deux dernières décennies ont été difficiles). Alors on traîne un peu les pieds, parce que James Franco n'a jamais brillé par son énergie (qu'il doit dilapider dans la quinzaine ! de films qu'il tourne par an mais rarement dans son jeu, monolithique, désinvolte) et puis le peu que je savais de l'histoire laissait craindre un "mélodrame d'auteur" un peu pénible. Certes, la présence de Charlotte Gainsbourg qui au fil des ans, est devenue pour moi, une comédienne précieuse, incroyable de finesse, de discrétion, de curiosité, prête à s'aventurer dans tous les univers, s'abandonner à tous les risques, me rassurait un peu, je me disais "Il nous restera ça", au moins.
    Il y a des fois où on a tort, j'aime beaucoup le cinéma et les pays "nordiques" et n'ai pas été étonné de voir au générique que le scénariste était norvégien, tant j'avais l'impression de retrouver tout ce que j'aime dans ces cinématographies mal connues, mal distribuées en France. Une certaine lenteur, une grande attention aux gens, une simplicité d'exécution, de l'empathie et de la compassion pour tous. J'ai été d'abord un peu irrité par les premières minutes (un peu poseuses) puis très vite intrigué, séduit, passionné et peu à peu complètement bouleversé par cette histoire toute simple, qui emprunte des chemins psychologiques tout à fait étonnants, à contre courant des clichés, du conformisme, des idées reçues. Et si le film est si beau, si nu, si sobre, c'est que Wenders a retrouvé le goût de mettre en scène, forme superbe, photographie qui sublime les personnages et les décors sans tomber dans le maniérisme artificiel de Paris,Texas, musique atmosphérique très belle (et surprenante de Desplat), direction d'acteurs impeccable (l'acteur qui joue le rôle de l'adolescent est formidable, et Franco s'en sort finalement bien), scénario limpide, sans coup de force, souverain (même si on aurait aimé voir les personnages féminins un peu plus développés).
    Il est toujours difficile d'écrire une critique positive, c'est toujours plus payant de se faire les dents sur les mauvais films qui ne manquent pas. Il se joue dans la rédaction d'une critique qui veut encourager les autres à partager ses émotions, davantage d'éléments personnels. Disons que les spectateurs qui ont encore le goût d'autres rythmes, de scénarios à dimension humaine, d'émotions non sollicitées y trouveront leur compte. J'ai cru comprendre que le film n'a pas très bonne réputation, ne soulève pas d'enthousiasme particulier dans les commentaires glânés partiellement ici et là. Ce n'est pas très étonnant, il est loin du cynisme, du racolage et du tapage de notre époque. Il est un peu hors du temps et donc Universel. Je vous invite à vous laisser (em) porter par ce beau film qui est AUSSI du beau cinéma. Ils ne sont plus si nombreux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 avril 2015
    J'ai attendu un peu avant d'écrire cette critique pour laisser décanter le film dans mon esprit mais même après quelques jours je ne le trouve aucun intérêt. Le scénario est d'une pauvreté affligeante, les acteurs sont à la dérive, avec une expression lexomilique permanente. Autant pour Pina, du même réalisateur, la 3D se justifiait autant pour ce film elle n'a aucune raison d'être. Il est passé où le Wim Wenders de Paris Texas...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 mai 2016
    Un film lent et mou, pas prenant une seule seconde. On s'ennuie de A à Z. Les acteurs chuchotent tout le long, et la performance de James Franco est particulièrement insipide et insignifiante. Ca devient presque énervant de le voir déambuler ou marmonner, avec son air inexistant et son regard vide de chien battu. Vraiment une contre-performance, pourtant j'aimais cet acteur...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2016
    Quand j'ai choisi de regarder ce film, mon choix a été dirigé par le fait que ce soit Wim Wenders qui en était le réalisateur. Je n'ai pas été déçue, loin de là. Je lis des critiques qui jugent le film mou. Non, ce n'est pas un film d'action, c'est un film qui joue sur les émotions, il est donc lent. Par conséquent, le spectateur a le temps d'apprécier le jeu des acteurs et leur évolution psychologique. C'est d'ailleurs en visionnant ce film que j'ai découvert James Franco et que j'ai été impressionnée par ses talents d'acteur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Wim Wenders a toujours imprégné ses fictions d’éléments documentaires. La personnification de la ville de Berlin dans « Les Ailes du Désir » en est un exemple frappant. Ce ne fut pas une surprise de le voir se diriger vers cette forme pour ses derniers films qui se révélèrent des très bons documentaires à savoir « Pina » et « Le Sel de la Terre ». « Every thing will be fine » est donc son retour à un film de pure fiction. De par sa forme si habitée le long-métrage lui ressemble, mais l’étonnement survient du côté d’une narration atypique. Et une question se pose. Qu’est-ce qui emmène aujourd’hui le réalisateur, maître lorsqu’il s’agit de filmer une certaine dilatation du temps présent, à nous offrir un récit qui se déroule sur plus de dix années ?

    Le film parle de culpabilité. De prime abord, ce sujet ne semble pas bien original. Mais Wim Wenders semble vouloir questionner autre chose, et s’intéresse à la culpabilité comme moteur de création d’une œuvre. Et surtout à la légitimité d’exploiter un fait réel, intime à des fins personnelles et dans un but artistique. En l’occurrence ici, l’expérience traumatisante vécue par Tomas, va l’aider à se dépasser et à devenir un meilleur écrivain. Le succès grandissant il va devoir vivre avec le poids de cette culpabilité. Mais il n’est pas le seul à avoir vécu cet événement, puisqu’il existe un survivant à cet accident avec lequel il est étroitement lié, et à qui il devra faire face, refaisant surface des années après. De quelle façon, ces deux personnes font influer l’une sur l’autre au long de leur vie. Un questionnement universel qui aurait du tous nous toucher, et pourtant.

    Suite de la critique en cliquant sur le lien fourni
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 mai 2015
    Everything about this movie is off. The story is off. The actors are off. The directing is off. The pacing and tone don't match the music. The music doesn't match the feelings. The feelings don't match the dialogue. The dialogue doesn't match the image (in great part because of the deplorable and distracting ADR technique). And the image is just plain obnoxious. The gaudy lighting and the gratuitous 3D were an overburden to an already-strained narrative, which completely fails to tell a story worth watching.
    spring53728
    spring53728

    24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2016
    Le film ne décolle jamais vraiment malgré un casting en or.
    On pourrait féliciter le réalisateur de maintenir le spectateur en haleine par sa mise en scène lente, laissant planer le doute en permanence.
    Mais au final ce n'est même pas un atout. On regarde sa montre, les acteurs ne nous touchent pas, on décroche, on pense soudain à la machine de blanc qu'il ne faudra pas oublier de mettre en marche.
    vincent L.
    vincent L.

    240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2016
    Un bon Wim Wenders
    Bon d'accord je suis fan de James Franco et toujours un grand admirateur de Charlotte Gainsbourg. Mais bon contrairement à bon nombre de critiques, j'ai trouvé l'histoire intéressante jamais ennuyeuse et la mélancolie des personnages m'a touché.
    Pour moi un agréable moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Avant d'aller le voir je me suis interrogée sur la nécessité de diffuser un film d'auteur en 3D comme mon cinéma de quartier avait choisi de la faire. Je ne peux dire qu'une nouvelle ère de la 3D s'ouvre, cette méthode de diffusion correspondant aussi bien à des films d'action qu'à des films d'auteur. En effet, elle renforce les qualités esthétiques naturellement présentes dans ce film tourné dans les paysages du Canada permettant ainsi de souligner l'intensité émotionnelle des scènes.
    Ce film est triste, mais en plus d'être une merveille visuelle est rempli de sensibilité. Avec un personnage principal d'apparence froide ne sachant évoluer autrement que dans un environnement borné par une banalité émotionnelle, tout en gardant le besoin intérieur de «se sentir vivant». Ce que d'une manière cynique lui permettent les relations qu'ils a crées avec les personnes d'un drame dont il est à l'origine.
    Charlotte Gainsbourg est éblouissante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 octobre 2015
    Jouer juste. Tout le film. Juste. Les yeux, la bouche. Ils dessinent la peine, l'insupportable ou la joie, mais alors, celle-ci, presque pas. Quelque chose hante encore. Le drame ne s'atténue pas. En dépit du temps qui passe. Des livres qui s'écrivent et se lisent. Des amours qui se dénouent pour mieux se nouer ailleurs, autrement, sous une autre forme, à travers les âges qui ne meurtrissent physiquement aucun des personnages. On apprécie cela. Cette belle jeunesse des visages qui dure. Mais l'ombre est là, encore, tapie, prête à ressurgir, comme un mauvais rêve. Ou au détour d'un pressentiment néfaste. L'ombre, en dépit de la douceur. Douceur des mots, de l'image qui s'attarde presque floue à force de lenteur. Lenteur des mots qu'on expire comme en un souffle. Lenteur du mouvement. Et puis la beauté intérieure. Chaque personnage en est plein. Plein de grandeur d'âme, chacun leur genre. Deux façons de vivre, de ressentir. Les mains qui tremblent. Les nerfs de la peur. Une claque qui frappe la joue, pour la colère. Le livre qui raconte, qui expie. L'arme des larmes. Le pistolet qu'on redoute au terme d'une rencontre douloureuse comme au coin d'un bois. La honte de l'écrivain qui copie la vie. Qui se nourrit du malheur. Qui grandit et va jusqu'à s'enrichir sur le dos de cet inconcevable. Le drame d'un enfant à qui l'on ôta l'existence. Un accident. La force du pardon. Rien qu'un accident. L'écrivain seul ne peut s'y résoudre. Les mots consolateurs d'une quelconque religion ne l'aident pas tant son remord est grand, infernal, et son crime inavouable. Il faut des actes, des gestes. Ceux de la tendresse ou des mots que l'on n'entend même pas et qui apaisent. Magnifique pudeur. On l'aime, l'écrivain. Il n'est pas un lâche. Elle, parce qu'elle a compris. Ça n'était qu'un accident. L'autre parce qu'elle l'entraîne dans le réel dans lequel il devient écrivain accompli, père par procuration, le contraire de ce qu'il pensait être, et le fait entamer une autre vie, avec ses petits bonheurs, la reconnaissance dont il se fout. Et puis, il y aussi cette beauté des visages. Une beauté externe qui fend l'âme. Qui sert la justesse de l'ensemble. Et l'on aime cette musique qui porte l'amour de tous. Qui console. Qui calme. Qui met de la lumière là où il y avait de l'ombre. Une chose après l'autre comme en la vie. A son rythme. Humanisme touchant. Subtil. Quelques mots encore qui découlent de ce film rare, qu'on emporte chez soi comme une leçon de bonheur, après coup : mansuétude, clémence de chacun envers chacun, repos de l'âme enfin atteint, sourires du dieu amour en soi. Il se voit et se revoit. Il, ce film « Every thing will be fine ». Elle, cette œuvre. Tout ira bien. Chaque chose.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Un vrai navet !
    Au bout de 40 mn j'ai eu envie de partir et j'ai regardé ma voisine coté allée : elle dormait !
    Ma femme est restée jusqu'au bout de l'épreuve. Je lui ai demandé comment cela s'était poursuivi.?
    Elle m'a dit qu'elle n'en savait rien car elle s'était aussi endormie d'ennuie.
    Jacques 42
    Jacques 42

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2020
    Lent, on s'ennuie sans comprendre quels sont les messages. On se perd très vite, c'est dommage.
    Les images sont belles, la musique prenante, c'est à peu près tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mai 2015
    A l’origine attirée par le cast de ce film en tant que mordue de James Franco et appréciant le jeu de Charlotte Gainsbourg, ce film fut une véritable révélation pour moi. Réalisé par Wim Wenders, ce drame retrace le parcours psychologique d’un homme ayant causé la mort accidentelle d’un enfant. Le spectateur découvre la complexité de l’après-traumatisme entre oubli et culpabilité sur fond d’images de cartes postales. La vie des différents protagonistes est relatée sur une période de plus de 10 ans, se centrant avant tout sur l’histoire de Tomas (James Franco).

    Wim Wenders, salué récemment pour son documentaire « Le sel de la terre » récompensé dans la catégorie « Un certain regard » au festival de Cannes de 2014, est un artiste à multi facettes puisqu’il est à la fois réalisateur, producteur, scénariste et photographe. Comme pour son documentaire « Pina » consacré à la danseuse contemporaine Pina Bausch, il fait ici usage de la 3D, procédé peu habituel dans ce type de film intime. Pourtant, la 3D offre de belles perspectives quant au travail de l’image (esthétisme de l’immaculé sur les paysages neigeux au début du film) et permet la transmission des émotions des personnages. Les multiples gros plans nous donnent l’impression de plonger dans leur intimité et amplifient le processus d’identification. On sent l’influence du Wenders-photographe dans le choix des prises de vue et le soin accordé à la définition des différents plans. Les acteurs sont également magnifiés à la façon de certains grands maîtres du cinéma asiatique.

    Toute la subtilité et la justesse du film résident dans les non-dits, dans les émotions mises en sourdine qui se dévoilent à demi-mots [...]

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