Derniers Avis : The Machine - Page 3

Amateur de SF, j'ai personnellement beaucoup apprécié ce film.
J'ai été saisi par l'ambiance (BO et lumière) et la qualité des interprétations. C'est sans doute une réalisation à petit budget mais de grande qualité. Au delà des questions existentielles soulevées par l’intelligence artificielle et l'essence de l'humanité, c'est l'avenir de l'homme dont il est également question ici.

de bonne idée dans ce film, un début un peu mou, mais c'est prenant dans l'ensemble.

Un film qui a certainement été fait avec ambition, cependant le tout petit budget du film impacte sur les décors d'une pauvreté formidable et cela n'aide pas les efforts sur la mise en scène. Il faut rajouter les grosses faiblesses du scénario, surtout pour ce qui est de la relation homme/machine, construite par les lieux communs habituels. Bref, c'est mauvais.

Sélectionné hors compétition pour le festival du film fantastique de Gérardmer, The Machine est le fruit d'un travail expérimental signé Caradog James, qui s'est notamment illustré par son travail de photographe et ses discrètes réalisations filmiques. Petit cinéaste prometteur, il livre donc pour la première fois au grand public The Machine, qui, certainement, accroîtra petit à petit sa notoriété.

The Machine reprend librement un grand nombre de notions propres à la science-fiction. Intelligence artificielle, pouvoirs de la conscience, androïdes, anticipation, le réalisateur réutilise avec enthousiasme tous les thèmes qui lui sont chers afin de construire un film ô combien abouti.

Grâce à une réalisation propre et travaillée, le jeune cinéaste constitue un décor sobre et efficace qui nous transporte d'emblée dans une sorte de concentration des aînés auxquels il s'inspire. On y retrouve notamment du Blade Runner, du Terminator ou encore, plus récemment, Moon ou Eva. Mais la différence avec d'autres films du genre bien moins séduisants, c'est que The Machine réjouit de ses inspirations. Pas un pas de travers, pas une seule faute de mauvais goût. Du point de vue visuel, Caradog James maîtrise décidément son sujet. L'impression de déjà vu est bien là, mais celle du goût pour le travail bien fait aussi...

Pour son casting, le réalisateur a fait appel à Toby Stephens, que nous avons plus tendance à connaître de vue. On lui doit un bon nombre de petits rôles (et un James Bond tout de même !). Il n'y a pas à dire, cet acteur gère dans son rôle, se révèle juste et touchant. Caity Lotz incarne à la perfection l'androïde protecteur, en quête d'identité. Le réalisateur dirige parfaitement son équipe.
Point positif supplémentaire : la bande originale, signée Tom Rayboud (je ne le connais pas !). Tout droit inspirée de Vangelis pour Blade Runner, elle donne un punch étonnant, valorisant et fortifiant l'ambiance générale du film. Même seule, elle nous ravit les tympans.

Pour ma part, c'est carton plein ! Le film comble parfaitement les attentes que j'avais pour une sélection à Gérardmer. Caradog James livre un film fort d'un indéniable charisme et nous prouve ouvertement l'amour qu'il a pour les grandes fresques de la science-fiction. Il les réutilise avec brio dans cette série B, forte d'une ambition et d'un savoir faire non négligeables. Un film qui a la qualité d'être modeste et arriviste, que je recommande vivement. Rien d'autre ! Je préfère rester concis car il n'y a pas à être plus précis...

The Machine est un bon film de science fiction britannique qui, même s'il n'a pas bénéficié de gros moyens, s'en tire plutôt bien. L'histoire aurait pu être enrichie et rallongée, le film ne dure qu'une heure vingt, mais ça reste tout à fait correct et cohérent. Les effets sur les "robots" sont extrêmement bien faits, le scénario nous propose d'intelligentes questions d'ordre éthique et philosophique.

De la SF old school assumée ?
Ne gâchons pas notre plaisir : une série B anglaise emportait par une bande son digitale digne d'un Blade Runner. Cependant l'ensemble est trop cheap pour être comparée à d'autres œuvres similaires.
On regarde, on écoute, et c'est d'ailleurs ce dernier point qui m'a tenu éveillé...

Un film très surprenant à regarder avec beaucoup de concentration, très pertinent et des personnages attachants même robots.
Pour ma part j'ai adorer ce film il mérite plus que ce que les gens note.

Excellent film du genre, britannique il est vrai. Cela ne sent pas le film américain qui en ferait des tonnes et passerait à côté de la question qui est en effet n'est pas encore assez traité. Film pas assez long et fin plutôt rapide en effet. L'ambiance est vraiment excellente. En vf il est largement supportable et appréciable.
Fan de terminator ou autre brusquerie qui en ferait des caisses, passez votre chemin, vous ne comprendrez pas.

Un trés bon film de science fiction avec une actrice très convaincante en cyborg.
L'ensemble sent quand même le déjà vu mais reste plaisant au visionnage.

Je suis déçu que cette oeuvre n'ait pas eu le succès qu'elle mérite. Ce film mérite bien mieux que la moyenne, même s'il n'est pas un chef d'oeuvre. Il reste un des meilleurs films de science fiction que j'ai vu dernièrement, tant par le scénario que je trouve original et captivant, que par la bande originale qui est magnifique. Il est riche en allusions littéraires, telles que "le complexe de Frankenstein", ou encore les robots d'Asimov obéissant aux 3 lois, et se situe entre les deux avec une machine pouvant certes tuer, mais aussi éprouver des sentiments.

"The Machine" brille également par la prestation des deux acteurs principaux : Toby Stephens, en scientifique visionnaire, toutefois emprisonné dans le système, mais surtout Caty Lotz, qui interprète merveilleusement bien la machine dotée de conscience, au point de nous prendre aux sentiments.
J'espère les revoir tous les deux dans de futurs longs-métrages de ce niveau-là.

P.S. A noter qu'entre James dans ce film et le héros Metal Gear solid, je trouve la ressemblance frappante! (les puristes comprendront)

Le cinéma de genre britannique n’arrêtera donc jamais de me surprendre : après l’horreur pur ("28 Jours Plus Tard", "Creep", "The Descent 1&2"), le fantastique ("Razor Balde Smile", "Attack The Block") et les précédents genres mêlés à la comédie ("Shawn of the Dead", "Severance", "Doghouse", "Evil Aliens", "Bienvenue au Cottage", "Cockneys VS Zombies"), c’est au tour de la science-fiction d’être à l’honneur : "The Machine" nous plonge dans le futur en pleine guerre froide entre les Forces Occidentales et la Chine, les Anglais développent en secret des armes d’un nouveau type : des cyborgs dénués d’émotions (et donc foncièrement destructeurs) pouvant faire pencher la balance de leur coté. Or, le professeur Vincent parvient à développe une intelligence artificielle d’un nouvel âge, capable d’émotions et de réfléchir ; ce qui n’est pas au goût de l’état-major, bien plus intéressé par des super-soldats totalement contrôlables que par des machines douées d’âme...Le choix de la science-fiction pour une production nantie d’un budget assez modeste est plutôt risqué vis-à-vis de la concurrence des grosses machines blockbusteriennes : pour se faire une place, il s’agit d’opter pour le moins d’effets spéciaux possibles mais relativement convaincants et de s’armer d’un scénario en béton armé (soyons franc, ce genre d’exploit n’a été accompli que deux fois au cours de ces dernières années : par Neil Blomkamp avec son incroyable "District 9" et par Josh Trank avec son inattendu mais très bon "Chronicle" !) Et l’équipe de "The Machine" l’a bien compris : doté d’un scénario ciselé avec malice, de personnages certes stéréotypés mais plutôt bien travaillés, d’un design sobre (pas d’architecture futuriste tordue ou de super-voitures volantes : on évite ainsi l’utilisation de CGI onéreux…au contraire les effets spéciaux sont peu nombreux mais très soignés) et de deux thèmes importants avec l’insensée course à l’armement (par le biais de la guerre froide entre l’Ouest et la Chine) et la condition humaine (au travers de la relation entre le scientifique et sa création) ; le film met l'accent sur le coté humain de l'intelligence artificielle en traitant subtilement le sujet de cette machine qui se revendique comme une personne à part entière avec des sentiments. D’ailleurs, à ce titre, le réalisateur ne tombe pas dans dans la facilité en nous balançant une relation romantico-lacrymale entre le professeur et sa création : au contraire, les deux individus vont « s’apprivoiser » au fur et à mesure grâce à leur empathie mutuelle et vont laisser leurs émotions se développer selon leur volonté propre et non par le contexte de la situation. Bref, même s’il a parfaitement révisé ses classiques et ne se gêne pas pour les citer à l’écran (Isaac Asimov, Philip K. Dick, "Frankenstein", "Ghost In The Shell", "Blade Runner", "Terminator", "Universal Soldier", "Metropolis" de Lang , "Metropolis" d’Otomo…), "The Machine" traite son sujet de façon totalement sérieuse et sombre, sans fioriture blockbusterienne ni excès de producteurs, le tout enveloppé par une certaine de poésie mélancolique pour une surprenante réussite qui mérite plus qu’une simple sortie en DTV. A noter la très bonne interprétation de de Caity Lotz, troublante en être artificiel à visage humain (ou humaine mécanisée, à vous de voir !!) : elle est impeccable ! Vous aimez la vraie SF, les dystopies proches du réel et les films bien faits, faites-vous plaisir : "The Machine" va vous étonner !

Un film de série B qui ne casse pas des briques mais qui un soir d'ennuit ,; passera le temps... L'idée sans être originale, reste un peu sur la surface et aurait pu amener une pensée un peu plus prodonde (mais bon c'est un DTV et les moyens ne sont pas les mêmes que pour d'autres prods^^). Il y a de bonnes idées, mais certains moments à contrario nous laisse un peu septique. On est pas à la hauteur du navet dans le genre, mais avec un peu plus de travail au niveau de la mise en scène et du scénario ; il aurait pu en convenir un bon petit film SF. Même si on comprends pourquoi il a passé inaperçu, et qu'il subsiste quelques longueures. Sa se laisse voir, pour se faire son avis... Mais je doute que la majorité du public le qualifie majoritairement d'excellent dans son genre (qui un peu déja vu dans d'autres prods, ne se renouvelle ici pas assez ou du moins ne propose pas de choses vraiment inédite). Après, un dimanche pluvieux... Si l'on veut méditer un peu^^.

Pas beaucoup d'idées neuves dans cet androïde, un film pour les jours où on n'a vraiment rien d'autre.

2.8, incroyable. La bande son en général est horrible (pour vous dire j'ai cru que mes écouteurs m'avaient lachés), les voix des machines sont ou incompréhensibles, ou suraiguës. La musique, chacun ses goûts, et d'habitude je ne critique pas les musiques justement pour ça, mais là franchement, c'est juste pas possible. Après 1h30 de film, on a l'impression qu'un ventilateur vous a soufflé dans les oreilles tout le long et vous êtes incapables de fredonner plus de 2 secondes une musique que vous venez d'entendre à l'instant. Pour ce qui est du scénario, au début on ne comprend presque rien, mais au bout de 30 minutes, on sait déjà qui sont les gentils et qui sont les méchants, même si on ne sait pas vraiment pourquoi spoiler: exemple le directeur, on ne sait que c'est un méchant juste parce qu'il le fait très bien - mwahaha je suis méchaaant et je veux un robot pour tuer je suis vilaaain ouiii !
. Seul point "positif" : le sujet, l'intelligence artificielle, malheureusement traité de manière assez superficielle. On s'embrouille entre le père qui veut sauver sa fille, la guerre, l'ia, bref, un brouillon, et le pire, je ne vois vraiment pas comment faire mieux en partant de ce film.

ce direct to dvd manque cruellement de moyens. tout est filmé dans le noir, une bande son très mauvaise, les acteurs sont affligeants. pas grand chose à tirer dans ce SF de bas étage.